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Surveillance des infections nosocomiales en pédiatrie au CHU Béni Messous Alger


par Anis Saidoun
Faculté de médecine d'Alger  - Doctorat en pharmacie 2020
  

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Chapitre III : RESULTATS ET DISCUSSION

Il serait peut être judicieux, dans les mesures correctives, d'avoir une attention particulière à cette unité qui contient des sujets très prédisposés, atteints de pathologies cancéreuses et qui sont souvent en aplasies iatrogènes dues aux chimiothérapies.

Discussion :

Sur l'ensemble des patients hospitalisés aux trois unités de pédiatrie concernées par l'étude, 91 ont répondu aux critères d'inclusion.

Une prédominance féminine est retrouvée dans le panel avec 51,60 %.

L'âge des patients varie de 1 jour à 15 ans avec un âge moyen de 16 mois.

Concernant les patients infectés :

Le nombre des patients infectés retrouvé est de 23, sur un total de 28 épisodes infectieux enregistrés (5 patients ayant contracté deux infections nosocomiales), ce qui donne un ratio d'infectés de 0,25 (1 patient infecté pour 3 non infectés soit 25 % d'infectés)

Ce ratio en pédiatrie varie grandement selon la zone géographique allant de 1 % dans les pays du nord de l'Europe à >40 % dans certaines régions d'Asie, Amérique du Sud et Afrique. [21]

L'âge moyen des patients infectés est de 14 mois et nous retrouvons 69,56 % des patients (16 patients sur 23) avec un âge inférieur à 1 an.

Les pathologies cancéreuses, essentiellement des leucémies, constituent la majorité des motifs d'hospitalisation des patients infectés (7 patients sur 23), en deuxième position nous retrouvons les Détresses respiratoires idiopathiques (6 patients sur 23), suivies des bronchiolites aiguës (4 patients sur 23).

Ceci est dû au fait que l'étude intègre une unité de cancérologie pédiatrique pour les pathologies cancéreuses, et que l'un des motifs fréquents d'hospitalisation en néonatologie est la détresse respiratoire due soit à la grande prématurité ou la MMH.

Les bronchiolites sont souvent retrouvées en unités de soins intensifs.

La pathologie cancéreuse est retrouvée comme étant un facteur de risque d'IN dans la population pédiatrique, une étude multicentrique prospective publiée en 2008 dans le BioMed Central sur une population issue de 7 hôpitaux pédiatriques en Suisse et en Allemagne conclue cela.

Concernant les types d'infections :

Deux types d'infections ont été les plus courantes :

Les pneumopathies et les bactériémies qui représentaient respectivement 32,24 % et 25 % des épisodes infectieux, suivies des infections de la peau et des tissus mous avec 21,42 %

L'infection urinaire est retrouvée en 4ème position représentant 10,71 % des cas.

Au Maroc, selon l'article Incidence des infections bactériennes nosocomiales. Hôpital d'enfants Abderrahim Harouchi, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc montrant les résultats d'étude prospective aussi et dont le recrutement se rapproche de notre étude vu qu'elle axe la surveillance à la fois une unité de soins intensifs et une unité de néonatologie (Dans notre étude, une unité de cancérologie fait aussi parti du panel) on retrouve des résultats plus ou moins similaires

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry