WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Religion et société au temps des Lumières: l'exemple des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à  Paris

( Télécharger le fichier original )
par Caroline Cornu
Université Paris Nanterre - Master 2 Sciences humaines et sociales, mention Histoire, parcours Histoire des civilisations méditerranéennes, européennes et moyen-orientale 2018
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Université Paris Nanterre

UFR Sciences Sociales et Administration

Master 2 Sciences humaines et sociales, mention Histoire, parcours Histoire des civilisations méditerranéennes, européennes et moyen-orientales

Religion et société au temps des Lumières : l'exemple des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Paris

Caroline Cornu

sous la direction de Laurence Croq

Plan Turgot (1734-1739)

Jury : Laurence Croq

Martine Sonnet

Année universitaire 2017/2018

Remerciements

Je souhaite tout d'abord remercier Madame Laurence Croq pour avoir accepté de diriger ce mémoire, pour sa disponibilité et ses conseils.

Je tiens également à remercier mon employeur qui a aménagé mon emploi du temps quand cela s'avérait nécessaire afin de me permettre de réaliser ce travail.

Enfin, je remercie ma famille et mes amis ainsi que mes collègues pour leurs encouragements.

Religion et société au temps des Lumières : l'exemple des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Paris

Table des matières

Introduction 12

Chapitre 1 : Le recrutement des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame au XVIII e siècle à Paris 15

I Sources 15

I.A Méthode de recherche et limites 15

I.B Contrats de profession : rédaction 17

II Vocations 19

II.A Anciennes pensionnaires et recherche du salut 19

II.B L'exemple familial 21

II.C La perte d'un ou des parents 22

II.D Le cas exceptionnel d'une entrée en religion après un veuvage 23

II.E Causes diverses 23

III Les conditions requises par le couvent et la législation : la théorie 25

IV Résultat du recrutement 26

IV.A Un effectif globalement stable durant le XVIII e siècle 27

IV.B Mais un taux d'échec important à l'issue du noviciat dans les années 1770 29

IV.C Une augmentation de l'âge à la profession durant le XVIII e siècle 30

IV.C.1 Méthode 30

IV.C.2 Un recrutement plus tardif, de vingt-et-un à vingt-cinq ans au XVIII e siècle 31

V Les dots de religion au couvent de la Congrégation de Notre-Dame 32

V.A Constitution des dots et limitations légales 32

V.B Des dots de religion reflétant la hiérarchie sociale 35

V.C Comparaison entre les dots de religion et les dots de mariage des femmes issues du même groupe social 36

V.C.1 Méthode 36

V.C.2 Des dots de religion inférieures aux dots de mariage 36

V.D Des dots sans conséquences sur la carrière des religieuses 37

VI Conclusion 38

Chapitre 2 : Carrière des religieuses et vie intérieure du couvent 40

I Déroulement de la carrière d'une religieuse 40

I.A Des fonctions de direction soumises à élection 40

I.A.1 La supérieure et ses devoirs envers la communauté 41

I.A.2 Rôle de l'assistante 42

I.A.3 Rôle et organisation du conseil 42

I.A.4 L'intendante des classes, un poste important dans un couvent dédié à l'éducation 42

I.A.5 La secrétaire et les disquisitrices : un rôle administratif 43

I.B Être électrice et éligible selon les règles 43

I.C Déroulement des élections 44

I.D Des fonctions non soumises à l'élection 46

II Les influences sur la carrière des religieuses 47

II.A L'influence de l'expérience : devenir supérieure à l'issue d'un apprentissage 47

II.B Des familles présentes dans le conseil sur plusieurs décennies 48

II.C Les élections : un choix collectif mais sous la tutelle du clergé 50

II.D Le jansénisme 53

III L'accueil de « grandes pensionnaires » et de pensionnaires en classe 56

III.A Les « grandes pensionnaires » 56

III.B Une carrière consacrée à l'éducation des filles 58

III.B.1 La pension de la Congrégation de Notre-Dame à Paris, les raisons du choix des familles 58

III.B.2 Une possible diminution des effectifs 59

III.B.3 Organisation de l'éducation du pensionnat 60

IV Espérance de vie des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame 62

V Conclusion 63

Chapitre 3 : Les religieuses du couvent de la Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont, pendant la période révolutionnaire 65

I De 1789 à l'automne 1792 : avant la fermeture de la communauté 66

I.A La continuité provisoire de la vie en communauté : ses difficultés 66

I.B Les résistances au changement 69

I.B.1 Les résistances collectives 69

I.B.2 Quitter le cloître : un choix individuel mais également une exception 70

I.B.3 Le choix de la vie en communauté 72

II Depuis 1792 : après la fermeture du couvent 73

II.A De l'automne 1792 à l'été 1794 : la vie en communauté illégale 73

II.A.1 La continuation illégale de la vie en communauté à Rungis 74

II.A.2 La recherche d'un engagement politique et d'un lien avec un émigré 79

II.A.3 L a reprise de l'activité enseignante 80

II.A.4 La tenue de messes clandestines 81

II.B De l'été 1794 à 1807 : de la séparation de la communauté à l'achat de nouveaux bâtiments conventuels 82

II.C Une trajectoire individuelle : la converse Angélique Boufflers dite de Sainte-Agathe 84

III Conclusion 85

Conclusion 87

Annexes 89

Sources 214

Bibliographie 229

Table des annexes

Index des tableaux

Tableau 1: Contrats de profession 89

Tableau 2: Liens de parenté (avérés et probables) des religieuses avec d'autres religieux 91

Tableau 3: Religieuses ayant au moins un parent décédé au moment de leur profession d'après les contrats et les documents notariés familiaux 94

Tableau 4: Dates de naissance, date de la profession et âge au moment de la profession des religieuses aux XVIIe et XVIIIe siècles 96

Tableau 5: Constitution des dots à partir des contrats de profession 100

Tableau 6: Sommes totales des dots au XVIIIe siècle 103

Tableau 7: Dots données au XVIIe siècle 105

Tableau 8: Dot des religieuses occupant des fonctions soumises à élection (supérieure, conseillère, intendante des classes) 106

Tableau 9: Origine sociale et lien de parenté des personnes présentant la religieuse au couvent (à partir des contrats de profession) 109

Tableau 10: Dots des religieuses au XVIIIe siècle classées en fonction de l'origine sociale de la personne présentant la religieuse au couvent ou des parents 113

Tableau 11: Comparaison entre les dots de mariage données dans les familles des religieuses et des anciennes pensionnaires du couvent et les dots de religion au XVIIIe siècle 114

Tableau 12: Résultats des élections de la supérieure, du conseil et de l'intendante des classes au XVIIIe siècle 115

Tableau 13: Résultats des élections de la secrétaire et des témoins des élections de la supérieure et du conseil au XVIIIe siècle 119

Tableau 14: Carrières des religieuses ayant une parente également religieuse dans ce couvent 121

Tableau 15: Carrière de Marguerite Des Queulx dite de Saint-François 123

Tableau 16: Carrière de Madeleine Castelet dite de Sainte-Scolastique 123

Tableau 17: Carrière de Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion dite de Sainte-Euphrasie 125

Tableau 18: Interventions de l'archevêque de Paris dans le résultat des élections 126

Tableau 19: Résultat de l'élection de la supérieure du 22 mai 1775 127

Tableau 20: Nombre de voix obtenues par la religieuse janséniste Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit aux élections au titre de supérieure 128

Tableau 21: Les "grandes pensionnaires" en appartement au XVIIIe siècle 129

Tableau 22: Les pensionnaires en classe au XVIIIe siècle 132

Tableau 23: Age au décès des religieuses ayant vécu dans ce couvent à Paris au XVIIe siècle selon le "Livre des Confesseurs et des deffuntes" 134

Tableau 24: Age au décès des religieuses ayant vécu dans ce couvent à Paris au XVIIIe siècle selon le "Livre des Confesseurs et des deffuntes" 136

Tableau 25: Revenus et dépenses de 1784 à Pâques 1785 et en 1786 139

Tableau 26: Chronologie des événements concernant un groupe de religieuses réfugiées à Rungis reconstituée à partir du dossier du Tribunal révolutionnaire 141

Index des graphiques

Graphique 1: Nombre de contrats de profession retrouvés par années au couvent de la Congrégation de Notre-Dame au XVIII e siècle sur un total de 24 contrats 142

Graphique 2: Religieuses ayant le droit de vote actif à la Congrégation de Notre-Dame à Paris au XVIII e siècle reconstitué à partir des registres d'élection LL1635 et LL1636 143

Dictionnaire biographique des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Paris au XVIIIe siècle

Angaliours (d') Françoise (nom religieux inconnu) (env. 1743 - après 1790) 144

Bardon Angélique-Marguerite dite de Sainte-Thècle (s.d.- 19 juin 1719 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 144

Barry Françoise (nom religieux inconnu) (env. 1749 - après 1790) 145

Bentier Madeleine (nom religieux inconnu) (env. 1737 - après 1790) 146

Berain Louise-Madeleine dite de Sainte-Madeleine ( env. 1713 - après 1794) 146

Berault Catherine dite de Saint-Denis ( env. 1664 - 3 août 1736 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 147

Berthault Marie-Anne dite de Sainte-Mélanie (env. 1745 -après le 25 mars 1792) 148

Blanchet Nicole-Renée dite de Saint-Maximilen (s.d. - s.d.) 149

Brinon (de) Anne (s.d. - 13 avril 1701 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 150

Bobusse Jeanne-Catherine dite de SainteThècle (s.d. - s.d.) 150

Bobusse Marie-Anne dite de Saint-Augustin (env. 1719 - 30 janvier 1792 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 151

Boignard ou Boynard Marie-Anne dite de Sainte-Geneviève (s.d. - s.d.) 152

Boinard/Boynard Louise dite Marie-Angélique (env. 1648 - 11 mars 1722 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 152

Boufflers Angélique dite de Sainte-Agathe (env. 1741 - 14 avril 1797 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 153

Boullier Marie-Geneviève dite de Saint-Jean (s.d. - mars 1778 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 154

Bourdet Catherine dite du Saint-Sacrement (env. 1643 - 10 janvier 1712 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 154

Caboucet Marie dite de Sainte-Marthe (env. 1650 - 22 février 1718 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 155

Cagnié Hélène dite Thérèse de la Résurection (env. 1659 - 19 janvier 1717 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 155

Camuset Marie-Michelle dite Marie de Saint-Bernard (env. 1641 - 16 avril 1705 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 156

Castelet Madeleine dite de Sainte-Scolastique (s.d. - 13 avril 1763 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 157

Cellier Anne dite de Saint-Joseph (env. 1647 - 19 mai 1724 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 157

Chauvelot Barbe dite de Sainte-Rosalie (env. 1754 -après 1794) 158

Cheval-de-Saint-Hubert Marie-Thérèse dite de (env. 1747 - après 1794) 159

Chuppin Thérèse dite de Saint-Benoît (env. 1669 - 1er août 1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 160

Colasse Marie-Louise dite de la Résurrection (s.d. - s.d.) 160

Cornu Jeanne dite de Saint-Bruno (env. 1768 -après 1794) 161

Danguillecourt Marie-Françoise (env. 1744 - après le 25 mars 1792) 162

Des Queulx Marguerite dite de Saint-François (env. 1657 - 3 septembre 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 163

Desteaut Marie-Anne dite de la Nativité (s.d. - s.d.) 163

Dozemback Catherine dite de Sainte-Elisabeth (s.d. - s.d.) 164

Duhamel Henriette-Marie dite de Saint-André (env. 1754 - après le 25 mars 1792) 164

Du Ménil Marie dite de Saint-Alexis (env. 1668 - 11 mai 1732 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 165

Duplessis-de-Montigny Madeleine-Louise dite de Sainte-Victoire (s.d. - s.d.)  166

Dupré Françoise dite Marie-Françoise (env. 1631 - 5 décembre 1705 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 166

Dupuis N. dite Gertrude de la Présentation (env. 1620 - 9 décembre 1703 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 167

Duval Anne dite de Saint-Joseph (env. 1627 - 9 janvier 1706 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 167

Favet Marie-Jeanne dite de Sainte-Agathe (s.d. - s.d.) 168

Fornier Louise dite Louise-Marie ( env. 1632 - 9 juin 1707 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 168

François Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle dite de Saint-François (s.d. - s.d.) 169

Gobillon Madeleine dite de Sainte-Emilie (env. 1738 - après le 25 mars 1792) 169

Gobillon Marie-Jeanne dite de Sainte-Constance (env. 1727 - après le 25 mars 1792) 171

Gosmond Marie-Anne dite de Sainte-Euphémie (s.d. - après mars 1790) 171

Gosseaume Elisabeth dite de Saint-Bernard (s.d. - 26 juillet 1787 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 172

Haboury Marie-Madeleine dite de Saint-Etienne (env. 1645 - 30 janvier 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 173

Hardouin Jeanne dite de Saint-François-Xavier (env. Février 1666 - 14 novembre 1718 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 173

Haute-Maison (de la) Marie-Anne dite Marie Anne de l'Enfant Jésus (env. 1658 - 31 janvier 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 174

Jouvet Claire Françoise dite de Sainte-Anastasie (env. 1736 - après le 25 mars 1792) 175

La Borde Catherine-Elisabeth dite de Sainte-Mélanie (env. 1726 - 5 mai 1747 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 175

La Place Marie-Françoise dite de l'Assomption (s.d. - s.d.) 177

Landrin Madeleine dite de la Passion (env. 1645 - 17 janvier 1717 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 177

Le Bas Jeanne-Bénigne dite de Sainte-Catherine (s.d. - s.d.) 178

Leguillet ou Leguillez dite de la présentation (s.d. - s.d.) 178

Le Maître Marie (nom religieux inconnu) (env. 1756 - après le 25 mars 1792) 179

Lemoine Marie-Anne dite de la Visitation (env. 1658 - 15 avril 1700 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 179

Le Prince Marie-Françoise dite de Sainte-Monique (s.d. - 28 février 1770 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 180

Le Prince Marie-Madeleine dite de Sainte-Hélène (s.d. - s.d.) 182

Lepy Michelle dite de Saint-Stanislas (s.d. - 9 février 1756 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 183

Le Roy Marguerite dite Angélique de Saint-Augustin (s.d. - 6 juin 1733 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 183

Le Roy Marie-Geneviève dite de Sainte-Agnès (env. 1661 - 4 mai 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 184

Liennard Anne-Louise-Elisabeth dite de Saint-Joseph (env. 1737 -après le 25 mars 1792) 184

Masson Geneviève dite de la Visitation (s.d. - s.d.) 185

Marchand Martine-Catherine dite de Saint-Basile (s.d. - s.d.) 185

Ménage Marie-Marguerite dite de Sainte-Cécile ( env. 1724 - après 1794) 186

Merry Geneviève dite de Saint-Eustache (env. 1631 - 15 janvier 1711 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 186

Monsigot Catherine-Jeanne dite Catherine de Saint-Jean (env. 1664 - 4 juin 1727 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 187

Montigny Louise dite de Sainte-Victoire (s.d. - s.d.) 188

Montmignon (de) Anne-Joseph dite de Sainte-Pélagie (env. 1694 - 22 janvier 1722 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 188

Morand Marie-Françoise-Honorée dite de Sainte-Scolastique (env. 1762 - après 1794) 188

Mussart-du-Court-de-Popincourt M.-F. (prénom incomplet) (nom religieux inconnu) (env. 1745 -après le 7 juin 1790) 189

OEillet Marguerite dite Marie des Anges (s.d. - 20 janvier 1709 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 190

Pellard Nicole dite de Sainte-Julie (s.d. - s.d.) 190

Pellier Anne-Victoire dite de Sainte-Flavie (env. 1754 probablement à Melun - après le 14 septembre 1799) 191

Pellier Marie-Elisabeth-Cécile dite de Sainte-Ambroise (env. 1751 à Melun - 31 mai 1808 à Paris) 191

Petit Marie-Adrienne dite du Saint-Esprit (env. 1678 - 7 décembre 1750) 192

Pigalle Jeanne-Louise dite de Sainte-Marie (env. 1749 - Après 1794) 193

Poncelet Claude-Michelle-Bénigne dite de la Nativité (env. Octobre 1673 - 29 décembre 1710 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 193

Poncelet Marie-Geneviève dite de Saint-Placide (env. 1677 - 8 juillet 1736 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 194

Quetin Marie-Julie dite de Sainte-Eleonore ( env. 1749 - après 1794) 194

Quevilly Louise-Catherine dite de Sainte-Félicité (s.d. - s.d.) 197

Quevilly Michelle dite de la Conception (env. 1663 - 7 janvier 1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 197

Ragot Anne dite des Séraphins (s.d. - s.d.) 198

Ragot Claude-Françoise dite Claude de l'Assomption (env. 1672 - 9 juin 1735 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 199

Ragot Geneviève dite de Sainte-Cécile (env. 1675 - 12 mai 1744 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 199

Raguenault Catherine dite de Saint-Louis (env. 1656 - 6 janvier 1734 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 200

Raincent N. dite Nicole Aimée (env. 1626 - 29 mai 1705 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 201

Rebustel ou Rebufet Louise (nom religieux inconnu) (env. 1714- après le 25 mars 1792) 201

Renier Marguerite dite de Saint-Paul (env. 1669 - 29 avril 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 202

Renier N. dite Gabrielle de Saint-Pierre (env. 1670 - 11 septembre 1704 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 202

Sageon Jeanne dite de Sainte-Fare ( env. 1726 -après le 25 mars 1792) 203

Santiez Antoinette-Madeleine (env. 1732 - après le 25 mars 1792) 205

Siméon Dorothée (nom religieux inconnu) (env. 1755 - après le 25 mars 1792) 205

Souchart ou Souchard Marie-Jeanne (nom religieux inconnu) (env. 1718 - après le 25 mars 1792) 206

Spitallier dite Rosier/Roziers Marguerite-Angélique dite de Sainte-Honorine (env. 1751 - après 1794) 206

Touvenot Andrée dite de la Croix (env. 1664 - 7 septembre 1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 208

Turpin Marie-Anne-Françoise dite de Sainte-Clotilde (s.d. - entre 1784 et 1786 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 208

Trihaurot/Thrihaureau/Triaureau) Marie-Madeleine dite de Sainte-Elisabeth (s.d. - s.d.) 209

Vbelesky Catherine dite de Saint-Benoît (env. 1728 -après le 25 mars 1792) 210

Vignon Marie-Jeanne dite de Sainte-Gertrude (s.d. - s.d.) 211

Vrion ou Urion Marie-Anne-Françoise dite de Sainte-Euphrasie (s.d. - 29 février 1788 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 211

Nom de naissance inconnu dite de Sainte-Fidélité (s.d. - s.d.) 212

Nom de naissance inconnu dite soeur Marie (s.d. - 9 mars 1709 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris) 212

Nom de naissance inconnu dite de Sainte-Sophie (s.d. - s.d.) 213

N. N. (s.d. - s.d.) 213

Introduction

Le XVIIe siècle est le moment du renouveau des vocations religieuses et de la multiplication des couvents. Si, à l'issue du concile de Trente, les ordres contemplatifs tentent de rétablir une vie régulière traditionnelle, notamment en rétablissant la clôture, de nouveaux ordres apparaissent, orientés vers la vie active et notamment le soin des malades et l'enseignement.

C'est à cette dernière catégorie qu'appartient la Congrégation de Notre-Dame. Créée en Lorraine à la fin du XVIe siècle sous l'impulsion de Pierre Fourrier et Alix Le Clerc, la Congrégation de Notre-Dame est un des deux ordres féminins, avec les Ursulines, consacré à l'instruction des filles. Cette fonction semblait incompatible avec l'exigence du cloître et marque l'originalité de cet ordre. Ces religieuses sont cependant reconnues comme chanoinesses de Saint-Augustin en 1628. L'extension de la Congrégation, se fait à partir du couvent de Châlons-sur-Marne avec des fondations de monastères à Soissons en 1621, Laon en 1626, Vitry-Le-François en 1623, Sainte-Menehould en 1626, Troyes en 1628, Provins en 1629, Joigny en 1630, Reims et Carentan en 1635, Rethel, Venon et Caudebec en 1639, Château-Thierry et Bernay en 1638 et Compiègne en 16431(*). Les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame s'installent à Paris en 1643, grâce au recteur de l'hôpital général Imbert Porlier, d'abord dans le Marais puis rue Saint-Fiacre. Les créations de couvents au XVIIe siècle à Paris sont notamment marquées par les fondations dans les faubourgs de la ville2(*) et c'est dans le faubourg Saint-Victor que la Congrégation de Notre-Dame s'installe définitivement en 1674, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont3(*).

Ce couvent parisien n'a pas fait l'objet d'une étude telle que Marie-Ange Duvignacq-Glessgen a pu le faire pour les couvents parisiens de la Visitation. Un ouvrage sur la Congrégation de Notre-Dame dans les locaux de l'Abbaye-aux-Bois4(*) introduit le couvent reconstitué après 1808 par un rappel sur l'histoire de l'ordre et du monastère avant la Révolution. Lorsque que le récit aborde le XVIIIe siècle, l'auteur dit :

« Une lacune de près d'un siècle ne nous permet de rien constater sur le monastère de Paris, si ce n'est qu'on s'y rapprochait de plus en plus de vie, d'ailleurs innocente et pieuse, qui n'est plus la vie claustrale. »5(*)

Madame de Stolz écrit également deux courtes notices biographiques de deux religieuses, Sainte-Clotilde et Saint-Ambroise6(*) qui semblent cependant inexactes7(*).

Cette étude veut tenter de démontrer que les sources permettent d'écrire une histoire rigoureuse de la Congrégation de Notre-Dame au XVIIIe siècle.

Pourtant, le XVIIIe siècle ne manque pas d'intérêts. Paris est particulièrement riche en espace religieux puisque qu'à l'époque de l'épiscopat de Christophe de Beaumont, la ville compte 4 894 réguliers dont 2 858 religieuses réparties dans sept abbayes pour 225 d'entre elles, 53 couvents comprenant 1 550 religieuses et 1 083 religieuses dans les hôpitaux et les maisons de refuge8(*). Ce serait pourtant, après le siècle de l'essor des monastères et du renouveau des vocations, le siècle de la désaffection pour ces établissements religieux et de l'inquiétude pour les vocations forcées. Une analyse du recrutement de la Congrégation de Notre-Dame, permettra de situer ce couvent parmi les autres couvents parisiens dans un contexte global de diminution du nombre de vocations comme cela peut être observé par Dominique Dinet dans les diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon, notamment après le premier tiers du XVIIIe siècle9(*), d'autant plus que les couvents de femmes connaissent des exceptions10(*). D'autre part, cette étude proposera une approche prosopographique afin de caractériser ce recrutement en identifiant les origines familiales et sociales des religieuses.
Il conviendra ensuite d'aborder la vie intérieure du couvent et notamment les carrières des religieuses notamment par le biais des registres d'élection, à l'image de l'étude des élections des Ursulines de Pau de Véronique Castagnet11(*). Il s'agira de mettre en évidence les modes d'accès aux charges électives, les tensions internes et les contraintes extérieures venant influencer ces élections. En effet, le XVIIIe siècle religieux est également marqué par la crise janséniste qui frappe les couvents tout d'abord par l'opposition de certaines religieuses du royaume à la bulle Unigenitus puis ensuite par le refus de donner les derniers sacrements aux religieuses jansénistes. Entre 1725 et 1780, Françoise de Noirfontaine compte 169 refus de derniers sacrements chez les opposantes à la bulle réparties dans 56 communautés dans 31 diocèses12(*) et parmi ces 169 cas de refus, le diocèse parisien en compte 1813(*). C'est dans ce contexte que nous nous intéresserons aux influences que peuvent exercer les autorités ecclésiastiques et les familles sur les carrières des religieuses. La question des pensionnaires sera également abordée puisque le couvent loge des femmes adultes aux profils diverses. Il accueille également, dans le cadre de leur engagement dans l'éducation, des jeunes filles en pension ou dans une école externe et gratuite.
Enfin, le paysage religieux du XVIIIe siècle est bouleversé par la Révolution en 1789 avec, entre autres, la fermeture des couvents en 1792. Nous nous pencherons donc sur le sort des religieuses avant l'expulsion de leur couvent en septembre 1792 puis le choix de quelques religieuses de vivre en communauté ce qui peut représenter une forme de résistance aux changements engendrés par la Révolution ou au contraire, le choix d'autres religieuses de quitter leurs compagnes du cloître.

Chapitre 1 : Le recrutement des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame au XVIIIe siècle à Paris

Les XVIIe et XVIIIe siècle sont généralement opposés quand on étudie le recrutement des couvents. Le premier est vu comme un siècle où se multiplient les établissements religieux, accueillant de nombreuses vocations. Le XVIIIe siècle est en revanche perçu comme étant celui du lent déclin des monastères, de la dénonciation des entrées en religion forcées et de la désaffection pour les carrières religieuses.
Cette étude veut analyser les caractéristiques du recrutement de la Congrégation de Notre-Dame à Paris afin d'en dégager les tendances et nuancer le tableau général dressé pour le XVIIIe siècle. Les contrats de professions en religion seront la base documentaire de ce projet. Ces documents, croisés aux autres sources, notamment laissées par le couvent, permettent de proposer des hypothèses sur les raisons qui ont poussé ces femmes à faire profession dans cet établissement religieux.
Il conviendra ensuite d'évoquer les conditions d'entrée au couvent telles que les règles de ce dernier les définissent.
Les contrats permettent également une analyse quantitative du recrutement par l'intermédiaire de l'évolution de l'effectif du monastère par la fréquence des entrées en religion,
Enfin, les contrats de profession permettent une étude des dots et des origines sociales des religieuses ce qui doit permettre de conclure ou non à un déclassement social du recrutement au cours du XVIIIe siècle.

I Sources

I.A Méthode de recherche et limites

Au-delà des sources émises par le couvent et des rares témoignages parvenus jusqu'à nous, notamment grâce à Madame Roland, l'étude du recrutement des religieuses nécessite de retrouver les contrats de dotation. La recherche de ces contrats a permis d'en récolter 24 : 7 dans les archives du couvent, 17 autres contrats ont été glanés dans les archives des notaires de Paris. Cette étude dispose donc des contrats de profession de 24 religieuses sur les 101 identifiées au XVIIIe siècle soit 25 % des effectifs.
Les archives du couvent14(*) comportent un dossier intitulé « Pièces concernant des rentes viagères appartenantes à des religieuses » dans lequel se trouvent 7 copies de contrats de profession. Le dossier constitué pour la Commission des réguliers et des secours15(*) permet également de connaître la somme totale des rentes et pensions perçues par les religieuses. Cependant il faut noter le peu de copies d'actes de profession conservées ainsi que l'absence de registres de vêtures ou même de mention des professions et des noviciats dans les conclusions du chapitre16(*).
Une recherche des contrats de dotation s'est également effectuée à partir des registres notariaux du minutier central de Paris. Outre les contrats retrouvés dans les études XXVII et CVI grâce à des indications contenues dans les archives du couvent, des contrats ont été retrouvés dans les archives des études LXV (1705 à 1744) et VII (1745 à 1786) qui semblent avoir été les cabinets notariaux utilisés par les religieuses, comme le démontrent les copies des actes retrouvés parmi les documents émis par le couvent et conservés aux Archives Nationales. Une recherche a également été effectuée sur les registres de l'étude XXXIII de 1700 à 1707 et bien que cela ait permis de retrouver des minutes rédigées pour le couvent, il ne s'y trouvait aucun contrat de profession. La recherche a également été handicapée par l'absence de registres pour l'étude LXV de 1717 à 1731, le notaire n'en ayant pas constitué pour cette période. Il serait nécessaire de vérifier les cartons individuellement pour retrouver les contrats correspondant à ces années. Enfin, des contrats ont aussi été retrouvés dans les études IX, XLVII et XXVII.
Cette méthode a cependant quelques limites. Une recherche à partir de ces études notariales ne permet pas de retrouver facilement les contrats de dot émis par les notaires de famille des religieuses. En outre, en se limitant aux notaires parisiens, la recherche se focalise naturellement sur les familles parisiennes et cela ne permet donc pas une évaluation de l'origine géographique des religieuses et de son influence dans la carrière de la religieuse. Dominique Dinet a cependant démontré dans son étude des religieux des diocèses de Langres, Auxerre et Dijon, que le recrutement féminin était essentiellement local, une caractéristique confirmée par l'étude de Marie-Ange Duvignacq-Glessgen des couvents parisiens de la Visitation, ce qui n'exclut cependant pas l'existence de quelques religieuses venues de province mais cette recherche ne permet pas d'en témoigner.

I.B Contrats de profession : rédaction

Les contrats sont rédigés quelques jours et même quelques semaines avant la profession. Ainsi, le contrat de Marguerite Angélique Bardon rédigé le 21 juillet 171017(*) précise qu'elle va :
« faire profession dans le couvent des dames religieuses de la congrégation de Notre-Dame étably rue Neuve-Saint-Etienne faubourg Saint-Victor, où elle est actuellement novice et dont le noviciat finit au mois de septembre prochain, pour y vivre et passer le reste de ses jours comme religieuse de choeur ».
La forme des contrats est très conventionnelle et la rédaction reste globalement identique d'un contrat à un autre. Les signataires du contrat sont présentés : d'un côté les individus payant la dot et la rente de la religieuse, souvent des parents, et de l'autre le couvent représenté par la supérieure, son assistante et les conseillères, toutes nommées par leur nom religieux et la plupart du temps par leur nom de baptême. Le contrat de Louise-Catherine Quevilly dite de Sainte-Félicité du 15 novembre 171518(*) présente la particularité d'être également signé par Hennequin, le supérieur du couvent.
Ils abordent souvent en quelques lignes la vocation de la novice mais sans détailler la motivation de la future religieuse. Parfois sont mentionnés quelques renseignements particuliers comme son âge ou s'il s'agit d'une ancienne pensionnaire. Par exemple, le contrat de Nicole-Renée Blanchet dite de Saint-Maximilien du 8 février 174919(*) précise que :
« sa tante l'auroit mise en pension dans ledit monastère pour après estre instruite des devoirs qui regardent la religion et la piété chrestienne convenables aux personnes du monde, la retirer auprès d'elle, et ayant fait de sérieuses réflexions et prier le seigneur de l'éclairer sur le choix de de l'estat de vie qu'elle prendroit du monde ou de la religion et ayant envisagé beaucoup plus de sûreté dans un que dans l'autre pour opérer et faire son salut, qui est l'unique affaire en laquelle les hommes doivent travailler en cette vie, auroit résolu de renoncer au monde et formé le dessein d'embrasser l'estat de la vie religieuse et consacrer ses jours à Dieu et les passer dans la retraite ou éloignée de touts forme d'embarras mondains et n'ayant que Dieu pour objet, elle peut lui donner des marques de son amour par la pratique et l'exercice continuel des oeuvres de piété et de dévotion. Et pour ces effets, elle n'auroit jetté les yeux sur d'autre couvent que sur celuy desdites dames religieuses dans lequel elle estoit déjà pensionnaire. » 
Ensuite viennent les différents paiements convenus : les pensions de noviciat, les frais de prise d'habit et le trousseau sont souvent mentionnés mais leur montant n'est pas toujours précisés, notamment à partir des années 1760. Par exemple, la mère de Jeanne-Bénigne Le Bas dite de Sainte-Catherine a payé, d'après le contrat20(*), 1 000 livres pour « les habits, meubles, linges et autres choses nécessaires à ladite demoiselle Le Bas pour faire sadite profession ». En revanche, le contrat de Marie Elisabeth Pellier dite de Saint-Ambroise du 21 juin 177121(*) précise que ses parents « ont payé dans les temps les frais de sa prise d'habit de leur fille et depuis qu'ils viennent de fournir tous les habits, vêtements, linge et trousseau convenables à une religieuse et de remettre auxdites dames religieuses le montant des frais nécessaires pour la profession de ladite demoiselle leur fille » sans préciser le montant donné.
Enfin, le contrat précise souvent que la famille souhaite que la religieuse soit le moins à la charge possible du couvent puis il mentionne les moyens mis en oeuvre c'est à dire la dot sous forme d'argent, de rente, de biens et autres formes de paiement convenus avec le couvent ainsi que les modalités de paiement. Les engagements du couvent envers la religieuse sont également décrits : son statut au sein du couvent et les services qu'il fournira à la religieuse. Enfin, le contrat peut contenir des clauses diverses sur le devenir des rentes si la religieuse quitte le couvent, si elle est transférée ou lors de son décès.

II Vocations

Les contrats permettent difficilement d'évaluer la sincérité des vocations car le paragraphe qui l'évoque reste très conventionnel. En revanche, à défaut de témoignages directs, ils permettent, croisés à d'autres sources, de reconstituer quelques raisons qui pourraient avoir conduit ces femmes à rentrer au couvent.

II.A Anciennes pensionnaires et recherche du salut

Le 6 avril 1773, Madame Roland rapporte dans une lettre à Sophie Cannet ce que Marie-Anne Gosmond (Sainte-Euphémie) a déclaré au sujet de son amie :

« Elle n'est pas du nombre de celles qui espèrent te voir quelque jour entrer dans leur cloître, " Melle Cannet et Melle Phlipon, disait-elle devant moi, ne seront jamais religieuses " »22(*)

Elle atteste ainsi que certaines jeunes pensionnaires du couvent deviennent religieuses dans le même monastère. La contrat de profession du 8 février 174923(*) de Nicole-Renée Blanchet, âgée de « moins de vingt ans passés » est assez explicite :

« sa tante l'auroit mise en pension dans ledit monastère pour après estre instruite des devoirs qui regardent la religion et la piété chrestienne convenables aux personnes du monde, la retirer auprès d'elle, et ayant fait de sérieuses réflexions et prier le seigneur de l'éclairer sur le choix de de l'estat de vie qu'elle prendroit du monde ou de la religion et ayant envisagé beaucoup plus de sûreté dans un que dans l'autre pour opérer et faire son salut, qui est l'unique affaire en laquelle les hommes doivent travailler en cette vie, auroit résolu de renoncer au monde et formé le dessein d'embrasser l'estat de la vie religieuse et consacrer ses jours à Dieu et les passer dans la retraite ou éloignée de touts forme d'embarras mondains et n'ayant que Dieu pour objet, elle peut lui donner des marques de son amour par la pratique et l'exercice continuel des oeuvres de piété et de dévotion. Et pour ces effets, elle n'auroit jetté les yeux sur d'autre couvent que sur celuy desdites dames religieuses dans lequel elle estoit déjà pensionnaire. »

Ce passage justifie l'entrée au cloître par la volonté d'assurer le salut de la jeune fille tout comme Jeanne Lefebvre déclarait en 1680, avant de devenir Bénédictine de Cosne qu'elle « n'eut jamais d'autre dessein que d'y servir Dieu et d'y faire son salut »24(*). De même, Madeleine Folvais entre chez les Ursulines de Tréguier en 1645 « pour y tâcher d'y moyenner son salut en vivant dans l'obéissance de ladite règle »25(*). On retrouve, comme Nicole-Renée Blanchet, la même conviction que le couvent est le meilleur moyen d'assurer son avenir spirituel. En revanche il est précisé, dans le cas de Nicole-Renée Blanchet, qu'elle n'aurait pas choisi d'autre couvent que celui dans lequel elle était pensionnaire, ce qui sous-entend la recherche de la continuité d'une vie à laquelle elle se serait habituée, la recherche d'une stabilité.
D'autre part, un registre nécrologique26(*) précise que le 25 mars 1745, une jeune pensionnaire de 10 ans, Marie-Suzanne Mérard, fille de Simon Mérard et Marie La Borde, est décédée dans le couvent. Cette jeune fille est la nièce d'une religieuse du couvent, Catherine-Elisabeth La Borde. Les familles mettent donc en pension leurs filles dans ce couvent. Elles peuvent constituer un vivier pour le recrutement des religieuses et ainsi assurer la présence de ces familles sur plusieurs générations.

A l'inverse, Marie-Anne-Françoise Turpin séjourne dans la communauté des Dames de la Trinité à Paris, rue de Reuilly avant son mariage27(*) mais elle choisit de devenir religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris. Les raisons de ce choix restent inconnues.

Le cas d'une ancienne pensionnaire devenue religieuse est rare dans le couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Compiègne puis à Versailles puisque Marie-Claire Tihon ne recense que deux ou trois cas au noviciat28(*). Cette situation semble donc plus fréquente au couvent du même ordre à Paris.
La Congrégation de Notre-Dame tient également une classe gratuite, les sources ne permettent pas d'observer un recrutement des élèves de cette classe gratuite sans pour autant l'exclure. Cela pourrait correspondre à un recrutement dans des catégories sociales inférieures à celles dont sont issues les pensionnaires.

II.B L'exemple familial

Les sources, notamment notariées, permettent de mettre en évidence des parentés entre des religieuses du couvent ou avec des religieux en dehors du couvent29(*).
On observe dans un premier temps que certaines familles placent plusieurs filles dans le couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris. Ainsi, Catherine Berault fait profession dans le couvent avant le 1er février 170730(*), sa nièce Marie-Madeleine Trihaurot/Trihaureau/ Triaureau l'y rejoint quelques années plus tard31(*). Ce phénomène se retrouve également dans une même génération, c'est le cas des soeurs Gobillon ou des soeurs Pellier.
Trois soeurs nommées Ragot sont également présentes dans le couvent. Claude-Françoise y décède le 9 juin 1735 à 63 ans après 46 ans de profession et Geneviève le 12 mai 1744 à 69 ans et après 44 ans de profession32(*), en revanche les sources donnent peu d'information sur Anne-Françoise.
La famille Bobusse est également représentée par Jeanne-Catherine dont le contrat de profession est daté du 2 mai 1738 et Marie-Anne Bobusse qui devient supérieure en 1787 et qui décède le 23 janvier 1792.
En revanche, Jeanne Cornu devient religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris un an après sa soeur qui rend l'habit religieux dans le couvent du même ordre à Nemours33(*). Les raisons qui conduisent à placer ces femmes dans des villes différentes restent inconnues. Peut-être que le couvent de Nemours n'acceptent pas de recruter deux soeurs, or la profession de Félicité est antérieure à celle de Jeanne34(*) qui aurait dû donc s'engager à Paris.
La présence de plusieurs femmes issues d'une même famille témoigne de l'attachement de ces familles à la Congrégation de Notre-Dame mais aussi du rôle du couvent dans la définition de leurs pratiques religieuses. L'exemple des aînées influence et renforce les vocations des cadettes. Ce phénomène se retrouve dans d'autres établissements religieux. Par exemple, en 1733, Gabrielle de Langhac rejoint ses soeurs Claude et Anne à l'abbaye bénédictine de Prâlon35(*). Le couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Compiègne puis transféré à Versailles compte au noviciat une douzaine de soeurs : en général, la soeur aînée entre à seize ou dix-sept ans puis elle est suivie par la cadette un ou deux ans après36(*).
En revanche, la soeur de Marie-Julie Quetin est, en 1781, novice au couvent des Récollettes de la rue du Bac à Paris. Si elle a imité sa soeur en devenant religieuse, elle choisit un autre couvent pour y faire profession, à moins que ce choix ait été fait par la famille.
Marguerite-Angélique Bardon et Marie-Anne-Françoise Turpin ont également suivi l'exemple d'un membre de la famille entré en religion mais dans leur cas, il s'agit d'un frère, l'un en tant que séculier, François Bardon, prêtre curé de Thiais, l'autre en tant que régulier, Claude-Antoine Turpin, religieux de la Congrégation de Saint-Maur. La vocation à la suite de l'exemple d'un homme de la famille se retrouve aussi chez les Annonciades de Champlitte en 1749 et 1753 quand Anne-Claude et Marie-Colette Thiebaud deviennent religieuses alors qu'elles avaient deux oncles chez les Carmes37(*).

II.C La perte d'un ou des parents

Les contrats de profession et les diverses sources notariales permettent de déterminer si les religieuses sont entrées au couvent après le décès d'au moins un de leurs parents38(*). Au moins un quart de ces vingt-quatre religieuses entre en religion après avoir perdu au moins un des deux parents. Les informations à ce sujet étant parfois absentes sur les contrats, cette proportion est certainement plus élevée. Cela doit être comparable à ce qui est observé parmi les Annonciades de Langres : 40 % des entrées au couvent de 1623 à 1788 sont faites après la perte de l'un de leur parent39(*). Cependant, les sources ne permettent pas d'établir si c'est à l'origine de la vocation pour les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame.
Par exemple, Marie-Françoise Le Prince, entrée au couvent en 1727, est la fille issue du premier mariage de sa mère, Françoise Delaporte avec Martin Le Prince. Or la dot de cette religieuse est payée par sa mère et son beau-père, Jean-Baptiste Adam. La jeune femme a pu être placée au couvent pour favoriser le mariage et la dotation d'une éventuelle fille issue du second mariage.
De même, Nicole Pellard devient religieuse de choeur en 1761. Elle y est présentée et sa dot est payée par Pierre Poissonnier et Marie-Christine Martinon, ses cousins. Nicole-Renée Blanchet devient également religieuse de choeur en 1749. Elle y est présentée par sa tante Anne-Renée Grohelle. Le couvent pourrait être un moyen de placer une parente probablement orpheline de père et de mère.
Ces exemples pourraient être des vocations forcées pour favoriser le mariage d'une autre fille, pour placer une orpheline ou dans le but encore de capter un héritage mais sans autre document attestant des sentiments de la religieuse, on ne peut le conclure.

II.D Le cas exceptionnel d'une entrée en religion après un veuvage

Les contrats de profession attestent d'un cas d'entrée en religion à la suite d'un veuvage. Marie-Anne Turpin épouse Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon en 175940(*). Elle entre au couvent en 176641(*) à la suite du décès de son mari. Une situation similaire est observée en 1671 quand Marie Jacquinet, veuve à 19 ans, entre au couvent de la Visitation d'Auxerre42(*).

II.E Causes diverses

Dans ses mémoires, Madame Roland dresse le portrait d'une religieuse, Sainte-Sophie, de la Congrégation de Notre-Dame :

« Celle qui était chargée de montrer à écrire aux pensionnaires était une femme de soixante et dix ans, qui s'était faite religieuse à cinquante par effet de chagrin ou suite d'infortune. »43(*)

Ce témoignage ne précise pas la nature du chagrin ou de l'infortune. Cela pourrait être dû à la perte d'un proche ou a une faillite. Par exemple, Thérèse-Marie Langlois, fille d'un colonel, rentre à la Visitation d'Auxerre en 1683 comme soeur domestique car elle ne peut donner une dot44(*). Cependant, Sainte-Sophie, chargée d'apprendre à écrire aux élèves, semble tenir un poste de religieuse de choeur, on peut donc penser qu'elle a pu apporter une dot, ce qui exclut au moins une faillite totale. Elle pourrait aussi être veuve et elle apporterait son douaire en guise de dot.
En 1775, deux religieuses, Marie-Julie Quetin45(*) et Madeleine Gobillon46(*), se présentent et payent leur dot elle-même au couvent sans qu'aucune indication sur leur vocation ne soit donnée. A ces deux religieuses, on peut ajouter Marie-Anne-Françoise Turpin47(*) qui, après son veuvage, se présente seule le 28 juillet 1766 sur son contrat de profession. Il faut également noter que ce phénomène est tardif puisqu'il n'apparaît qu'à partir des années 1760. L'initiative de ces femmes se présentant seules n'évoque pas des vocations forcées. Cela contraste avec l'idée d'une diminution du nombre de vocations.
De même Marie-Jeanne Bourbière devient Annonciade à Langres en 1691 jusqu'à sa mort en 1732, sans jamais parler de ses parents et de ses origines. Sans témoignages directs, les contrats des trois religieuses de la Congrégation ne permettent cependant pas d'affirmer que leur entrée en religion proviennent du même dégoût du monde qui a poussé Marie-Jeanne Bourbière à tout quitter48(*).

III Les conditions requises par le couvent et la législation : la théorie

Les règles du couvent49(*) explicitent les exigences du couvent. Au delà des qualités spirituelles et de piété attendues d'une religieuse, il leur est demandé d'avoir les qualités nécessaires pour entrer dans un couvent dédié à l'éducation des filles :

« l'instruction des enfans demande des qualités intérieures et extérieures corporelles et spirituelles qui ne se rencontrent que rarement dans un même sujet »50(*). Les règles précisent qu' « il faut que les filles qu'on y admet soient saines de corps et d'esprit, qu'elles soient de bonne complexion et fort affectionnées au travail, que leur naissance soit légitime et que leur réputation n'ait esté flétrie d'auncun juste soupçon d'impureté, qu'elles n'ayent point de notables déformités de corps ny de dispositions à en avoir, comme à devenir sourdes ou aveugles, qu'elles aient dix-huit ans passés pour estre de choeur et faire profession et ving pour estre converses, qu'elles aient la disposition aux principaux devoirs de l'institut qu'est l'instruction des enfans, qu'elles aient un esprit docile, humble et accomodant et un tel fond de bonne volonté et de courage qu'on en puisse attendre avec le secours de Dieu toute l'exactitude que les autres devoirs de l'institut demandent de celles qu'en font profession ».51(*)

Les conditions de santé et de réputation ne sont pas propres à la Congrégation de Notre-Dame. Dominique Dinet observe dans les diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon que les problèmes de santé sont discriminants. Les candidates infirmes sont souvent jugées incapables de supporter la vie dans un couvent, d'autre part, les filles atteintes de maladies contagieuses étaient logiquement écartées afin de protéger les autres religieuses. Par exemple, le 12 novembre 1679, la postulante Marie Le Roy est renvoyée de la Congrégation de Notre-Dame à Paris à cause de ses infirmités. En revanche, Louise-Angélique Boinard/Boynard est reçue bien qu'infirme le 6 mai 167252(*). Les problèmes de santé de Marie Le Roy étaient peut être jugés moins supportables pour la communauté que ceux de Melle Boynard. D'autres couvents admettent des exceptions, ainsi la Congrégation de Notre-Dame à Donzy admet en 1723 Marie-Josèphe Rappin comme « soeur adjutrice » (sic) mais en l'exemptant des gros travaux à cause de ses infirmités53(*). Il existe d'autres prohibitions, semblables à celles décrites par les règlements de la Congrégation de Notre-Dame à Paris : les bâtardes, les filles chassées des autres ordres, les criminelles, les gens lourdement endettés sont également écartés. Les veuves ayant des enfants à charge ne sont pas plus admises54(*).
L'accent est mis sur la vocation pour l'enseignement ce qui est logique pour un ordre comme la Congrégation de Notre-Dame, voué à cette tâche.

D'autre part, les règles du couvent précisent qu' « on n'aura point d'égard a la condition ny aux richesses des personnes mais seulement à la bonne volonté, à la liberté et à la docilité d'esprit, à l'humilité sincère et à la parfaite soumission »55(*). Donc théoriquement au moins, le couvent semble admettre des filles sans dot. Certains couvents le font, c'est le cas chez les Bernardines de Marseille, les Carmélites de Franche-Comté, les Ursulines du faubourg Saint-Jacques à Paris ou à la Visitation d'Auxerre56(*) mais il est habituel pour les couvents de discuter l'entrée en religion avec les familles et de passer un contrat devant notaire. Les contrats de dotation en religion retrouvés prouvent qu'en pratique, c'est le cas également pour la Congrégation de Notre-Dame à Paris. Cependant, la Congrégation de Notre-Dame ne semble pas appliquer les préjugés nobiliaires des Ursulines. L'évêque de Narbonne déclarait à propos de ces dernières « les religieuses, appartenant elles-mêmes à la première noblesse du pays, n'ont jamais voulu recevoir de sujets plus modestes ». Cette déclaration semble se vérifier pour les Ursulines de Bretagne57(*).

IV Résultat du recrutement

Les sources nous permettent également une étude statistique du recrutement de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

IV.A Un effectif globalement stable durant le XVIIIe siècle

Les registres des élections permettent d'analyser les variations de l'effectif des soeurs vocales58(*). Celui-ci est d'au minimum 19 religieuses vocales en 1792 et au maximum 27 religieuses vocales en 1748 et 1781. On observe une stabilité dans la première moitié du siècle : l'effectif varie de 22 à 27 religieuses vocales avec une moyenne de 24 femmes puis le nombre de religieuses chute au début des années 1760 avec 20 à 22 professes durant cette décennie mais il augmente à nouveau à partir des années 1770 jusqu'en 1781 grâce au recrutement. L'effectif diminue de nouveau à la fin de la période étudiée, durant les années 1780 : les religieuses vocales sont au nombre de 27 en 1781, elles ne sont plus que 21 à la veille de la Révolution en 1788 et 19 avant la fermeture du couvent en 1792.

La situation du couvent de la Congrégation de Notre-Dame peut être comparée à celle d'autres monastères. Ainsi, les effectifs des couvents parisiens de la Visitation diminuent au XVIIIe siècle : une tendance au déclin se retrouve dans deux des trois couvents parisiens de la Visitation59(*).
En revanche, l'effectif du Carmel de Pontoise reste stable, autour de trente-cinq religieuses, dans la première moitié du XVIIIe siècle60(*). Après le départ de nombreuses religieuses pour le couvent de Saint-Denis, ce monastère signe sept professions entre septembre 1745 et avril 1748 et parvient également à recruter en fonction de ses besoins61(*). A partir de 1765, l'effectif de ce couvent se renouvelle au rythme d'une entrée par an pour ne fléchir que quelques années avant la Révolution62(*).
Au couvent de la Congrégation de Notre-Dame de Compiègne, le recrutement est faible mais régulier au début du XVIIIe siècle avec une ou deux entrées par an mais ce recrutement se tarit au milieu du siècle et la reine Marie Leszczynska finance dès 1766 une quinzaine de bourses à Compiègne puis ensuite autant à Versailles au moment de la fondation du couvent et du transfert des religieuses de Compiègne.
Dominique Dinet observe également, pour les diocèses de Langres, Auxerre et Dijon, que les couvents s'étaient retrouvés complets dans le premier tiers du XVIIIe siècle puis une disparition progressive des religieuses de cette génération conduisait à un difficile renouvellement des effectifs dans les années 1765 à 178063(*).
En Bretagne, l'effectif des couvents féminins trégorrois diminue de 39 % de 1729 à 1789, les Ursulines de Tréguier perdent 50 % de leur effectif durant cette période64(*).
Enfin, les Soeurs de la Croix de Tréguier sont moins touchées par cette crise cependant 25 % des novices ne sont pas originaires du diocèse65(*).
Le cas de la Congrégation de Notre-Dame à Paris ne semble pas vérifier ces derniers exemples. La diminution des effectifs y est plus tardive et moins prononcée. Ses variations dans la seconde moitié du XVIIIe siècle se rapprochent de ce qui est observé durant la même période au Carmel de Pontoise avec une diminution du nombre de religieuses vers le milieu du siècle suivie d'une augmentation de l'effectif grâce au recrutement pour ne finalement diminuer, de façon modérée, qu'avant la Révolution. Les sources ne permettent en revanche pas de conclure si le renouvellement de l'effectif parisien dans les années 1770 est dû à des dons permettant de doter des religieuses à l'image des bourses de la reine à Versailles. Nous savons cependant que certaines professions sont financées avec ,par exemple, la fondation, à partir de 1682, d'une « religieuse perpétuelle » par Mademoiselle Rotrou contre 500 livres de rente au denier vingt sur l'Hôtel de ville de Paris66(*). D'autre part, la recherche de professions de la Congrégation de Notre-Dame dans les archives des notaires parisiens permet difficilement d'évaluer si un recrutement provincial permet de maintenir l'effectif. Enfin, la relative stabilité de l'effectif atteste que le couvent parisien de la Congrégation de Notre-Dame répond aux attentes spirituelles toujours présentes du groupe social dont les religieuses sont issues et cela témoigne de la vitalité des vocations de ce groupe.

IV.B Mais un taux d'échec important à l'issue du noviciat dans les années 1770

Madame Roland précise dans une lettre datée du 11 juin 1772 à Sophie Cannet67(*) que cette année là, le couvent comprend 10 novices et quelques postulantes, confirmant ainsi l'importance des vocations : si ces dix novices intègrent le couvent, c'est près de la moitié de l'effectif qui est renouvelé. Cela laisse cependant supposer que toutes les novices ne sont pas recrutées. Les exemples manquent au XVIIIe siècle mais le 25 juillet 1678, Élisabeth Le Boüé est renvoyée à l'issue de son noviciat sans que la raison soit précisée. Son noviciat avait été prolongé de trois mois, peut-être pour éprouver la sincérité de sa vocation68(*).
Un nombre important d'abandons ou d'échecs est observé également dans le couvent du même ordre à Compiègne puis à Versailles : sur les 52 candidates, plus de la moitié ne prononce jamais de voeux dans ce couvent69(*).
De 1619 à 1789, seules 20 % des futures religieuses de choeur et 13 % des futures domestiques du monastère de la Visitation de la rue Saint-Antoine à Paris échouent à intégrer l'effectif de ce couvent70(*), 15 % des novices des Paulines de Tréguier échouent également71(*). Ces taux qui semblent bien inférieurs aux couvents de la Congrégation de Notre-Dame. Il conviendrait de s'interroger sur les raisons qui conduisent à un tel taux d'échec. Ces monastères ont-ils une politique de recrutement particulièrement stricte à la fin du noviciat ? L'apport en argent et biens de la novice est-il insuffisant pour le couvent malgré l'absence de minimum pour la dot ? Les novices renoncent-elles à une vie monastique qui finalement ne leur convient pas ? Les couvents recrutent-ils de nombreuses novices afin d'assurer quelques entrées à l'issue du noviciat ? Les novices peuvent également montrer peu de dispositions pour l'enseignement durant leur noviciat, ce qui peu motiver leur abandon ou un refus de recrutement de la part du monastère. Sans témoignages, il semble difficile de l'expliquer.

Enfin, un état des lieux en 1784 et 1786, établi pour la Commission des réguliers et des secours72(*), affirme que le couvent compte en 1784 une postulante pour 26 religieuses de choeur et 24 religieuses de choeur et deux postulantes en 1786 soit probablement moins que les quelques postulantes de 1772 ce qui traduit un besoin moins important de recrutement car l'effectif est suffisant à cette époque.

IV.C Une augmentation de l'âge à la profession durant le XVIIIe siècle

IV.C.1 Méthode

Le registre des actes capitulaires de 1644 à 168773(*) donne quelques âges à la prise d'habit (entrée au noviciat) ou à l'acceptation au titre de postulante (les religieuses semblent entrer au noviciat un an après être devenue postulante) ce qui permet une comparaison entre le XVIIe et le XVIIIe siècle.
Les contrats de profession retrouvés renseignent assez peu sur l'âge au moment de l'entrée en religion. Le rédacteur se contente parfois de mentionner si la religieuse est mineure ou majeure mais souvent, il n'y a aucune indication à ce sujet. En revanche, d'autres sources permettent une approche de cette question. D'une part, il existe un registre nécrologique74(*) qui indique parfois, jusqu'en 1750, l'âge de la religieuse décédée et le temps passé en religion. D'autre part, les recensements effectués au moment de la Révolution75(*) donnent l'âge des religieuses présentes dans le monastère. Ces données croisées avec les contrats de profession permettent d'évaluer l'âge à l'entrée au couvent. L'âge approximatif d'entrée en religion de Sainte-Sophie nous est également connu grâce aux mémoires de madame Roland76(*).

IV.C.2 Un recrutement plus tardif, de vingt-et-un à vingt-cinq ans au XVIIIe siècle

Les sources permettent donc d'évaluer l'âge de l'entrée en religion pour ce couvent aux XVIIe et XVIIIe siècles77(*). Cela permet tout d'abord de comparer la moyenne d'âge d'entrée au couvent entre les deux siècles : environ vingt ou vingt-et-un ans au XVIIe siècle et environ vingt-cinq ans au XVIIIe siècle. Cela semblerait indiquer un âge au moment de la profession plus élevé au XVIIIe siècle avec notamment une diminution de femmes recrutées avant l'âge de vingt ans : dix-sept religieuses sur trente-cinq, soit la moitié, sont recrutées avant l'âge de vingt ans au XVIIe siècle, cette proportion est de quatre religieuses sur dix-sept aux XVIIIe siècle soit environ un quart. Les entrées en religion à la Congrégation de Notre-Dame à Compiègne puis à Versailles se font plus jeune qu'à Paris puisque presque toutes les postulantes ont moins de vingt ans et la plupart n'ont que dix-sept ou dix-huit ans78(*). Le recul observé à la Congrégation de Paris s'observe également dans les couvents parisiens de la Visitation puisque le recrutement s'y fait entre seize et vingt ans au XVIIe siècle et entre vingt et vingt-cinq ans au XVIIIe siècle. Une prise d'habit plus tardive est également observée dans les couvents des diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon, notamment à partir des années 173079(*). Les religieuses du Trégor prononcent leur voeux définitifs entre 24 et 25 ans en moyenne de 1660 à 173080(*).
L'augmentation de la moyenne d'âge peut s'expliquer par une augmentation réglementaire de l'âge minimum de l'entrée au couvent. En effet, le concile de Trente avait tenté de protéger les adolescentes en fixant des règles comme l'âge des voeux à seize ans81(*). Or, en 1768, la Commission des réguliers fixe l'âge des voeux à dix-huit ans pour les femmes et vingt et un ans pour les hommes ce qui a contribué à diminuer le nombre de vocations à la fin du XVIIIe siècle82(*). Cela ne suffit cependant pas à expliquer une augmentation de l'âge de la profession à 25 ans. On peut également évoquer des vocations plus personnelles et plus réfléchies et donc probablement plus sincères, reflétant ainsi l'inquiétude du siècle pour les vocations forcées. L'augmentation de l'âge de la profession reflète ce temps de réflexion.

V Les dots de religion au couvent de la Congrégation de Notre-Dame

Les règles du couvent précisent qu' « on n'aura point d'égard a la condition ny aux richesses des personnes mais seulement à la bonne volonté, à la liberté et à la docilité d'esprit, à l'humilité sincère et à la parfaite soumission »83(*). Si, théoriquement, le couvent ne semble pas imposer d'une somme minimum, nous savons cependant qu'il est d'usage de convenir d'une dot au moment de la profession. Nous pouvons donc analyser le montant et l'origine des dots de religion dans cet établissement mais également l'influence de ces dots sur la carrière de la religieuse.

V.A Constitution des dots et limitations légales

Le registre des actes capitulaires de 1644 à 168784(*) détaille quelques dots de religieuses jusqu'en 166485(*). Le contrat de profession semble, à cette époque, conclu au moment de l'entrée au noviciat. Il est convenu de la somme de la dot, de la pension viagère, des accommodements et souvent « don d'église ». La moyenne des dots de 1644 à 1664 est d'environ 3 908 livres. Nous remarquons également que même sans législation, ces dots ne dépassent pas la limite des 8 000 livres qui sont imposés dès 1693 sauf dans un cas, celui d'Hélène Cagnié. En effet, à partir de 1682, Mademoiselle Rotrou fonde une « religieuse perpétuelle » contre 500 livres de rente au denier vingt sur l'Hôtel de ville de Paris86(*). Les autres dots s'étalent, pour les religieuses de choeur, de 600 livres à 6 500 livres.

Les dots au XVIIIe siècle87(*) sont principalement composées d'argent et de rentes notamment viagères ou perpétuelles. La moyenne des sommes données à la Congrégation de Notre-Dame à Paris d'après les contrats est au moins de 4 950 livres sans les frais divers de trousseau, de prise d'habit et de noviciat et au moins de 5 562 livres en incluant ces frais. De nombreuses dots varient de 4 000 à 6 500 livres, elles sont supérieures à 10 000 livres dans trois cas.

Enfin, on observe au XVIIIe siècle une dot qui se rapproche de l'accord conclu avec Mademoiselle Rotrou au siècle précédent. En effet, le 14 décembre 1734, le chapitre du couvent est réuni car Mme Perrier donne par testament une rente de 750 livres sur les aides et gabelles au principal rachetable de 30 000 livres88(*). En échange le couvent devra recevoir « pour une fois seulement gratuitement une fille qui aura vocation pour estre religieuse de choeur qui [nous] sera présentée et agréée par les plus proches parentes du côté maternel de ladite dame Perrier »89(*). Si les religieuses acceptent en effet cette proposition, le nom de la religieuse ainsi dotée reste inconnu. Cet accord permet de contourner la limite des dots tout en imposant au couvent la réception d'une femme dans la communauté. Cette donation exceptionnelle s'apparente donc ainsi à une dot et elle augmente leur moyenne à environ 6 539 livres avec le trousseau et la pension de noviciat et à environ 5 952 livres sans le trousseau et la pension de noviciat90(*).

Les dots du XVIIIe siècle sont donc globalement plus élevées que celles données au XVIIe siècle. Ces dots sont inférieures à la moyenne des dots des couvents parisiens de la Visitation au XVIIIe siècle c'est-à-dire 7 137 livres à la Visitation de la rue Saint-Antoine, 8 092 livres au faubourg Saint-Jacques et 7 111 livres à la rue du Bac91(*), couvents qui recrutent beaucoup de filles nobles. Ces dots sont par contre supérieures à celles de la Congrégation de Notre-Dame de Compiègne puis à Versailles qui varient de 2 500 à 3 000 livres et elles peuvent atteindre 4 000 et 5 000 livres92(*). La moyenne des dots de la Congrégation de Notre-Dame à Paris est également légèrement supérieure aux dots données à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle dans des villes telles que Blois, Nîmes, Auxerre, Chaumont, Sens ou Melun, c'est-à-dire de 3 000 à 4 000 livres93(*). Elles est bien supérieure aux dots des Ursulines bretonnes qui dépassent le plus souvent 1 000 livres quand elles sont données en une seule fois, auxquelles il faut ajouter le trousseau. Les pensions viagères sont, en moyenne de 130 à 150 livres jusqu'à la moitié du XVIIIe siècle94(*).

L'état des lieux effectué pour la Commission des réguliers et des secours en 1784 et 178695(*) précise que les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Paris bénéficient de 3 590 livres 18 sols et 2 deniers de rente annuelle en contrats sur les aides et gabelles, de 1 152 livres 10 sols de rente annuelle sur les cuirs, la Compagnie des Indes, les inspecteurs des vins, les dettes du Canada et les actions des fermes. Ces sommes sont stables de 1784 à 1786. Ce document ajoute que le couvent perçoit 3 717 livres et 15 sols grâce aux pensions sur les têtes des 26 religieuses de choeur présentes en 1784 (rentes viagères) soit une moyenne de 122 livres par religieuse.

Les règles96(*) du couvent ne semblent pas imposer une dot minimum pour devenir religieuse de choeur et aucune des dots en argent ne dépasse la limite des 8 000 livres mais les rentes permettent de l'outrepasser dans trois cas après 174597(*). En 1749, Nicole-Renée Blanchet n'apporte pas de dot en argent mais son contrat prévoit une rente perpétuelle de 500 livres au principale de 10 000 livres98(*). En 1773, Marie-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert, fille d'un ancien échevin, apporte une dot de 4 000 livres et une rente perpétuelle de 300 livres au principal de 6 000 livres99(*). Dans ce cas, la rente permet donc de dépasser le seuil de 8 000 livres. La même chose est observée pour Madeleine Gobillon en 1775 dont la dot en argent s'élève à 3 000 livres pour ensuite être complétée par une rente viagère de 500 livres au principal de 5 000 livres, une rente perpétuelle de 150 livres au principal de 3 000 livres et une rente (tontine) rapportant 54 livres. Le capital qu'elle apporte en entrant au couvent s'élève donc à au moins 11 000 livres100(*).
Ces trois cas dépassent la limite de 8 000 livres sans y ajouter les frais profession, de pension et le trousseau. Catherine-Elisabeth La Borde apporte 6 000 livres en argent et deux rentes : une tontine de 75 livres et une rente viagère de 75 livres au principal de 750 livres. Elle apporte également 2 000 livres pour les frais de profession, trousseau et pension101(*). Cette dernière somme permet donc de dépasser la limite autorisée par la loi.

V.B Des dots de religion reflétant la hiérarchie sociale

La lecture des contrats de profession permet de classer les dots en fonction de l'origine sociale de la personne présentant la future religieuse au couvent ou, à défaut, l'origine sociale de ses parents102(*).
Le couvent de la Congrégation de Notre-Dame semble recruter essentiellement, en ce qui concerne les vingt-quatre contrats de profession retrouvés, dans le milieu des marchands et des artisans, notamment cinq femmes sont issues du milieu des bons marchands ou des marchands notables comme c'est le cas de Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert, fille d'un ancien échevin de Paris. Cela confirme le recul des autres catégories sociales au profit des grands et des petits commerçants et de la production qui a été observé, par exemple au Carmel de Pontoise, c'est-à-dire un couvent qui parvient aussi à stabiliser son effectif durant le XVIIIe siècle103(*)104(*).
Les religieuses d'origine noble dans les diocèses de Langres, Auxerre et Dijon compose 11.5 % des effectifs. La noblesse est notamment absente chez les Augustines hospitalières d'Auxerre ou au Carmel de Chaumont au XVIIIe siècle105(*).
En revanche, le couvent de la Visitation de la rue Saint-Antoine recrute 29-30 % de femmes du milieu des « marchands et bourgeois de Paris ». Cette proportion atteint 38-39 % au couvent du même ordre du faubourg Saint-Jacques. Les religieuses nobles représentent plus de la moitié des Visitandines des trois couvents parisiens, aussi bien au XVIIe qu'au XVIIIe siècle.
L'étude des dots du couvent de la Congrégation de Notre-Dame apporte donc des informations supplémentaires sur les dots données par le milieu des marchands à Paris.
Les dots des filles de marchands qui deviennent religieuses de la Congrégation de Notre-Dame s'échelonnent de 1 500 livres pour un marchand brasseur à 11 200 livres pour la fille d'un orfèvre, ancien échevin. Cette dernière dot est équivalente à la dot donnée à la nièce de l'électeur de Cologne auprès de sa majesté en France. Quatre dots sont données par des procureurs ou des officiers administratifs, leur montant est d'une moyenne de 5 805 livres ce qui représente à peu près les mêmes sommes données par les maîtres artisans soit 5 200, 5 600 et 6 000 livres.
Le rang social des parents participe donc dans une certaine mesure à la variation de ces dots : la dot de la fille d'un ancien échevin est 7.5 fois supérieure à celle d'un marchand brasseur, elle estdeux fois supérieure à celle d'un maître chandelier. Il conviendra d'analyser si cette hiérarchie des dots se répercute sur la hiérarchie des religieuses au sein du couvent.

V.C Comparaison entre les dots de religion et les dots de mariage des femmes issues du même groupe social

V.C.1 Méthode

Pour comparer les dots de religion et les dots de mariage, il convient de raisonner à l'intérieur du groupe social dont sont originaires les religieuses. Pour cela, il a été nécessaire de retrouver des contrats de mariage de parents de religieuses ou d'anciennes pensionnaires puisque ces dernières appartiennent au même groupe social. Sept contrats de mariage ont ainsi été glanés106(*).

V.C.2 Des dots de religion inférieures aux dots de mariage

La moyenne des dots au mariage est d'environ 16 516 livres. La moyenne des dots de religion du couvent, sans les frais de profession ou le trousseau, est de 4 950 livres. Les dots de mariage sont donc en moyenne de trois à quatre fois supérieures aux dots de religion à la Congrégation de Notre-Dame à Paris. De même, en 1711, Étienne d'Aligre, président à mortier au parlement de Paris, donne pour la réception de sa fille au monastère de la Visitation de la rue Saint-Antoine 8 000 livres de dot et 2 000 livres de frais divers alors que certains parlementaires donnent 50 000 livres au mariage de leurs filles. La moyenne des plus fortes dots de religion dans les couvents de la Visitation au XVIIe et XVIIIe siècles, soit entre 8 000 et 11 000 livres, étaient comparables aux dots versées pour les mariages dans les familles de riches marchands de la Cité vers 1650107(*). La limite des 8 000 livres imposée ne permet de toute façon pas aux dots de religions d'atteindre les sommes données lors des mariages. Le couvent peut être un moyen pour les familles de placer des filles qu'elles n'ont pas les moyens de marier.

V.D Des dots sans conséquences sur la carrière des religieuses

Dominique Dinet remarque que la dot détermine généralement le statut de la religieuse. Par exemple, Anne Berthelier et Françoise Gautherot sont reçues à quelques mois d'intervalle chez les Ursulines de Chaumont, la première, fille d'un receveur des tailles apporte 2 500 livres de dot, elle devient religieuse de choeur. La seconde, fille d'un cordonnier, n'apporte que 300 livres de dot, elle devient soeur converse108(*). Il serait cependant également intéressant d'analyser si une hiérarchie parmi les religieuses de choeur s'établit en fonction de la dot donnée.
Dans le cas de la Congrégation de Notre-Dame à Paris au XVIIIe siècle, il ne semble y avoir aucune corrélation entre la somme qu'il a été convenu de donner par le contrat de profession et la carrière de la religieuse. Par exemple, Nicole-Renée Blanchet109(*) et Madeleine Gobillon110(*) n'occupent jamais de place au sein du conseil du couvent bien qu'elles apportent toutes deux 11 000 livres au couvent. En revanche, Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François111(*) n'apporter que 1 500 livres sous la forme d'une rente viagère, ce qui ne l'empêche pas d'occuper des fonctions au sein du conseil ou d'être intendante des classes. L'élection à la direction de ce couvent ne dépend donc pas, d'après les sources disponibles, de l'argent donné par la religieuse, sa famille et ses proches au moment de sa profession. Il semble donc y avoir d'autres mécanismes régissant le choix que font les religieuses lors des élections aux postes importants.

Conclusion

On observe donc dans le recrutement de la Congrégation de Notre-Dame à Paris de nombreux points communs avec le recrutement d'autres établissements religieux Tout d'abord, le couvent de la Congrégation de Notre-Dame cherche à recruter des filles en bonne santé et de bonne réputation. Son recrutement s'effectue dans un premier temps parmi les anciennes pensionnaires du couvent. Ces dernières peuvent être attirées par la vie religieuse cloîtrée, elles pensent y trouver leur salut, une certaine stabilité. D'autres peuvent également suivre l'exemple d'un parent déjà religieux. Certaines vont imiter une tante ou une soeur aînée déjà professe au couvent de la Congrégation de Notre-Dame ou elles peuvent avoir été inspirées par un oncle ou un frère séculier ou régulier. Si la perte d'un parent peut expliquer l'entrée en religion de certaines filles, cela ne semble cependant pas être dans une proportion plus élevée que dans d'autres établissements religieux. Le couvent peut cependant être un moyen pour les familles de placer une fille issue d'un premier mariage et favoriser l'héritage ou la dot d'une fille plus jeune ou pour y reléguer des orphelines. Dans ce cas la vocation n'est plus choisie mais forcée. Enfin, les décès d'un proche, mari ou enfant, ou la faillite provoquent aussi des entrées en religion. La prise d'habit à la Congrégation de Notre-Dame est légèrement plus tardive au XVIIIe siècle qu'au XVIIe siècle, ce qui rejoint ce qui est observé ailleurs durant cette période.
En revanche, le recrutement de la Congrégation de Notre-Dame ne semble pas se tarir durant le XVIIIe siècle, excepté à la veille de la Révolution, et le nombre des entrées en religion semble combler les diminutions d'effectif afin que le nombre de religieuses reste constant entre vingt et vingt-cinq religieuses de choeur. Le couvent semble posséder un vivier important de postulantes qu'une sélection par le monastère lui-même ou que les abandons avant la profession réduisent. Cela constitue une originalité de ce couvent par rapport au déclin de nombreux établissements religieux aussi bien à Paris qu'en province. L'origine sociale des religieuses pourrait expliquer cette constance de l'effectif. Les contrats de profession en religion démontrent que le recrutement se fait essentiellement dans le milieu des marchands, des artisans. On compte également quelques procureurs. Ce milieu serait donc toujours au XVIIIe siècle, le berceau de professions religieuses et les familles considéreraient toujours les couvents comme convenable pour leurs filles.
Contrairement à de nombreux monastères, la Congrégation de Notre-Dame semble recruter sans condition de richesse et donc sans une dot minimum, ce qui ne l'empêche pas de convenir d'une somme d'argent et d'une pension données au moment de la profession. Ces dots sont de trois à quatre fois supérieures aux dots de mariage des parentes des religieuses. D'autre part, l'étude du montant des dots permet d'observer une hiérarchie au sein des catégories sociales d'origine des professes. Cependant, cette hiérarchie ne semble pas affecter celle établie par les religieuses au sein du couvent. Il convient donc, dans un second temps, d'analyser les carrières des religieuses afin de mettre en avant les mécanismes qui établissent cette hiérarchie.

Chapitre 2 : Carrière des religieuses et vie intérieure du couvent

Nous avons donc vu que le montant de la dot donnée à l'entrée au couvent n'influence pas le poste occupé par la religieuse. Il est donc nécessaire d'analyser les carrières des religieuses afin de mettre en évidence les mécanismes qui les régissent. Il convient donc dans un premier temps de présenter les fonctions occupées par les religieuses : les fonctions de direction, soumises à une élection et les autres fonctions qui ne nécessitent pas d'élection.

Les influences, internes ou extérieures au monastère, sur ces carrières seront ensuite abordées.

Cette étude évoquera ensuite les services proposés par les religieuses à l'intérieur du couvent, c'est-à-dire la location d'appartements à des femmes adultes et surtout le pensionnat et la classe externe accueillant des jeunes filles.

Enfin, les documents permettent d'aborder les conditions de vie par l'intermédiaire de l'espérance de vie.

VI Déroulement de la carrière d'une religieuse

VI.A Des fonctions de direction soumises à élection

Le terme d'élection désigne un choix collectif libre ainsi qu'une forme plus ou moins directe de nomination ou de cooptation112(*). D'autre part, le couvent de la congrégation Notre-Dame est gouverné par une double autorité : celle du supérieur, désigné par l'archevêque de Paris, et la supérieure aidée des officières, élue parmi et par les religieuses. Les couvents féminins utilisent donc également cette procédure élective. Plusieurs charges, en plus de celle de supérieure, étaient soumises à une élection. Tout d'abord une secrétaire et des scrutatrices des élections, ici appelées disquisitrices, étaient élues la veille de l'élection de la supérieure113(*). Le lendemain, quand la supérieure est choisie par les religieuses, son assistante et première conseillère ainsi que trois autres conseillères sont élues. Enfin, en ce même jour, une intendante des classes était choisie par l'ensemble des soeurs de choeur.

VI.A.1 La supérieure et ses devoirs envers la communauté

Les registres d'élection permettent de mettre en avant l'organisation interne du couvent et notamment sa gouvernance.
La supérieure du couvent a la charge la plus importante. Elle se doit d'être un exemple pour les autres religieuses : elle arrive la première à tous les exercices de la communauté, elle respecte le silence et la retraite et elle évite de se singulariser, sa dévotion à la sainte Vierge et aux saints protecteurs de l'ordre doit édifier. Elle sert les religieuses de sa communauté avec charité sans rechercher le profit personnel : elle préfère « la gloire de Dieu et les intérêts de la communauté ». Elle prend conseil auprès des religieuses les plus âgées, les plus sages et les plus régulières mais elle ne doit pas craindre de prendre également conseil auprès de ceux qui gouvernent la maison. Il faut qu'elle corrige, console et soutienne les religieuses d'un rang inférieur et les malades. Elle doit gagner leur amour, leur respect et leur confiance sans faire quoique que ce soit d'indigne pour s'attirer ces sentiments. Elle ne doit rien négliger pour assurer le salut des religieuses dont elle a la charge, elle doit donc éloigner d'elles tout ce qui pourrait les détourner de la règle qu'elle doit faire respecter avec exactitude. Elle prendra soin d'avoir des prédicateurs approuvés par l'archevêque. Elle s'occupe également de la gestion du temporel du monastère afin que rien ne manque à la communauté.
Elle s'occupe également des relations avec le monde : elle entretient une correspondance avec les autres monastères de la congrégation, elle préserve également l'amitié avec les bienfaiteurs de la maison en leur témoignant respect et reconnaissance.
Enfin, une fois sortie de sa charge de supérieure, elle se met au service de la nouvelle supérieure, comme toute autre religieuse du couvent, qu'elle soit élue assistante ou qu'elle n'ait pas de charge. 114(*)

VI.A.2 Rôle de l'assistante

L'assistante seconde la supérieure : elle la remplace là où cette dernière ne peut se trouver. Elle peut ainsi gérer les affaires communes en son absence mais elle prend le soin de lui laisser et de lui rapporter les choses importantes. Cela doit pouvoir la soulager dans sa charge. Elle doit également ramener à la raison et à la soumission les religieuses qui lui feraient part de reproches contre la supérieure. Enfin, elle prend soin de la supérieure sans être intrusive115(*).

VI.A.3 Rôle et organisation du conseil

Le conseil est composé de la supérieure, de l'assistante qui tient également le rôle de première conseillère et de trois autres religieuses. Les décisions du conseil sont prises après délibération à la pluralité des voix. Elles peuvent également décider d'avoir recours au chapitre pour prendre une décision. Ce conseil est réuni par la supérieure au moins une fois par mois. On y examine les écarts à la règle. La supérieure discute des problèmes avec chacune des conseillères mais seulement après une discussion commune. Les membres du conseil sont nommés dans les contrats et les baux notariés. La dernière des conseillères est également la secrétaire du conseil. Elle doit écrire toutes les propositions et conclusions qui y sont faites sur un registre116(*).

VI.A.4 L'intendante des classes, un poste important dans un couvent dédié à l'éducation

L'existence d'une élection à ce poste renforce la particularité de la congrégation Notre-Dame et de sa mission éducative : ce rôle est suffisamment important pour la communauté qu'il doit faire l'objet d'une élection.
Chez les Ursulines de la rue Saint-Jacques à Paris, également voué à l'enseignement, il existait une maîtresse générale des pensionnaires qui gère les admissions des pensionnaires et leur bien être au sein du couvent, les relations avec les parents et la hiérarchie du couvent. Les maîtresses des classes lui font leur rapport117(*). Cependant, la religieuse à cette charge n'était pas élue, elle était nommée par la supérieure fraîchement élue ainsi que son assistante, la zélatrice et la dépositaire118(*).

VI.A.5 La secrétaire et les disquisitrices : un rôle administratif

La secrétaire est chargée d'écrire dans des registres les propositions et les décisions du chapitre. Ces livres sont gardés dans un coffre fermé par trois clés conservées par la secrétaire, la supérieure et l'assistante. Ces livres sont les annales du monastère, les conclusions et discussions du chapitre, les discussions au sujet des novices, le registre des élections. La secrétaire doit noter les conclusions du chapitre s'en rien y changer et sans en divulguer le contenu à d'autres personnes que les religieuses vocales. Elle ne peut écrire au nom de la communauté ou signer de document sans l'ordre du chapitre119(*). Les sources ne rapportent pas d'autres fonctions pour les disquisitrices que celles d'observatrices lors des élections.

VI.B Être électrice et éligible selon les règles

Seules les soeurs de choeur pouvaient être électrices et parmi elles, celles dont les professions étaient récentes n'avaient pas la possibilité de donner leur voix :

« Les soeurs n'auront point de voix dans l'élection qu'après trois ans de profession comme il est ordonné dans le chapitre 7 de la session 25 dudit concile de Trente accomplis.120(*) »

Les soeurs converses de rang inférieur aux soeurs de choeur sont exclues du groupe des religieuses électrices.

Le 10 mars 1690, le chapitre accepte la demande de la mère de Geneviève Ragot de faire bénéficier à sa fille de la voix active et passive dont elle était privé peut être avant les trois ans de profession121(*). Par contre, le 20 avril 1691, Geneviève Merry dite de Saint-Eustache demande à rentrer dans ses droits de voix active et passive dont elle est privée depuis trois ans par Imbert Porlier, le supérieur du couvent. Les religieuses réunies en chapitre déboutent Geneviève Merry après un scrutin en avançant « de bonnes raisons » sans les préciser122(*). En revanche, les registres des élections n'attestent pas de religieuses privées de voix active au XVIIIe siècle à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.
Les règles de la Congrégation de Notre-Dame à Paris précisent qu' « aucune soeur ne pourra estre élue qu'elle n'ait au moins trente ans et cinq ans de profession comme il est encore ordonné par le concile123(*) ». Il s'agit donc d'élire une religieuse expérimentée à la tête de la communauté.
Les Ursulines de Pau appliquent la même règle mais il faut que la supérieure ait également un minimum de dix ans de profession avant d'être élue124(*).
La supérieure pouvait être réélue une fois et donc rester à ce poste six années de suite. Ensuite, elle devait remettre sa charge à une autre religieuse pendant au moins un an avant de pouvoir être à nouveau élue125(*).

VI.C Déroulement des élections

Les élections avaient lieu tous les trois ans. Le vote se déroule devant le représentant de l'archevêque, ses assistants, le supérieur du monastère et toute autre personne invitée. Après la démission de la supérieure, les disquisitrices donnent à chaque votante des billets sur lesquels sont écrit les noms des religieuses pouvant être élues. Elles prennent cependant le soin d'enlever le bulletin avec le nom de celle à qui ils sont distribués de telle sorte qu'une religieuse ne peut voter pour elle-même126(*). Le vote se déroule à bulletins secrets, ceux-ci étant déposés dans une boîte. Les élections ont lieu à la majorité absolue. Si la majorité absolue n'est pas obtenue, une nouvelle élection, cette fois à la majorité relative, est organisée entre les deux premières du premier tour. Celle qui obtient le plus de voix lors de cette seconde élection est élue supérieure. Cette procédure permettait d'éviter l'éclatement de la communauté : la religieuse élue était le choix de la majorité127(*).

D'autres couvents élisent leur supérieure à bulletin secret. C'est le cas par exemple des maisons de la Visitation128(*) ou des Ursulines de Pau129(*). Cependant, à Pau, la procédure diffère : la procédure élective se décomposait en deux phases. Lors de la première étape, les votes s'exprimaient par écrit sur des billets ensuite déposés dans un boîte près de la grille de clôture. Cela se passait devant l'ensemble de la communauté et face à un public extérieur dont l'évêque. Le dépouillement assurait l'anonymat des votes ainsi que la liberté de vote : seuls le supérieur et son assistant regardent les bulletins afin de constater si une religieuse obtient plus de la moitié des voix. Les billets sont ensuite brûlés. Si la majorité n'était pas atteinte, le supérieur désignait les deux religieuses ayant obtenu le plus de voix. L'expression des minorités était ainsi détournée sur deux noms et un nouveau scrutin avait lieu. La deuxième étape permettait les contestations. Chaque religieuse recevait deux fèves, une blanche et une noire. Celles qui veulent confirmer la religieuse élue déposent la fève blanche dans une boîte, sinon, elles déposent la fève noire. Si la soeur qui a eu plus de la moitié des votes obtient également plus de la moitié de fèves blanches alors celui qui préside à l'élection la déclare prieure du monastère pour trois ans. Cette étape était assurée par deux scrutatrices élues la veille qui devaient assurer la neutralité de la procédure130(*).
Par rapport à la procédure paloise, l'élection de la Congrégation Notre-Dame ne comporte que la première phase, entièrement confiée aux religieuses. La distribution de billets préparés à l'avance suffit à assurer l'anonymat du vote. Aucune procédure ne semble prévue pour contester le résultat de l'élection.

VI.D Des fonctions non soumises à l'élection

Il existe d'autres fonctions non soumises au processus électoral. Ces fonctions sont, entre autres : procureuse, maîtresse de l'ouvroir, maîtresse de choeur, sacristine, tourière (chargée de répondre à tous ceux qui viennent au monastère), portière, auditrice du parloir, couturière ou robière, lingère, infirmière, apothicairesse, dépensière, réfectorière (qui sert à table), celle qui lit au réfectoire, celle qui corrige les fautes qui se commettent en lisant au réfectoire, cuisinière, boulangère, grainetière, jardinière et excitatrice (qui réveille les religieuses le matin pour aller à l'office)131(*).
Il existe également des fonctions liées à l'éducation. Par exemple, Jeanne Sageon est présentée comme maîtresse des pensionnaires sur le contrat de mariage de sa nièce Marie de Surugue132(*), une charge différente de la charge soumise à élection d'intendante des classes.
Ces officières sont choisies pour un an par la supérieure avec l'avis de ses conseillères133(*) en fonction des capacités de chacune.
Les sources permettant de suivre l'attribution de ces postes sont rares134(*), cela empêche l'analyse de la carrière des religieuses en dehors des postes soumis à l'élection qui sont consignés dans des registres.
Contrairement aux Ursulines de Pau, les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame ne semblent donc pas avoir créé de nouvelles charges pourvues par le biais des élections135(*).

VII Les influences sur la carrière des religieuses

VII.A L'influence de l'expérience : devenir supérieure à l'issue d'un apprentissage

L'analyse des registres des élections136(*) permet quelques observations. Certaines religieuses alternent les charges de supérieure et d'assistante ce qui leur permet de rester aux plus hautes charges sur de longues périodes. D'autre part, aucune des supérieures n'est élue sans avoir occupé une autre charge élective auparavant. De même, une supérieure ne quitte pas le gouvernement de la maison quand elle se démet de cette charge puisqu'elle est souvent élue au conseil. Les seules exceptions sont Madeleine Castelet et Marie-Anne Bobusse qui décèdent peu avant la fin de leur mandat de supérieure en 1763 et en 1790.
Trois parcours, Marguerite Des Queulx dite de Saint-François137(*), Madeleine Castelet dite de Sainte-Scolastique138(*) et Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion dite de Sainte-Euphrasie139(*), sont particulièrement significatifs et permettent d'illustrer la carrière d'une religieuse appelée à occuper les plus hautes fonctions au sein du couvent. Cela correspond à des carrières assez longues au sein de la gouvernance de la maison : trente-sept ans pour Marguerite Des Queulx (elle décède en 1740 avec la charge de deuxième conseillère), trente ans pour Madeleine Castelet (elle décède juste avant la fin de son dernier mandat de supérieure), et trente-sept ans pour Marie-Anne-Françoise Vrion (ou Urion) (décédée en 1787 alors qu'elle est assistante).
Avant d'être élues au poste de supérieure, ces religieuses sont élues au conseil du couvent. Cela montre que la religieuse choisie l'est après avoir fait ses preuves en suivant un cursus discontinu et informel. La décision des religieuses est donc réfléchie et elle dépend des qualités personnelles de la religieuse. D'autre part, la religieuse démise de sa charge de supérieure rejoint le conseil afin que son expérience puisse profiter à la maison. Cela rappelle les carrières des notables parisiens et l'apprentissage professionnel du milieu de l'artisanat et de la marchandise dont sont issues bon nombre des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Cependant, la carrière d'une professe et son succès dans les élections peuvent également être influencés par les origines familiales ce que les registres des élections seuls ne permettent pas d'aborder.

VII.B Des familles présentes dans le conseil sur plusieurs décennies

Les règles du convent affirment qu'« on ne rejettera pas non plus une fille parce qu'elle aura des soeurs ou des parents dans la maison »140(*). Des liens de parenté ont effectivement été mis en évidence au sein du monastère141(*). Or Véronique Castagnet observait des alliances afin d'assurer le contrôle du couvent des Ursulines de Pau par certaines familles142(*). Il aurait été intéressant de rechercher si de telles alliances ou stratégies sont observables dans le couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris et si elles influencent les élections mais les sources manquent.

Les registres des élections143(*) et les différents documents signés des noms religieux et de baptême des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont permettent de reconstituer la liste des supérieures, conseillères, intendantes des classes, secrétaires et scrutatrices (disquisitrices) des élections144(*). Ce tableau ne permet pas d'observer une alternance des mêmes noms de famille aux plus hautes responsabilités du couvent et cela ne permet donc pas de mettre en évidence un réseau et une logique d'alliance.
Cependant, cette étude nécessite une analyse plus détaillée des liens familiaux par l'établissement de généalogies précises afin de conclure à l'absence ou la présence de stratégies des familles pour assurer le monopole de la gouvernance du monastère. On peut citer le cas de Marie-Anne de la Haute-Maison, parente d'Imbert Porlier145(*), ancien supérieur de la Congrégation de Notre-Dame à Paris. Il est à l'origine de l'installation du couvent rue Neuve Saint-Etienne-du-Mont. Elle est donc également parente de la soeur d'Imbert Porlier, Françoise Porlier, qui fut supérieure du couvent au XVIIe siècle. Elle est élue intendante des classes en 1718. Elle occupe également des postes au sein du conseil, elle est notamment élue assistante et 1ere conseillère en 1706, 1727, 1730 et 1733146(*). Cependant, elle ne devient jamais supérieure, malgré sa parenté avec des personnalités importantes dans l'histoire du couvent. Il est possible que sa carrière ait été bloquée par la présence de religieuses aux parents plus influents ou plus aptes à occuper le poste de supérieure.
Les carrières des religieuses ayant une parente également religieuse dans le couvent peuvent être aussi analysées147(*). Par exemple, Louise-Madeleine Colasse et Louise-Madeleine Berain sont cousines, leur carrière les amène toutes deux à exercer des fonctions au sein du conseil et même à devenir supérieure pour Louise-Madeleine Colasse. Cette dernière quitte le conseil du couvent après 1763 pour ne plus jamais y revenir sans que la raison ne soit connue. Sa cousine en revanche entre au conseil en 1766, à environ 53 ans148(*), pour ne plus le quitter jusqu'en 1792. Elles ne sont jamais au conseil du couvent en même temps. Il est possible que le décès soit la raison de l'absence de Louise-Madeleine Colasse des registres après 1763 et que la carrière de sa cousine profite de ce décès. On peut donc constater la présence de cette famille dans le conseil sur une période de trente ans.
Un cas similaire avait été observé par Véronique Castagnet chez les Ursulines de Pau. Ce couvent comptait trois soeurs durant la première partie du XVIIIe siècle : soeur Marie de la Visitation qui occupa divers postes tels que garde-clés des archives ou procuratrice avant d'être élue sous-prieure en 1736 et 1742 et prieure en 1740, Anne de Sainte-Claire plusieurs fois élue maîtresse, maîtresse de choeur, maîtresse principale, portière, procuratrice, sacristaine et discrète et Anne de Mosqueros de Sainte-Thérèse qui n'exerce aucune fonction d'officière. Les sources témoignent de la pauvreté de la présentation de Marie de la Visitation tout en présentant Anne de Sainte-Claire comme étant essentielle au sein de son couvent. La carrière de cette dernière a profité de sa position d'aînesse mais son décès prématuré a profité à la carrière de sa soeur Marie de la Visitation149(*).
De même, les soeurs Claude-Françoise, Anne-Françoise et Geneviève Ragot occupent des postes au sein du conseil, à l'intendance des classes ou de secrétaire pendant toute la première moitié du XVIIIe siècle, assurant ainsi la présence constante de leur famille aux places importantes du couvent sans que plus d'une seule de ces femmes soit élue au conseil au même moment.
Donc les documents mettent en lumière ce qui semble être l'influence de plusieurs familles dans le couvent, à l'image de la famille Ragot dans la première moitié du XVIIIe siècle et de la famille Berain-Colasse dans la seconde moitié. On peut cependant remarquer que les religieuses d'une même famille ne semblent jamais être membre du conseil en même temps mais elles s'y succèdent privilégiant ainsi l'influence sur une longue période. Il se peut également que la présence de plusieurs parentes dans le conseil ne soit pas admises par le règlement ou l'usage du monastère.

Si Louise-Madeleine Colasse et Madeleine Berain atteignent toutes deux le conseil du couvent on remarque que dans le cas de religieuses parentes, si l'une peut être élue aux fonctions de direction du couvent, cela n'entraîne pas forcément l'élection de l'autre. Par exemple, Marie-Anne Bobusse est élue intendante des classes de 1760 à 1766 puis elle entre au conseil du couvent avant d'être élue supérieure en 1787. Jeanne-Catherine Bobusse fait profession dans le couvent le 2 mai 1738. Les sources ne permettent pas d'établir la nature de leur lien de parenté mais son existence est probable. Cependant, Jeanne-Catherine n'occupe qu'une place de 2eme disquisitrice en 1760, sans jamais rentrer dans le conseil du couvent. Cela peut cependant être dû à un décès prématuré de cette dernière, avant qu'elle n'ait l'expérience nécessaire pour être une candidate aux postes à responsabilité. Marie-Anne a également pu bénéficié d'un droit d'aînesse.

VII.C Les élections : un choix collectif mais sous la tutelle du clergé

Les registres des élections font état d'incidents qui ne remettent pas en cause la liberté de ce choix mais qui démontrent aussi la tutelle de l'autorité ecclésiastique masculine. Tout d'abord, en 1709, Madeleine Landrin dite de la Passion refuse le poste d'intendante des classes auquel elle est élue car elle se juge trop âgée et trop infirme pour cette fonction. Malgré l'insistance des autres religieuses et du supérieur de la communauté, elle persiste dans ce refus et une autre élection a lieu immédiatement. Ce refus démontre qu'il s'agissait d'un poste pour lequel il fallait être en bonne santé alors que l'insistance des religieuses et du supérieur semble mettre en avance la compétence reconnue de la première religieuse élue. Le supérieur de la communauté semble donc vouloir faire respecter le verdict de l'élection mais il n'impose pas à Madeleine Landrin d'accepter un poste qu'elle ne pense pas être capable d'occuper. Une nouvelle élection est organisée. Le supérieur ne prend donc aucune décision sur ce sujet et se fie à nouveau au processus électoral.
Ensuite, les élections au poste de supérieure de 1715 et de 1751 ont nécessité quatre scrutins. La règle précise que si un premier scrutin n'aboutit pas à une majorité absolue, un deuxième vote est organisé entre les deux religieuses ayant obtenu le plus de voix la première fois ce qui doit permettre à l'une d'elle d'obtenir la majorité absolue et donc d'éviter l'organisation de plus de deux tours. L'existence de quatre scrutins peut s'expliquer par un premier tour avec des scores ex æquo ce qui fait ressortir au moins trois noms pour le deuxième tour ou par une exception à la règle approuvée par le supérieur du couvent.
Ces exemples témoignent d'un réel souci de préserver la liberté des religieuses en utilisant au maximum le processus électoral. La supérieure n'est jamais désignée par ceux qui gouvernent la maison, elle est toujours élue. Il peut cependant intervenir pour résoudre un conflit mais il maintient le processus électif. Cependant, le maintien d'une supérieure à ce poste au-delà de deux mandats consécutifs exprime la confiance des autorités ecclésiastiques dans la gouvernance du couvent et une volonté de stabilité.

Les témoignages manquent pour dire si le supérieur influençait les religieuses pour imposer une supérieure cependant, les décomptes des voix sont notés pour chacune de ces élections ce qui prouve qu'un vote a eu lieu et qu'aucune supérieure a été imposée.
On remarque d'ailleurs que la limite de deux mandats consécutifs a été dépassée pour quatre religieuses : Marguerite Des Queulx, supérieure de 1709 à 1718 puis de 1727 à 1739, Madeleine Castelet de 1739 à 1751, Marie-Anne-Françoise Vrion/Urion de 1763 à 1775 et Élisabeth Gosseaume de 1775 à 1784. Deux d'entre elles se démarquent particulièrement : Marguerite Des Queulx avec sept succès de 1709 à 1736 et Madeleine Castelet élue six fois de 1739 à 1760. Ces écarts au règlement des élections permettent de rendre compte des relations du couvent avec le monde extérieur et notamment avec la hiérarchie ecclésiastique. Il est précisé dans le registre que les autorisations de réélection ont à chaque fois été obtenues de l'archevêque donc le phénomène se reproduit tout le long du siècle, cela permet de supposer que la gouvernance du couvent suit la ligne de conduite préconisée par l'archevêché150(*).

Un récit permet d'aborder l'état d'esprit des religieuses au moment de l'élection de leur supérieure. Ainsi, Madame Roland écrivait à Sophie Cannet en mai 1775 :

« Les bonnes filles de la Congrégation sont entre la crainte et l'espérance (c'est lundi l'élection d'une supérieure) ; mais leur espérance même est assez triste, parce qu'elles ne sauraient gagner pour la douceur du règne ; elles attendent de Dieu Saint-Bernard, dans sa miséricorde, ou Saint-Augustin, dans sa justice. Si c'est la première, il y aura de la ressource (quoique Sainte-Fare151(*), comme son intime, régnera sous son nom) ; elle a de l'honnêteté, de la politesse et des égards. Mais si c'est la seconde, les prêtres régiront tout, et le zèle amer fera tous les règlements152(*). »

Cela démontre l'existence de deux partis dont un proche des prêtres et donc plus influençable par eux. Cela se rapproche des luttes des jansénistes contre le pouvoir ecclésiastique que rapportent les Nouvelles ecclésiastiques dès les années 1750 et 1760153(*). Dans les années 1770 et 1780, le journal défend la résistance au « despotisme » de la hiérarchie ecclésiastique154(*). Cela prouve qu'un sentiment anticlérical existait dès cette époque. Cependant, les témoignages manquent pour expliquer cet état d'esprit chez certaines religieuses de la Congrégation. Ces registres ne peuvent pas dire si un durcissement des autorités ecclésiastiques a entraîné un ressentiment chez les religieuses ou s'il s'agit de la conséquence des persécutions subies auparavant notamment par Marie-Adrienne Petit.
Le registre des élections permet d'observer les résultats de l'élection qui s'est tenue le 22 mai 1775155(*). La supérieure élue à la majorité absolue et vraisemblablement au premier tour est donc Élisabeth Gosseaume dite de Saint-Bernard alors que Marie-Anne Bobusse dite de Saint-Augustin, proche des prêtres et probablement parente de Nicolas-Antoine Bobusse, prêtre trésorier de l'église paroissiale de Saint-Gervais156(*), ne recueille que 3 voix. On peut donc penser que les religieuses ont pu voter librement, sans être influencées par ces prêtres. Le nom de la supérieure n'a vraisemblablement pas été imposé par ces derniers.

VII.D Le jansénisme

Un événement rapporté par le registre des élections permet de constater qu'une religieuse du couvent n'avait pas l'approbation des autorités ecclésiastiques. Ainsi, l'élection du 26 juillet 1742 n'est pas confirmée par la hiérarchie. Le 29 juillet, le couvent procède à une nouvelle élection de l'assistante, des conseillères et de l'intendante des classes. La comparaison des résultats de ces deux élections permet de constater la disparition de deux religieuses du nombres des professes élues : Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit et Anne-Françoise Ragot dite des Séraphins. Cela permet de supposer un désaccord de l'une de ces religieuses ou des deux par rapport à la ligne de conduite souhaitée par l'archevêché.
Une autre source permet d'éclairer cet événement. Il s'agit de la nécrologie de Marie-Adrienne Petit publiée dans les Nouvelles ecclésiastiques datées du 6 mars 1751. Cet article décrit la résistance de cette religieuse, connue pour son jansénisme ouvertement affiché157(*). Certaines des informations données par l'article sont confirmées par le registre des élections notamment l'élection en tant que conseillère non validée. Ce récit illustre d'abord les persécutions subies par une religieuse pour son jansénisme. Cependant, Marie-Adrienne Petit avait été élue auparavant par trois fois à des charges de conseillère en 1730, 1736 et 1739. Son élection n'est invalidée que lorsqu'elle est élue, en plus, à la charge particulière d'intendante des classes le 26 juillet 1742. Cette affaire peut se rapprocher d'un cas similaire au couvent de la Trinité à Rennes ou la mère Pélagie de Gardin fut privée de sa charge de maîtresse des pensionnaires car les autorités ecclésiastiques craignaient que lui confier l'éducation des jeunes filles rependrait la doctrine janséniste dans les foyers de ces dernières158(*). On peut donc supposer une crainte similaire.
D'après la nécrologie de Marie-Adrienne Petit dans les Nouvelles ecclésiastiques, la religieuse se voit refuser les derniers sacrements avant d'être finalement confessée et enterrée de la manière usuelle. En effet, les refus de sépulture en terre bénite en présence d'un prêtre restent rares. On peut citer la soeur de Sainte-Colombe, ursuline de Châtillon, morte le 16 juin 1746 et enterrée dans une fosse à l'extérieur du cimetière, sans cérémonie, en présence de la supérieure et de deux converses ou également Marguerite-Thérèse de Frigerie, du carmel de l'Incarnation, rue Saint-Jacques à Paris ou encore une religieuse de Dinan morte en 1751159(*). Le plus souvent, le rituel des funérailles est modifié afin que les religieuses ne soient pas traitées comme des excommuniées mais comme des pécheresses mortes. Les évêques de Marseille et d'Agde refusaient de considérer les appelantes comme des hérétiques. Certains prêtres n'ont pas voulu associer le refus de sépulture au refus des derniers sacrements et se sont contentés de priver les opposantes des « honneurs de la sépulture » en supprimant des gestes et des prières du cérémonial160(*).

Il faut également considérer l'influence qu'exerce la crise janséniste sur ces élections. . Identifier Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit comme une religieuse janséniste permet également d'observer l'existence d'un réseau interne de sympathisantes jansénistes à l'intérieur de la clôture. En effet, le détail et la répartition des voix lors de l'élection de la supérieur permet de constater la présence de la mère du Saint-Esprit parmi les religieuses ayant reçu une ou plusieurs voix de 1718 à 1745161(*). Cette religieuse recueille de façon régulière au moins une voix lors de ces élections. Or, d'après le règlement, il est impossible que Marie-Adrienne Petit puisse voter pour elle-même. Il existe donc une à plusieurs sympathisantes à la cause janséniste au sein du couvent et cette religieuse serait la représentante de ce groupe à cause de son engagement ouvert pour la cause.
Les pics de 5 et 4 voix en 1718 et 1739 peuvent être mis en relation avec l'Appel et les refus de sacrements pour les religieuses. Cela démontre une perméabilité de la clôture aux événements de leur temps et une sensibilité des religieuses à l'actualité.
Ainsi, bien qu'enfermées, elles expriment leurs opinions par l'intermédiaire d'une élection. Or cette opinion n'aboutit pas nécessairement à un engagement total pour la cause janséniste à la hauteur de celui de Marie-Adrienne Petit. Enfin, cette opinion peut changer en fonction des événements et une religieuse votant pour la mère du saint Esprit peut modifier son vote trois ans plus tard.

VIII L'accueil de « grandes pensionnaires » et de pensionnaires en classe

Une des sources de revenu des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame est l'accueil de pensionnaires dans les bâtiments de leur couvent. La commission des réguliers162(*) identifie deux types de pensionnaires : les « grandes pensionnaires », c'est-à-dire des femmes adultes louant une chambre dans le couvent et les pensionnaires en classes que les religieuses instruisent.

VIII.A Les « grandes pensionnaires »

Les religieuses accueillaient des dames pensionnaires dans des appartements qu'elles louaient dans le couvent. Ces femmes pouvaient sortir librement et y recevoir. S'l semblerait qu'elles aient pu faire la cuisine dans ces appartements163(*), la fourniture de nourriture était quand même payée au monastère : en 1786, le couvent perçoit 4 650 livres à cet effet en plus des 2 814 livres de loyer164(*).

Ces femmes étaient au nombre de sept en 1784 et de neuf en 1786. Les sources permettent d'en identifier vingt-six ayant vécu au couvent durant le XVIIIe siècle165(*). Vingt d'entre elles sont connues grâce au « Livre des deffuntes »166(*). Souvent veuves, au moins dix sont décédées à un âge d'au moins soixante-dix ans. Le couvent a pu être pour elles le refuge de leur vieillesse, de la maladie et un moyen d'échapper à la solitude. On retrouve cette fonction d'hospice au couvent de la Visitation de la rue Saint-Antoine ou, par exemple, Madame Crichant, souffrant d'hypocondrie, meurt dans le monastère après y avoir vécu 8 ans dans la première moitié du XVIIe siècle167(*).

Le cas de Mademoiselle Lessenne de Menilles de Veniez, décédée au couvent le 13 novembre 1703 à 32 ans, diffère cependant. Il est possible qu'un état de santé précaire ait motivé sa présence parmi les pensionnaires adultes du monastère, pour les soins que les religieuses pourraient lui prodiguer. De plus, une santé fragile est un facteur discriminant pour prononcer des voeux religieux. Il se peut qu'elle ait souhaité devenir religieuse mais que cela n'a pas été possible à cause de sa santé. Dans ce cas, devenir pensionnaire en appartement est une façon de s'approcher de l'état désiré. Cela pourrait se rapprocher de ce qu'a vécu Mademoiselle Langlois au monastère de la Visitation, rue Saint-Antoine, morte revêtue de l'habit de l'ordre en 1785 dans le couvent après y avoir vécu 4 ans mais sans prononcer de voeux car son état de santé ne le lui permettait pas168(*).

Des raisons familiales peuvent également motiver ses femmes à louer un appartement dans le monastère. Ainsi, Claude Perroud explique que Manon Phlipon vient au couvent pour « chercher asile, de novembre 1779 à janvier 1780, dans la grande crise qui précéda son mariage »169(*).

D'autre part, si on retrouve des veuves d'officiers de finances, de procureur ou de bourgeois de Paris, on n'observe pas de veuves d'artisans ou de marchands ce qui diffère des origines sociales des religieuses. L'origine de ces pensionnaires ne peut cependant pas être séparé de l'origine des religieuses car bon nombre d'entre elles semblent parentes. Les liens familiaux sont avérés, grâce au témoignage de Madame Roland170(*), pour les demoiselles Surugue, nièces de Jeanne Sageon dite de Sainte-Fare. Il est également probable que Marie Des Queulx, veuve de Joseph-Roland Quille-des-Buttes et sa fille Marie-Elisabeth Quille-des-Buttes, qui décèdent toutes deux en 1740171(*) au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris, soient parentes de Marguerite Des Queulx. De même, Marguerite Boinard, veuve de Pierre Aulde, sieur de Vaumargot est peut-être parente de Louise Boinard. Catherine Porlier, veuve de Jacques Charpentier, sieur de la Haute-Maison est très certainement parente de Marie-Anne de la Haute-Maison dite Anne de l'Enfant Jésus, bien que la nature du lien de parenté ne puisse être établi. Il en est de même pour Marie Quevilly, veuve de Jean-René Voborelle, seigneur de Longuesve, probablement de la famille de Louise Catherine Quevilly dite de Sainte-Félicité et de Michelle Quevilly dite de la Conception. Il semble donc que la présence d'une parente parmi les religieuses est un élément déterminant dans le choix de ces femmes d'y louer un appartement.

VIII.B Une carrière consacrée à l'éducation des filles

Au-delà des règlements172(*), il y a peu de documents d'archives pouvant témoigner du rôle d'éducatrices des religieuses. Ce rôle est pourtant essentiel puisque, bien qu'il est courant pour les couvents de recevoir des pensionnaires, la Congrégation de Notre-Dame est l'un des deux ordres, avec les Ursulines, consacré spécifiquement à l'éducation et cet aspect revêt un caractère important dans la vocation des religieuses. Nous disposons cependant d'un témoignage puisque Madame Roland décrit dans ses mémoires son séjour commencé le 7 mai 1765 à 11 ans dans ce couvent. Cette dernière témoigne que les religieuses tiennent un pensionnat mais aussi une école d'externe gratuite. Elle ne passe qu'une année au pensionnat, selon l'usage, pour préparer sa communion173(*). Les mémoires de Madame Roland peuvent être comparées au témoignage d'Hélène Massalska, ancienne pensionnaire de l'aristocrate Abbaye-aux-Bois où elle entre en 1771174(*).

VIII.B.1 La pension de la Congrégation de Notre-Dame à Paris, les raisons du choix des familles

La vingtaine de religieuses qui composaient le couvent entouraient les enfants d'une atmosphère familiale et les relations entre élèves et maîtresses y étaient affectueuses. Cette atmosphère familiale a peut-être contribué la volonté de certaines jeunes élèves d'y faire profession175(*). D'ailleurs, les familles pouvaient envoyer leurs filles dans ce pensionnat alors qu'une parente y était religieuse. Par exemple, Marie-Suzanne Merard décède au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris à l'âge de 10 ans le 25 mars 1745. Sa tante, Catherine-Elisabeth La Borde y était religieuse de choeur depuis environ 1743176(*).
En revanche, les parents de Madame Roland avaient choisi ce couvent pour sa bonne réputation et parce qu'il appartenait à un ordre peu austère :

« On délibère sur le choix d'une maison ; ma famille n'avait de relations dans aucunes de celles de cette espèce : on se rappelle que mon maître de musique avait cité un couvent où il enseignait de jeunes demoiselles, et on décide que l'on fera des informations. Il résultat de celles-ci que la maison était honnête, l'ordre peu austère ; les religieuses passaient en conséquence pour n'avoir point de ces excès, de ces momeries qui caractérisaient leur plus grand nombre177(*). »

VIII.B.2 Une possible diminution des effectifs

La Congrégation de Notre-Dame était fréquentée par les enfants de la bonne bourgeoisie. La pension ordinaire était de 250 à 500 livres par an de 1760 à 1789178(*). Il est cependant probable que les parents donnaient un complément pour assurer le confort de leurs enfants179(*).
Les religieuse de la Congrégation de Notre-Dame à Paris tenaient un pensionnat et également une école externe gratuite pour les enfants du peuple. Cependant, cette dernière était séparée de la classe des pensionnaires et elle se tenait dans une salle qui leur était réservée180(*). Cette organisation permet de séparer les deux groupes d'élèves issues de milieux différents181(*).

En 1765-1766, le pensionnat accueillait trente-quatre élèves de six à dix-huit ans dans une classe unique182(*). L'effectif global reste bien inférieur à celui de l'Abbaye-aux-Bois : durant le séjour d'Halène Massalska, le nombre d'élèves était de cent soixante-deux dont de grands noms : Montmorency, Damas, Mortemart, Choiseul par exemple. Les religieuses appartenaient également à la haute noblesse183(*).
De plus, en 1784, les pensionnaires de la Congrégation de Notre-Dame à Paris étaient au nombre de vingt-six mais elles n'étaient plus que seize en 1786184(*). C'est comparable à la moyenne observée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, c'est à dire vingt-trois élèves185(*) mais une diminution des effectifs semble perceptible de 1765-1766 à 1786. Cependant, ces trois données seules ne permettent pas de conclure définitivement à une diminution, l'effective pourrait aussi être instable.
Dans le cas d'une baisse réelle des effectifs, cela correspondrait à une désaffection de l'éducation conventuelle jugée peu apte à l'apprentissage de filles destinées à vivre hors du cloître qui contraste avec la stabilité de l'effectif des religieuses. La diminution de l'effectif de la Congrégation de Notre-Dame à Paris, si elle est confirmée, serait moins importante et moins précoce que ce qui peut être observé dans d'autres couvents. Par exemple, les Ursulines de la rue Sainte-Avoye accueillent soixante à soixante-dix pensionnaires dans les années 1760. Elles ne sont plus que vingt à trente dans les années 1770. Cette diminution ne s'observe en revanche pas dans les couvents de province186(*).
En revanche, les documents ne semblent pas décrire les classes externes gratuite. Nous savons que le couvent du même ordre à Versailles avait en 1790 six classes pour cinq cents élèves187(*).

VIII.B.3 Organisation de l'éducation du pensionnat

L'emploi du temps n'était pas surchargé d'exercices de piété et les études intellectuelles, comme partout, n'étaient pas très poussées188(*). Cela comprenait des leçons d'orthographe, d'histoire, de géographie, de grammaire189(*). Le calcul, la lecture et l'écriture y étaient certainement également enseignés190(*). Le programme y est très semblable à celui connu au couvent du même ordre à Versailles en 1774191(*).
Cependant, cet enseignement ne dépassait pas l'enseignement déjà reçu par Madame Roland à l'âge de 11 ans :

« Élevée comme je l'avais été jusqu'à cette époque, il n'était pas fort étonnant que je me trouvasse mieux instruite que la plupart de mes compagnes, même les plus âgées192(*). »

Les religieuses étaient d'ailleurs particulièrement fières de cette élève :

« Les religieuses trouvèrent qu'elles pourraient s'honorer de mon éducation, puisque j'étais chez elles, sans avoir aucune peine à prendre pour la continuer193(*). »

Une religieuse plus instruite lui donnait des leçons particulières194(*) et ses parents faisaient venir un maître de musique qui donnait ses leçon au parloir et une maîtresse de dessin qui rentrait à l'intérieur du couvent195(*).
L'éducation prodiguée dans un établissement plus prestigieux tel que l'Abbaye-aux-Bois y semble encore plus soignée avec des leçons d'histoire ancienne et d'histoire de France, de géographie, de sciences naturelles, de mythologie, d'écriture, de calcul, d'instruction religieuse. Les leçons étaient données par des maîtres venus de l'extérieur, tous des hommes ce qui est exceptionnel dans un couvent. Les maîtresses assistaient seulement aux cours et surveillaient les élèves. Les disciplines artistiques étaient très présentes et étaient enseignées par des professeurs renommés : danseurs de l'opéra ou acteur de la Comédie-Française. L'influence de Saint-Cyr y est évidente avec la répartition des élèves en classe de couleur : classe bleue jusqu'à douze ans, blanche l'année précédant la première communion, les classes rouges où elles aidaient les religieuses dans les différentes tâches de la maison. Les élèves dormaient en dortoir mais certaines, privilégiées, avaient un appartement particulier. C'était le cas d'Hélène Massalska grâce à sa naissance, sa fortune et sa santé délicate. En revanche, tout comme à la Congrégation de Notre-Dame, la discipline y est peu sévère : les principes rigoureux du XVIIe siècle n'étaient plus en vogue et encore moins dans un établissement aristocratique196(*).

IX Espérance de vie des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame

La mort d'une religieuse est un moment important pour le cloître, l'aboutissement de sa carrière de religieuse cherchant à assurer son salut. Cette dernière étape doit se dérouler selon les règles afin d'assurer la bonne réputation du couvent, comme en témoigne l'affaire du refus de sacrements de Marie-Adrienne Petit. La longévité des religieuses peut également assurer cette réputation. Cela permet également au couvent de commémorer les qualités de la défunte dans les nécrologies par exemple.
Les décès au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris sont mieux documentés que les entrées en religion puisqu'un registre les détaille de 1648 à 1750197(*). Ce dernier, bien que probablement incomplet, informe quasiment systématiquement sur l'âge de la défunte, cela permet donc une approche de la longévité des religieuses. L'analyse des âges au décès198(*) permet d'observer que les religieuses meurent en moyenne à 55 ans au XVIIe siècle et à 65 ans au XVIIIe siècle. Des trente-cinq religieuses décédées de 1700 à 1750, vingt-six le sont à au moins 60 ans soit près de 75 % des décès. De même, 59 % des Visitandines parisiennes au XVIIIe siècle meurent à plus de 60 ans, ce qui semble être la règle dans de nombreux couvents féminins du royaume. Ces chiffres sont d'autant plus remarquables que vers 1776, seuls 7.3 % des Français atteignaient cet âge199(*).
Cette longévité s'explique tout d'abord par les exigences du recrutement puisqu'il faut être en bonne santé et sans infirmités pour pouvoir intégrer le monastère, les exceptions étant rares. Cela témoigne également des bonnes conditions de vie des religieuses notamment du soin apporté à leur santé. Ainsi, Madame Roland témoigne à propos de la converse Angélique Boufflers dite de Sainte-Agathe : « La bonne Agathe est à la roberie, pour y restaurer par la tranquillité sa santé délabrée »200(*). Les fonctions, y compris pour les soeurs converses, sont donc attribuées en fonction des capacités et des besoins des religieuses.

Conclusion

Les religieuses exercent donc des fonctions soumises à élection et des fonctions d'officières pourvues par concertation de la supérieure avec son conseil. Si les sources permettent difficilement d'analyser ces dernières fonctions, les registres d'élection permettent en revanche une analyse de l'attribution des plus hautes charges au sein du couvent. Ces registres permettent d'affirmer qu'une religieuse ne devient supérieure qu'après avoir acquis de l'expérience au sein du conseil. D'autre part, après avoir quitté ce poste, l'ancienne supérieure continue à exercer au sein du conseil, ainsi, elle fait profiter de son expérience qu'elle peut transmettre.

L'étude des liens familiaux entre les religieuses permet d'observer l'influence d'au moins deux familles : la famille Ragot durant la première moitié du XVIIIe siècle et la famille Berain-Colasse durant la seconde moitié où des religieuses issues de ces familles se succèdent au conseil. Ils sembleraient que des religieuses parentes ne se retrouvent pas au conseil en même temps.

Les registres des élections permettent également d'identifier les exceptions aux règlements imposées ou tolérées par les autorités ecclésiastiques. L'archevêché accepte par exemple de confirmer l'élection de nombreuses supérieures au-delà du nombre maximum de mandats autorisés sans avoir imposé ce maintien : une élection est toujours organisée et l'autorité ecclésiastique semble respecter ce processus.

D'autre part, ces registres, croisés avec de rares témoignages, permettent d'identifier quelques éléments qui influencent les religieuses dans leurs choix. La correspondance de Madame Roland met en avant les idées anticléricales des religieuses avant les élections de 1775.

L'archevêché impose cependant une limitation quand il n'approuve pas l'élection d'une religieuse janséniste au poste d'intendante des classes. Dans ce cas, c'est la possibilité de transmettre les idées jansénistes auprès des élèves que les autorités sanctionnent plus particulièrement. La présence d'une religieuse janséniste permet de mettre en lumière un vote janséniste qui fluctue au gré des événements extérieurs à la clôture mais qui reste cependant minoritaire. D'autre par, le couvent n'est touché que par un cas de refus de sacrements sans pour autant aboutir a une refus de confession et d'enterrement en terre bénite. Le couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris est donc peu touché par la crise janséniste.

Les religieuses de ce monastère, bien que cloîtrées, exercent des activités utiles à la société. Elles accueillent des femmes adultes dans des appartements qu'elles leur louent. Ce sont souvent des femmes âgées, isolées ou en mauvaise santé, des parentes des religieuses ou des femmes que la situation familiale oblige à trouver refuge, au moins momentanément, dans le couvent.

Le témoignage de Madame Roland est précieux pour décrire l'activité éducatrice des religieuse et l'organisation du pensionnat, elle témoigne aussi de l'existence de la classe externe gratuite du couvent mais aucun document ne nous est parvenu décrivant cette classe. Les archives permettent également de constater une possible diminution de l'effectif du pensionnat des années 1760 aux années 1780.

Enfin, la longévité des religieuses témoigne des bonnes conditions de vie de ces dernières dans un couvent soucieux de préserver leur santé.

Chapitre 3 : Les religieuses du couvent de la Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont, pendant la période révolutionnaire

A l'origine, les couvents devaient prouver leur utilité à la société : il n'est pas question de les fermer mais de les rationaliser201(*). Or la Révolution modifie cela : de 1789 à la fermeture des couvents de femmes le 1er octobre 1792, les communautés de religieuses connaissent une série de propositions et de lois qui aboutissent à leur suppression. Parmi elles nous pouvons citer, la proposition du 23 septembre 1789 de rassembler les religieuses en communautés de douze à quinze femmes ou la date du 2 novembre 1789 qui marque la nationalisation des biens ecclésiastiques et la suspension des voeux en religion avant leur suppression le 13 février 1790. A partir du 8 décembre 1790, les soeurs converses sont autorisées à élire la supérieure de leur communauté. Les costumes religieux sont interdits le 6 avril 1792 et un décret supprime tous les couvents de femmes le 18 août 1792.
Dès la suspension des voeux monastiques, certaines religieuses se plaignent de ces décisions. Elles mettent en avant leur utilité sociale et notamment leur rôle dans l'instruction des filles. Cependant ces plaintes, au nombre de 5 000, ne reflètent pas l'opinion individuelle de ces femmes car l'initiative revient aux supérieures et aux abbesses202(*).
L'histoire des religieuses sous la Révolution se déroule donc en deux temps : tout d'abord la vie en communauté, jusqu'en 1792 puis la vie après la fermeture du monastère. Pour la Congrégation de Notre-Dame à Paris, des documents rédigés pendant la vie en communauté de 1789 à 1792 sont conservés aux Archives Nationales sous la côte S4639, d'autre part, elles élisent une supérieure jusqu'en janvier 1792. Dans un second temps, la fermeture du couvent oblige à quitter les archives ecclésiastiques pour retrouver les parcours des religieuses notamment à partir des archives du Tribunal révolutionnaire. Ces documents peuvent renseigner sur la vie de la communauté durant cette période et éventuellement donner des indications sur les parcours et opinions individuelles des religieuses.
Nous verrons donc l'histoire des religieuses dans le monastère de 1789 à sa fermeture à l'automne 1792 puis ensuite leur trajectoires après la sortie du couvent.

X De 1789 à l'automne 1792 : avant la fermeture de la communauté

X.A La continuité provisoire de la vie en communauté : ses difficultés

Le couvent est tout d'abord touché par la Révolution dans ses revenus. La nationalisation des biens du clergé votée en novembre 1789 les prive notamment des revenus obtenus par la location de leurs biens immobiliers. En contrepartie, elles doivent recevoir une pension qui se révèle insuffisante. Elles sont également privées des secours qu'elles avaient l'habitude de recevoir aussi bien de la Commission des réguliers que de l'archevêque de Paris : elles obtiennent de la Commission des réguliers 6 000 livres en quatre ans en 1779 et 24 000 livres en six ans en 1786. De plus, l'archevêque de Paris leur donne 7 200 livres en 1784-1786. En 1784-1785, la totalité de leurs revenus s'élevait à au moins 38 305 livres et à 26 202 livres en 1786203(*). Ces revenus sont cependant moins élevés que les revenus moyens des couvents de la Visitation à Paris pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle : 68 935 livres rue Saint-Antoine, 57 383 livres livres au faubourg Saint-Jacques et 49 574 livres rue du Bac204(*).
A partir de décembre suite au décret du 13 novembre 1789 sanctionné le 8 par le roi, les couvents doivent fournir une déclaration de biens, de revenus et de charges, document que les religieuses produisent en mars 1790. Leurs revenus ne sont plus alors que de 12 360 livres et 4 sols sous la forme de rentes perpétuelles (4 639 livres), foncières et sur particuliers (271 livres et 4 sols) et de revenus immobiliers (7 450 livres)205(*).
La Constituante vote le décret du 20 mars 1790 qui ordonne une visite détaillée des couvents par des officiers municipaux. Les religieuses reçoivent cette visite le 7 juin de la même année pendant laquelle un recensement des religieuses ainsi qu'une enquête206(*) sur leurs intentions est réalisée. Ils demandent également les livres de compte, les titres et vérifient la conformité de l'inventaire. Le 11 juin 1791, le Bureau de liquidation de la Commission des bien nationaux procède à l'enlèvement des titres.
D'autre part, le décret du 8-14 octobre 1790 octroit des pensions cependant, les communautés vouées à la charité et à l'éducation sont épargnées et l'Assemblée ne prévoit pas de pension, elle les laisse disposer de leur revenus207(*). Malgré ce traitement particulier, les sources témoignent de difficultés financières car si elles semblent toujours conserver le bénéfice de leurs rentes, elles semblent privées de leurs revenus immobiliers. Ainsi, une lettre datée du 28 août 1791 et signée du ministre des contributions publiques dit :

« Elles présentent que depuis qu'elles n'ont plus l'administration de leurs biens, leurs revenus qui leur sont comptés en entier, attendu qu'elles sont occupées de l'éducation publique, ne s'élèvent qu'à 6 060 livres, déduction faite des rentes qu'elles sont obligées de payer. Cette communauté étant composée de 22 religieuses et de sept converses, il s'ensuit que la somme de 6 060 livres, à répartir sur 29 têtes, ne donne qu'environ 200 livres pour chacune d'elles.
Antérieurement à l'ordre actuel des choses, cette même communauté recevoit des secours annuels qui ne lui ont pas été conservés. Comme elle avoit l'administration de ses revenus, elle jouissoit de la faculté de louer à vie, moyennant des sommes une fois payées, les maisons et terrains qu'elle possedoit et il paroit qu'elle trouvoit dans cet arrangement des moyens de rembourser des capitaux ou même de payer les fournitures faites à la communauté dans le cas d'insuffisance des revenus.
Vous verrez qu'elle demande, Messieurs, que l'État se charge de ses dettes. [...] Mais la communauté de la Congrégation de Notre-Dame peut être dans le cas d'obtenir un secours à raison de la diminution de ses revenus et ce secours, d'après la loi du 14 octobre 1790 et celle du 27 mars 1791, peut être porté par vous Messieurs jusqu'à la concurrence de la somme qui sera nécessaire pour qu'étant unie aux revenus libres de la maison, elle compose celle de 300 livres par chaque religieuses et de 150 livres par chaque soeur converse »
.

Enfin, le ministre ajoute :

« Les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, se rendant très utile pour l'éducation publique et leur situation paroissant fâcheuse, il n'est pas impossible de ne pas y prendre une véritable intérêt ».
Des difficultés sont également observées dans de nombreux couvents. Ainsi, les Ursulines du faubourg Saint-Jacques reçoivent la visite de la municipalité le 7 juillet 1790208(*) mais en 1791, les religieuses attendaient toujours leurs pensions209(*).
Les Bénédictines du prieuré de Notre-Dame de Consolation habitant rue du Cherche-Midi se plaignaient également d'être sans ressource en attendant de toucher leurs pensions à partir du 1er janvier 1791. Le 17 octobre, elles écrivaient aux Bien nationaux qu'une allocation annuelle de 14 450 livres ne pouvait suffire à assurer la subsistance de vingt-neuf religieuses car elles ne disposaient plus que de 9 sols et 3 deniers à dépenser par jour et par religieuse210(*).
D'autre part, en mars 1790, les supérieures des communautés reçoivent un questionnaire à remplir pour préciser la règle et l'objet de l'institut et l'état de toutes les religieuses. Les supérieures des couvents enseignants en profitent pour mettre l'accent sur ce rôle éducatif, notamment à la lumière du décret du 13 février 1790 qui épargne provisoirement les couvents voués à l'éducation comme la Congrégation de Notre-Dame et comme la lettre citée précedement semble le faire. Par exemple, Mme de Baynac, l'abbesse de l'abbaye de Maubuisson espère un délai car elle se voue « à l'éducation et l'instruction des jeunes personnes du sexe ». Certains monastères craignent d'être réunis à d'autres monastères et là encore, les supérieures tentent de se sauver grâce à l'enseignement. La prieure des Augustines de Picpus offre d'ouvrir une école pour le quartier si son monastère est conservé mais sans se prononcer pour les autres communautés211(*).

X.B Les résistances au changement

X.B.1 Les résistances collectives

Le serment constitutionnel du 17 avril 1791 était imposé aux religieuses chargées de l'instruction publique donc celles enseignant dans les écoles paroissiales et les grands hospices. Les religieuses appartenant à des ordres voués à l'éducation, c'est-à-dire les Ursulines et la Congrégation de Notre-Dame ne sont pas concernées mais elles ont souvent souhaité exprimer leur opposition. Si aucun document exprime cette opposition pour le couvent de la Congrégation à Paris, les religieuses du même ordre à Corbeil écrivaient le 17 mai 1791 à Avoine, évêque jureur de Versailles, qu'elles ne prêteraient jamais serment si celui-ci leur était demandé, qu'elles ne reconnaissent que les prêtres nommés par Mgr de Juigné, l'archevêque de Paris et qu'elles ne voulaient ni quitter leur couvent ni recevoir de religieuses provenant d'autres communautés212(*).

Il est peu aisé, sans témoignages, de dire quel accueil a été réservé aux différentes mesures adoptées au sujet des couvents à la Congrégation de Notre-Dame à Paris. Au-delà de la nationalisation des biens et des mesures concernant les voeux monastiques, les autorités laïques tentent de régir la vie intérieure du couvent et notamment les élections de la supérieure. Ainsi, le décret du 8-14 octobre 1790 demandait aux religieuses de se réunir sous la présidence d'un officier municipal pour élire une supérieure et une économe lors de la première semaine de l'année 1791213(*). Or le registre des élections de la Congrégation214(*) ne présente aucune élection à cette date. Une supérieure et son conseil sont élus le 12 juillet 1790 et le 30 janvier 1792 sans qu'aucune élection ne soit mentionnée en 1791. D'autre part, le résultat de ces élections est consigné de la manière habituelle, sans mentionner la présence d'un officier municipal et la procédure reste présidée par le supérieur de la communauté, Gayet de Sansale.
Au couvent de Notre-Dame de Charité, l'élection s'est faite selon les règles canoniques sans officier municipal puis, le jour de l'élection, selon le nouveau décret, les religieuses sont appelées chacune leur tour dans une chambre où étaient les commissaires qui les a ensuite félicité pour leur union215(*). Une situation identique aurait pu se produire à la Congrégation de Notre-Dame mais les registres ne reflètent que le résultat d'élections faites de la manière usuelle.
D'autre part, nous savons, grâce au recensement daté du 7 juin 1790216(*), que le couvent est encore composé de vingt religieuses de choeur, deux religieuses venant de Corbeil, une venant de Popincourt et de huit converses. Or le registre des élections217(*) présente l'élection d'une supérieure le 30 janvier 1792 à laquelle dix-neuf religieuses ont participé. Il semble donc que les soeurs converses n'aient pas participé à cette élection malgré la loi du 8 décembre 1790 qui les autorise à voter. Le couvent a donc conservé, à ce sujet au moins, l'ancien usage ce qui démontre une certaine résistance, collective au moins, au changement.
Les sources ne permettent pas de dire si les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Paris se sont collectivement et ouvertement exprimées contre la sortie de leur cloître mais les Carmélites de Paris et de Saint-Denis ont publié un plaidoyer dans ce sens dans le mémoire présenté à l'Assemblée par Mgr de Bonald. Les Visitandines de Paris, pourtant enseignantes et donc plus en faveur que les contemplatives, déclarent elles aussi qu'elles souhaitent « vivre et mourir dans l'état saint et heureux que nous avons embrassé sans contraintes, que nous exerçons avec zèle et qui fait l'unique bonheur de nos jours ». De même, les Clarisses Capucines déclarent leu attachement à leurs voeux et à leur règle.218(*) Jean Boussoulade remarque également que ces témoignages de fidélité sont bien plus fréquents chez les religieuses que chez les religieux, ce qui atteste d'une plus grande ferveur chez les femmes219(*).

X.B.2 Quitter le cloître : un choix individuel mais également une exception

Si les sources ne témoignent pas d'une déclaration collective d'attachement au cloître, elles permettent une approche des opinions individuelles. Elles attestent notamment de deux départs : un document du Bureau de Liquidation de la Commission de l'administration des biens nationaux, daté du 13 juin 1792 nous informe que deux religieuses, Marie-Anne Gosmond et Catherine Dozemback, ont quitté la communauté. Une déclaration des revenus et des dettes du couvent auprès du Bureau de liquidation de la Commission de l'administration des biens nationaux du 23 novembre 1793 le confirme : « deux religieuses professes [sont] sorties en mars 1790 en vertu du décret »220(*). En effet, le décret du 13 février 1790, en plus de supprimer les voeux monastiques, autorise la sortie des religieux et des religieuses de leur monastère en faisant un déclaration devant la municipalité. Ce décret leur garanti également une pension. La raison de ces départs n'est cependant pas précisée : il n'est pas possible d'affirmer si cela a été décidé par les événements ou si la religieuse échappe ainsi à une vocation et un état qui lui a été imposé.
Cependant, dans son étude des religieuses sous la Révolution dans le diocèse de Poitiers, Gwenaël Murphy constate que l'origine sociale et les possibilités de retour dans la famille jouent un rôle important dans ces sorties221(*), nous ne pouvons observer ce phénomène pour les deux religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Paris sans documents attestant de la vie de ces femmes après leur sortie. On peut cependant remarquer que le contrat de profession de Marie-Anne Gosmond est signé de son père mais également de deux oncles dont un venu de province. Cette religieuse semble donc entourée d'une famille qui aurait pu faciliter son retour dans la société.
On observe des départs dans d'autres couvents. Par exemple, dès mars 1790, chez les Clarisses Urbanistes, ou Cordelières de la rue de Lourcine à Paris, trois religieuses viennent revendiquer leur liberté auprès de la municipalité, probablement parce qu'elles étaient malades. Au moment de l'enquête du 14 juin, une seule religieuse sur les dix présentes voulait profiter de la liberté alors que d'autres hésitaient222(*). L'examen d'un grand nombre d'enquêtes d'intention des quatre-vingt communautés de la ville de Paris permet d'affirmer que les religieuses optent unanimement pour la vie cloîtrée et qu'on observe peu d'abandons223(*).
De même, cinquante-et-une religieuses issues de vingt couvents poitevins, soit un peu moins de 5 % des religieuses présentes en 1790, quittent leur monastère entre avril 1790 et septembre 1792 et notamment entre juin 1790 et octobre 1791 où trente-six d'entre elles choisissent de partir224(*). Dans les diocèses de Langres, Auxerre et Dijon en 1791, seules 4 % des religieuses de choeur et 3 % des converses quittent volontairement leur couvent225(*) Les deux sorties du couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris confirment donc qu'il s'agit d'un phénomène exceptionnel.
Les documents ne permettent pas d'observer de conflits à l'intérieur du couvent de la Congrégation ou l'influence d'individus extérieurs sur ce choix individuel. Pourtant, à l'abbaye de Montmartre, si trente-neuf religieuses déclarent vouloir rester dans leur communauté avec l'abbesse, onze Bénédictines déclarent vouloir partir et en être empêchées par le « despotisme » de l'abbesse et les manoeuvres des Jésuites226(*).

X.B.3 Le choix de la vie en communauté

Les recensements des religieuses de 1790 et 1792 précisent les intentions de chacune, ce qui permet de passer à l'échelle individuelle : dès 1790, six d'entre elles, dont la supérieure Marie-Anne Bobusse, se déclarent indécises ou prendront une décision quand à leur avenir « selon les événements ». En revanche, les 25 autres religieuses déclarent souhaiter rester en religion ou en communauté. En 1792, à part la supérieure, décédée le 23 janvier 1792227(*) et des religieuses provenant d'autres couvents, les listes des soeurs composant le monastère sont identiques Il semble donc que ces femmes choisissent, pour une majorité d'entre elles, la vie en communauté dans leur monastère, seuls les événements semblent en faire hésiter quelques unes. Si leurs réponses sont libres et ne subissent aucune influence, il ne s'agit probablement pas de vocations forcées. D'après Marie-Claire Tihon, les religieuses de la Congrégation Notre-Dame de Versailles sont encore plus résolues car lors du recensement d'intention de 1790, les soeurs déclarent unanimement qu'elles souhaitent conserver leur état228(*). De même, à Paris, les Augustines cloîtrées de l'hôpital Saint-Gervais, les Augustines de l'Hôtel-Dieu, les Clarisses Capucines de la place Vendôme, les religieuses de Notre-Dame de Charité de la rue des Postes, les Carmelites du faubourg Saint-Jacques, de la rue de Grenelle et de Saint-Denis déclarent unanimement vouloir conserver leur état. Il en est de même à la décadente abbaye de Longchamp, par désir de tranquillité229(*). Cette volonté de conserver leur style de vie cloîtré est également présente chez les Carmélites de Compiègne qui refusent de quitter leur couvent en 1790230(*), les Carmélites de Pontoise déclarent toutes (vingt-six religieuses de choeur et sept soeurs de voile blanc) «leur « intention de rester, vivre et mourir dans la maison de leur ordre »231(*). De même à Langres, quasiment toutes les religieuses, y compris les novices, restent dans leur couvent en 1790. Les soeurs du Refuge à Dijon renouvellent même solennellement leurs voeux en février 1792 dans leur chapelle ouverte au public232(*).
En revanche, un couvent parisien accueille favorablement la liberté offerte. Il s'agit du monastère de Sainte-Madeleine, connu sous le nom de Madelonnettes, situé rue des Fontaines. La grande majorité des trente-huit professes, partagées en quatre classes, se prononcent pour la sortie du monastère : des douze professes de la classe des pénitentes appelées les Madeleines, toutes sauf une désirent sortir. Cependant, c'est un couvent de repenties, de pénitentes et de pécheresses, d'autre part, à la suite de la confiscation de leurs revenus, elles vivaient dans une grande précarité et l'enquête montre qu'elles attendaient d'avoir touché leur pension pour partir233(*). Ces particularités expliquent donc le départ des religieuses : il s'agit d'une exception alors que les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame font partie de la grande majorité de professes souhaitant conserver leur mode de vie.

XI Depuis 1792 : après la fermeture du couvent

XI.A De l'automne 1792 à l'été 1794 : la vie en communauté illégale

Les couvents de femmes sont fermés le 1er octobre 1792 par le décret du 4 août et les religieuses sont dispersées. L'arrêté de la commune du 13 août ordonne l'évacuation des couvents dans les trois jours, délai prolongé de quelques jours par la tolérance du ministre de l'intérieur Roland mais les massacres dans les prisons du 2 ou 6 septembre accélèrent la dispersion des religieuses. Ainsi, les Carmélites de la rue de Grenelle partent le 14 septembre et celles du Faubourg Saint-Jacques le 29 septembre234(*).
La date exacte et les conditions de l'évacuation du couvent de la Congrégation de Notre-Dame ne sont pas connues mais un dossier du Tribunal révolutionnaire235(*) permet de suivre le parcours d'un groupe de religieuses soupçonnées « d'avoir voulu ramener l'ancien régime par fanatisme » à Rungis alors que cette ville, jugée pas assez révolutionnaire, était particulièrement surveillée236(*). Ce dossier présente une suite de perquisitions et d'interrogatoires faisant suite à des dénonciations. Il permet d'établir une chronologie des événements237(*).
Gwenaël Murphy répertorie quatre comportements de résistance aux décrets qui ont mis fin aux couvents : la vie en communauté alors que les rassemblements de plus de trois ex-religieuses sont interdits, la participation à des réseaux locaux de protection de réfractaires, l'assistance à des messes clandestines et la tenue de classes interdites238(*). La chronologie des événements permet de retrouver certains de ces éléments.

XI.A.1 La continuation illégale de la vie en communauté à Rungis

C'est tout d'abord la vie en communauté qui a entraîné la première perquisition en alertant sur la présence à Rungis d'une maison « habitée par plusieurs ci-devant religieuses de la ci-devant Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont ».
La supérieure Marie-Elisabeth-Cécile Pellier a réuni autour d'elle douze autres religieuses que la perquisition de mai 1793 nomme : sasoeur Anne-Victoire Pellier, Louise-Madeleine Berain (assistante), Marie-Marguerite Ménage, Marguerite-Angélique Spitallier dite Rosier, Louise-Jeanne Pigalle, Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert, Marie-Julie Quetin, Barbe Chauvelot, Jeanne Cornu, Marie-Françoise-Honorée Morand et Marie-Françoise Louis originaire de la Congrégation de Notre-Dame de Nemours, Marie-Madeleine ou Louise Lenoir, probablement de la Congrégation de Notre-Dame de Corbeil (cette religieuse n'est en revanche pas nommée lors de la perquisition de juillet 1794 et ce départ n'est pas justifié ). Nous savons, grâce aux contrats de dotation, que cinq de ces religieuses sont originaires de Paris239(*). La proportion de parisiennes de naissance est probablement supérieure à la moitié de ce groupe. En revanche, bien que fille d'un aubergiste parisien, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier est quant à elle née à Melun240(*).
La supérieure de la communauté déclare également héberger le jardinier Etienne Bernard et son frère Michel Pellier. En revanche, le supérieur du couvent, Antoine-Augustin-Lambert Gayet de Sansale ne suit pas les religieuses, il disparaît des sources à partir de 1792. Les religieuses semblent donc se réunir à Rungis à l'initiative et sous la direction de la supérieure Marie-Elisabeth-Cécile Pellier de façon autonome par rapport à l'autorité de leur supérieur et même d'une autorité masculine, en effet, bien que Michel Pellier reçoive les officiers municipaux lors du second jour de perquisition, il ne semble pas être à la tête du regroupement.
Cette vie en communauté ne semble pourtant pas illégale au premier abord puisqu 'elles auraient obtenu un certificat de résidence qui leur est délivré sans difficulté et est même affiché à la porte de la chambre commune. Ce regroupement de religieuses est donc connu. Elles assisteraient d'ailleurs ouvertement, en 1793, aux offices religieux célébrés par le curé de Rungis Besnard241(*). Cela prouve une certaine complicité de la commune de Rungis et de ses habitants, ce qui a pu renforcé l'idée que cette ville n'était pas assez révolutionnaire.
Lors de cette première perquisition, en mai 1793, les religieuses prouvent qu'elles ont prêté le serment de Liberté-Egalité selon le décret du 15 août 1792 qui est exigé de tous ceux qui recevaient un traitement ou une pension (décret du 14 août) et de tous les fonctionnaires publics (décret du 15 août). Ce décret ne semblait pas concerner les femmes mais il est probable que les autorités l'aient exigé des religieuses pensionnées avant les décrets d'octobre et décembre 1793. Par exemple, en Mayenne, on considère les ecclésiastiques et les religieuses comme des fonctionnaires publics et on exige donc d'eux le serment selon le décret du 15 août 1792242(*). D'autre part, après la journée du 10 août, face aux risques d'émeute, des communautés étaient prêtes à prêter ce serment afin de donner une preuve de civisme243(*). Ainsi de nombreuses religieuses se présentent aux comités de section à Paris ou à la municipalité pour les provinciales pour prêter le serment et se faire délivrer un certificat de civisme, garantie de sécurité. Certaines religieuses vivaient encore dans leur couvent quand elles ont accompli cette démarche comme les Ursuline d'Argenteuil ou les Bénédictines de Notre-Dame de la Conception à Conflans où la soeur économe fait le serment le 10 septembre244(*). Malgré ce serment prêté par les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, à une date et dans des circonstances qui ne sont pas connues, leur regroupement à Rungis reste suspect.
Ce cas de communauté clandestine n'est pas isolé, bien que le phénomène soit minimisé car seules sont comptabilisées les communautés repérées par les autorités245(*). Ainsi les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de Versailles forment deux groupes fin septembre 1792 : un groupe de douze religieuses se réfugie à Fontainebleau, le second groupe de neuf femmes reste à Versailles. De même, un groupe de dix bénédictines de Sainte-Croix de Poitiers est arrêté le 23 septembre 1793. Le 10 mars 1796, la municipalité de Poitiers recense dix-neuf groupes d'ex-religieuses246(*). Les Carmélites de Compiègne se dispersent de même dans trois maisons en 1792247(*). Les religieuses du Carmel de la rue de Grenelle se dispersent en six groupes dans Paris : un groupe composé de la prieure et de cinq autres religieuses établi rue du Regard, un deuxième groupe rue Mouffetard composé de six femmes, quatre soeurs habitent rue Cassette, quatre autres professes rue Coppeau et deux autres groupes se partagent le reste des religieuses. Elles déménagent en 1793 pour échapper aux arrestations. Plusieurs religieuses de Notre-Dame de Charité se regroupent autour de leur supérieure près de la barrière du Maine. Dix d'entre elles s'abritent avec la supérieure à Saint-Denis le 20 janvier 1793. Les religieuses de la Visitation se dispersent également dans Paris, par groupes de deux ou trois en tentant de vivre selon la règle de leur ordre et en gardant le contact avec leur supérieure. Une dizaine de femmes du couvent de la Visitation, rue Saint-Jacques, partent pour Ivry où le monastère possède une maison de campagne. Elles sont arrêtées le 20 novembre 1793 avec d'autres religieuses venant d'autres couvents et une Carmélite infirme logée chez sa soeur, soit seize religieuses arrêtées car elles sont jugées suspectes. Les Carmélites de Saint-Denis, outre les religieuses étrangères retournées dans leur pays, se dispersent en trois groupes à Saint-Denis, Paris et Saint-Germain-en-Laye. Les Franciscaines de Sainte-Elisabeth du Temple sont recueillies par Mme de Gourgues dans son hôtel particulier du Marais alors que d'autres habitent rue Saint-Joseph en 1793. Les dominicaines de la Croix de la rue de Charonne forment trois groupes : la prieure et sept soeurs logent rue de la Cerisaie, un groupe de huit femmes dont la sous-prieure se réfugient rue de la Roquette et la plupart des converses résident dans une ferme rue de Charonne248(*). Au début de 1793, l'abbesse de l'abbaye de Montmartre logeait avec sept de ses religieuses chez Belleville, ancien procureur-syndic de Saint-Denis249(*). En revanche, les Carmélites du faubourg Saint-Jacques sont tolérées par la section : elles peuvent se loger dans leur ancien quartier sans être inquiétées. Cependant, une grande majorité des 3 125 religieuses de l'ancien diocèse de Paris vivent dans l'isolement et la précarité. Beaucoup d'entre elles se réfugient dans leur pays natal, leur famille ou la campagne d'Ile-de-France250(*) ce qui est probablement le cas des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Paris qui ne se sont pas réfugiées à Rungis.

Lors de l'interrogatoire du 17 juillet 1794, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand justifient leur vie en communauté par « l'amitié » et « les détails du ménage ». En revanche, lorsqu'il leur est demandé leur opinion sur la suppression des cloîtres, Marie-Elisabeth-Cécile répond qu'elle a « pris son état par goût et par choix et qu'elle ne peut être satisfaite sans le cloître qu'elle regrettoit de tout son coeur ». Sa soeur a déclaré que « l'État est libre de souffrir ou de ne pas souffrir de cloîtres, qu'à son égard, elle en est sorti puisqu'il a fallu en sortir » ce qui sous-entend que ce n'était pas une volonté personnelle. Marie-Françoise-Honorée Morand a quand à elle répondu que « la première année, ça lui a fait beaucoup de peine mais qu'elle s'est soumise aux lois et qu'elle n'y pense plus ». Ces réponses, bien que prudentes quant aux lois, témoignent de leur attachement à la vie en communauté mais aussi de leur vocation pour la vie religieuse. De même, une des quatre ex-calvairiennes de Poitiers vivant en communauté prétend, lors d'une visite de la police le 14 mai 1796, qu'elles vivent ensemble pour « nous soutenir les unes les autres et mettre nos maigres pensions en commun »251(*). Les religieuses mettent donc en avant les difficultés financières pour justifier leur vie en communauté mais leurs réponses sous-entendent également une peur de la solitude, accentuée si aucune famille ne les attend à la sortie du cloître. Par exemple, parmi les réfugiées à Rungis se trouve Louise-Madeleine Berain, âgée de 82 ou 83 ans en 1794. Lors de l'interrogatoire du 17 juillet 1794, Marie-Françoise-Honorée Morand explique qu'elle n'a pu se rendre à la fête de l'Être suprême car elle devait soigner une vieille religieuse, probablement Louise-Madeleine Berain. Pour cette dernière, la vie en communauté lui est nécessaire à cause des infirmités liées à son âge. On peut également imaginer que de nombreuses années de cloître l'ont éloignée de toute famille pouvant la prendre en charge. L'âge n'est cependant pas un facteur systématiquement déterminant dans la poursuite de la vie en communauté durant les années 1790. Par exemple, Augustine Mougenot quitte la Congrégation de Notre-Dame de Versailles pour s'installer chez sa nièce à Nancy avant de rejoindre les religieuses réfugiées à Fontainebleau. Elle décède parmi sa communauté le 8 décembre 1801 à l'âge de 90 ans252(*). Malgré son âge avancé, elle avait une famille capable de l'accueillir et c'est donc par choix qu'elle retrouve ses compagnes du cloître.

D'autre part, les perquisitions cherchent à constater si elles ont rétabli un mode de vie conventuel et notamment en constatant un aménagement de l'habitation en cellules. Ainsi, il est demandé à Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand, lors de l'interrogatoire du 21 août 1794, si elles ont modifié la maison de Rungis pour qu'elle ressemble à un couvent. Les soeurs Pellier admettent la construction d'une, voire même quelques cloisons et chambres par commodité alors que leur compagne nie ces transformations. Le souci de conserver leur mode de vie est également présent chez les Carmélites de Compiègne. Elles tentent en effet de conserver l'esprit les règles de leur ordre dans les trois maisons où elles se sont réfugiées253(*).

XI.A.2 La recherche d'un engagement politique et d'un lien avec un émigré

Cependant, les perquisitions ont pour but la recherche d'un engagement politique, notamment en examinant les livres, brochures et autres écrits présents dans la maison. Dès la première visite, deux brochures suspectes ont été découvertes et confisquées : Adresse de cent cinquante communes de Normandie à la Convention nationale sur le jugement de Louis Seize, roi de France, trouvée dans une pièce communeet Instruction donnée par M. l'évêque de Langres aux curés, vicaires et autres ecclésiastiques de son diocèse qui n'ont pas prêté le serment ordonné par l'assemblée nationale avec l'adoption qu'en a faite M. l'évêque de Clermont pour son diocèse, trouvée dans la chambre d'Anne-Victoire Pellier. La première brochure a été déchirée sur place par la supérieure de la communauté, rendant ainsi la communauté plus suspecte. D'autre part, la visite du 19 mai 1793 permet de découvrir un « renouvellement de profession religieuse entre les mains de Léon Leclerc de Juigné » du 15 août 1791 et signé par Marie-Françoise-Honorée Morand alors que Juigné était émigré à cette date. Lors de l'interrogatoire du 21 août 1794, elle confirme l'existence de ce document mais elle ajoute que « c'est une pièce qu'elle s'est amusée à transcrire, comme elle transcriroit [des] chansons et autres choses semblables »254(*). Or les liens avec les émigrés sont un mode de contestation de la Révolution pouvant entraîner la peine capitale comme cela a été le cas de la bénédictine Benoîte de Nantiat et de la frontevriste Aimée de James, condamnées à mort par le Tribunal révolutionnaire de Paris255(*). Les Carmélites de Compiègne sont également accusées d'entretenir une correspondance avec des émigrés après la découverte à leurs domiciles de lettres de prêtres déportés256(*).

Au-delà des faits dont elles sont suspectées, les interrogatoires des trois religieuses considérées les plus suspectes tentent de sonder leurs opinions sur la Révolution et les événements de leur temps. Par exemple, le 3 juillet 1794, quand Rousseville invite les soeurs Pellier à le suivre au Comité de surveillance de Rungis, ils échangent en chemin sur « la mort du tyran, sur le Pape, sur les prêtres et le fanatisme », le compte-rendu précise « qu'elles ont répondu en éludant de se prononcer. Elles m'ont dit que je ne pouvais pas connoitre leurs coeurs, qu'elles étoient soumises à la loy, que les religieuses étoient libres ».
L'interrogatoire du 21 août 1794 s'attache notamment à obtenir des précisions des soeurs Pellier et de Morand sur la fête de l'Être suprême, sur la journée du 10 août 1792, sur l'exécution du roi et sur l'invasion du territoire français. Par exemple, la supérieure Marie-Elisabeth-Cécile Pellier répond qu'elle était libre de ne pas assister à la fête de l'Être suprême mais elle prétend ne rien savoir de la journée du 10 août ni de la conduite du roi pour avoir un jugement. Sa soeur Anne-Victoire a en revanche des réponses moins évasives car elle déclare à propos de la fête de l'Être suprême qu'elle « trouve ce décret là bon comme tous ceux que fait la Convention » bien qu'elle ne s'y soit pas rendu. Elle répond également à propos des journées du 10 août 1792 et du 21 janvier 1793 « qu'on a bien fait ».
Il est difficile de faire la part entre les opinions personnelles et les réponses prudentes inspirées par la peur notamment après l'arrestation de ces trois religieuses.

XI.A.3 La reprise de l'activité enseignante

La dénonciation du 3 juillet 1794257(*) s'intéresse à la reprise de l'activité enseignante de ce petitgroupe : les religieuses accueilleraient trois pensionnaires et on aurait trouvé entre les mains des pensionnaires un livre suspect : Abrégé de toutes les sciences à l'usage des enfants qui contient trois chapitres sur les maisons impériales et royales d'Europe et un autre sur le Pape. Les soeurs Pellier sont invitées à se rendre au Comité de surveillance où elles reconnaissent les faits dénoncés. Lors de la perquisition du 19 juin 1793, les religieuses avaient déjà admis accueillir deux pensionnaires mais uniquement « pour le rétablissement de leur santé ». La perquisition qui a lieu le 6 juillet 1794 permet de retrouver des livres républicains dans la chambre des pensionnaires mais les religieuses sont soupçonnées de les y avoir placés en prévision de la visite du Comité de sûreté général et les interrogatoires menés le 8 juillet auprès des employés de la maison tentent de le prouver.
Ces faits témoignent de l'engagement de ces religieuses pour l'éducation mais également de la crainte des autorités : l'enseignement des religieuses pourrait être un moyen de propager des idées anti-révolutionnaires tout comme l'élection d'une religieuse janséniste au poste d'intendante des classes en 1742 pouvait participer à la propagation des idées jansénistes .
Cet engagement pour l'enseignement se retrouve chez les religieuses du même ordre de Versailles. Le groupe de religieuses réfugiées à Fontainebleau réunissent des élèves, externes et pensionnaires, pour les instruire. Les autorités s'en inquiètent également mais sans insister face à l'obstination des religieuses258(*).
L'interrogatoire d'Étienne Bernard, le jardinier, ajoute un élément suspect : sa petite fille qui apprenait à lire auprès des religieuses a été surprise et renvoyée par Anne-Victoire Pellier (confondue avec Marie-Françoise-Honorée Morand mais les interrogatoires ont rectifié cette erreur) avec un livre républicain donné par Besnard, le curé de Rungis. Il s'agit de la seule mention du curé de Rungis dans ces sources.

XI.A.4 La tenue de messes clandestines

Les interrogatoires s'intéressent donc aux livres présents dans la maison mais aussi à la possibilité que les religieuses aient caché les livres compromettants. L'épisode des livres emportés par la laitière Cadiot pourrait être un exemple d'une volonté de subtiliser des livres suspects. L'interrogatoire de Charles-Jean Pioche et son épouse, soeur de Marie-Françoise-Honorée Morand, chez qui la laitière a déposé le paquet, a permis d'identifier ces livres comme étant un bréviaire en latin, Greviarium Romanum et l'autre livre intitulé : Infesto beate petri forerii confessoris, ce qui est une preuve de conservation d'objets du culte catholique.
Les perquisitions s'attachent donc également à rechercher des objets attestant de la tenue de messes dans la maison. En effet, la loi des suspects du 17 septembre 1793 encourageait la recherche des religieuses ayant recours au service de prêtres réfractaires259(*). Les fouilles donnent peu de résultats excepté le 6 juillet 1794 où des reliquaires et des chapelets sont découverts. La cuisinière prétend cependant, le 8 juillet 1794, qu'elle les a entendu dire l'office. Interrogées à ce sujet le 17 juillet 1794, les soeurs Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand nient le faire bien que cette dernière et Anne-Victoire Pellier avouent s'être rassemblées pour dire l'office dans les premiers mois de leur refuge à Rungis. Elles auraient en revanche assisté ouvertement en 1793 aux offices du curé de Rungis assermenté Besnard260(*). Par contre, une perquisition à Paris chez deux anciennes dominicaines permet de découvrir des ornements de messe mais aussi des preuves de la visite d'un Augustin venant dire la messe aux deux religieuses261(*). Les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de Versailles restées regroupées dans cette ville ont la prudence d'installer un petit sanctuaire dans la pièce la plus reculée de la maison. Elles s'y réunissent pour prier et y accueillir en cachette l'abbé Legris-Duval ou des prêtres réfractaires pour célébrer la messe262(*). C'est la participation à des messes clandestines qui constitue le motif le plus fréquent d'arrestations et de visites. Cependant, peu d'ex-religieuses sont arrêtées pour ce motif. Or ce ne sont pas tant les ex-religieuses qui sont recherchées mais ce sont les prêtres qui sont visés263(*).
En revanche, les sources concernant le groupe de religieuses de la Congrégation de Notre-Dame ne mettent pas évidence la présence d'un prêtre pour dire l'office au domicile des religieuses, elles ne permettent d'ailleurs pas de conclure à des célébrations de messes illégales au moment des perquisitions à Rungis.

XI.B De l'été 1794 à 1807 : de la séparation de la communauté à l'achat de nouveaux bâtiments conventuels

Une lettre du 27 juillet 1794 provenant de la Conciergerie et adressée au représentant du peuple Crassous accuse les religieuses d'avoir « recomposé un couvent dans la commune de Rungis, que la Morand a renouvelé ses voeux entre les mains de l'émigré Juigné depuis la destruction des voeux, qu'elles sont prévenues d'avoir conspiré contre le Peuple en voulant rétablir l'ancien Régime par le fanatisme ». La lettre approuve la décision du district de disperser les religieuses ainsi que de brûler ce qui alimente le fanatisme. Elle confirme également que les soeurs Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand seront traduites devant le Tribunal révolutionnaire, ce qui conduit à l'interrogatoire de ces trois femmes mené le 21 août 1794 et déjà évoqué précédemment.
Les documents consultés ne donnent pas d'indications sur le sort des trois religieuses arrêtées cependant, Gwenaël Murphy dénombre 187 religieuses exécutées en France pendant la Terreur, aucune d'entre elles appartenait à la Congrégation de Notre-Dame ce qui semble donc prouver qu'elles ont été épargnées. Si Marie-Françoise-Honorée Morand disparaît totalement des sources, les soeurs Pellier apparaissent sur l'acte de décès de leur frère le 14 septembre 1799 à Rungis264(*) ce qui confirme qu'elles ont survécu à la Terreur.

D'après Patrick Delepaut dans son histoire de Rungis sous la Révolution, les religieuses auraient quitté Rungis entre août et novembre 1794. Jeanne Cornu serait partie à Bondy, Madeleine Berain et Marie-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert à Saint-Mandé. Les autres religieuses seraient retournées à Paris265(*).
Après l'été 1794, les religieuses font moins l'objet de surveillance pour leurs actes de résistance266(*) et donc les sources se raréfient.
Comme les professes de la Congrégation de Notre-Dame, les Carmélites de Compiègne sont soupçonnées de complot royaliste et de fanatisme. Cependant, selon une pratique des amalgames, elles se sont retrouvées accusées de complicité avec dix-huit autres accusés dont dix-sept leur étaient inconnues et toutes les accusations individuelles ont été reprochées à tout le groupe. Contrairement aux religieuses de la Congrégation de Notre-Dame qui semblent avoir été épargnées, les Carmélites sont déclarées coupables, avec l'ensemble des accusés, de conspiration contre la République et exécutées267(*).
Sept Carmélites de la rue de Grenelle sont arrêtées avec une Visitandine vivant avec elles le 29 novembre 1793. Les huit religieuses comparaissent devant le Tribunal révolutionnaire le 9 février 1794. Elles restent huit mois dans les cachots de la Force à la Salpêtrière puis six semaines à Bicêtre avant d'être transférées le 12 novembre 1794 dans le couvent des Augustines anglaises, rue des Fossés-Saint-Victor. Ces dernières sont incarcérées dans leur propre couvent avec les Bénédictines anglaises de la rue du Champ-de-l'Alouette et les Soeurs anglaises de l'Immaculé Conception de la rue de Charenton. Les Carmélites sont libérées en mars 1795268(*) comme l'ont été les soeurs Pellier à une date inconnue.

En 1797, des religieuses de la Congrégation, dont la supérieure Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, toujours présentes à Rungis doivent quitter cet endroit pour revenir à Paris où elles habitent dans des logements de fortune. En 1799, elles vivent rue d'Enfer, dans l'hôtel de Chaulnes qu'elles louent pour vivre dans la partie la plus délabrée tout en en sous-louant la partie en meilleur état. Elles y aménagent une chapelle où le Père Brun vient servir. Elles vivent dans une grande précarité, obligeant même les converses à mendier dans les moments de plus grande pauvreté. A la Toussaint 1801, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier institue à l'hôtel de Chaulnes l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement auquel elle était particulièrement attachée269(*).
Enfin, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier apparaît encore en 1807 sur l'acte d'achat270(*) des bâtiments de l'Abbaye-aux-Bois qui serviront à héberger un nouveau couvent de la Congrégation de Notre-Dame avec son pensionnat.

XI.C Une trajectoire individuelle : la converse Angélique Boufflers dite de Sainte-Agathe

C'est à travers les mémoires de Madame Roland et les informations collectées par Claude Perroud que la trajectoire d'une converse nous est connue. Madame Roland s'est liée d'amitié avec cette religieuse lors de son passage au couvent en 1765 et 1766. Ensuite, elles ont correspondu entre les visites que Mme Roland rendait dans un appartement du couvent jusqu'à sa fermeture. A sa sortie du monastère, Angélique Boufflers s'installe entre le Panthéon et le Jardin des Plantes, près de la prison de Sainte-Pélagie où Madame Roland est détenue : « Sortie de cet asile lorsque l'âge et les infirmités le lui rendaient nécessaire, réduite à la médiocre pension qui lui est assignée, elle végète non loin des lieux de notre ancienne demeure et de ceux où je suis prisonnière »271(*). Elle sert d'intermédiaire à la correspondance entre Madame Roland et François Buzot, son amant alors fugitif : cela doit être plus considéré comme un acte d'amitié envers Madame Roland qu'un engagement politique. La religieuse serait décédée le 14 avril 1797 vers l'âge de 56 ans272(*).

Conclusion

Les sources permettent de reconstituer une histoire, principalement collective, de la Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont à Paris durant la Révolution. Dans un premier temps, les religieuses continuent à vivre en communauté dans leur couvent mais elles sont obligées d'ouvrir leur porte à des visiteurs municipaux. Elles doivent également déclarer leurs biens et surtout, elles reçoivent de nouvelles lois qui leur permettent, entre autres, de faire le choix de quitter le couvent. Les sources décrivent surtout les difficultés financières auxquelles elles font face après la nationalisation des biens du clergé. Les documents permettent aussi d'observer que si les religieuses se plient aux différentes visites et demandes, elles peuvent résister au changement de façon passive en maintenant leurs pratiques électives telles qu'elles ont toujours été.

D'autre part, on observe que, face à la liberté de quitter le couvent, malgré deux départs et quelques hésitations liées aux événements, les religieuses souhaitent en majorité conserver leur mode de vie en communauté dans leur monastère. Elles sont pourtant forcées de le quitter à l'automne 1792 et la trajectoire de nombreuses religieuses nous est inconnue à partir de cette date. Un petit groupe se reforme cependant à Rungis et c'est donc encore par le biais collectif que leur histoire nous parvient car les regroupements illégaux d'ex-religieuses font l'objet d'une surveillance accrue jusqu'à l'été 1794 ce qui met en évidence une résistance au changement et surtout une volonté de conserver le mode de vie qu'elles avaient choisi. Après cette date, cette surveillance se relâchant, il devient difficile de constater cette résistance mais l'achat par la supérieure Marie-Elisabeth-Cécile Pellier de bâtiments en 1807 pour y reformer son couvent atteste de la persistance de sa vocation et de celle de ses compagnes durant cette période. De cette histoire collective, les sources mettent en évidence les parcours individuels de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, d'Anne-Victoire Pellier et de Marie-Françoise-Honorée Morand mais les événements et le contexte des interrogatoires imposent la prudence avant de conclure sur leurs opinions par rapports à la Révolution car ses dernières semblent surtout vouloir préserver la tranquilité de leur vie.

Enfin, si c'est l'histoire collective qui nous permet de reconstituer quelques trajectoires de ces religieuses, c'est l'histoire singulière d'une figure de la Révolution, Manon Roland, qui permet de retrouver l'histoire individuelle d'une soeur converse, Angélique Boufflers alors que les trajectoires de ces converses sont justement souvent peu documentées.

Conclusion

Cette étude menée à partir des archives du couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris avait pour ambition d'écrire une histoire de ce couvent au XVIIIe siècle.

L'analyse s'est tout d'abord intéressée à la place du couvent de la Congrégation de Notre-Dame dans la société parisienne à travers le recrutement des religieuses, grâce notamment aux contrats de professions. Le recrutement de ce monastère semble posséder de nombreuses caractéristiques communes à d'autres établissements religieux. En revanche, à l'inverse de nombreux couvents, la Congrégation de Notre-Dame à Paris parvient à stabiliser globalement son effectif durant le XVIIIe siècle grâce à la vitalité de son recrutement et malgré un taux d'échec important au noviciat. L'effectif ne fléchit qu'à partir du milieu années 1780. Cela constitue une originalité à une époque de déclin global pour les établissements religieux, notamment à partir du milieu du siècle, et cela contribue donc à nuancer la description du recrutement des couvents de femmes au XVIIIe siècle. Cette stabilité témoigne de l'attractivité de ce monastère pour les familles et les femmes de la bourgeoisie, y compris de l'élite bourgeoise comme les échevins et l'élite fortunée pouvant se permettre des dots élevées qui continuent à y placer leurs filles durant toute la période : il ne semble pas y avoir de déclassement du recrutement afin d'assurer la survie de la communauté.

La rareté des témoignages ne permet pas de reconstituer facilement l'histoire interne du couvent au XVIIIe siècle. Cependant, des documents d'archive tels que les registres des élections en rendent possible une approche. Ils témoignent d'une vie démocratique où la naissance et la fortune semblent avoir une moindre importance par rapport à l'expérience.et la formation de la religieuse avant d'accéder aux plus hautes charges au sein du couvent ainsi et où l'expérience des anciennes supérieures profite à cette formation. Ces registres permettent également de suivre l'impact des conflits du siècles dans la clôture et notamment celui du jansénisme au travers des votes obtenus par une des religieuses connue pour son attachement à cette cause. Cela permet de situer ce monastère parmi les couvents peu touchés par la crise janséniste mais cela met quand même en évidence l'influence modérée de ce mouvement au moment de l'Appel et des refus de sacrements. Si cette religieuse janséniste a faillit se voir privée des derniers sacrements et de sépulture en terre bénite, cette procédure n'a pas aboutie et le couvent, ne semble pas avoir connu d'exils. Cela démontre aussi une porosité de la clôture aux idées de leur temps.

Avant 1789, les documents permettent essentiellement d'écrire une histoire collective de la Congrégation de Notre-Dame. L'écriture d'histoires individuelles des religieuses du couvent est freinée par le manque de témoignages et la difficulté à reconstituer les origines familiales de ces femmes. En revanche, la période révolutionnaire semble mettre l'accent sur les choix individuels de ces femmes. Tout d'abord, il est question du choix de chacune d'entre elles de rester ou plus rarement de quitter le cloître. A partir de 1792 et la fermeture des couvents, les religieuses sortent de leur monastère et les sources permettant de suivre certains parcours mais de nombreuses professes disparaissent des archives. Certaines choisissent de rester ensemble malgré l'interdiction des rassemblements de religieuses et paradoxalement, cette fois l'histoire collective de ces femmes permet de suivre leurs parcours individuels puisque le Tribunal révolutionnaire donne même la parole à trois d'entre elles ce qui constitue le seul véritable témoignage de ces femmes.

La persistance de vocations avant la Révolution et de la vie en communauté après 1792 témoignent de la persistance de l'attractivité de la vie conventuelle pour ces femmes et leurs familles. Cela peut contribuer à nuancer l'idée de déchristianisation progressive ou de détachement de la religion de la société au siècle des Lumières. D'autre part, si cette étude ne permet pas d'identifier le couvent de la Congrégation de Notre-Dame comme un couvent plutôt janséniste, elle ne permet pas non plus de l'identifier de façon certaine comme lié au milieu anticlérical, au milieu conformiste ou au milieu dévot. Le mariage de l'ancienne pensionnaire Henriette Cannet avec Pierre-François Muyart de Vouglans273(*), membre du Conseil supérieur sous Maupeou et celui de son amie Manon Phlipon avec Jean-Marie Roland de la Platière, inspecteur des manufactures, pourraient cependant orienter vers le milieu antiparlementaire.

Annexes

Tableaux

Tableau 1: Contrats de profession

Date

Religieuse

Cote

21 juillet 1710

Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle

L1041

13 novembre 1711

Marie-Madeleine Triaureau ou Trihaurot

de Sainte-Elisabeth

L1041

15 novembre 1715

Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité

MC/ET/LXV/188

18 février 1727

Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique

L1041

20 mai 1730

Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine

L1041

13 avril 1731

Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire

L1041

2 mai 1738

Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle

MC/ET/LXV/270

2 avril 1743

Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie

L1041

2 mai 1743

Marie-Françoise La Place de l'Assomption

MC/ET/LXV/294/A

18 mai 1745

Jeanne Sageon de Sainte-Fare

MC/ET/CVI/309

8 février 1749

Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien

MC/ET/VII/273

29 mai 1752

Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François de Saint-François

L1041 (contrat de profession + contrat de rente)

8 juin 1754

Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile

MC/ET/VII/291

3 avril 1761

Nicole Pellard de Sainte-Julie

MC/ET/VII/332

27 septembre 1762

Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie

MC/ET/VII/341

7 mai 1765

Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène

MC/ET/VII/355

28 juillet 1766

Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde

MC/ET/VII/365

21 juin 1771

Marie Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise

MC/ET/VII/398

2 juin 1772

Marguerite-Angélique Spitallier de Sainte-Honorine

MC/ET/IX/759

4 juin 1773

Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de Sainte-Chantal

MC/ET/XLVII/275

11 juin 1775

Henriette-Marie Duhamel de Saint-André

MC/ET/VII/416

2 octobre 1775

Marie-Julie Quétin de Sainte-Eléonore

MC/ET/VII/418

25 octobre 1775

Madeleine-Gobillon de Sainte-Emilie

MC/ET/VII/418

30 juin 1787

Jeanne Cornu - Saint-Bruno

MC/ET/XXVII/472

Tableau 2: Liens de parenté (avérés et probables) des religieuses avec d'autres religieux

Religieuse de la Congrégation (date profession)

Famille également religieuse (lien de parenté)

Profession religieuse du parent

Marguerite-Angélique Bardon (21 juillet 1710)

François Bardon (frère)

Prêtre curé de Thiais

Louise-Madeleine Berain (s.d.)

Marie-Louise Colasse (cousine)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Catherine Berault (avant le 1er février 1707)

Marie-Madeleine Trihaureau ou Triaureau/Trihaurot (nièce)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Jeanne-Catherine Bobusse (2 mai 1738)

· Marie-Anne Bobusse (liens indéterminés, soeur, cousine ?)

· Nicolas-Antoine Bobusse274(*)

· Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

· prêtre trésorier de l'église paroissiale de Saint-Gervais275(*)

Marie-Anne Bobusse (s.d.)

· Jeanne-Catherine Bobusse (liens indéterminés, soeurs, cousine ?)

· Nicolas-Antoine Bobusse276(*)

· Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

· prêtre trésorier de l'église paroissiale de Saint-Gervais277(*)

Marie-Louise Colasse (s.d.)

Louise Madeleine Berain (cousine)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Jeanne Cornu (30 juin 1787)

Félicité Cornu (soeur)

Religieuse à la Congrégation de Notre-Dame de Nemours.

Madeleine Gobillon (25 octobre 1775)

Marie-Jeanne Gobillon (soeur)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Jeanne Gobillon (s.d.)

Madeleine Gobillon (soeur)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Anne de la Haute-Maison (env. 1678)

· Françoise Porlier (inconnu)

· Imbert Porlier (inconnu)

· Religieuse de la Congrégation de Notre-Dame (Paris), décédée en 1693.

· Prêtre, recteur de l'hôpital général de Paris, supérieur de la Congrégation de Notre-Dame à Paris

Marie-Françoise Le Prince (18 février 1727)

Marie-Madeleine Le Prince (lien inconnu)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Madeleine Le Prince (7 mai 1765)

Marie-Françoise Le Prince (lien inconnu)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marguerite Le Roy (1665)

Marie-Geneviève Le Roy (lien inconnu)278(*)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Geneviève Le Roy (env. 1687)

Marguerite Le Roy (lien inconnu)279(*)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Marguerite Ménage (8 juin 1754)

Andrée Touvenot (lien inconnu)280(*)

Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Elisabeth-Cécile Pellier (21 juin 1771)

Anne-Victoire Pellier (soeur)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Claude-Michelle-Bénigne Poncelet (s.d.)

Marie-Geneviève Poncelet (lien inconnu)281(*)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Geneviève Poncelet (env. 1701)

Claude-Michelle-Bénigne Poncelet (lien inconnu)282(*)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Julie Quetin (2 octobre 1775)

Marie-Sophie Quetin (soeur)

Novice au couvent des Récollettes de la rue du Bac en 1781

Michelle Quevilly (env. 1684)

Louise-Catherine Quevilly (inconnu mais probable)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Louise-Catherine Quevilly (15 novembre 1715)

Michelle Quevilly (inconnu mais probable)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Anne-Victoire Pellier (s.d.)

Marie-Elisabeth-Cécile Pellier (soeur)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Claude-Françoise Ragot (environ 1689)

Anne Ragot et Geneviève Ragot soeurs)

Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Anne-Françoise Ragot (environ 1689)

Claude-Françoise et Geneviève Ragot (soeurs)

Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Geneviève Ragot (env. 1699)

Anne-Françoise Ragot et Anne Ragot (soeurs)

Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marguerite Renier (env. 1687)

N. Renier283(*)

Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

N. Renier (s.d.)

Marguerite Renier284(*)

Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Andrée Touvenot (env. 1686)

Marie-Marguerite Ménage (lien inconnu)285(*)

Religieuses de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Madeleine Trihaureau ou Triaureau/Trihaurot) (13 novembre 1711)

Catherine Berault (tante)

Religieuse de choeur à la Congrégation Notre-Dame (Paris)

Marie-Anne-Françoise Turpin (28 juillet 1766)

Claude-Antoine Turpin (frère)

Religieux de l'ordre de Saint-Benoît, Congrégation de Saint-Maur

Tableau 3: Religieuses ayant au moins un parent décédé au moment de leur profession d'après les contrats et les documents notariés familiaux

Religieuse (Date de prof.)

Père décédé au moment de la profession

Mère décédée au moment de la profession

Catherine Berault de Saint-Denis (avant le 1er février 1707)

oui

probable

Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21 juillet 1710)

oui

non

Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre 1711)

oui

non

Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15 novembre 1715)

non

non

Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18 février 1727)

oui

non

Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)

oui

non

Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13 avril 1731)

Non précisé

Non précisé

Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai 1738)

non

non

Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril 1743)

non

non

Marie-Françoise La Place de l'Assomption (2 mai 1743)

Non précisé

non

Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)

oui

non

Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8 février 1749)

Probable

Probable

Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François de Saint-François (29 mai 1752)

non

non

Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin 1754)

oui

non

Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)

Probable

Probable

Marie Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre 1762)

non

oui

Marie Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai 1765)

non

non

Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28 juillet 1766)

oui

oui

Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)

non

non

Marguerite-Angélique Spitallier dit Roziers de Sainte-Honorine (2juin 1772)

oui

oui

Marguerite Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de Sainte-Chantal (4 juin 1773)

non

non

Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)

non

non

Marie-Julie Quetin de sainte-Eléonore (2 octobre 1775)

Probable

Probable

Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)

Oui

Probable

Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)

non

non

Tableau 4: Dates de naissance, date de la profession et âge au moment de la profession des religieuses aux XVIIe et XVIIIe siècles286(*)

Nom Religieux

Nom de baptême

Date de naissance

Date de la profession

Age au moment de la profession

 

Marie Le (sic)287(*)

 

29 mars 1686 (date postulante)

Env. 26 ans

 

Madeleine-Françoise Tevenet

 

30 mars 1686

17 ans

 

Thérèse Chupin

 

1er mai 1686

17 ans

 

Marie Renier

 

20 mai 1686

17 ans

 

Marie Le R (sic)288(*)

 

21 juin 1686

24 ans

 

Marie Du Mesny

 

21 juin 1686

18 ans

 

Gabrielle Renier

 

10 janvier 1687

17 ans

 

Claude-Françoise Ragot

 

4 mars 1687 (postulante)

Env. 17 ans

 

Anne-Françoise Ragot

 

4 mars 1687 (postulante)

Env. 16 ans

 

Jeanne Ardouin

 

26 mai 1687

20 ans

 

Anne Finot

 

10 mai 1687 (postulante)

Env. 20 ans

Madeleine des Anges

Madeleine Boulanger

Env. 1593

Env. 1619

Env. 26 ans

Thérèse de Jésus

Geneviève Du Parc

Env. 1624

Env. 1647

Env. 23 ans

Sainte-Gertrude

Marie Le Roy

Env. 1642

Env. 1667

Env. 25 ans

Saint-Etienne

Marie-Madeleine Haboury

Env. 1645

Env. 1677

Env. 22 ans

Saint-Joseph

Anne Cellier

Env. 1647

Env. 1674

Env. 27 ans

Marie-Angélique

Louise Boinard

Env. 1648

Env. 1674

Env. 26 ans

Sainte-Marthe

Marie Caboucet

Env. 1650

Env. 1671

Env. 21 ans

Marie de la Nativité

Michèle Perier

Env. septembre 1652

 

Novice à 15 ans donc profession env. À 16 ans

Saint-Louis

Catherine Raguenault

Env. 1656

Env. 1674

Env. 18 ans

Marguerite de Saint-François

Marguerite Des Queulx

Env. 1657

1676

Env. 19 ans

Marie-Anne de l'Enfant Jésus

Marie-Anne de la Haute-Maison

Env. 1658

Env. 1678

Env. 20 ans

Thérèse de la Résurrection

Hélène Cagnié

Env. 1659

Env. 1684

Env. 25 ans

Sainte-Agnès

Marie-Geneviève Le Roy

Env. 1661

Env. 1687

Env. 26 ans

de la Conception

Michelle Quevilly

Env. 1663

Env. 1684

Env. 21 ans

de la Croix

Andrée Touvenot

Env. 1664

Env. 1686

Env. 22 ans

Catherine de Saint-Jean

Catherine-Jeanne Monsigot

Env. 1664

Env. 1682

Env. 18 ans

Saint-Denis

Catherine Berault

Env. 1664

Env. 1698

Env. 24 ans

Saint-François-Xavier

Jeanne Hardouin

Env. Février 1666

Env. 1688

Env. 22 ans

Marie de Saint-Alexis

Marie du Ménil

Env. 1668

Env. 1685

Env. 17 ans

Saint-Benoît

Therèse Chuppin

Env. 1669

env. 1687

Env. 18 ans

Saint-Paul

Marguerite Renier

Env. 1669

Env. 1687

Env. 18 ans

Gabrielle de Saint-Pierre

Mère Renier

Env. 1670

Env. 1688

Env. 18 ans

Soeur Claude de l'Assomption

Claude-Françoise Ragot

Env. 1672

Env. 1689

Env. 17 ans

Sainte-Cécile

Geneviève Ragot

Env. 1675

Env. 1699

Env. 24 ans

Saint-Placide

Marie-Geneviève Poncelet

Env. 1677

Env. 1701

Env. 24 ans

Saint-Esprit

Marie-Adrienne Petit

Env. 1678

Env. 1701

Env. 23 ans

Sainte-Thècle

Angélique Marguerite-Bardon

Env. 1684

21 juillet 1710

Env. 26 ans

Sainte-Pélagie

Anne-Joseph de Montmignon

Env. 1694

Env. Mai 1715

Env. 21 ans

Sainte-Sophie

Inconnu

Env. 1695

Env. 1745

Env. 50 ans

Sainte-Victoire

Madeleine-Louise Duplessis de Montigny

Env. 1712

13 avril 1731

19 ans

Sainte-Cécile

Marie-Marguerite Menage

Env. 1724

8 juin 1754

Env. 30 ans

Saint-Maximilien

Nicole-Renée Blanchet

Env. 1724

8 février 1749

25 ans passés

Sainte-Fare

Jeanne Sageon

Env. 1726

18 mai 1745

Env. 19 ans

Sainte-Mélanie

Catherine-Elisabeth La Borde

Env. 1726

2 avril 1743

Env. 17 ans

Sainte-Emilie

Madeleine Gobillon

Env. 1738

25 octobre 1775

Env. 37 ans

Sainte-Chantal

Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert

Env. 1747

4 juin 1773

Env. 26 ans

Sainte-Eléonore

Marie-Julie Quetin

Env. 1749

2 octobre 1775

Env. 26 ans

Sainte-Ambroise

Marie-Elisabeth-Cécile Pellier

Env. 1752/1751

21 juin 1771

Env. 20 ans

Sainte-Honorine

Marguerite-Angelique Spitallier

Env. 1751

2 juin 1772

Env. 21 ans

Saint-André

Henriette-Marie Duhamel

Env. 1754

11 juin 1775

Env. 21 ans

Saint-Bruno

Jeanne Cornu

Env. 1768

30 juin 1787

Env. 19 ans

Sainte-Sophie

N. N.

s.d.

s.d.

Env. 50 ans

Tableau 5: Constitution des dots à partir des contrats de profession

Religieuse (Date)

Frais de profession, trousseau + pension noviciat

Dot en argent

Rentes diverses (arrérages+principal si précisé)

Pension viagère

Pension perpétuelle

Autre

Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21 juillet 1710)

 
 
 

300£, principal 3 000£

 
 

Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre 1711)

 
 

260£, principal 5 200£

 
 
 

Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15 novembre 1715)

1 000£

5 000£

 
 
 
 

Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18 février 1727)

1 200£

 
 

40£, principal 400£

200£, principal 4 000£

 

Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)

1 000£

2 000£

169£, principal 4 225£

 
 
 

Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13 avril 1731)

400£ de prise d'habit ? + 400£

1 600£

 

300£, principal 3 000£

 
 

Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai 1738)

 
 
 
 

200£, principal 4 000£

 

Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril 1743)

2 000£

6 000£

75£ de rente (tontine)

75£, principal 750£

 
 

Marie-Françoise Laplace de l'Assomption (2 mai 1743)

1 350£

 

125£ 9 sols, principal de 5 018£

 
 
 

Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)

1 520£ dont 700£ de trousseau + 200£

 
 
 

200£, principal 4 000£

 

Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8 février 1749)

 
 
 

100£, principal 1 000£

500£, principal 10 000£

 

Marie-Marguerite Thérèse-Michelle François de Saint-François (29 mai 1752)

 
 
 

100£, principal 1 000£ + 50£, principal 500£ en 1758

 
 

Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin 1754)

 

6 000£ + 300£ (héritage)

 
 
 

200£ de biens

Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)

300£

 
 

150£, principal 1 500£

 
 

Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre 1762)

1 110 £

2 000£

52£ 9 sols 8 deniers = 30£ 2 sols au principal 602£ + 18£ 16 sols 10 deniers + 13£ 10 sols 10 deniers

 
 
 

Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai 1765)

1 000£

4 000£

 

100£, principal 1 000£

 
 

Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28 juillet 1766)

Payés (somme non évoquée)

3 000£

100£ de rente de douaire

 
 
 

Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)

Payés (somme non évoquée)

4 000£ après le décès des parents

 

50£, principal 500£

 
 

Marguerite-Angélique Spitallier dit Roziers de Sainte-Honorine (2juin 1772)

 

3 000£

 

120£, principal 1 200£

 
 

Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de Sainte-Chantal (4 juin 1773)

1 200£

4 000£

 

150£, principal 1 500£ => remplacée par rente perp.

300£, principal 6 000£

 

Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)

Payés (somme non évoquée)

4 000£ payés en plusieurs fois

 

200£, principal 2 000£

 
 

Marie-Julie Quétin de sainte-Eléonore (2 octobre 1775)

Payés (somme non évoquée)

 
 

250£, principal 2 500£

 
 

Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)

Payés (somme non évoquée)

3 000£

54£ tontine

500£, principal 5 000£

150£, principal 3 000£

 

Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)

 
 

200£

 
 

3 000£ de remise sur la fourniture de 7 151 livres 14 sols de viande

Tableau 6: Sommes totales des dots au XVIIIe siècle

Religieuse (Date)

Total

Total sans frais de profession, trousseau et pension ou si la somme n'est pas précisée

Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21 juillet 1710)

3 000£

3 000£

Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre 1711)

5 200£

5 200£

Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15 novembre 1715)

6 000£

5 000£

Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18 février 1727)

5 600£

4 400£

Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)

7 225£

4 225£

Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13 avril 1731)

5 000£ ou 5 400£

De 4 200£ à 5 000£

Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai 1738)

4 000£

4 000£

Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril 1743)

plus de 8 750£

plus de 6 750£

Marie-Françoise Laplace de l'Assomption (2 mai 1743)

6 368£

5 018£

Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)

5 720£

4 000£

Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8 février 1749)

11 000£

11 000£

Marie-Marguerite Thérèse Michelle François de Saint-François (29 mai 1752)

1 500£

1 500£

Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin 1754)

6 500£

6 500£

Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)

1 800£

1 500£

Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre 1762)

plus de 3 162£ 9 sols 8 deniers

plus de 2 052£ 9 sols 8 deniers

Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai 1765)

6 000£

5 000£

Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28 juillet 1766)

Env. 4 000£

Env. 4 000£

Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)

4 500£

4 500£

Marguerite-Angélique Spitallier dit Roziers de Sainte-Honorine (2juin 1772)

4 200£

4 200£

Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de Sainte-Chantal (4 juin 1773)

11 200£

10 000£

Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)

6 000£

6 000£

Marie-Julie Quétin de sainte-Eléonore (2 octobre 1775)

2 500£

2 500£

Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)

Au moins 11 054£

Au moins 11 054£

Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)

Plus de 3 200£

Plus de 3 200£

Tableau 7: Dots données au XVIIe siècle289(*)

Nom

Date entrée au noviciat

Dot (sans présent d'église et accommodements)

Divers

Charlotte Branche

20 août 1644

6500£

 

Anne Duval

22 avril 1645

3500£

 

Antoinette Aubin

2 avril 1644

3600£

 

Marie Le Verd

17 août 1644

300£

converse

Geneviève Du Part

10 janvier 1644

600£

 

Marie Deschepy

3 août 1653

3000£

 

Geneviève Merry

15 septembre 1653

2000£

 

Geneviève Hucquiere

28 novembre 1659

300£

recrutée comme fille de maison

Marie Loeillet

10 mai 1660

2500£

 

Michelle Camuset

25 septembre 1662

3600£

 

Michelle Periée

25 juin 1663

5000£

 

Madeleine Landrin

23 juin 1663

3000£

 

Marguerite Le Roy

5 avril 1664

3600£

 

Hélène Cagnié290(*)

Profession env. en 1684 donc noviciat env. en 1683

10 000£

 

Tableau 8: Dot des religieuses occupant des fonctions soumises à élection (supérieure, conseillère, intendante des classes)

Religieuse (Date)

Somme promise à l'entrée en religion (dot, rentes, frais de profession, noviciat...)

Fonction (supérieure, assistante ou au conseil) soumise à une élection

Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21 juillet 1710)

3 000£

Aucune

Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre 1711)

5 200£

2e conseillère de 1757 à 1766

Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15 novembre 1715)

6 000£

Aucune

Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18 février 1727)

5 600£

Intendante des classes de 1748 à 1751 ; 3e conseillère en 1756 ; 4e conseillère de 1757 à 1763 ; 3eme conseillère de 1763 à 1766 ; assistante de 1766 à 1770

Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)

7 225£

Intendante des classes de 1757 à 1760.

Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13 avril 1731)

5 000£ ou 5 400£

Aucune

Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai 1738)

4 000£

Aucune

Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril 1743)

plus de 8 750£

Aucune

Marie-Françoise Laplace de l'Assomption (2 mai 1743)

6 368£

Intendante des classes de 1769 à 1775 ; 4eme conseillère de 1770 à 1781

Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)

5 720£

4eme conseillère de 1781 à 1788 ; 3eme conseillère de 1788 à 1790 ; 2eme conseillère de 1790 à 1792

Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8 février 1749)

11 000£

Aucune

Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François de Saint-François (29 mai 1752)

1 500£

Intendante des classes de 1775 à 1781 ; 2eme conseillère de 1787 à 1790

Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin 1754)

6 500£

3e conseillère de 1790 à 1792

Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)

1 800£

Aucune

Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre 1762)

plus de 3 162£ 9 sols 8 deniers

Intendante des classes de 1781 à 1790

Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai 1765)

6 000£

Aucune

Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28 juillet 1766)

Env. 4 000£

Aucune

Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)

4 500£

Supérieure en 1792

Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de Sainte-Chantal (4 juin 1773)

11 200£

Aucune

Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)

6 000£

Aucune

Marie-Julie Quétin de sainte-Eléonore (2 octobre 1775)

2 500£

Aucune

Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)

Au moins 11 054£

Aucune

Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)

Plus de 3 200£

Aucune

Tableau 9: Origine sociale et lien de parenté des personnes présentant la religieuse au couvent (à partir des contrats de profession)

Religieuse (Date)

Somme promise à l'entrée en religion (dot, rentes, frais de profession, noviciat...)

Personnes présentant la religieuse au couvent

Divers

Marguerite-Angélique Bardon de Sainte-Thècle (21 juillet 1710)

3 000£

Marie Catherine Delanou/Delanoue veuve de Michel Bardon, écuyer de Grosbois, l'un des 200 chevaux léger de la garde ordinaire du roi, rue Hautefeuille, paroisse Saint-Cosme(parents) 

François Bardon, prêtre curé de Thiais (frère) 

Charles Barthelemy Bardon, capitaine dans le régiment de Normandie(oncle)

 

Marie-Madeleine Triaureau de Sainte-Elisabeth (13 novembre 1711)

5 200£

Marie-Madeleine Berault, veuve de Michel Triaureau/Trihaureau, maître chandelier à Paris, rue des Cannettes à Paris(mère)

 

Louise-Catherine Quevilly de Sainte-Félicité (15 novembre 1715)

6 000£

François Quevilly, procureur au Chatelet de Paris et Catherine de Saint-Jean, rue des Lavandières à Paris(parents)

 

Marie-Françoise Le Prince de Sainte-Monique (18 février 1727)

5 600£

Jean-Baptiste Adam, maître marbrierà Paris et Françoise de Laporte, son épouse, veuve de Martin Le Prince, maître marbrier, rue de la Doctrine Chrestienne à Paris(mère et beau-père)

 

Jeanne-Benigne Le Bas de Sainte-Catherine (20 mai 1730)

7 225£

Catherine-Charlotte Le Roy, veuve de Jean Le Bas, ingénieur des mathématiques du roi, Galerie du Louvre, rue des Orties(mère)

 

Madeleine-Louise Duplessis de Montigny de Sainte-Victoire (13 avril 1731)

5 000£ ou 5 400£

Françoise Bachelier, veuve de Pierre Le Bonvalet, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Poitiers, rue de Montmorency à Paris

Jean Sauvage, écuyer et Françoise-Nicole Le Bonvallet, son épouse, rue des Haudriettes à Paris

Jean-Baptiste Le Bonvalet, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Poitiers, rue de Montmorency à Paris

Tous héritiers de défunt Pierre le Bonnalet. Lien avec la religieuse imprécis : tuteur ?

Jeanne-Catherine Bobusse de Sainte-Thècle (2 mai 1738)

4 000£

Louis-Joseph Bobusse, marchand bourgeois de Paris etMarie Andrée Le Roy, pont Notre-Dame à Paris
(parents)

 

Catherine-Elisabeth La Borde de Sainte-Mélanie (2 avril 1743)

plus de 8 750£

Joseph La Borde, bourgeois de Paris et Catherine La Borde, rue des Bons Enfants à Paris(parents)

 

Marie-Françoise La Place de l'Assomption (2 mai 1743)

6 368£

Marie-Joseph Mareuil, épouse non commune en biens de Jacques Férard, marchand bourgeois de Paris, sous les piliers des Halles à Paris

Mareuil paye la rente, lien avec la religieuse inconnu. La mère a payé la pension et les frais de profession mais pas présente à la signature du contrat.

Jeanne Sageon de Sainte-Fare (18 mai 1745)

5 720£

Marie Anne Ceron, veuve de Pierre Sageon, procureur au Parlement à Paris, rue Saint-Jean-de-Beauvais(mère)

 

Nicole-Renée Blanchet de Saint-Maximilien (8 février 1749)

11 000£

Anne-Renée Grohelle, veuve de Maximilien-Emmanuel de Simeoni, envoyé extraordinaire de feu son altesse électorale de Cologne auprès de sa majesté en France, rue des Boulangers à Paris(tante)

 

Marie-Marguerite-Thérèse Michelle François de Saint-François (29 mai 1752)

1 500£

Pierre François, marchand brasseur à Paris et Marguerite-Louise Jenis, rue Saint-Victor à Paris(parents)

 

Marie-Marguerite Ménage de Sainte-Cécile (8 juin 1754)

6 500£

Françoise-Andrée Touvenot, veuve de Jean Ménage, receveur des épices du Parlement, place Louis-le-Grand à Paris(mère)

 

Nicole Pellard de Sainte-Julie (3avril 1761)

1 800£

Pierre Poissonnier, conseiller d'État médecin consultant du roi et Marie-Christine Martinon, son épouse, rue des Deux-Portes à Paris(cousin ou cousine)

 

Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie (27 septembre 1762)

plus de 3 162£ 9 sols 8 deniers

Augustin Gosmond, dessinateur et pensionnaire du roi, rue Montagne-Sainte-Geneviève à Paris(père)

Jacques-Louis Jubert, bourgeois de Paris, rue Vieille-Place-aux-Veaux à paris(oncle paternel à la mode de Bretagne)

Ambroise Gosmond, chirurgien major des eaux de Plombières, place Carrière à Nancy(oncle maternel et oncle paternel à la mode de Bretagne)

 

Marie-Madeleine Le Prince de Sainte-Hélène (7 mai 1765)

6 000£

François-Robert Le Prince, maître marbrier, rue Poissonnière à Paris (père)

 

Marie-Anne-Françoise Turpin de Sainte-Clotilde (28 juillet 1766)

Env. 4 000£

Marie-Anne Françoise Turpin, veuve de Pierre Jean Pocquillon Carret de Vaublon, maître de pension à Picpus (la religieuse elle-même)

 

Marie-Elisabeth Pellier de Saint- Ambroise (21 juin 1771)

4 500£

Michel Pellier, aubergiste, rue Saint-Antoine à Paris et Elisabeth Couturon (parents)

 

Marguerite-Angélique Spitallier dit Roziers de Sainte-Honorine (2juin 1772)

4 200£

Claude-Jean-François Le Gorju, maître couvreur entrepreneur de bâtiment à Paris et son épouse Marie-Antoinette Spitallier dit Roziers (lien indéterminé)

 

Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert de Sainte-Chantal (4 juin 1773)

11 200£

Hubert-Louis Cheval-de-Saint-Hubert, ancien échevin de la ville de Paris, orfèvre et Marie-Anne-Thérèse Pollet son épouse, rue des Grands Augustins(parents)

 

Henriette-Marie Duhamel de Saint-André (11 juin 1775)

6 000£

André-Antoine Duhamel, officier juré porteur de charbon et son épouse, quai d'Anjou à Paris(parents)

 

Marie-Julie Quetin de sainte-Eléonore (2 octobre 1775)

2 500£

Marie Julie Quetin (la religieuse elle-même)

 

Madeleine Gobillon de Sainte-Emilie (25 octobre 1775)

Au moins 11 054£

Madeleine Gobillon (la religieuse elle-même)

 

Jeanne Cornu de Saint-Bruno (30 juin 1787)

Plus de 3 200£

Jean-François Cornu, marchand boucher et Marie-Anne Filz, rue des Boucheries à Paris(parents)

 

Tableau 10: Dots des religieuses au XVIIIe siècle classées en fonction de l'origine sociale de la personne présentant la religieuse au couvent ou des parents

Marchands, artisans

Procureurs, hommes de loi, officiers de finances

Militaires

Autres

1 500£ (marchand brasseur)

5 000£ ou 5 400£ (trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Poitiers)

3 000£ (un des chevaux léger de la garde ordinaire du roi)

1 800£ (nièce d'un médecin consultant du roi)

2 500£ (la religieuse elle-même, fille d'un maître horloger)

5 720£ (procureur au Parlement)

 

11 000£ (nièce de la veuve de l'envoyé extraordinaire de feu son altesse électorale de Cologne auprès de sa majesté en France)

Plus de 3 162£ (dessinateur et pensionnaire du roi)

6 000£ (procureur au Châtelet)

 
 

Plus de 3 200£ (marchand boucher)

6 500£ (receveur des épices du Parlement)

 
 

4 000£ (veuve d'un maître de pension, fille d'un vinaigrier)

 
 
 

4 000£ (marchand bourgeois de Paris)

 
 
 

4 200£ (fille d'un bonnetier, dot = héritage)

 
 
 

4 500£ (aubergiste, marchand de vin)

 
 
 

5 200£ (maître chandelier)

 
 
 

5 600£ (maître marbrier)

 
 
 

6 000£ (maître marbrier)

 
 
 

6 000£ (officier juré porteur de charbon)

 
 
 

6 368£ (marchand bourgeois de Paris)

 
 
 

7 225£ (ingénieur des mathématiques du roi)

 
 
 

8 750£ (bourgeois de Paris)

 
 
 

11 054£ (la religieuse elle-même, fille d'un bourgeois de Paris)

 
 
 

11 200£ (ancien échevin, orfèvre)

 
 
 

Tableau 11: Comparaison entre les dots de mariage données dans les familles des religieuses et des anciennes pensionnaires du couvent et les dots de religion au XVIIIe siècle

Religieuse

Dot de religion

Lien de parenté

(religieuse par rapport à l'épouse)

Nom de la parente

Date de mariage

Dot de mariage de l'épouse

Jeanne Sageon

4 000£

Soeur

Marie-Anne-Perrette Sageon291(*)

26 janvier 1751

10 000£

Marie-Anne Turpin

4 000£

La religieuse elle même après veuvage

Marie-Anne Turpin292(*)

4 septembre 1759

2 500£

 
 

Aucun (ancienne pensionnaire)

Marie-Louise Le Masson293(*)

9 novembre 1772

14 267£

Jeanne Sageon

4 000£

Tante

Marie de Surugue294(*)

27 octobre 1774

Env. 14 847£

 
 

Aucun (ancienne pensionnaire)

Marie-Henriette Cannet295(*)

22 novembre 1783

32 000£

Marie-Julie Quetin

2 500£

Soeur

Marie-Louise Quetin296(*)

16 mars 1773

12 000£

Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert

10 000£

Belle-soeur

Barbe-Henriette Castillon297(*)

19 mars 1785

30 000£

Tableau 12: Résultats des élections de la supérieure, du conseil et de l'intendante des classes au XVIIIe siècle298(*)

 

Supérieure élue

Assistante et 1ere conseillère

2eme conseillère

3eme conseillère

4eme conseillère

Intendante des classes

26/07/1700

Dupuis

Marie-Michelle Camuset

Marguerite Le Roy

Madeleine Landrin

Louise Boinard

 

26/07/1703

Marguerite Le Roy

Dupuis

Marie-Michelle Camuset

Madeleine Landrin

Louise Boinard

Catherine Raguenault

14/12/1703299(*)

 

Marie-Michelle Camuset

Madeleine Landrin

Louise Boinard

Marguerite Des Queulx

 

22/04/1705300(*)

 

Louise Boinard

Madeleine Landrin

Marguerite Des Queulx

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

 

6/09/1706301(*)

Marguerite Le Roy

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Madeleine Landrin

Marguerite Des Queulx

Louise Boinard

Hélène Cagnié

26/07/1709

Marguerite Des Queulx

Marguerite Le Roy

Louise Boinard

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Catherine-Jeanne Monsigot

Madeleine Landrin puis Hélène Cagnié302(*)

26/07/1712

Marguerite Des Queulx

Marguerite Le Roy

Louise Boinard

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Catherine-Jeanne Monsigot

Hélène Cagnié

26/07/1715303(*)

Marguerite Des Queulx

Marguerite Le Roy

Catherine Raguenault

Catherine-Jeanne Monsigot

Louise Boinard

Catherine Raguenault

26/07/1718

Marguerite Le Roy

Marguerite Des Queulx

Louise Boinard

Catherine-Jeanne Monsigot

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

26/07/1721

Marguerite Le Roy

Marguerite Des Queulx

Catherine Raguenault

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Catherine-Jeanne Monsigot

Michelle Quevilly

25/07/1724

Catherine Raguenault

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Marguerite Le Roy

Marguerite Des Queulx

Thérèse Chuppin

Saint Blaude (sic)

26/07/1727

Marguerite Des Queulx

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Marguerite Le Roy

Catherine Raguenault

Thérèse Chuppin

Anne-Françoise Ragot

26/07/1730

Marguerite Des Queulx

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Thérèse Chuppin

Claude-Françoise Ragot

Marie-Adrienne Petit

Anne-Françoise Ragot

22/09/1733

Marguerite Des Queulx

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Claude-Françoise Ragot

Madeleine Castelet

Geneviève Masson

Anne-Françoise Ragot

26/07/1736

Marguerite Des Queulx

Thérèse Chuppin

Marie Adrienne Petit

Madeleine Castelet

Anne-Françoise Ragot

Geneviève Ragot

27/07/1739

Madeleine Castelet

Thérèse Chuppin

Marguerite Des Queulx

Anne-Françoise Ragot

Marie Adrienne Petit

Geneviève Ragot

25/10/1740304(*)

 
 

Geneviève Masson

 
 
 

26/07/1742

Madeleine Castelet

Thérèse Chuppin

Anne-Françoise Ragot

Geneviève Masson

Marie-Adrienne Petit

Marie-Adrienne Petit

29/07/1742305(*)

 

Anne-Françoise Ragot

Geneviève Masson

Michelle Lepy

Marie Louise Colasse

Geneviève Ragot

28/07/1745

Madeleine Castelet

Anne-Françoise Ragot

Geneviève Masson

Marie-Louise Colasse

Michelle Lepy

Geneviève Masson

26/07/1748

Madeleine Castelet

Anne-Françoise Ragot

Michelle Lepy

Marie-Louise Colasse

Thérèse Chuppin

Marie-Françoise Le Prince

18/08/1749306(*)

 

Anne-Françoise Ragot

Michelle Lepy

Marie Louise Colasse

Marie Anne Françoise Vrion ou Urion

 

26/07/1751307(*)

Marie-Louise Colasse

Madeleine Castelet

Anne-Françoise Ragot

Michelle Lepy

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Françoise Leguillet ou Leguillez

26/07/1754

Marie-Louise Colasse

Madeleine Castelet

Geneviève Masson

Michelle Lepy

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Françoise Leguillet ou Leguillez

25/02/1756308(*)

 

Madeleine Castelet

Geneviève Masson

Marie-Françoise Le Prince

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

 

26/07/1757

Madeleine Castelet

Marie-Louise Colasse

Marie-Madeleine Trihaurot

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Marie-Françoise Le Prince

Jeanne-Benigne Le Bas

26/07/1760

Madeleine Castelet

Marie-Louise Colasse

Marie-Madeleine Trihaurot

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Marie-Françoise Le Prince

Marie-Anne Bobusse

16/05/1763309(*)

Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion

Marie-Louise Colasse

Marie-Madeleine Trihaurot

Elisabeth Gosseaume ?310(*)

Marie-Françoise Le Prince 

Marie-Anne Bobusse

22/05/1766

Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion

Marie-Françoise Le Prince

Louise-Madeleine Berain

Marie-Anne Bobusse

Elisabeth Gosseaume

Marie-Anne Bobusse

22/05/1769

Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion

Marie-Françoise Le Prince

Louise-Madeleine Berain

Marie-Anne Bobusse

Elisabeth Gosseaume

Marie-Françoise La Place

15/03/1770311(*)

 

Louise-Madeleine Berain

Marie-Françoise La Place

Marie-Anne Bobusse

Elisabeth Gosseaume

 

22/05/1772

Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion

Louise-Madeleine Berain

Marie-Anne Bobusse

Elisabeth Gosseaume

Marie-Françoise La Place

Marie-Françoise La Place

22/05/1775

Elisabeth Gosseaume

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Louise-Madeleine Berain

Marie-Anne Bobusse

Marie-Françoise La Place

Marie-Marguerite-Michelle François

21/05/1778

Elisabeth Gosseaume

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Louise-Madeleine Berain

Marie-Anne Bobusse

Marie-Françoise La Place

Marie-Marguerite-Michelle François

21/05/1781

Elisabeth Gosseaume

Marie-Anne Françoise Vrion ou Urion

Louise-Madeleine Berain

Marie-Anne Bobusse

Jeanne Sageon

Marie-Anne Gosmond

22/05/1784

Elisabeth Gosseaume

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Louise-Madeleine Berain

Marie-Anne Bobusse

Jeanne Sageon

Marie-Anne Gosmond

21/05/1787

Marie-Anne Bobusse

Élisabeth Gosseaume

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Louise-Madeleine Berain

Jeanne Sageon

Marie-Anne Gosmond

05/08/1787312(*)

 

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Marie-Marguerite-Michelle François

Louise-Madeleine Berain

Jeanne Sageon

 

01/04/1788313(*)

 

Louise-Madeleine Berain

Marie-Marguerite-Michelle François

Jeanne Sageon ?

Marie-Marguerite Ménage

 

12/07/1790

Marie-Anne Bobusse

Louise-Madeleine Berain

Jeanne Sageon

Marie-Marguerite Ménage

Catherine Vbelesky

Marguerite-Angélique Spitallier

30/01/1792314(*)

Marie-Elisabeth-Cécile Pellier

Louise-Madeleine Berain

Jeanne Sageon

Marie-Marguerite Ménage

Catherine Vbelesky

Marguerite-Angélique Spitallier

Tableau 13: Résultats des élections de la secrétaire et des témoins des élections de la supérieure et du conseil au XVIIIe siècle315(*)

 

Secrétaire et 1ere disquisitrice

2eme disquisitrice

3eme disquisitrice

25/07/1700

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Catherine-Jeanne Monsigot

Catherine Raguenault

25/07/1703

Marie-Anne De-la-Haute-Maison

Thérèse Chuppin

Claude-Françoise Ragot

5/09/1706

Catherine-Jeanne Monsigot

Thérèse Chuppin

Claude-Françoise Ragot

25/07/1709

Catherine-Jeanne Monsigot

Thérèse Chuppin

Claude-Françoise Ragot

25/07/1712

Catherine-Jeanne Monsigot

Thérèse Chuppin

Claude-Françoise Ragot

25/07/1715

Catherine-Jeanne Monsigot

Claude-Françoise Ragot

Geneviève Masson

25/07/1718

Catherine-Jeanne Monsigot

Claude-Françoise Ragot

Geneviève Masson

25/07/1721

Catherine-Jeanne Monsigot

Claude-Françoise Ragot

Geneviève Masson

24/07/1724

Claude-Françoise Ragot

Geneviève Masson

Marie-Anne Boignard ou Boynard

25/07/1727

Claude-Françoise Ragot

Geneviève Masson

Marie-Anne Boignard ou Boynard

25/07/1730

Geneviève Masson

Marie-Anne Boignard ou Boynard

Marie Madeleine Trihaurot

21/09/1733

Marie-Louise Colasse

Françoise Leguillet ou Leguillez

Marie-Françoise Le Prince

25/07/1736

Marie-Louise Colasse

Françoise Leguillet ou Leguillez

Marie-Françoise Le Prince

26/07/1739

Marie-Louise Colasse

Françoise Leguillet ou Leguillez

Marie-Françoise Le Prince

25/07/1742

Marie-Louise Colasse

Françoise Leguillet ou Leguillez

Marie-Françoise Le Prince

27/07/1745

Marie-Louise Colasse

Françoise Leguillet ou Leguillez

Louise-Madeleine Berain

25/07/1748

Marie-Louise Colasse

Françoise Leguillet ou Leguillez

Louise-Madeleine Berain

25/07/1751

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Louise-Madeleine Berain

Elisabeth Gosseaume

25/07/1754

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion ou Urion

Louise-Madeleine Berain

Elisabeth Gosseaume

25/07/1757

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion

Louise-Madeleine Berain

Elisabeth Gosseaume

25/07/1760

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion ou Urion

Jeanne-Catherine Bobusse

Elisabeth Gosseaume

1516/05/1763

Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion ; Elisabeth Gosseaume = secrétaire après élection supérieure de Vrion ou Urion

Elisabeth Gosseaume

Marie-Anne Bobusse

21/05/1766

Elisabeth Gosseaume

Marie-Anne Bobusse

Jeanne Sageon

21/05/1769

Elisabeth Gosseaume

Marie-Anne Bobusse

Jeanne Sageon

21/05/1772

Elisabeth Gosseaume

Marie-Anne Bobusse

Jeanne Sageon

21/05/1775

Marie-Françoise La Place

Marie-Marguerite-Michelle François

Catherine Vbelesky

20/05/1778

Marie-Françoise La Place

Marie-Marguerite-Michelle François

Marie-Anne Gosmond

20/05/1781

Jeanne Sageon

Marie-Anne Gosmond

Marie Anne Françoise Turpin

21/05/1784

Jeanne Sageon

Marie-Anne-Françoise Turpin

Marie-Elisabeth-Cécile Pellier

20/05/1787

Jeanne Sageon

Marie-Elisabeth-Cécile Pellier

Marguerite-Angélique Spitallier

11/07/1790

Jeanne Sageon

Marie-Elisabeth-Cécile Pellier

Marguerite-Angélique Spitallier

29/01/1792

Catherine Vbelesky

Marguerite-Angélique Spitallier

Barbe Chauvelot

Tableau 14: Carrières des religieuses ayant une parente également religieuse dans ce couvent

Religieuse de la Congrégation (date profession)

Fonction soumise à une élection (année d'élection)

Michelle Quevilly (env. 1684)

Intendante des classes (1721)

Louise-Catherine Quevilly (15 novembre 1715)

Aucune

Marie-Françoise Le Prince (18 février 1727)

3e disquisitrice (1733, 1736, 1739, 1742)

Intendante des classes (1748)
3e conseillère (1756)
4e conseillère (1757, 1760, 1763)
Assistante et 1ere conseillère (1766, 1769)

Marie-Madeleine Le Prince (7 mai 1765)

Aucune

Catherine Berault (avant le 1er février 1707)

Aucune (décédée le 3 août 1736316(*))

Marie-Madeleine Trihaureau ou Triaureau/Trihaurot) (13 novembre 1711)

3e disquisitrice (1730)

2e conseillère (1757, 1760 , 1763)

Madeleine Gobillon ( 25 octobre 1775)

Aucune

Marie-Jeanne Gobillon (iconnue)

Aucune

Marie-Elisabeth-Cécile Pellier (21 juin 1771)

3e disquisitrice (1784)

2e disquisitrice (1787, 1790)

Supérieure (1792)

Anne-Victoire Pellier (inconnue)

Aucune

Claude-Françoise Ragot (environ 1688)

3e disquisitrice (1703, 1706, 1709, 1712)

2e disquisitrice (1715, 1718, 1721)

Secrétaire (1724, 1727)

3e conseillère (1730)
2e conseillère (1733)

Anne-Françoise Ragot (environ 1688)

Intendante des classes (1727, 1730, 1733)
4e conseillère (1736)
3e conseillère (1739)
2e conseillère (1742, 1751)
Assistante et 1ere conseillère (1742, 1745, 1748, 1749)

Geneviève Ragot (environ 1700)

Intendante des classes (1736, 1739, 1742)

Jeanne-Catherine Bobusse (2 mai 1738)

2e disquisitrice (1760)

Marie-Anne Bobusse (inconnue)

3e disquisitrice (1763)

2e disquisitrice (1766, 1769, 1772)

Intendante des classes (1760, 1763, 1766)
3e conseillère (1766, 1769, 1770, 1775, 1778, 1781, 1784)
2e conseillère (1772)
Supérieure (1787, 1790)

Marie-Louise Colasse (inconnue)

Secrétaire (1733, 1736, 1739, 1742, 1745, 1748)
4e conseillère (1742)
3e conseillère (1745, 1748, 1749)
Supérieure (1751, 1754)
Assistante (1756, 1757, 1760, 1763)

Louise-Madeleine Berain

3e disquisitrice (1745, 1748)
2e disquisitrice (1751, 1754, 1757)
3e conseillère (1787)
2e conseillère (1766, 1769, 1775, 1778, 1781, 1784) 1788, 1790, 1792)
Assistante (1770, 1772)

Marie-Anne de la Haute-Maison317(*)

Secrétaire et 1ere disquisitrice (1700, 1703)
4e conseillère (1705, 1718)
Assistante et 1ere conseillère (1706, 1724, 1727, 1730, 1733)
3e conseillère (1709, 1712, 1721)
Intendante des classes (1718)

Tableau 15: Carrière de Marguerite Des Queulx dite de Saint-François

Carrière de Marguerite Des Queulx dite de Saint-François

1703

Quatrième conseillère

1705

Troisième conseillère

1706

1709

Supérieure

1712

1715

1718

Assistante

1721

1724

Troisième conseillère

1727

Supérieure

1730

1733

1736

1739

Deuxième conseillère

Tableau 16: Carrière de Madeleine Castelet dite de Sainte-Scolastique

Carrière de Madeleine Castelet dite de Sainte-Scolastique

1733

Troisième conseillère

1736

1739

Supérieure

1742

1745

1748

1751

Assistante

1754

1757

Supérieure

1760

Tableau 17: Carrière de Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion dite de Sainte-Euphrasie

Carrière de Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion dite de Sainte-Euphrasie

1749

Quatrième conseillère

1751

Secrétaire et quatrième conseillère

1754

1756

1757

Secrétaire et troisième conseillère

1760

1763

Secrétaire puis supérieure

1766

Supérieure

1769

1772

1775

Assistante

1778

1781

1784

1787

Deuxième conseillère

1787

Assistante

Tableau 18: Interventions de l'archevêque de Paris dans le résultat des élections

Élection

Interventions de l'archevêque

26 juillet 1700

Néant

26 juillet 1703

14 décembre 1703

22 avril 1705

6 septembre 1706

26 juillet 1709

26 juillet 1712

26 juillet 1715

Marguerite Des Queulx élue pour la troisième fois consécutive avec la permission de Noailles

26 juillet 1718

Néant

26 juillet 1721

26 juillet 1724

26 juillet 1727

26 juillet 1730

22 septembre 1733

Réélection de Marguerite Des Queulx pour la troisième fois consécutive mais pas de mention d'une permission spéciale de l'archevêque

26 juillet 1736

Marguerite Des Queulx réélue avec la permission de Vintimille sans mention de lettre de ce dernier

27 juillet 1739

Néant

25 octobre 1740

Néant

26 juillet 1742

Élection des assistantes pas confirmée par Vintimille et refaite le 29 juillet

28 juillet 1745

Néant

26 juillet 1748

Réélection de Madeleine Castelet avec permission écrite non datée de l'archevêque Christophe de Beaumont

18 août 1749

Néant

26 juillet 1751

26 juillet 1754

26 juillet 1757

26 juillet 1760

16 mai 1763

22 mai 1766

22 mai 1769

Réélections de Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion par une lettre datée du 8 mai 1769 remise par Courcault

15 mars 1770

Néant

22 mai 1772

Réélections de Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion par une lettre datée du 8 mai 1769 remise par Courcault

22 mai 1775

Néant

21 mai 1778

Néant

21 mai 1781

Réélection de Élisabeth Gosseaume une troisième fois consécutive avec permission de Christophe de Beaumont en date du 5 mai 1781

22 mai 1784

Réélection de Élisabeth Gosseaume une quatrième fois consécutive avec permission de Christophe de Beaumont en date du 5 mai 1781

21 mai 1787

Néant

5 août 1787

1er avril 1788

12 juillet 1790

30 janvier 1792

Tableau 19: Résultat de l'élection de la supérieure du 22 mai 1775

Élection de la supérieure le 22 mai 1775

Religieuse

Nombre de voix

Remarque

Louise-Madeleine Berain

1

22 soeurs vocales. 2 abstentions.

Marie-Anne-Françoise Turpin

1

Élisabeth Gosseaume

15

Marie-Anne Bobusse

3

Tableau 20: Nombre de voix obtenues par la religieuse janséniste Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit aux élections au titre de supérieure

Année de l'élection

Voix obtenues par Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit

1718

5

1721

0

1724

1

1727

0

1730

1

1733

1

1736

1

1739

4

1742

2

1745

2

Tableau 21: Les "grandes pensionnaires" en appartement au XVIIIe siècle

Nom

Date du décès (au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Divers

Marie-Françoise Bandot, épouse de François-Henri Maugis318(*)

3 mars 1750

Gouvernante de Melle Le Doux

Marguerite Bodon, veuve de M. Murard, conseiller du roi en sa cour du Parlement319(*)

1er novembre 1719 à 75 ans

 

Marie Boinard, veuve de Pierre Aulde, sieur de Vaumargot, écuyer conseiller secrétaire du roi320(*)

30 mai 1715 à 80 ans

 

Madeleine-Charlotte Bourdois321(*)

4 décembre 1749 à 52 ans

 

Marie-Louise de Champagne de Villaine, veuve du comte de Chalmarel322(*)

5 octobre 1706

 

Jeanne De Fresne, veuve de M. Dorignac323(*)

21 janvier 1724 à 86 ans

 

Marie Des Queulx, veuve de Joseph-Roland Quille-des-Buttes, ancien trésorier de France à Orléans324(*)

1er février 1740 à 82 ans

 

Jeanne Dolimier, veuve de Pierre Dumoncel325(*)

 

Pensionnaire au moins en 1747 et 1751

Clémence Dumas, veuve d'Abraham de Riberolles, conseiller au Châtelet de Paris326(*)

24 août 1708

 

Marie Gillet, veuve de M. Vaubois, écuyer conseiller secrétaire du roi327(*)

4 février 1717 à 88 ans

 

Mademoiselle Le Doux328(*)329(*)

 
 

Marie Le Duc330(*)

14 octobre 1712

Servante de Mademoiselle Mouslier

Catherine Lefèvre, veuve de Monsieur Toussaint, charpentier331(*)

9 décembre 1734 à 84 ans

 

Marie-Louise Le Feure, veuve de Jean Tavernier, bourgeois de Paris332(*)

31 août 1727 à 70 ans

Enterrée chez les Augustins déchaussés où est son fils.

Marie-Louise Le Masson333(*)

 

Séjourne au couvent de la Congrégation de Notre-Dame avant son mariage (C.M. 9 novembre 1772).

Melle Lessenne de Menilles de Veniez334(*)

13 novembre 1703 à 32 ans

 

Marie-Anne Menard, veuve de M. Du Boucher, auditeur des comptes335(*)

9 avril 1734 à 84 ans

 

Mademoiselle Mouslier336(*)337(*)

 
 

Madeleine-Françoise Odo, veuve de Mr de Lombreuille338(*)

17 mars 1750

 

Marie-Jeanne Phlipon339(*)

 

Ancienne pensionnaire en classe, réfugiée au couvent de novembre 1779 à janvier 1780

Catherine Porlier, veuve de Jacques Charpentier, écuyer sieur de la Haute-Maison, conseiller maître d'hôtel ordinaire du roi340(*)

20 janvier 1717

 

Marie Quevilly, veuve de Jean-René de Voborelle, écuyer seigneur de Longuesve341(*)

27 juillet 1739 à 89 ans

 

Marie-Elisabeth Quille-des-Buttes342(*)

10 septembre 1740 à 59 ans

Fille de Marie des Queulx, et de Joseph-Roland Quille des Buttes, ancien trésorier de France à Orléans

Anne Regnier, veuve de M. Favé, contrôleur du Duc d'Orléans343(*)

25 mai 1734 à 60 ans

 

Marie Surugue344(*)

 

Anciennes pensionnaires en classe, nièces de la religieuse Jeanne Sageon. Séjournent au couvent au moins dans les années 1770.

N. Surugue345(*)346(*)

 

Marie Tardif347(*)

6 juillet 1702 à 78 ans

 

Tableau 22: Les pensionnaires en classe au XVIIIe siècle

Nom

Parents

Parenté avec une religieuse

Séjour au couvent en tant que pensionnaire

Divers

Nicole-Renée Blanchet348(*)

Pas de données. Elle est placée au couvent par sa tante.

 

Avant 1747

Devient religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame

Marie-Henriette Cannet349(*)

· Henri-François-Nicolas Cannet, consul des marchands d'Amiens

· Marie-Jeanne-Opportune Perdu

 

A partir de 1765

 

Marie-Sophie-Caroline Cannet350(*)

 
 

Marie-Renée Manceau351(*)

 
 
 

Décède au couvent de la Congrégation de Notre-Dame le 25 mai 1715 à l'âge de 7 ans

Marie-Suzanne Mérard352(*)

· Simon Mérard, écuyer secrétaire du roi

· Marie La Borde

Nièce de Catherine-Elisabeth La Borde

 
 

Marie-Jeanne Phlipon353(*)354(*)

· Pierre-Gratien Phlipon, maître graveur

· Marie-Marguerite Bimont

 

Mai 1765 au printemps 1766

 

Marie-Bernard Sarrebourse355(*)

 

Parente de Madeleine Castelet

 

Décède au couvent de la Congrégation de Notre-Dame le 10 mai 1715 à l'âge de 12 ans

Marie Surugue356(*)

· Pierre-Louis Surugue

· Elisabeth Sageon

Nièces de Jeanne Sageon

 
 

N. Surugue357(*)358(*)

 
 

Tableau 23: Age au décès des religieuses ayant vécu dans ce couvent à Paris au XVIIe siècle selon le "Livre des Confesseurs et des deffuntes"359(*)

Nom

Fonction

Date décès

Age au décès (ans)

Informations diverses

Marie de Saint-Charles

1ere professe de la maison

29 novembre 1648

25

morte au couvent de Corbeil

Marie de Saint-Etienne

religieuse

28 avril 1658

28

 

Claude Dumont dite de Sainte-Lucie

religieuse

15 février 1671

58

de Joigni, a été 18 ans à Paris

Marie Duval dite de Sainte-Agnès

religieuse

31 décembre 1672

59

du monastère de Chasse Midy dont elle est sortie pour établissement

Madeleine Boulanger dite Madeleine des Anges

religieuse

30 décembre 1679

86

supérieure

Geneviève Du Parc dite Thérèse de Jésus

religieuse

18 janvier 1684

60

2eme religieuse à faire profession dans le couvent

Marie Le Roy dite Marie de Sainte-Gertrude

religieuse

8 mai 1684

42

est de Paris

Elisabeth des Séraphins

religieuse

19 décembre 1688

60

 

Clémence de Ribrolles dite de Saint-Joseph

professe de la royale abbaye d'Hier

7 octobre 1689

 

3 ans dans la communauté à Paris comme religieuse pensionnaire

Mme Ragneau

mère de soeur de Saint-Louis

9 juin 1690

 
 

Louise de la Ferre dite Madeleine des Anges

professe de Laon

8 février 1691

81

venue aider la 1ere sup

Michele Perier dite Marie de la Nativité

religieuse

9 janvier 1693

45

de Paris, pensionnaire à 9 ans, noviciat à 15 ans

Françoise Porlier dite Françoise de Saint-Placide

religieuse

23 décembre 1693

74

soeur d'Imbert Porlier

Madame Turgot de Saint-Clair dite de la Croix

religieuse 

13 février 1696

26

hospitalier de la place royal ?

Marie de Bouquinville Aimé de Jésus

religieuse

9 décembre 1696

74

vient de Soigny, venue pour l'établissement

Tableau 24: Age au décès des religieuses ayant vécu dans ce couvent à Paris au XVIIIe siècle selon le "Livre des Confesseurs et des deffuntes"360(*)

Nom

Fonction

Date décès

Age au décès (ans)

Informations diverses

Marie-Anne Le Moine Marie-Anne de la Visitation

religieuse

15 avril 1700

42

 

Révérende mère Dupuis dite Gertrude de la Présentation

religieuse

9 décembre 1703

83

24 ans sup.

Mère Renier dite Gabrielle de Saint Pierre

religieuse

11 septembre 1704

34

 

Marie-Michelle Camuset dite Marie de Saint-Bernard

religieuse

16 avril 1705

64

assistante

Mère Raincent dite Nicole-Aimée

religieuse de Retelle

29 mai 1705

79

2 ans 1/2 à Paris

Geneviève Du Pres dite Marie-Françoise

Religieuse de Charonne (détruit)

5 décembre 1705

74

 

Anne Duval dite Anne de Saint-Joseph

religieuse

9 janvier 1706

79

 

Claude -Michelle-Bénigne Poncelet dite de la Nativité

religieuse

29 décembre 1710

31

 

Geneviève Merry de Saint-Eustache

religieuse

15 janvier 1711

80

 

Catherine Bourdet dite du Saint-Sacrement

religieuse

10 février 1712

69

 

Madeleine Landrin dite de la Passion

religieuse

17 janvier 1717

72

 

Hélène Cagné dite Thérèse de la Résurrection

religieuse

9 janvier 1717

58

 

Marie Caboucet dite de Sainte-Marthe

religieuse

22 février 1718

68

 

Jeanne Hardouin dite de Saint-François-Xavier

religieuse

14 novembre 1718

52

 

Angélique-Marguerite Bardon dite de Sainte-Thècle

religieuse

19 juin 1719

35

 

Loise Boinard dite Marie-Angélique

religieuse

11 mars 1721

74

 

Anne-Joseph de Montmignon dite de Sainte-Pélagie

religieuse

22 janvier 1722

28

 

Anne Cellier dite de Saint-Joseph

religieuse

19 mars 1724

77

 

Catherine-Jeanne Monsigot dite Catherine de Saint-Jean

religieuse

4 juin 1727

63

 

Marie Du Ménil dite Marie de Saint-Alexis

religieuse

11 mai 1732

64

 

Catherine Raguenault dite de Saint-Louis

religieuse

6 janvier 1734

78

 

Claude-Françoise Ragot dite de l'Assomption

religieuse

9 juin 1735

63

 

Marie-Geneviève Poncelet dite de Saint-Placide

religieuse

8 juillet 1736

59

 

Catherine Berault dite de Saint-Denis

soeur adjutrice

3 août 1736

72

 

Marie-Madeleine Haboury dite de Saint-Etienne

soeur adjutrice

31 janvier 1737

92

aurait pu être de choeur mais son humilité lui a fait choisir cet état

Marie-Anne de la Haute-Maison dite de l'Enfant Jésus

religieuse

31 janvier 1737

80

parente de Porlier

Marie-Geneviève Le Roy dite de Sainte-Agnès

religieuse

4 mai 1737

76

 

Marguerite Renier dite de Saint-Paul

religieuse

29 avril 1740

71

 

Marguerite des Queulx dite de Saint-François

religieuse

3 septembre 1740

83

 

Geneviève Ragot dite de Sainte-Cécile

religieuse

12 mai 1744

69

 

Catherine-Elisabeth La Borde dite de Sainte-Mélanie

religieuse

5 mai 1747

21

 

Michelle Quevilly dite de la Conseption

religieuse

7 janvier 1749

86

 

Elisabeth-Thérèse Chuppin dite de Saint-Benoist

religieuse

1er août 1749

80

 

Andrée Touvenot dite de la Croix

religieuse

7 septembre 1749

85

 

Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit

religieuse

7 décembre 1750

72

 

Tableau 25: Revenus et dépenses de 1784 à Pâques 1785 et en 1786361(*)

 

1784 - Pâques 1785

1786

Revenus

maisons

6 900£

6 700£

Contrats (aides et gabelles)

3 590£ 18 sols 2 deniers (principal 97 012£)

3 590£ 18 sols 2 deniers (principal 97 012£)

Rentes sur les cuirs, la Compagnie des Indes, les inspecteurs des vins, dettes du Canada et actions des fermes

1 152£ 10 sols (principal 23 500£)

1 152£ 10 sols (principal 23 500£)

Contrats sur particuliers

280£ (principal de 5 600£)

280£ (principal de 5 600£)

Pensions viagères

3 717£ 15 sols

3 317£ 15 sols

Loyers des appartements intérieurs

2 814£

2 814£

Grandes pensionnaires (adultes) (nourriture)

Pas de mention

4 650£

Petites pensionnaires (enfants)

9 550£

6 400£

Recettes extraordinaires

10 400£ : 7 200£ par l'archevêque de Paris + 3 200£ d'une inconnue

rien

Total

Au moins 38 305£ 3 sols 2 deniers

28 905£ 3 sols 2 deniers

Dépenses

Charges ordinaires

2 711£ 18 sols 6 deniers

2 826£ 10 sols 6 deniers

Dépenses de bouche

20 915£

20 426£ 6 sols

Vestiaire

3 180£

2 950£

Total

26 806£ 18 sols 6 deniers

26 202£ 16 sols 6 deniers

Dettes actives mobilières

 

2 366£

1 605£

Rentes constituées pour argent prêté et dont le remboursement n'est pas exigible

 

1 718£ 0 sol 5 deniers

1 368£ 17 sols 11 deniers

Rentes viagères

 

3 140£

2 620£

Dettes passives portant intérêt

 

Principal : 41 362£ ; intérêt 1 1737£ 3 sols 2 deniers

Principal : 41 362£ ; intérêt 1 1737£ 3 sols 2 deniers

Dettes passives mobilières

 

31 034£ 17 deniers

21 029£

Dépenses extraordinaires

 
 

5 275£362(*)

Ouvrages extraordinaires

 
 

9 040£363(*)

Tableau 26: Chronologie des événements concernant un groupe de religieuses réfugiées à Rungis reconstituée à partir du dossier du Tribunal révolutionnaire

Dates

Événements

septembre 1792

Arrivée d'un groupe de religieuses de la Congrégation à Rungis

6 novembre 1792

Marie-Elisabeth-Cécile Pellier demande au ministre de l'intérieur et aux administrateurs composant le directoire du département de Paris à se retirer à Chevilly avec 7 compagnes

18 et 19 mai 1793

Perquisition et interrogatoires effectués par le maire de Rungis et des officiers municipaux et les administrateurs du district de Bourg-l'Egalité : découverte d'un rassemblement de religieuses accueillant des pensionnaires, de brochures suspectes et d'un renouvellement de profession religieuse le 15 août 1791

3 juillet 1794

Dénonciation de Rousseville au Comité de surveillance de Rungis d'un rassemblement de 12 religieuses accueillant 3 pensionnaires et utilisant un livre suspect pour leur instruction. Les soeurs Pellier se rendent au Comité de surveillance de Rungis.

4 juillet 1794

Mme Cadot, laitière, est vue le 4 juillet emportant un paquet suspect (avec du linge et deux livres) du domicile des religieuses

6 juillet 1794

· La laitière dépose le sac rue des Noyers à Paris chez Charles-Jean Pioche, épicier et beau-frère de Marie-Françoise-Honorée Morand.

· Une personne inconnue vient chercher une partie du contenu du sac rue des Noyers. Marie-Françoise-Honorée Morand arrive vers midi et se retire l'après-midi probablement chez Anne Flichot/Frichon, rue de l'Estrapade et amie d'enfance de la religieuse Chauvelot.

· Perquisition et interrogatoires : découverte du livre avec des chapitres suspects sur les maisons impériales d'Europe et le Pape, d'un reliquaire et de chapelets

7 juillet 1794

Marie-Françoise-Honorée Morand quitte Paris pour Rungis le matin

8 juillet 1794

Interrogatoire du jardinier où on apprend le renvoi de la petite fille du jardinier car elle avait un livre républicain.

Interrogatoire de la cuisinière qui a entendu les religieuses dire l'office.

La laitière Cadot confirme l'existence du paquet.

11 juillet 1794

Interrogatoire de Charles-Jean Pioche

17 juillet 1794

Interrogatoire de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand

27 juillet 1794

Mandat d'arrêt contre Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand afin d'être traduites devant le Tribunal Révolutionnaire. Ordre de dispersion de la communauté et de brûler ce qui sert à « alimenter le fanatisme »

21 août 1794

Interrogatoire de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand

Graphiques

Graphique 1: Nombre de contrats de profession retrouvés par années au couvent de la Congrégation de Notre-Dame au XVIIIe siècle sur un total de 24 contrats

Graphique 2: Religieuses ayant le droit de vote actif à la Congrégation de Notre-Dame à Paris au XVIIIe siècle reconstitué à partir des registres d'élection LL1635 et LL1636

Dictionnaire biographique des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Paris au XVIIIe siècle364(*)

Angaliours (d') Françoise (nom religieux inconnu) (env. 1743 - après 1790)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Converse.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

Bardon Angélique-Marguerite dite de Sainte-Thècle (s.d.- 19 juin 1719 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parents

· Michel Bardon (décédé avant le 21 juillet 1710), écuyer de Grosbois, l'un des 200 chevaux léger de la garde ordinaire du roi, rue Hautefeuille paroisse Saint-Cosme (1710).

· Marie-Catherine Delanou (Delanoue ?)

Frère

· François Bardon, prêtre curé de Thiais.

Oncle paternel

· Charles-Barthelemy Bardon, écuyer capitaine dans le régiment de Normandie.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Signé le 21 juillet 1710.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

3 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection (date) : infirmière (s.d.).

Documents

· A.N., L1041, 21 juillet 1710, profession de Marguerite-Angélique Bardon.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 34.

Barry Françoise (nom religieux inconnu) (env. 1749 - après 1790)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Soeur converse.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

Bentier Madeleine (nom religieux inconnu) (env. 1737 - après 1790)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Soeur converse.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

Berain Louise-Madeleine dite de Sainte-Madeleine ( env. 1713 - après 1794)

Famille

Parents

· Jean II Berain, graveur.

Grand-père paternel

· Jean Berain, graveur.

Tante

· Blaisine Berain

Cousine

· Marie-Louise Colasse dite de la Résurrection, religieuse au couvent de le Congrégation de Notre-Dame.

Généalogie

Famille Berain/Colasse

I. Jean Berain, graveur

1. Blaisine Berain

a) Marie-Louise Colasse, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame
à Paris.

2. Jean II Berain, graveur + Madeleine Herault

b) Louise-Madeleine Berain, religieuse à la Congrégation de
Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1745, 1748), 2e disquisitrice (1751, 1754, 1757), 2e conseillère (1766, 1769, 1775, 1778, 1781, 1784), assistante et 1ere conseillère (1770, 1772, 1788, 1790, 1792), 3e conseillère (1787).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

· WEIGERT Roger-Armand, Jean I Berain: dessinateur de la Chambre et du Cabinet du Roi 1640-1711. première partie, sa vie - sa famille - son style, Paris, France, Les Editions d'art et d'histoire, 1937, p. 180-181.

Berault Catherine dite de Saint-Denis ( env. 1664 - 3 août 1736 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parents

· Jean Berault, juré porteur de grains à Paris.

Soeurs

· Marie-Madeleine Berault, veuve de Trihaurot Michel, maître chandelier à Paris, quartier Saint-Germain-des-Prés, paroisse Saint-Sulpice (1707).

· Marie Berault, épouse de Bégin Antoine, maître boulanger à Paris, rue des Grands Villiers, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs (1707).

Nièce

· Marie-Madeleine Trihaurot/Trihaureau/Triaureau, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Généalogie

Famille Berault/Trihaurot/Trihaureau/Triaureau

I. Jean Berault, juré porteur de grains à Paris

1. Catherine Berault,religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à
Paris

2. Marie-Madeleine Berault + Michel Trihaurot (Trihaureau/Triaureau) (+ 1711),
maître chandelier à Paris, quartier Saint-Germain-des-Prés (1707)

a) Marie-Madeleine Trihaurot/Trihaureau/Triaureau, religieuse au couvent
de la Congrégation de Notre-Dame à Paris (prof. 13 novembre 1711)

3. Marie Berault + Antoine Bégin, maître boulanger à Paris, rue des Grands Villiers (1707)

Carrière

Statut

Religieuse adjutrice (sic).

Contrat de profession

Environ en 1698.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., L1041, 1er février 1707, contrat de rente de Catherine Berault.

· A.N., L1041, 13 novembre 1711, profession de Marie-Madeleine Triaureau.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 40.

Berthault Marie-Anne dite de Sainte-Mélanie (env. 1745 -après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Poste non soumis à élection (année) : préfète des pensionnaires (1792).

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Blanchet Nicole-Renée dite de Saint-Maximilen (s.d. - s.d.)

Famille

Tante (maternelle?)

· Anne-Renée Grohelle, veuve de Maximilien-Emmanuel de Simeoni, envoyé extraordinaire de feu son altesse électorale de Cologne auprès de sa majesté en France, rue des Boulangers, quartier Saint-Victor (1749).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 8 février 1749, elle a moins de vingt ans.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

11 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., MC/ET/VII/273, 8 février 1749, profession de Nicole-Renée Blanchet.

Brinon (de) Anne (s.d. - 13 avril 1701 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Probablement religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données. Religieuse provenant du couvent défait des Ursulines de Beauvais. Elle est restée 8 ans et demi à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 21-22.

Bobusse Jeanne-Catherine dite de SainteThècle (s.d. - s.d.)

Famille

Parents

· Louis-Joseph Bobusse, marchand bourgeois de Paris, pont Notre-Dame, paroisse Saint-Gervais (1738).

· Marie-Andrée Le Roy

Parenté probable mais de nature inconnue

· Marie-Anne Bobusse, religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame.

· Nicolas-Antoine Bobusse (+1732), prêtre trésorier de l'église paroissiale de Saint-Gervais.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

contrat signé le 2 mai 1738.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

4 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 2e disquisitrice (1760).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., MC/ET/LXV/270, 2 mai 1738, profession de Jeanne-Catherine Bobusse.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· MONTGERON Louis-Basile Carré de, « Pièces justificatives du miracle opéré sur Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre, Trésorier de l'église paroissiale de S. Gervais », in La Vérité des miracles opérés par l'intercession de M. de Paris démontrée contre M. l'archevêque de Sens (tome 1), par M. de Montgeron, Cologne, Les libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.

Bobusse Marie-Anne dite de Saint-Augustin (env. 1719 - 30 janvier 1792 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris365(*))

Famille

Parenté probable mais de nature inconnue

· Louis-Joseph Bobusse, marchand bourgeois de Paris, pont Notre-Dame, paroisse Saint-Gervais (1738).

· Marie-Andrée Le Roy, épouse de Louis-Joseph Bobusse.

· Jeanne-Catherine Bobusse, religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame.

· Nicolas-Antoine Bobusse (+1732), prêtre trésorier de l'église paroissiale de Saint-Gervais.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : intendante des classes (1760, 1763, 1766), 3e disquisitrice (1763), 2disquisitrice (1766, 1769, 1772), 3e conseillère (1766, 1769, 1770, 1775, 1778, 1781, 1784), 2e conseillère (1772), supérieure (1787, 1790).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· MONTGERON Louis-Basile Carré de, « Pièces justificatives du miracle opéré sur Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre, Trésorier de l'église paroissiale de S. Gervais », in La Vérité des miracles opérés par l'intercession de M. de Paris démontrée contre M. l'archevêque de Sens (tome 1), par M. de Montgeron, Cologne, Les libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.

Boignard ou Boynard Marie-Anne dite de Sainte-Geneviève (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1724, 1727), 2e disquisitrice (1730).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

Boinard/Boynard Louise dite Marie-Angélique (env. 1648 - 11 mars 1722 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parenté probable

· Marie Boinard (env. 1635 - 30 mai 1715, pensionnaire au Couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris), veuve de Pierre Aulde, sieur de Vaumargot, écuyer conseiller secrétaire du roi.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur. Infirme.

Contrat de profession

Environ en 1672 ou 1674.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 4e conseillère (1700, 26 juillet 1703, 1706, 1715), 3e conseillère (14 décembre 1703), assistante et 1ere conseillère (1705), 2e conseillère (1709, 1712, 1718).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires, p. 33.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 31.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 35.

Boufflers Angélique dite de Sainte-Agathe (env. 1741 - 14 avril 1797 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Converse.

Contrat de profession

Voeux vers 1758.

Dot

Sans.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection (année) : poste à la roberie (1772).

Documents

· ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), Lettres de Madame Roland, 1788-1793, Paris, France, Imprimerie nationale, 1902, t.2, p. 785-787.

· ROLAND DE LA PLATIÈRE Manon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie, 5 juin 1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris, Imprimerie nationale, 1913, t. 1, p. 112.

Boullier Marie-Geneviève dite de Saint-Jean (s.d. - mars 1778 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « Aux deux soeurs, 29 mars 1778 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris, Imprimerie nationale, 1915, t. 2, p. 251.

Bourdet Catherine dite du Saint-Sacrement (env. 1643 - 10 janvier 1712 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.29.

Caboucet Marie dite de Sainte-Marthe (env. 1650 - 22 février 1718 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1671.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.33.

Cagnié Hélène dite Thérèse de la Résurection (env. 1659 - 19 janvier 1717 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Tante

Mademoiselle Rotrou.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1684.

Le 8 avril 1682, le chapitre discute de la fondation d'une « religieuse perpétuelle » par Mademoiselle Rotrou à condition que la première religieuse choisie soit sa nièce.

Dot

500 livres de rente au denier vingt sur l'Hôtel de ville de Paris soit un principal de 10 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : intendante des classes (1706, 1709, 1712).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires, p. 69.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.32.

Camuset Marie-Michelle dite Marie de Saint-Bernard (env. 1641 - 16 avril 1705 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Entrée au noviciat le 25 septembre 1662 donc profession en 1663.

Dot (sans présent d'église et accommodements)

3 600 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : assistante et 1ere conseillère (1700, 14 décembre 1703), 2e conseillère (26 juillet 1703).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.25.

Castelet Madeleine dite de Sainte-Scolastique (s.d. - 13 avril 1763 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris366(*))

Famille

Indéterminé367(*)

· Marie-Bernarde Sarrebourse (env. 1703 - 10 mai 1715 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris), pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris, fille de Claude Sarrebourse, procureur au Parlement et d'Elisabeth Castelet.

· Claude Sarrebourse

· Elisabeth Castelet

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e conseillère (1733, 1736), supérieure (1739, 1742, 1745, 1748, 1757, 1760), assistante et 1ere conseillère (1751, 1754, 1756).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.30.

Cellier Anne dite de Saint-Joseph (env. 1647 - 19 mai 1724 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1674.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 36.

Chauvelot Barbe dite de Sainte-Rosalie (env. 1754 -après 1794)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1792).

Postes non soumis à élection : dépositaire.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand. .

Cheval-de-Saint-Hubert Marie-Thérèse dite de (env. 1747 - après 1794)

Famille

Parents

· Hubert-Louis Cheval-de-Saint-Hubert, marchand orfèvre, échevin de la ville de Paris, rue des Grands-Augustins, paroisse Saint-André-des-Arts (1773).

· Marie-Anne-Thérèse Pollet.

Frères et soeurs

· Bonaventure-Hyppolite-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert, contrôleur des rentes, marié à Castillon Barbe-Henriette.

· Auguste-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert, architecte de la ville de Paris, marié à N. Pecoul.

· Victoire Cheval-de-Saint-Hubert .

Tante paternelle

· Marie-Marguerite Cheval-de-Saint-Hubert , épouse de Jean-Marc-Antoine Ecosse, marchand orfèvre.

Cousins paternels

· Marguerite Ecosse, épouse de Jean-Nicolas Le Ber, greffier de dépôts civils au châtelet.

· M. Ecosse

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 4 juin 1773.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

11 200 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Poste non soumis à élection (année) : fourrière (1792).

Documents

· A.N., S4639, X XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

· A.N., MC/ET/XLVII/275, 4 juin 1773, profession de Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert

· A.N., MC/ET/XLVII342, 19 mars 1785, mariage, Bonaventure-Hippolyte-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert et Barbe-Henriette Castillon.

Chuppin Thérèse dite de Saint-Benoît (env. 1669 - 1er août 1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1687.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 2e disquisitrice (1703, 1706, 1709, 1712), 4e conseillère (1724, 1727, 1748), 2e conseillère (1730), assistante et 1ere conseillère (1736, 1739, 1742).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 45.

Colasse Marie-Louise dite de la Résurrection (s.d. - s.d.)

Famille

Parents

· N. Colasse

· Blaisine Berain.

Grand-père maternels

· Jean Berain, graveur.

Oncle

· Jean II Berain, graveur.

Cousine

· Louise-Madeleine Berain dite de Sainte-Madeleine, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Généalogie

Famille Berain/Colasse :

I. Jean Berain, graveur

1. Blaisine Berain

a) Marie-Louise Colasse

2. Jean II Berain, graveur + Madeleine Herault

b) Louise-Madeleine Berain

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : secrétaire et 1ere disquisitrice (1733, 1736, 1739, 1742, 1745, 1748), 4e conseillère (1742), 3e conseillère (1745, 1748, 1749), supérieure (1751, 1754), assistante et 1ere conseillère (1757, 1760, 1763).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, REGISTRE DES ÉLECTIONS.

· WEIGERT Roger-Armand, Jean I Berain: dessinateur de la Chambre et du Cabinet du Roi 1640-1711. première partie, sa vie - sa famille - son style, Paris, France, Les Editions d'art et d'histoire, 1937, p. 180-181.

Cornu Jeanne dite de Saint-Bruno (env. 1768 -après 1794)

Famille

Parents

· Jean-François Cornu, marchand boucher, rue des Boucheries, quartier Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice (1787).

· Marie-Anne Filz.

Soeur

· Félicité Cornu, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Nemours depuis 1786.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 30 juin 1787.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

Plus de 3 200 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection (année) : 2e maîtresse des classes externes (1792).

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

· A.N., MC/ET/XXVII/472, 30 juin 1787, profession de Jeanne Cornu.

· AD77, BMS Nemours [en fait, registre de vêtures et professions], 5Mi5225 (1783-92), vue 309/328, 6 novembre 1786, profession de Félicité Cornu à la Congrégation de Notre-Dame de Nemours.

Danguillecourt Marie-Françoise (env. 1744 - après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Converse.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Des Queulx Marguerite dite de Saint-François (env. 1657 - 3 septembre 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Tante

· Mme Charbonnier/Cherbonnier (prénom inconnu).

Liens non déterminé

· Marie Des Queulx ( ? - 1er février 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris où elle est pensionnaire), veuve de Joseph-Roland Quille-des-Buttes, ancien trésorier de France à Orléans.

· Marie-Elisabeth Quille-des-Buttes ( ? - 10 septembre 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris où elle est pensionnaire), fille de Marie Des Queulx et Joseph-Roland Quille-des-Buttes.

· Marguerite Des Queulx (env. 1621 - 11 novembre 1695, pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Profession en 1676.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 4e conseillère (1703), 3e conseillère (1705, 1706, 1724), supérieure (1709, 1712, 1715, 1727, 1730, 1733, 1736), assistante et 1ere conseillère (1718, 1721), 2e conseillère (1739).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p.47.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 20.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 43.

Desteaut Marie-Anne dite de la Nativité (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Dozemback Catherine dite de Sainte-Elisabeth (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Duhamel Henriette-Marie dite de Saint-André (env. 1754 - après le 25 mars 1792)

Famille

Parents

· André-Antoine Duhamel, officier juré porteur de charbon, quai d'Anjou, île Notre-Dame, paroisse Saint-Louis (1775).

· Marie Essayvas.

Grand-père

· Antoine Duhamel, marchand de vin.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 11 juin 1775.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

6 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., MC/ET/VII/416, 1er juin 1775, profession de Henriette-Marie Duhamel.

· MC/ET//XII/521, 10 novembre 1751, mariage, André-Antoine Duhamel et Marie Essayvas.

· MC/ET/CXV/510, 5 août 1738, apprentissage, André-Antoine Duhamel.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Du Ménil Marie dite de Saint-Alexis (env. 1668 - 11 mai 1732 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1685.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Aucun postes soumis à élection.

Postes non soumis à élection : première maîtresse des classes externes (s.d.).

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.37.

Duplessis-de-Montigny Madeleine-Louise dite de Sainte-Victoire (s.d. - s.d.) 

Famille

Pas de données.

Tuteurs éventuels

· Pierre Lebonvalet, écuyer trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Poitiers.

· Françoise Bachelier, veuve de Pierre Lebonvalet, rue de Montmorency, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs (1731).

· Françoise-Nicole Lebonvalet, fille de Pierre Lebonvalet et épouse de Jean Sauvage, marchand, rue des Haudriettes (1731).

· Jean-Baptiste Lebonvalet, fils de Pierre Lebonvalet, écuyer trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Poitiers.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 13 avril 1731.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

5 000 ou 5 400 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., L1041, 13 avril 1731, profession de Madeleine-Louise Duplessis-de-Montigny.

Dupré Françoise dite Marie-Françoise (env. 1631 - 5 décembre 1705 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Probablement religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données. Originaire du couvent de Charonne.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 26.

Dupuis N. dite Gertrude de la Présentation (env. 1620 - 9 décembre 1703 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : supérieure (1700), assistante et 1ere conseillère (1703).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.23.

Duval Anne dite de Saint-Joseph (env. 1627 - 9 janvier 1706 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Entrée au noviciat le 22 avril 1645 donc profession en 1646.

Dot (sans présent d'église et accommodements)

3 500 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 26.

Favet Marie-Jeanne dite de Sainte-Agathe (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Fornier Louise dite Louise-Marie ( env. 1632 - 9 juin 1707 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Date du contrat inconnu. Religieuse originaire du monastère de Charonne. Elle est restée 26 ans au couvent de Paris.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.27.

François Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle dite de Saint-François (s.d. - s.d.)

Famille

Parents

· Pierre François, marchand brasseur, rue Saint-Victor, paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet (1752).

· Marguerite-Louise Jenis ou Geny.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 29 mai 1752.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

1 500 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : intendante des classes (1775, 1778), 2e disquisitrice (1775, 1778), 2e conseillère (1787, 1788).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., L1041, 29 mai 1752, profession de Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Gobillon Madeleine dite de Sainte-Emilie (env. 1738 - après le 25 mars 1792)

Famille

Parents

· Nicolas Gobillon , bourgeois de Paris.

· Marie Charbonelle.

Frères et soeurs

· Marie-Genevieve Gobillon , épouse de Pierre-Audouin Valleran, marchand mercier.

· Jeanne-Marie Gobillon , épouse de Jean-François Dupin, maître doreur à Paris.

· Therèse Gobillon, épouse de Louis-Simon-Pierre Martincourt, maître tourneur à Paris.

· Marie-Jeanne Gobillon , religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Nièces et neveux

· Anne-Marguerite Dupin.

· Marie-Jeanne Dupin.

· Jean-Pierre Dupin.

· François Dupin.

· Jeanne-Madeleine Dupin.

· Claudine-Thérèse Dupin.

Généalogie

Famille Gobillon

I. Nicolas Gobillon , bourgeois de Paris + Marie Charbonelle

1.Madeleine Gobillon, religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris (prof. 25 octobre 1775)

2. Marie-Jeanne Gobillon, religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris

3.Marie-Geneviève Gobillon + Pierre-Audouin Gobillon Valleran, marchand mercier

4. Jeanne-Marie Gobillon + Jean-François Dupin, maître doreur à Paris

a) Marguerite Dupin.

b) Marie-Jeanne Dupin.

c) Jean-Pierre Dupin.

d) François Dupin.

e) Jeanne-Madeleine Dupin.

f) Claudine-Thérèse Dupin.

5. Thérèse Gobillon + Louis-Simon-Pierre Martincourt, maître tourneur à Paris

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 25 octobre 1775.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

Au moins 11 054 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection (année) : someillière (sic) (1792).

Documents

· A.N., Y5327 , 4 juin 1762, clôture d'inventaire après le décès de Nicolas Gobillon. http://www.geneanet.org/archives/registres/view/104/526 (consulté le 25 octobre 2017).

· A.N., Y5328, 8 juillet 1765, clôture d'inventaire après le décès de Marguerite-Jeanne Gobillon.

https://www.geneanet.org/archives/registres/view/103/111

· A.N., MC/ET/VII/418, 25 octobre 1775, profession de Madeleine Gobillon.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Gobillon Marie-Jeanne dite de Sainte-Constance (env. 1727 - après le 25 mars 1792)

Famille

Voir Gobillon Madeleine dite de Sainte-Emilie.

Généalogie

Voir Gobillon Madeleine dite de Sainte-Emilie.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection : aucun.

Poste non soumis à élection (année) : dépensière (1792), portière (1792).

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Gosmond Marie-Anne dite de Sainte-Euphémie (s.d. - après mars 1790368(*))

Famille

Parents

· Augustin Gosmond, dessinateur et pensionnaire du roi à Paris, rue Montagne-Sainte-Geneviève, paroisse Saint-Etienne-du-Mont (1762).

· Marie-Anne N. ( ?- avant le 27 septembre 1762).

Cousin du père 

· Louis Jubert, bourgeois de Paris, rue Vieille-Place-aux-Veaux, paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie (1762).

Cousin du père et de la mère 

· Ambroise Gosmond, chirurgien major des eaux de Plombières, place Carrière à Nancy (1762).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 27 septembre 1762.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

Plus de 3 162 livres 9 sols 8 deniers.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : intendante des classes (1781, 1784, 1787), 2e disquisitrice (1781).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., MC/ET/VII/341, 27 septembre 1762, profession de Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie.

· S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Gosseaume Elisabeth dite de Saint-Bernard (s.d. - 26 juillet 1787 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris369(*))

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1751, 1754, 1757, 1760), 3e conseillère (1763, 1772), 2e disquisitrice (1763), secrétaire et 1ere disquisitrice (1766, 1769, 1772), 4e conseillère (1766, 1769, 1770), supérieure (1775, 1778, 1781, 1784), assistante et 1ere conseillère (1787).

Postes non-soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Haboury Marie-Madeleine dite de Saint-Etienne (env. 1645 - 30 janvier 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Soeur adjutrice. Sa notice nécrologique ajoute qu'elle aurait pu être religieuse de choeur mais « son humilité lui a fait choisir cet état ».

Contrat de profession

Environ en 1677.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 40-41.

Hardouin Jeanne dite de Saint-François-Xavier (env. Février 1666 - 14 novembre 1718 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1688.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.33-34.

Haute-Maison (de la) Marie-Anne dite Marie Anne de l'Enfant Jésus (env. 1658 - 31 janvier 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parenté avérée mais de nature indéterminée

· Imbert Porlier.

· Françoise Porlier.

· Catherine Porlier (env. 1632 - 20 janvier 1717 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris où elle est pensionnaire), veuve de Charpentier Jacques, sieur de la Haute-Maison, maître d'hôtel ordinaire du roi.

· Charpentier Jacques, sieur de la Haute-Maison, maître d'hôtel ordinaire du roi.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1678.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : secrétaire et 1ere disquisitrice (1700, 1703), 4e conseillère (1705, 1718), assistante et 1ere conseillère (1706, 1724, 1727, 1730, 1733), 3e conseillère (1709, 1712, 1721), intendante des classes (1718).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 32.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 41.

Jouvet Claire Françoise dite de Sainte-Anastasie (env. 1736 - après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection : aucun.

Poste non soumis à élection (année) : première portière (1792).

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

La Borde Catherine-Elisabeth dite de Sainte-Mélanie (env. 1726 - 5 mai 1747 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parents

· Joseph La Borde, bourgeois de Paris, rue des Bons Enfants, paroisse Saint-Eustache (1743).

· Catherine N.

Frères et soeurs

· Guillaume La Borde, avocat au Parlement à Paris, rue Neuve-des-Petits-Champs (1751).

· Marie La Borde , épouse de Simon Merard, écuyer seigneur de Saint-Just, conseiller secrétaire du roi, trésorier payeur de gages des officiers et de la chancellerie, établi près du parlement de Rouen (1751).

Neveux et nièces

· Simon-Pierre Merard.

· Charles-Marie Merard.

· Catherine Merard.

· Elisabeth-Gabrielle Merard.

· Marie-Eleonore Merard.

· Geneviève-Julie Merard.

· Henriette Merard.

· Marie-Suzanne Merard (env. 1735 - 25 mars 1745 pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris).

Généalogie

Famille La Borde/Merard

I. Joseph La Borde, bourgeois des Paris + Catherine N

1. Catherine-Elisabeth La Borde, religieuse de la Congrégation de Notre-Dame

2. Guillaume La Borde , avocat au Parlement

3. Marie La Borde + Simon Merard, écuyer seigneur de Saint-Just, conseiller secrétaire
du roi, trésorier payeur de gages des officiers de la chancellerie établi près le parlement de Rouen

a) Marie-Suzanne Merard, (env. 1735 - 25 mars 1745, pensionnaire au couvent de
la Congrégation de Notre-Dame)

a) Simon-Pierre Merard

b) Charles-Marie Merard

c) Catherine Merard

d) Élisabeth-Gabrielle Merard

e) Marie-Eleonore Merard

f) Geneviève-Julie Merard

g) Henriette Merard

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1743.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

Plus de 8 750 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection. : pas de données.

Documents

· A.N., L1041, 2 avril 1743, profession de Catherine-Elisabeth La Borde.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 44.

· A.N., Y4704A, 2 janvier 1751, tutelle, avis Mérard.
https://en.geneanet.org/archives/registres/view/4709/321 (consulté le 26 mars 2018).

La Place Marie-Françoise dite de l'Assomption (s.d. - s.d.)

Famille

Parents

· Etienne La Place ( ? - avant le 2 mai 1743), maître fruitier oranger.

· Françoise Le Gendre, rue des Prêcheurs, paroisse Saint-Eustache (1743).

Indéterminé

· Marie-Joseph Mareuil épouse de Jacques Ferard, marchand bourgeois de Paris, sous les piliers des Halles, paroisse Saint-Eustache.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 2 mai 1743.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

6 368 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : intendante des classes (1769, 1772), 2e conseillère (1770), 4e conseillère (1772, 1775, 1778), secrétaire et 1ere disquisitrice (1775, 1778).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., MC/ET/LXV/294/A, 2 mai 1743, profession de Marie-Françoise La Place.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Landrin Madeleine dite de la Passion (env. 1645 - 17 janvier 1717 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Entrée au noviciat le 23 juin 1663 donc profession en 1664.

Dot (sans présent d'église et accommodements)

3 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e conseillère (1700, 26 juillet 1703), 2e conseillère (14 décembre 1703, 1705, 1706), intendante des classes (1709 : poste refusé par la religieuse).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.32.

Le Bas Jeanne-Bénigne dite de Sainte-Catherine (s.d. - s.d.)

Famille

Parents

· Jean Le Bas, ingénieur des mathématiques du roi, Galeries du Louvre, rue des Orties, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois (1730).

· Catherine-Charlotte Le Roy.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 20 mai 1730.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

7 225 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : intendante des classes (1757).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., L1041, 20 mai 1730, profession de Jeanne-bénigne Le Bas.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Leguillet ou Leguillez dite de la présentation (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 2e disquisitrice (1733, 1736, 1742, 1745, 1748), intendante des classes (1751, 1754).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Le Maître Marie (nom religieux inconnu) (env. 1756 - après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Converse.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : aucun.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Lemoine Marie-Anne dite de la Visitation (env. 1658 - 15 avril 1700 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.21.

Le Prince Marie-Françoise dite de Sainte-Monique (s.d. - 28 février 1770 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris370(*))

Famille

Parents

· Martin Le Prince (décédé avant le 18 février 1727).

· Françoise Delaporte, épouse en secondes noces de Jean-Baptiste Adam, maître marbrier, rue de la Doctrine Chrestienne, paroisse Saint-Etienne-du-Mont (1727).

Grands-parents maternels

· Philippe Delaporte, cordier à Paris.

· Madeleine Manceau.

Soeurs probables

· Marie-Madeleine Le Prince ( ?- avant le 19 février 1731), épouse de Jacques Adam, maître marbrier.

· Elisabeth Le Prince, épouse de François Adam, maître marbrier.

Oncles et tantes maternels 

· Denise Delaporte, veuve de Vincent Canchon ( ? - avant le 12 novembre 1731), marchand mercier, rue Saint-Antoine (1731).

· Pierre Delaporte ( ?-avant le 12 novembre 1731), marchand bourgeois de Paris, marié à Marie-Jeanne Andry, rue du Marché Palu (1731).

· Marie-Françoise Delaporte, épouse de Jean-Baptiste Adam, maître marbrier à Paris, rue du Fourcy (1731).

Cousins maternels :

· Jean-Baptiste Delaporte, fils de Pierre Delaporte et Jeanne Andry.

· Gabriel Canchon.

· Louise Canchon.

· Marie-Françoise Canchon.

· Jeanne Canchon.

· Denise Canchon, épouse de Louis Colombier, maître charpentier.

Liens indéterminés

· Elisabeth Le Prince (env. 1718 - ?), fille de François Le Prince (? - avant le 19 septembre 1730) maître sculpteur marbrier à Paris et Françoise Adam sa femme.

· Marie Le Prince(env. 1720 - ?), fille de François Le Prince (? - avant le 19 septembre 1730) maître sculpteur marbrier à Paris et Françoise Adam sa femme.

· François Adam, grand-père maternel d'Elisabeth et Marie Le Prince .

· Jean-François Adam oncle maternel de Elisabeth et Marie Le Prince.

· Jacques Adam, oncle maternel de Elisabeth et Marie Le Prince.

· Louis-Fançois Pruvau, oncle maternel de Elisabeth et Marie Le Prince.

· François Le Prince, grand-père paternel de Elisabeth et Marie Le Prince.

· Louis Touard/Trouard, oncle paternel de Elisabeth et Marie Le Prince à cause de sa femme (pas nommée).

· Martin Domier , cousin germain de Elisabeth et Marie Le Prince .

Généalogie

Famille Delaporte/Le Prince/Canchon :

I. Philippe Delaporte, artisan cordonnier à Paris + Madeleine Manceau

1. Françoise Delaporte + 1) Martin Le Prince, maître marbrier ; 2) Jean-Baptiste Adam, maître marbrier

a) Marie-Françoise Le Prince, religieuse au couvent de la Congrégation
de Notre-Dame à Paris

b) Marie-Madeleine Le Prince + Jacques Adam, maître marbrier

c) Elisabeth Le Prince + François Adam, maître marbrier

2. Denise Delaporte + Vincent Canchon, marchand mercier

a) Denise Canchon + Louis Colombier, maître charpentier

b) Gabriel Canchon

c) Louise Canchon

d) Marie-Françoise Canchon

e) Jeanne Canchon

3. Pierre Delaporte + Marie-Jeanne Andry

a) Jean-Baptiste Delaporte

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 18 février 1727.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

5 600 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1733, 1736, 1739, 1742), intendante des classes (1748), 3e conseillère (1756), 4e conseillère (1757, 1760, 1763), assistante et 1ere conseillère (1766, 1769).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., L1041, 18 février 1727, profession de Marie-Françoise Le Prince.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., 12 novembre 1731, partage et notoriété Delaporte/Canchon.
http://www.geneanet.org/archives/registres/view/30235/28(consulté le 18 mars 2018).

· A.N., Y4464B, 19 février 1731, tutelle, avis Canchon.
http://www.geneanet.org/archives/registres/view/6585/462 (consulté le 25 octobre 2017).

· A.N., Y4459, 19 septembre 1730, tutelle, avis Le Prince.
http://www.geneanet.org/archives/registres/view/3815/748 (consulté le 25 octobre 2017).

· A.N., L1041, 18 février 1727, profession de Marie-Françoise Le Prince.

Le Prince Marie-Madeleine dite de Sainte-Hélène (s.d. - s.d.)

Famille

Parents

· François-Robert Le Prince, maître marbrier à Paris, rue Poissonnière, paroisse Saint-Laurent (1765).

· Elisabeth Le Prince (nom de naissance non précisé) (décédée avant le 7 mai 1765)

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 7 mai 1765.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

6 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., MC/ET/VII/355, 7mai 1765, profession de Marie-Madeleine Le Prince.

Lepy Michelle dite de Saint-Stanislas (s.d. - 9 février 1756 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris371(*))

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e conseillère (1742, 1751, 1754), 4e conseillère (1745), 2e conseillère (1748, 1749).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Le Roy Marguerite dite Angélique de Saint-Augustin (s.d. - 6 juin 1733 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parenté possible mais non avérée

· Le Roy Marie-Geneviève, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Entrée au noviciat le 5 avril 1664 donc profession en 1665.

Dot (sans présent d'église et accommodements)

3 600 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 2e conseillère (1700, 1724, 1727), supérieure (1703, 1706, 1718, 1721), assistante et 1ere conseillère (1709, 1712, 1715).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 37-38.

Le Roy Marie-Geneviève dite de Sainte-Agnès (env. 1661 - 4 mai 1737 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parenté possible mais non avérée

· Le Roy Marguerite, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Probablement religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1687.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 42.

Liennard Anne-Louise-Elisabeth dite de Saint-Joseph (env. 1737 -après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Masson Geneviève dite de la Visitation (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1715, 1718, 1721), 2e disquisitrice (1724, 1727), secrétaire et 1ere disquisitrice (1730), 4e conseillère (1733), 2e conseillère (1740, 1742, 1745, 1754, 1756), 3e conseillère (1742 : élection non confirmée), intendante des classes (1745).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Marchand Martine-Catherine dite de Saint-Basile (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Ménage Marie-Marguerite dite de Sainte-Cécile ( env. 1724 - après 1794)

Famille

Parents

· Jean Ménage , receveur des épices du Parlement ( ?- avant le 8 juin 1754).

· Françoise-Andrée Touvenot, place Louis-le-Grand, paroisse Saint-Roch (1754).

Marraine

· Marguerite Brébaut ( ? - avant le 8 juin 1754), épouse de Claude Coppin, marchand orfèvre à Paris.

Parente

· Andrée Touvenot, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 8 juin 1754.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

6 500 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Poste non soumis à une élection (année) : sacristaine (1792).

Documents

· A.N., MC/ET/VII/291, 8 juin 1754, profession de Marie-Marguerite Ménage.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

Merry Geneviève dite de Saint-Eustache (env. 1631 - 15 janvier 1711 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Entrée au noviciat le 15 septembre 1653 donc profession en 1654.

Dot (sans présent d'église et accommodements)

2 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.29.

Monsigot Catherine-Jeanne dite Catherine de Saint-Jean (env. 1664 - 4 juin 1727 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1682.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 2e disquisitrice (1700) , secrétaire et 1ere disquisitrice (1706, 1709, 1712, 1715, 1718, 1721), 4e conseillère (1709, 1712, 1721), 3e conseillère (1715, 1718).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 36-37.

Montigny Louise dite de Sainte-Victoire (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Montmignon (de) Anne-Joseph dite de Sainte-Pélagie (env. 1694 - 22 janvier 1722 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en mai 1715.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : Infirmière (s.d.).

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 35.

Morand Marie-Françoise-Honorée dite de Sainte-Scolastique (env. 1762 - après 1794)

Famille

Soeur

· N. Morand, épouse de Charles-Jean Pioche, épicier à Paris, rue des Noyers (1794).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection (année) : réfectorière (1792).

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

· A.N., MC/ET/XVIII/868, 4 juillet 1787, testament, Marie-Françoise-Honorée Morand.

Mussart-du-Court-de-Popincourt M.-F. (prénom incomplet) (nom religieux inconnu) (env. 1745 -après le 7 juin 1790)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

OEillet Marguerite dite Marie des Anges (s.d. - 20 janvier 1709 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Poste non soumis à élection : infirmière (s.d.).

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 28.

Pellard Nicole dite de Sainte-Julie (s.d. - s.d.)

Famille

Cousins

· Pierre Poissonnier, conseiller d'État, médecin consultant du roi, rue des Deux-Portes à Paris (1761) et son épouse Marie-Christine Martinon.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Signé le 3 avril 1761.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

1 800 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., MC/ET/VII/332, 3 avril 1761, profession de Nicole Pellard.

Pellier Anne-Victoire dite de Sainte-Flavie (env. 1754 probablement à Melun - après le 14 septembre 1799)

Famille

Parents

· Michel Pellier, aubergiste, rue Saint-Antoine, paroisse Saint-Paul (1771).

· Elisabeth Couturon.

Frères et soeurs

· Marie-Elisabeth Pellier, religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

· Michel Pellier, homme de loi (1728 à Melun - 14 septembre 1799 à Rungis).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Poste non soumis à élection (année) : maîtresse des pensionnaires (1792).

Documents

· A.N., MC/ET/VII/398, 21 juin 1771, profession de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

· AD94, 14 septembre 1799, acte de décès de Michel Pellier.
http://archives.valdemarne.fr/archives-en-ligne/img-viewer/etat-civil/ 94065/1MI_000478/viewer.html?ns=FRAD094_1MI_000478_0107.jpg (consulté le 30 janvier 2018).

Pellier Marie-Elisabeth-Cécile dite de Sainte-Ambroise (env. 1751 à Melun - 31 mai 1808 à Paris)

Famille

Parents

· Michel Pellier, aubergiste, rue Saint-Antoine, paroisse Saint-Paul (1771).

· Elisabeth Couturon.

Frères et soeurs

· Anne-Victoire Pellier, religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

· Michel Pellier, homme de loi (1728 à Melun - 14 septembre 1799 à Rungis).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 21 juin 1771.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

4 500 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 2e disquisitrice (1787, 1790), supérieure (1792).

Poste non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

· A.N., MC/ET/VII/398, 21 juin 1771, profession de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.

· AD94, 14 septembre 1799, acte de décès de Michel Pellier.
http://archives.valdemarne.fr/archives-en-ligne/img-viewer/etat-civil/ 94065/1MI_000478/viewer.html?ns=FRAD094_1MI_000478_0107.jpg (consulté le 30 janvier 2018).

· A.N., MC/ET/XXIX/724, 1er juin 1808, testament de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.

Petit Marie-Adrienne dite du Saint-Esprit (env. 1678 - 7 décembre 1750)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1701.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 4e conseillère (1730, 1739, 1742 : élection non confirmée), 2e conseillère (1736), intendante des classes (1742 : élection non confirmée).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 46.

Pigalle Jeanne-Louise dite de Sainte-Marie (env. 1749 - Après 1794)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

Poncelet Claude-Michelle-Bénigne dite de la Nativité (env. Octobre 1673 - 29 décembre 1710 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parenté possible mais non avérée

· Poncelet Marie-Geneviève, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 29.

Poncelet Marie-Geneviève dite de Saint-Placide (env. 1677 - 8 juillet 1736 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parenté possible mais non avérée

· Poncelet Claude-Michelle-Bénigne, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1701.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 40.

Quetin Marie-Julie dite de Sainte-Eleonore ( env. 1749 - après 1794)

Famille

Parents

· Joseph Quetin (s.d. - avant le 2 octobre 1775), maître horloger, marié en seconde noce à Jeanne-Louise N (nom de naissance inconnu).

· Jeanne Deneux (s.d. - avant le 10 décembre 1762).

Frères et soeurs

· Jeanne-Victoire Quetin, épouse de Pierre Foucher, marchand mercier, joaillier, rue Lachaise à Paris (1775).

· Joseph-Basile Quetin.

· Marie-Louise Quetin, épouse de François Huet, maître horloger à Paris rue Saint-Honoré.

· Marie-Sophie Quetin, novice au couvent des Récollettes de la rue du bac (au 15 janvier 1781)

· Marie-Sophie Quetin, épouse de Pierre Montagne, maître en chirurgie à Vaudoy-en-Brie (au 1er novembre 1781)372(*).

· Pierre-François Quetin, horloger à Thoiry près Genève.

Oncles et tantes maternels

· Antoine-Pierre Deneux, marchand mercier, marié à Marie-Anne Bouchon.

· Elisabeth-Marguerite Deneux, repareuse en or.

Cousins

· Anne Deneux, épouse de Martin Farquel.

· André-Louis Thil, peintre et son épouse Marie Girard, place Dauphine.

· Jean-Pierre Girard, maître horloger et son épouse Henriette Bardui.

· Anne-Elisabeth Nicolle, marchande de parasols.

· Julie Foucher, repareuse en or.

· Marie-Louise Vaulois.

· Philippe Plan, maître horloger et son épouse Marie-Charlotte Girard.

· Marie-Marguerite Deneux, épouse de Nicolas Raguault, maître pâtissier.

Indéterminés

· Louise Deneux, épouse de Basile Leroy, mercier, rue Moufetard (1781)373(*).

· Joseph Ourry, marchand de vin, rue Lachaise (1781).

· Etienne-Charles Garnier, maître tailleur d'habits, rue de la Huchette (1781).

· Michel-François-Joseph Dervaux maître serrurier, rue Lachaise (1781).

· Pierre Pommiez/Ponmiez/Pommier, bourgeois de Paris, rue Saint-Séverin (1781).

· Simon-Louis Pauly, maître serrurier, rue Saint-Séverin (1781).

· Innocent Bougis/Bongis, maître cordonnier, rue Saint-Séverin (1781).

· Jean-Baptiste Maynon, papetier rue Saint-Séverin (1781).

· Pierre-Claude Briart, bourgeois de Paris, rue Saint-Honoré (1781).

Généalogie

Famille Deneux/Quetin

I. x + x

1. Jeanne Deneux + Joseph Quetin, maître horloger

a) Marie-Julie Quetin

b) Jeanne-Victoire Quetin + Pierre Foucher, marchand mercier, joaillier

c) Marie-Louise Quetin + (C.M. 16 mars 1773) François Huet, maître horloger

d) Marie-Sophie Quetin + Pierre Montagne, maître en chirurgie

e) Pierre-François Quetin, horloger

2. Antoine-Pierre Deneux, marchand mercier + Anne-Marie Bouchon

3. Elisabeth-Marguerite Deneux, repareuse en or

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 2 octobre 1775.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

2 500 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection (année) : dépensière (1792).

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

· A.N., Y5275, 10 décembre 1762, clôture d'inventaire après le décès de Marie-Jeanne Deneux, épouse de Joseph Quetin. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/396/115 (consulté le 19 mai 2018).

· A.N., MC/ET/XXX/436, 16 mars 1773, mariage, Marie-Louise Quetin et François Huet.

· A.N., MC/ET/VII/418, 2 octobre 1775, profession de Marie-Julie Quetin

· A.N., Y5077A, 15 janvier 1781, tutelle, avis Quetin/Huet.
http://www.geneanet.org/archives/registres/view/19316/357 (consulté le 25 octobre 2017)

· A.N., Y5087A, 1er novembre 1781, tutelle, avis Quetin/Montagne.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/25954/713 (consulté le 16 mai 2018)

Quevilly Louise-Catherine dite de Sainte-Félicité (s.d. - s.d.)

Famille

Parents

· François Quevilly, procureur au Châtelet de Paris, rue des Lavandières, paroisse Saint-Etienne-du-Mont (1715).

· Catherine de Saint-Jean.

Parenté probable

· Michelle Quevilly (env. 1663 - 7 janvier 1749 à Paris), religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

· Marie Quevilly (env. 1650 - 27 juillet 1739, pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris), veuve de Jean-René de Voborelle, écuyer seigneur de Longuesve.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 15 novembre 1715.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

6 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 42.

· A.N., MC/ET/LXV/188, 15 novembre 1715, profession de Louise-Catherine Quevilly.

Quevilly Michelle dite de la Conception (env. 1663 - 7 janvier 1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parenté probable

· Catherine-Louise Quevilly (s.d. - s.d.), religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

· François Quevilly , procureur au Châtelet de Paris, rue des Lavandières, paroisse Saint-Etienne-du-Mont (1715).

· Catherine de Saint-Jean.

· Marie Quevilly (env. 1650 - 27 juillet 1739, pensionnaire au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris), veuve de Jean-René de Voborelle, écuyer seigneur de Longuesve.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1684.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : intendante des classes (1721).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 42.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 45.

Ragot Anne dite des Séraphins (s.d. - s.d.)

Famille

Soeurs

· Ragot Claude-Françoise, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

· Ragot Geneviève, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Lien inconnu

· Madame Ragot374(*) (env. 1643 - 24 juin 1696, pensionnaire pendant 13 ans au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : intendante des classes (1727, 1730, 1733), 4e conseillère (1736), 3e conseillère (1739), 2e conseillère (1742, 1751), assistante et 1ere conseillère (1742, 1745, 1748, 1749).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N, LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p. 23.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 20.

Ragot Claude-Françoise dite Claude de l'Assomption (env. 1672 - 9 juin 1735 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Soeurs

· Ragot Anne, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

· Ragot Geneviève, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Lien inconnu

· Madame Ragot375(*) (env. 1643 - 24 juin 1696, pensionnaire pendant 13 ans au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1689.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1703, 1706, 1709, 1712), 2e disquisitrice (1715, 1718, 1721), secrétaire et 1ere disquisitrice (1724, 1727), 3e conseillère (1730), 2e conseillère (1733).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N, LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p. 23.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 20.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 39.

Ragot Geneviève dite de Sainte-Cécile (env. 1675 - 12 mai 1744 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Soeurs

· Ragot Claude-Françoise, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

· Ragot Anne, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Lien inconnu

· Madame Ragot376(*) (env. 1643 - 24 juin 1696, pensionnaire pendant 13 ans au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1699.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : intendante des classes (1736, 1739, 1742).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N, LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p. 23.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 20.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 44.

Raguenault Catherine dite de Saint-Louis (env. 1656 - 6 janvier 1734 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parents

M. Raguenault, avocat au Parlement.

N. N. veuve de M. Raguenault377(*), enterrée le 9 juin 1690 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1674.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1700), intendante des classes (1700, 1715), 2e conseillère (1715, 1721), supérieure (1724), 3e conseillère (1727).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 16.

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 38.

Raincent N. dite Nicole Aimée (env. 1626 - 29 mai 1705 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données. Religieuse originaire du couvent du même ordre à Rethel. Elle est restée 2 ans et demi au monastère parisien.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.25.

Rebustel ou Rebufet Louise (nom religieux inconnu) (env. 1714- après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Converse.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Renier Marguerite dite de Saint-Paul (env. 1669 - 29 avril 1740 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parenté possible mais non avérée

· Renier N. , religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1687.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 43.

Renier N. dite Gabrielle de Saint-Pierre (env. 1670 - 11 septembre 1704 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parenté possible mais non avérée

· Renier Marguerite, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1688.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p.24.

Sageon Jeanne dite de Sainte-Fare ( env. 1726 -après le 25 mars 1792)

Famille

Parents

· Pierre Sageon (décédé avant le 18 mai 1745), procureur du Parlement.

· Marie-Anne Ceron, rue Saint-Jean-de-Beauvais, paroisse Saint-Etienne-du-Mont (1745).

Frères et soeurs

· Marie-Anne-Perrette Sageon, épouse de Simon-Louis Mars, avocat au Parlement

· Elisabeth Sageon , épouse de Pierre-Louis Surugue.

· Pierre Sageon, avocat au Parlement.

· Marie-Anne Sageon (soeur supposée), épouse de Jérôme de Loistron (- avant le 27octobre 1774).

Nièces

· Marie Surugue, épouse de Jean-Timoléon Tuleu-de-Moleon.

· Charlotte-Denise Surugue.

· Anne-Elisabeth Surugue , épouse de François-Marie Delisle, écuyer sieur de Belair, officier d'infanterie.

Oncles

· Nicolas Ceron, écuyer sieur de la Mandelière, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, lieutenant colonel d'infanterie et ancien commandant du bataillon de Corbeil.

· Jacques Ceron, sieur de la Boullaye, écuyer, l'un des gardes du corps du roi.

Cousins

· Etienne-Nicolas Lemoine-Duplessis, bourgeois de Paris.

Généalogie

Famille Ceron/Sageon/Surugue :

I. x + x

1. Marie-Anne Ceron + Pierre Sageon, procureur du Parlement

a) Jeanne Sageon

b) Elisabeth Sageon + Pierre-Louis Surugue

b1) Marie Surugue + (CM 27 octobre 1774) Jean-Tomiléon
Tuleu-de-Moleon

b2) Denise-Charlotte Surugue

b3) Anne-Elisabeth Surugue + François-Marie Delisle, écuyer sieur de
Belair, officier d'infanterie

c) Anne-Perette Sageon (s.d. - avant le 23 août 1771) + (CM 26 janvier 1751)
Simon Mars, avocat au Parlement

c1) Anne-Charlotte Mars

d) Marie-Anne Sageon (soeur supposée) + Jérôme de Loistron

e) Pierre Sageon, avocat au Parlement, seigneur de Plessis-Dumay

2. Nicolas Ceron, sieur de la Manselière, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, lieutenant
colonel et ancien commandant de bataillon de Corbeil

3. x+ x

a) Louis Ceron de la Boulaye

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 18 mai 1745.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

5 720 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Poste soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1766, 1769, 1772), 4e conseillère (1781, 1784, 1787), secrétaire et 1ere disquisitrice (1781, 1784, 1787, 1790), 3e conseillère (1788), 2eme conseillère (1790, 1792).

Postes non soumis à élection (année) : maîtresse des pensionnaires (1792).

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N. 4621A, 14 mars 1744, tutelle, avis Sageon.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/18754/637 (consulté le 28 octobre 2017)

· A.N., Y5326, 21 mai 1744, clôture d'inventaire après le décès de Pierre Sageon. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/105/90 (consulté le 16 mai 2018).

· A.N., MC/ET/CVI/309, 18 mai 1745, profession de Jeanne Sageon.

· A.N., MC/ET/XXXIII/508, 26 janvier 1751, mariage, Simon-Pierre Mars et Marie-Anne-Perrette Sageon.

· A.N. Y4955B, 23 août 1771, tutelle, avis Mars.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/20698/609 (consulté le 28 octobre 2017).

· A.N., MC/ET/LXXXI/447, 27 octobre 1774, mariage de Jean Timoléon-Tuleu et Marie de Surugue.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 25 mars 1792.

· Y4964C, 26 mai 1772, tutelle, avis Surugue.
https://en.geneanet.org/archives/registres/view/12682/182 (consulté le 8 avril 2018).

· ROLAND DE LA PLATIÈREManon , PERROUD Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin 1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.

Santiez Antoinette-Madeleine (env. 1732 - après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Converse.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Siméon Dorothée (nom religieux inconnu) (env. 1755 - après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Converse.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Souchart ou Souchard Marie-Jeanne (nom religieux inconnu) (env. 1718 - après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Converse.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement de 1792.

Spitallier dite Rosier/Roziers Marguerite-Angélique dite de Sainte-Honorine (env. 1751 - après 1794)

Famille

Parents

· François Spitallier, maître bonnetier à Paris ( ?- avant le 11 février 1771).

· Marie-Barbe Cusse ( ?- avant le 11 février 1771).

Frères et soeurs

· Antoine Spitallier (env. 1747 - ? ).

· Marie-Françoise Spitallier (env. 1754 -?).

· François Spitallier (env. 1756 -?).

Oncle paternel

· Joseph Spitallier.

Cousins paternels

· Pierre Bourg.

· Antoine Garnier.

· Alexis Spitallier.

Indéterminé

· Paul Lagru, commis aux fermes, demeurant cul-de-sac Coquerelle (1771).

· Claude-Jean-François Legorju, maître couvreur à Paris, marié à Marie-Antoinette Spitallier dit Rosier, demeurant cul-de-sac Coquerelle (1771).

· Marie-Antoinette Spitallier dit Rosier épouse de Claude-Jean-François Legorju, maître couvreur à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 2 juin 1772.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

4 200 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1787, 1790), intendante des classes (1790, 1792), 2e disquisitrice (1792).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 7 juin 1790.

· A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

· A.N., Y4948A, 11 février 1771, tutelle, avis Spitallier.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/12654/535 (consulté le 2 novembre 2017).

· A.N., MC/ET/IX/759, 2 juin 1772, profession de Marguerite-Angélique Spitallier.

Touvenot Andrée dite de la Croix (env. 1664 - 7 septembre 1749 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parente

· Marie-Marguerite Ménage, religieuse à la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Environ en 1686.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 45.

Turpin Marie-Anne-Françoise dite de Sainte-Clotilde (s.d. - entre 1784 et 1786 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Parents

· Antoine Turpin (s.d. - avant le 4 septembre 1759).

· Marie Guérin (s.d. - avant le 4 septembre 1759).

Conjoint

· Pierre-Jean Pocquillon-Carret-de-Vaublon (s.d. - entre le 4 septembre 1759 et le 7 mai 1766), maître de pension à Picpus, faubourg Saint-Antoine (1759).

Beaux-parents

· Jean-François Pocquillon-Carret-de-Vaublon, maître de pension.

· Marie-Madeleine Dupuys (s.d. - avant le 4 septembre 1759).

Frères

· Claude-Antoine Turpin, religieux de l'ordre de Saint-Benoît, Congrégation de Saint-Maur

· Louis Turpin.

Oncle

· Remy Peverier, maître tourneur, rue Saint-Honoré (1759).

Cousine

· N. Boucher

Belle-soeur

· Marie-Anne Pocquillon-Carret-de-Vaublon, rue de Picpus (1759).

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat signé le 28 juillet 1766.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

4 000 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1781), 2e disquisitrice (1784).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., Y5326, 25 janvier 1746, clôture d'inventaire après le décès de Marie Guérin, épouse d' Antoine Turpin.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., MC/ET/CXIII/403, 4 septembre 1759, Mariage, Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et Marie-Anne-Françoise Turpin.

· A.N., MC/ET/VII/365, 28 juillet 1766, profession de Marie-Anne-Françoise Turpin veuve de M. Caret de Vaublon.

Trihaurot/Thrihaureau/Triaureau) Marie-Madeleine dite de Sainte-Elisabeth (s.d. - s.d.)

Famille

Parents

· Trihaurot Michel (décédé avant le 13 novembre 1711), maître chandelier, rue des Cannetiers à Paris (1711).

· Berault Marie-Madeleine.

Grands-Parents maternels

· Berault Jean, juré porteur de grains à Paris.

Tante maternelle

· Berault Catherine dite de Sainte-Denis, religieuse au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris.

Généalogie

Voir Berault Catherine dite de Saint-Denis.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Contrat daté du 13 novembre 1711.

Dot (avec trousseau et pension si précisés)

5 200 livres.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1730), 2e conseillère (1757, 1760, 1763).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., L1041, 1er février 1707, contrat de rente de Catherine Berault.

· A.N., L1041, 13 novembre 1711, profession de Marie-Madeleine Triaureau.

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Vbelesky Catherine dite de Saint-Benoît (env. 1728 -après le 25 mars 1792)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection (année d'élection) : 3e disquisitrice (1775), 4e conseillère (1790, 1792), secrétaire et 1ere disquisitrice (1792).

Postes non soumis à élection (année) : infirmière (1792).

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

· A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris, recensement du 25 mars 1792.

Vignon Marie-Jeanne dite de Sainte-Gertrude (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Vrion ou Urion Marie-Anne-Françoise dite de Sainte-Euphrasie (s.d. - 29 février 1788 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris378(*))

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : 4e conseillère (1749, 1751, 1754, 1756), secrétaire et 1ere disquisitrice (1751, 1754, 1757, 1760, 1763 : remplacée), 3e conseillère (1757, 1760), supérieure (1763, 1766, 1769, 1772), assistante et 1ere conseillère (1775, 1778, 1781, 1784, 5 août 1787), 2e conseillère (21 mai 1787).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Nom de naissance inconnu dite de Sainte-Fidélité (s.d. - s.d.)379(*)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.380(*).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

Nom de naissance inconnu dite soeur Marie (s.d. - 9 mars 1709 au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Elle a effectué 18 ou 20 ans de services en tant que tourière.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 28.

Nom de naissance inconnu dite de Sainte-Sophie (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : aucun.

Postes non soumis à élection : elle est chargée d'enseigner l'écriture aux pensionnaires quand Mme Roland y était pensionnaire (un an à partir du 7 mai 1765).

Documents

· ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), Mémoires de Madame Roland. Nouvelle édition critique, contenant des fragments inédits et les lettres de la prison, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1905, t. 2, p. 42.

N. N. 381(*) (s.d. - s.d.)

Famille

Pas de données.

Carrière

Statut

Religieuse de choeur.

Contrat de profession

Pas de données.

Postes connus occupés au XVIIIe siècle

Postes soumis à élection : intendante des classes (1924).

Postes non soumis à élection : pas de données.

Documents

· A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

Sources

* : sources consultées

sans * : sources non consultées

Sources concernant la vie intérieure du couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Paris et les familles des religieuses.

Sources manuscrites :

Archives nationales :

Série G

* G9151, 1784-1786, commission des réguliers et des secours, dossier n°23.

Série H

H54202, 1769-1791, comptes.

* H54210, XVIIe-XVIIIe siècles, quittances, rentes.

Série L

* L1041, « Livres de nos bien facteurs et de nos obligations envers eux », rentes.

Dont :

· L1041, 1656-1739, « Livres de nos bien facteurs et de nos obligations envers eux ».

· L1041, 1er février 1707, contrat de rente de Catherine Berault.

· L1041, 21 juillet 1710, profession de Marguerite-Angélique Bardon.

· L1041, 13 novembre 1711, profession de Marie-Madeleine Triaureau.

· L1041, 28 février 1727, profession de Marie-Françoise Le Prince.

· L1041, 20 mai 1730, profession de Jeanne-Bénigne Le Bas.

· L1041, 13 avril 1731, profession de Madeleine-Louise Duplessis-de-Montigny.

· L1041 ; 2 avril 1743, profession de Catherine-Elisabeth La Borde.

· L1041, 29 mai 1752, profession de Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François.

Série LL

* LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires.

* LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre.

* LL1630, « Règlemens ou esclaircissemens sur les constitutions de la Congrégation des fille de Notre-Dame ».

* LL1631, « Seconde partie contenant tout ce qui regarde les novices ».

* LL1632, « Troisième partie. De l'instruction ».

* LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices ».

* LL1634, « Cinquiesme partie contenant les règles des officières ».

* LL1635, 1646-1740, registre des élections.

* LL1636, 1742-1792, registre des élections.

* LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».
Dont :

· notices nécrologiques.

Série S

* S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris.

· documents post-Révolution.

· « Maison rue Saint-Victor - Titres de propriété antérieurs au legs fait pas Imbert Porlier ».

· « Concession d'eau faite à ce monastère ».

· Dossier 4 sans titre.

· « Titres de propriété des maisons sur l'emplacement desquelles le monastère a été construit, antérieur à la donation faite de ces maisons par Imbert Porlier ».

· « Maisons rue Saint-Victor vis-à-vis la cy devant abbaye de ce nom provenantes du legs fait par Imbert Porlier ».

* S4640, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris.

· « Titres de propriété. Ces deux maisons proviennent du legs d'Imbert Porlier ».

· « Deux maisons rue des jeux neufs autrement ditte des jeuneurs ».

· « Pièces concernant la vente faite par ces religieuses, en 1749, d'une maison rue des jeux neufs, au coin de la rue Saint Fiacre ».

· « Pièces concernant les ventes d'une maison rue des jeux neufs et d'une maison quay de la Tournelle faites par ces religieuses en 1749 et 1785 ».

· « Rentes sur particuliers ».

· « Pièces concernant les droits d'indemnité et autre payés par ces religieuses à la cy devant abbaye de Sainte-Geneviève pour raison des maisons sur l'emplacement desquelles a été construit le monastère et une maison rue Saint-Victor ».

· « Quittances des droits d'amortissement payés par ces religieuses pour raison des maisons à elles appartenantes ».

· « Autres quittances de rachat des boues et lanternes ».

· « Déclarations des revenus de ces religieuses ».

Série W

* W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

Minutier Central des notaires

Étude VII (rue de l'Arbre-Sec, près de la Croix du Trahoir)

· * MC/ET/VII/269, 26 août 1745, déclaration de bien, la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/VII/271, 1er avril 1747, donation de la veuve Dumoncel.

· * MC/ET/VII/272, 13 février 1748, quittance en constitution, la Congrégation de Notre-Dame à Jeanne Genoux.

· MC/ET/VII/272, 6 mars 1748, bail, la Congrégation de Notre-Dameà Maximilien-Emmanuel de Simeoni.

· MC/ET/VII/272, 28 septembre 1748, constitution de rente, la Congrégation de Notre-Dame à Jeanne Char.

· * MC/ET/VII/272, 30 octobre 1748, élections et continuation.

· * MC/ET/VII/273, 8 février 1749, profession de Nicole-Renée Blanchet.

· MC/ET/VII/273, 10 octobre 1749, constitution de rente, la Congrégation de Notre-Dame à Magdeleine Denizon.

· MC/ET/VII/277, 28 janvier 1751, délégations à leurs créanciers.

· MC/ET/VII/277, 4 mars 1751, acceptation de la délégation.

· MC/ET/VII/277, 5 mars 1751, dépôt par les Le Roi de D (peu lisible).

· * MC/ET/VII/278, 25 avril 1751, donation de la veuve Dumoncel.

· * MC/ET/VII/279, 7 août 1751, élections et continuation.

· * MC/ET/VII/291, 8 juin 1754, profession de Marie-Marguerite Ménage.

· * MC/ET/VII/332, 3 avril 1761, profession de Nicole Pellard.

· * MC/ET/VII/332, 25 avril 1761, quittance et pouvoir, la Congrégation de Notre-Dame aux sieurs Verdelhan seigneur des Fourniel et Pean de Mosnac.

· MC/ET/VII/335, 7 septembre 1761, quittance, la Congrégation de Notre-Dame à M. de Mosnac.

· MC/ET/VII/339, 13 juin 1762, convention, la Congrégation de Notre-Dame et Charles Péan de Mosnac.

· * MC/ET/VII/341, 27 septembre 1762, profession de Marie-Anne Gosmond de Sainte-Euphémie.

· * MC/ET/VII/341, 12 octobre 1762, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Geneviève-Catherine Menage veuve Warnet.

· MC/ET/VII/345, 1er juin 1763, pouvoir, Duboucher.

· * MC/ET/VII/348, 28 février 1764, quittance, la Congrégation de Notre-Dame à Pierre Meusnier et Madeleine-Françoise Lebesque.

· MC/ET/VII/352, 29 septembre 1764, titre nouvel, Mignard et sa femme à la Congrégation de Notre-Dame.

· * MC/ET/VII/355, 7mai 1765, profession de Marie-Madeleine Le Prince.

· MC/ET/VII/357, 13 août 1765, titres nouvels.

· MC/ET/VII/360, 21 novembre 1766, titres nouvels.

· * MC/ET/VII/365, 28 juillet 1766, profession de Anne-Françoise Turpin veuve de M. Caret de Vaublon.

· MC/ET/VII/367, 22 octobre 1766, procuration aux S. et D. Bouquet.

· MC/ET/VII/373, 2 septembre 1767, constitution et quittance de rente, les d. Guichard et Hunout.

· MC/ET/VII/378, 8 juillet 1768, bail, la Congrégation de Notre-Dame à la d. Warnet.

· MC/ET/VII/384, 12 mai 1769, conventions, la Congrégation de Notre-Dame et la demoiselle Faure.

· * MC/ET/VII/398, 21 juin 1771, profession de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.

· * MC/ET/VII/416, 1er juin 1775, profession de Henriette-Marie Duhamel.

· * MC/ET/VII/418, 2 octobre 1775, profession de Marie-Julie Quetin.

· * MC/ET/VII/418, 25 octobre 1775, profession de Madeleine Gobillon.

· MC/ET/VII/437, 12 février 1778, bail, la Congrégation de Notre-Dame aux S. et D. Saulnier et désistement.

· MC/ET/VII/437, 25 mars 1778, titre nouvel, la Congrégation de Notre-Dame à M. Aladaune.

· MC/ET/VII/438, 26 avril 1778, bail, la Congrégation de Notre-Dame aux S. et D. Merlin.

· MC/ET/VII/438, 30 avril 1788, bail, la Congrégation de Notre-Dame aux S. et D. Armet.

· MC/ET/VII/476, 28 septembre 1786, constitution de rente, la Congrégation de Notre-Dame à la D. Guichard.

Étude IX (rue Saint-Denis)

· * MC/ET/IX/759, 2 juin 1772, profession de Marguerite-Angélique Spitallier.

Étude XII (qui d'Orléans)

· * MC/ET//XII/521, 10 novembre 1751, mariage, André-Antoine Duhamel et Marie Essayvas.

Étude XVIII (place Maubert)

· MC/ET/XVIII/868, 4 juillet 1787, testament, Marie-Françoise-Honorée Morand.

Étude XIX (rue Saint-Antoine)

· * MC/ET/XIX/787, 9 décembre 1768, inventaire de Elisabeth Sageon femme de Pierre-Louis Surugue.

Étude XXVII (rue Dauphine)

· * MC/ET/XXVII/472, 30 juin 1787, profession de Jeanne Cornu.

Étude XXIX (Marché-Neuf jusqu'en 1763 puis rue de Grenelle à partir de 1786)

· MC/ET/XXIX/351/A, 16 juillet 1720, titre nouvel, François Pelais et Catherine Vertema.

· * MC/ET/XXIX/718, 30 novembre 1807, vente immobilière, Charles-Pierre Delespine, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Julie Quetin, Marie-Louise-Charlotte Poullot de Navarre.

· * MC/ET/XXIX/724, 1er juin 1808, testament de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.

Étude XXX (rue Saint-Denis de 1681 à 1773 puis rue du Petit-Lion-Saint-Sauveur de 1773 à 1834)

· * MC/ET/XXX/436, 16 mars 1773, mariage, Marie-Louise Quetin et François Huet.

Étude XXXIII (rue Sainte-Avoie de 1690 à 1768 puis rue Saint-Martin de 1768 à 1810)

· * MC/ET/XXXIII/508, 26 janvier 1751, mariage, Simon-Pierre Mars et Marie-Anne-Perrette Sageon.

· * MC/ET/XXXIII/704, 24 octobre 1786, notoriété, Jeanne Sageon.

Étude XLVI (rue Sainte-Marguerite)

· * MC/ET/XLVI/491, 22 novembre 1783, mariage, Pierre-François Muyart, chevalier seigneur de Vouglans et Chauciat et Marie-Henriette Cannet.

Étude XLVII (rue Saint-Victor)

· * MC/ET/XLVII/275, 4 juin 1773, profession de Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert.

· * MC/ET/XLVII342, 19 mars 1785, mariage, Bonaventure-Hippolyte-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert et Barbe-Henriette Castillon.

Étude LXV (de 1641 à 1851 : place Maubert puis à partir d'une date inconnue rue de Sèvres)

· MC/ET/LXV/175, 16 décembre 1711, transport de rente, les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame à Jacques Lepas Dubuisson.

· MC/ET/LXV/176, 7 mai 1712, constitution de rente, la Congrégation de Notre-Dame à Jean Legas.

· MC/ET/LXV/181, 28 novembre 1713, remboursement, Hélène Huguet à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/181, 28 novembre 1713, remboursement, la Congrégation de Notre-Dame à Chupin.

· MC/ET/LXV/182, 9 janvier 1714, remboursement, Louis Benoist à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 18 janvier 1714, constitution de rente, la Congrégation de Notre-Dame à Antoine-Augustin Picart.

· MC/ET/LXV/182, 18 janvier 1714, quittance, Dominique de Furey à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 20 janvier 1714, quittance, Nicole-Marie Le Clerc à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 22 janvier 1714, quittance, Joachim Jourles (?) à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 22 janvier 1714, quittance, Claude Fleutry (?) à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 22 janvier 1714, quittance, Aubin De la Vigne à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 23 janvier 1714, quittance, Marie Feuillet à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 24 janvier 1714, constitution de rentre, la Congrégation de Notre-Dame à Antoine-Augustin Picart.

· MC/ET/LXV/182, 25 janvier 1714, quittance, Andrée de Guinant (?) à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 25 janvier 1714, remboursement, Jean-Baptiste de Saint-Hilaire à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 25 janvier 1714, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Isaac Douaire.

· MC/ET/LXV/182, 26 janvier 1714, quittance, la Grande Confrérie aux seigneurs prestres et bourgeois de Paris à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/182, 28 janvier 1714, quittance, Hierosme Delaguerre à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/183, 10 mars 1714, quittance royale, la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/183, 10 mars 1714, quittance au roi, la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/183, 14 mars 1714, quittance, messieurs de Saint-Victor à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/183, 30 avril 1714, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Jean-Baptiste de Randon.

· MC/ET/LXV/184, 8 mai 1714, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Jean Chanu.

· MC/ET/LXV/184, 12 mai 1714, devis et marché, Jean Degast à la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/184, 12 mai 1714, devis et marché, Charles Le Comtes avec la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/184, 23 mai 1714, constitution de rente, la Congrégation de Notre-Dame à Marie Des Queulx.

· MC/ET/LXV/185, 26 septembre 1714, constitution de rente, la ville à la Congrégation de Notre-Dame.

· * MC/ET/LXV/185, 12 octobre 1714, déclaration, la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXV/185, 12 octobre 1714, constitution de rente, la ville à la Congrégation de Notre-Dame.

· * MC/ET/LXV/188, 15 novembre 1715, profession de Louise-Catherine Quevilly.

· MC/ET/LXV/188, 27 novembre 1715, bail, la Congrégation de Notre-Dame à André Cerveau (Cerneau?).

· MC/ET/LXV/250, 3 mai 1732, déclaration de biens, la Congrégation de Notre-Dame.

· MC/ET/LXC/250, 30 août 1732, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Camille Dorillac (Dorillon?) veuve Randon.

· MC/ET/LXV/252, 26 mars 1733, vente d'immeuble, la Congrégation de Notre-Dame à Jean-Louis Heron.

· MC/ET/LXV/252, 26 mars 1733, convention, Mme la duchesse de Limours/Dalimours en noms ? et la Congrégation de Notre-Dame.

· * MC/ET/LXV/253, 8 mai 1733, déclaration, la Congrégation de Notre-Dame à l'abbaye de Sainte-Geneviève-du-Mont.

· MC/ET/LXV/258, 28 mars 1735, constitution de rente, la Congrégation de Notre-Dame à Marie Des Queulx veuve Charbonnier.

· MC/ET/LXV/265, 18 janvier 1737, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Anne Cormier veuve Avenes.

· MC/ET/LXV/265, 6 février 1737, consentement, la Congrégation de Notre-Dame à André Cerveau.

· MC/ET/LXV/267, 9 août 1737, quittance, la Congrégation de Notre-Dame à André Cerveau.

· MC/ET/LXV/269, 11 mars 1738, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Isaac Lenoir.

· * MC/ET/LXV/270, 2 mai 1738, profession de Jeanne-Catherine Bobusse.

· MC/ET/LXV/272, 20 décembre 1738, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Camille Dorillon (?) veuve Randon.

· MC/ET/LXV/279, 6 avril 1740, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Antoine Chassemont et sa femme.

· MC/ET/LXV/281, 7 août 1740, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Jean Ulrich Brimet (?) et sa femme.

· MC/ET/LXV/282, 7 octobre 1740, la Congrégation de Notre-Dame à Marie Marguerite-Mouslier/Moustier.

· MC/ET/LXV/289, 15 février 1742, bail, la Congrégation de Notre-Dame à Jean-Jacques d'Erlach.

· MC/ET/LXV/290, 2 mai 1742, constitution de rente, la Congrégation de Notre-Dame à Pierre Remy.

· MC/ET/LXV/290, 18 mai 1742, transport de rente, le procureur Jacques Louis Jourdain (?) à la Congrégation de Notre-Dame.

· * MC/ET/LXV/294/A, 2 mai 1743, profession de Marie-Françoise La Place.

Étude LXXIII (rue Saint-André-des-Arts)

· * MC/ET/LXXIII/740, 20 janvier 1746, inventaire, Marie Guérin veuve d'Antoine Turpin.

Étude LXXXI (rue Saint-Denis)

· MC/ET/LXXXI/436, 8 mai 1772, inventaire, Pierre-Louis de Surugue.

· * MC/ET/LXXXI/447, 27 octobre 1774, mariage, Jean Timoléon-Tuleu et Marie de Surugue.

Étude XCI (rue de Condé)

· MC/ET/XCI/1270, 22 novembre 1790, inventaire, Claude-Madeleine-Jeanne Viau de Thibaudière, épouse de Benjamin Chendret de Vérigny, demeurant à la Congrégation de Notre-Dame.

Étude XCV (rue Coquillère)

· * MC/ET/XCV/207, 5 février 1751, quittance à la Congrégation de Notre-Dame.

Étude CVI (paroisse Saint-Sulpice)

· * MC/ET/CVI/309, 18 mai 1745, profession de Jeanne Sageon.

Étude CX (rue Saint-Martin)

· * MC/ET/CX/443, 9 novembre 1772, mariage, Jean-Henri Delaporte et Marie-Louise Le Masson.

Étude CXIII (rue Saint-Honorée)

· * MC/ET/CXIII/403, 4 septembre 1759, Mariage, Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et Marie-Anne Turpin.

Etude CXV (paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois)

· * MC/ET/CXV/510, 5 août 1738, apprentissage, André-Antoine Duhamel.

Étude CXXII (rue de la Vieille-Draperie)

· * MC/ET/CXXII/718, 21 avril 1762, inventaire, Claude-Nicolas Gobillon.

· MC/ET/CXXII/719, 3 août 1762, constitution de rente, le domaine de la ville à Marie-Jeanne Gobillon.

Autres :

* 12 novembre 1731, partage et notoriété, Delaporte/Canchon382(*).

http://www.geneanet.org/archives/registres/view/30235/28 (consulté le 18 mars 2018).

Registres de clôtures d'inventaires après décès :

· * Y5275, 10 décembre 1762, clôture d'inventaire après le décès de Marie-Jeanne Deneux, épouse de Joseph Quetin. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/396/115 (consulté le 19 mai 2018).

· * Y5326, 21 mai 1744, clôture d'inventaire après le décès de Pierre Sageon. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/105/90 (consulté le 16 mai 2018).

· * Y5326, 25 janvier 1746, clôture d'inventaire après le décès de Marie Guérin, épouse d' Antoine Turpin.
https://www.geneanet.org/archives/registres/view/105/143 (consulté le 29 octobre 2017).

· * Y5327 , 4 juin 1762, clôture d'inventaire après le décès de Nicolas Gobillon. http://www.geneanet.org/archives/registres/view/104/526 (consulté le 25 octobre 2017).

· * Y5328, 8 juillet 1765, clôture d'inventaire après le décès de Marguerite-Jeanne Gobillon.

https://www.geneanet.org/archives/registres/view/103/111 (consulté le 15 mai 2018).

Registres de tutelles :

· * Y4459, 19 septembre 1730, tutelle, avis Le Prince. http://www.geneanet.org/archives/registres/view/3815/748 (consulté le 25 octobre 2017).

· * Y4464B, 19 février 1731, tutelle, avis Canchon. http://www.geneanet.org/archives/registres/view/6585/462 (consulté le 25 octobre 2017).

· * Y4621A, 14 mars 1744, tutelle, avis Sageon. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/18754/637 (consulté le 28 octobre 2017).

· * Y4704A, 2 janvier 1751, tutelle, avis Mérard. https://en.geneanet.org/archives/registres/view/4709/321 (consulté le 26 mars 2018).

· * Y4948A, 11 février 1771, tutelle, avis Spitallier. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/12654/535 (consulté le 2 novembre 2017).

· * Y4948A, 12 février 1771, tutelle, avis Spitallier. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/12654/527 (consulté le 2 novembre 2017).

· * Y4955B, 23 août 1771, avis Mars. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/20698/609 (consulté le 28 octobre 2017).

· * Y4964C, 26 mai 1772, tutelle, avis Surugue. https://en.geneanet.org/archives/registres/view/12682/182 (consulté le 8 avril 2018).

· * Y5077A, 15 janvier 1781, tutelle, avis Quetin/Huet. http://www.geneanet.org/archives/registres/view/19316/357 (consulté le 25 octobre 2017).

· Y5087A, 1er novembre 1781, tutelle, avis Quetin/Montagne. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/25954/713 (consulté le 16 mai 2018).

· * Y5328, 8 juillet 1765, tutelle, avis Dupin. https://www.geneanet.org/archives/registres/view/103/111 (consulté le 29 octobre 2017).

Archives départementales :

· * AD94, 14 septembre 1799, acte de décès de Michel Pellier, http://archives.valdemarne.fr/archives-en-ligne/img-viewer/etat-civil/ 94065/1MI_000478/viewer.html?ns=FRAD094_1MI_000478_0107.jpg (consulté le 30 janvier 2018).

· * AD77, BMS Nemours [en fait, registre de vêtures et professions], 5Mi5225 (1783-92), vue 309/328, 6 novembre 1786, profession de Félicité Cornu à la Congrégation de Notre-Dame de Nemours.

Sources imprimées :

* CARRÉ DE MONTGERON Louis-Basile, La Vérité des miracles opérés par l'intercession de M. de Paris démontrée contre M. l'archevêque de Sens (tome 1), par M. de Montgeron, Cologne, Les libraires de la Compagnie, 1737.

* LEBEUF Jean (abbé) ET COCHERIS Hippolyte, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Nouvelle édition, Paris, France, A. Durand, 1863-1870, 5 vol.

* Nouvelles ecclésiastiques, 6 mars 1751.

* ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris, Imprimerie nationale, t. 1 et 2, 1913-1915.

* ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), Lettres de Madame Roland, 1788-1793, Paris, France, Imprimerie nationale, t. 2, 1902, p. 787.

* ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), Mémoires de Madame Roland. Nouvelle édition critique, contenant des fragments inédits et les lettres de la prison, Paris, Plon-Nourrit et Cie, t. 1 et 2, 1905.

Bibliographie

(norme des Presses de l'Université Paris-Ouest)

* : référence consultées

sans * : référence non consultées

Biographies :

DERRÉAL Hélène, Un missionnaire de la Contre-Réforme?: saint Pierre Fourier et l'institution de la Congrégation de Notre-Dame, Paris, Plon, 1965.

WEIGERT Roger-Armand, Jean I Berain: dessinateur de la Chambre et du Cabinet du Roi 1640-1711. première partie, sa vie - sa famille - son style, Paris, France, Les Editions d'art et d'histoire, 1937.

La France au XVIIIe siècle

Économie, société et institutions :

* CHRISTIN Olivier, « À quoi sert de voter aux XVIe- XVIIIe siècles?? », in Actes de la recherche en sciences sociales, 2001, vol. 140, no 1, p. 21-30.

* COTTRET Monique, Culture et politique dans la France des LumieÌres (1715-1792), Paris, A. Colin, « Collection U. Histoire », 2002.

MOUSNIER Roland, Les institutions de la France sous la monarchie absolue, 1598-1789, Paris, PUF, « Quadrige. Manuels », 2005 (1re éd. 1974).

Histoire religieuse : généralités

BERNOS Marcel, Femmes et gens d'eìglise dans la France classique, XVIIe-XVIIIe sieÌcle, Paris, Éditions du Cerf, « Histoire religieuse de la France », 2003.

DELUMEAU Jean et COTTRET Monique, Le catholicisme entre Luther et Voltaire, Paris, Presses universitaires de France, « Nouvelle Clio. L'histoire et ses problèmes », 2010.

DINET Dominique, Au coeur religieux de l'eìpoque moderne. Études d'histoire, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, « Sciences de L'histoire », 2011.

DINET Dominique, « La ferveur religieuse dans la France du XVIIIe siècle », in Revue d'histoire de l'Eglise de France , t. 79, n° 203, 1993, p. 275-299.

* DINET Dominique, « Les insinuations ecclésiastiques », in Histoire, économie et société, 8année, n° 2, 1989, p. 199-221.

FLICHE Augustin et MARTIN Victor (dir.), Histoire de l'Eìglise depuis les origines jusqu'aÌ nos jours. Tome 19. Les luttes politiques et doctrinales aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Bloud et Gay, 1955, 2 vol..

* FROESCHLÉ-CHOPARD Marie-Hélène, « La montée d'un anticléricalisme dans les Nouvelles ecclésiastiques de la fin du XVIIIe siècle », in L'anticléricalisme de la fin du XVe siècle au début du XXe siècle: discours, images et militances, BERLAN HeìleÌne, KIRSCHLEGER Pierre-Yves, FOUILHERON Joe·l et MICHEL Henri (dir.), Paris, Michel Houdiard Éditeur, 2011.

GUTTON Jean Pierre, Dévots et société au XVIIe siècle: construire le ciel sur la terre, Paris, Eds. Belin, « Histoire et société », 2004.

* HOURS Bernard, L'Eglise et la vie religieuse dans la France moderne: XVIe-XVIIIe sieÌcle, Paris, PUF, « Collection premier cycle », 2000.

* LOUPÈS Philippe, Chapitres et chanoines de Guyenne aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Editions de l'Ecole des hautes études en sciences sociales, « Civilisations et sociétés », 1985.

* LE GOFF JACQUES, RÉMOND René (dir.), Histoire de la France religieuse: XIVe-XVIIIe siècles. 2, Du Christianisme flamboyant à l'aube des Lumières, Paris, Éditions du Seuil, « L'univers historique », 1988.

* LE GOFF Jacques, RÉMOND René, JOUTARD Philippe (dir.), Histoire de la France religieuse: XVIIIe-XIXe siècle. 3. Du roi très chrétien à la laïcité républicaine, Paris, Éditions du Seuil, « Points Histoire », 1991.

MAYEUR Jean-Marie, PIETRI Charles, PIETRI Luce, VAUCHEZ André, VENARD Marc (dir.), Histoire du christianisme des origines aÌ nos jours. Tome 9. L'âge de raison (1620-1750), Paris, Desclée, 1997.

MAYEUR Jean-Marie, PIETRI Charles, PIETRI Luce, VAUCHEZ André, VENARD Marc (dir.), Histoire du christianisme des origines aÌ nos jours. Tome 10. Les défis de la modernité (1750-1840), Paris, Desclée, 1997.

PLONGERON Bernard, La Vie quotidienne du clergé français au XVIIIe siècle, Paris, Hachette, « La vie quotidienne », 1989 (1re éd. 1974).

QUÉNIART Jean, Les Hommes, l'Église et Dieu dans la France du XVIIIe siècle, Paris, Hachette, « Le temps et les hommes », 1978.

VIGUERIE Jean (de), Le catholicisme des francais dans l'ancienne France, Paris, Nouvelles Éditions Latines, 1988.

VIGUERIE Jean (de), « Quelques aspects du catholicisme des Français au XVIIIe siècle », in Revue Historique,t. 265, fascicule 2,avril-juin 1981, p. 335-370.

Histoire de l'éducation

CHARTIER Roger, JULIA Dominique et COMPERE Marie-Madeleine, L'eìducation en France du XVIe au XVIIIe sieÌcle, Paris, Socieìteì d'eìdition d'enseignement supeìrieur, 1976.

ROUSSELOT Paul, L'histoire de l'éducation des femmes en France, Paris, Didier, 1883, 2 vol.

* SONNET Martine, L'eìducation des filles au temps des LumieÌres, Paris, Éditions du Cerf, « Biblis - CNRS », 2011 (1re éd. 1987).

VIGUERIE Jean (de), L'institution des enfants : l'eìducation en France, XVIe-XVIIIe sieÌcle, Paris, Calmann-Leìvy, « Archives des sciences sociales », 1978.

Histoire de Paris

Economie, sociétés et institutions :

BURSTIN Haim, Le faubourg Saint-Marcel à l'époque révolutionnaire. Structure économique et composition sociale, Paris, Société d'études robespierristes, « Bibliothèque d'histoire révolutionnaire », 1983.

* DAINVILLE-BARBICHE Ségolène de, Devenir curé à Paris: institutions et carrières ecclésiastiques, 1695-1789, 1re éd., Paris, Presses universitaires de France, « Le noeud gordien », 2005.

MARRAUD Mathieu, De la ville aÌ l'Eìtat, la bourgeoisie parisienne, XVIIe-XVIIIe sieÌcle, Paris, A. Michel, « BibliotheÌque histoire », 2009.

ROCHE Daniel, Le peuple de Paris?: essai sur la culture populaire au XVIIIe siècle, Paris, Fayard, 1998 (1re éd. 1981).

Histoire religieuse

* CHAUNU Pierre, FOISIL Madeleine et NOIRFONTAINE Francoise (de), Le basculement religieux de Paris au XVIIIe sieÌcle, Paris, Fayard, 1998.

* GRENTE Joseph, Une paroisse de Paris sous l'ancien régime?: Saint-Jacques du Haut-Pas, 1566-1793, Paris, Imprimerie des Orphelins-Apprentis, 1897.

PLONGERON Bernard (dir.), Le diocèse de Paris. Des origines à la révolution, Paris, Beauchesne, « Histoire des diocèses de France », t.1, 1987.

Histoire de l'éducation

* SONNET Martine, « L'éducation des filles à Paris au XVIIIe siècle?: finalités et enjeux », in Problèmes de l'histoire de l'éducation. Actes des séminaires organisés par l'École française de Rome et l'Università di Roma, Rome,Publications de l'École française de Rome, 1988, vol. 104, no 1, p. 53-78.

Histoire des communautés religieuses

Généralités

* DINET Dominique, « Les dots de religion en France aux XVIIe et XVIIIe siècles », in Les Eglises et l'argent. Actes du colloque de 1988, Association des historiens modernistes des universités, bulletin n° 13, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 1989, p. 37-65.

* DINET Dominique, « Les insinuations ecclésiastiques », in Histoire, économie et société, 1989, vol. 8, no 2, p. 199-221.

* DINET Dominique, « Mourir en religion aux dix-septième et dix-huitième siècles. La mort dans quelques couvents des diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon », in Revue historique, t. 259, 1978, p. 29-54.

* DINET Dominique, Religion et socieìteì: Les Reìguliers et la vie reìgionale dans les dioceÌses d'Auxerre, Langres et Dijon (fin XVIe-fin XVIIIe sieÌcles), Paris, Publications de la Sorbonne, 1999, 2 vol.

* DINET Dominique, Vocation et fidélité?: le recrutement des réguliers dans les diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon (XVIIe-XVIIIe), Paris, Economica, « Histoire », 1988.

* HASQUENOPH Sophie, Histoire des ordres et congrégations religieuses en France du Moyen Âge à nos jours, Paris, Champ Vallon, « Les classiques de Champ Vallon », 2009.

PLONGERON Bernard, « Spiritualité et pauvreté monastique au XVIIIe siècle », in Revue d'histoire de l'Église de France, t. 52, n° 149, 1966 ,pp. 87-111.

* MINOIS Georges, Les religieux en Bretagne sous l'Ancien Régime, Rennes, Ouest-France, « De mémoire d'homme. L'Histoire », 1989.

* ROGER Alexandra, « Contester l'autorité parentale?: les vocations religieuses forcées au XVIIIe siècle en France », in Annales de démographie historique, 1 septembre 2013, no 125, p. 43-67.

Couvents de femmes

* ALLAIRE Micheline d', Les dots des religieuses au Canada français, 1639-1800: étude économique et sociale, Montréal, Québec, Canada, Hurtubise HMH, coll.« Cahiers du Québec?; Collection Histoire », n° 86, 1986.

* ANNAERT Philippe, « Monde clos des cloîtres et société urbaine à l'époque moderne : les monastères d'ursulines dans les Pays-Bas méridionaux et la France du Nord », in Histoire, économie et société, 24e année, n° 3 (« La femme dans la ville : clôtures choisies, clôtures imposées »), 2005, p. 329-341.

* BIVER Paul et BIVER Marie-Louise, Abbayes, monastères et couvents de femmes à Paris à la fin du XVIIIe siècle, Paris, PUF, 1975.

* CASTAGNET Véronique, « Vitae et Vota :  », Chrétiens et sociétés [En ligne], n°14, 2007, mis en ligne le 12 septembre 2012, consulté le 26 mai 2016. URL : http://chretienssocietes.revues.org/201.

CATTA Etienne, La vie d'un monastère sous l'Ancien Régime?: la Visitation Sainte-Marie de Nantes (1630-1792), Paris, J. Vrin, 1954.

DELUMEAU Jean, « Regard à l'intérieur d'une congrégation féminine », in Un chemin d'histoire. Chrétienté et christianisation, Paris, Fayard, p. 209-230.

* DEVOS Roger, Vie religieuse féminine et société?: l'origine sociale des Visitandines d'Annecy aux XVIIe et XVIIIe siècles, Annecy, Académie Salésienne, « Bibliothèque salésienne », 1973.

* DINET-LECOMTE Marie-Claude, « Du «?bon usage?» de la clôture et de l'enfermement dans les établissements charitables aux XVIIe et XVIIIe siècles », in Histoire, économie et société, 24année, n° 3 (« La femme dans la ville : clôtures choisies, clôtures imposées »), 2005, p. 355-372.

DINET-LECOMTE Marie-Claude, Les soeurs hospitalières en France aux XVIIe et XVIIIe siècles: la charité en action, Paris, Honoré Champion, « Bibliothèque d'histoire moderne et contemporaine », 2005.

* DOMPNIER Bernardet JULIA Dominique (éd.), Visitation et visitandines?: aux XVIIe et XVIIIe siècles actes du colloque d'Annecy, 3-5 juin 1999, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2001.

* DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange, L'Ordre de la Visitation aÌ Paris aux XVIIe et XVIIIe sieÌcles, Paris, Éditions du Cerf, « Histoire religieuse de la France », 1994.

* GUIGNET Philippe, « De la clôture et de ses usages », in Histoire, économie et société, 24année, n° 3 (« La femme dans la ville : clôtures choisies, clôtures imposées »), 2005, p. 323-328.

HENNEAU Marie-Élisabeth, « Monachisme féminin au pays de Liège à la fin du XVIIe siècle?: une vie sub clausura perpetua?? », Histoire, économie & société, 1 octobre 2005, 24e année, no 3, p. 387-398.

* LOYSEL Charles, Des aumônes dotales ou dots moniales avant 1789, Paris, A. Rousseau, 1908.

MELLOT Jean-Dominique, Histoire du Carmel de Pontoise, Paris, Desclée de Brouwer, t.1, 1994.

* REYNES GenevieÌve, Couvents de femmes. La vie des religieuses contemplatives dans la France des XVIIe et XVIIIe sieÌcles, Paris, Fayard, 1987.

RIDEAU Gaël, « Vie régulière et ouverture au monde aux XVIIe et XVIIIe siècles?: la Visitation Sainte-Marie d'Orléans », in Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1er novembre 2005, n° 52-4, p. 24-49.

Couvents de femmes à mission éducative

ANNAERT Philippe, Les collèges au féminin: les Ursulines enseignement et vie consacrée aux XVIIe et XVIIIe siècles, Namur, CDRR, « Vie consacrée », 1992.

* BERTOUT Anne, Les ursulines de Paris sous l'Ancien Régime, Paris, Typographie Firmin-Didot, 1935.

* CASTAGNET Véronique, « Une société religieuse d'esprit post-tridentin en terre protestante?: les Ursulines de Pau (1675-1792) », in Annales du Midi?: revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, 2003, vol. 115, no 242, p. 181-200.

Les Religieuses enseignantes: XVIe-XXe siècles, Angers, Presses de l'Université d'Angers, 1981.

SARRE Claude-Alain, Vivre sa soumission: l'exemple des Ursulines provençales et comtadines, 1592-1792, Paris, Publisud, 1997.

STOLZ Madame de, Notice sur le premier monastère de la Congrégation de Notre-Dame à Paris, Abbaye-aux-Bois, Paris, Imprimerie Tolmer et Isidor Joseph, 1877.

TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine: de Compiègne à Versailles, Paris, Les Éditions du Cerf, coll.« Histoire », 2012.

VIGUERIE Jean de, « Une forme nouvelle de vie consacrée?: enseignantes et hospitalières en France aux XVIIe et XVIIIe siècles », in Femmes et pouvoirs sous l'Ancien régime, HAASE-DUBOSC Danielle, VIENNOT Eliane (dir.) Paris-Marseille, Rivages, 1991, p. 175-196.

Histoire du jansénisme

Généralités

* COTTRET Monique, Histoire du jansénisme: XVIIe-XIXe siècle, Paris, Perrin, « Pour l'histoire », 2016.

* COTTRET Monique, Janseìnismes et LumieÌres : pour un autre XVIIIe sieÌcle, Paris, A. Michel, « BibliotheÌque Albin Michel de l'histoire », 1998.

* COTTRET Monique, « Le jansénisme et l'éducation au XVIIIe siècle?: l'exemple des frères Tabourin », in Chroniques de Port-Royal, 1981, no 30, p. 48-63.

* DINET Dominique et DINET-LECOMTE Marie-Claude, « Les appelants contre la Bulle Unigenitus d'après Gabriel-Nicolas Nivelle », in Histoire, économie et société, 1990, vol. 9, no 3, p. 365-389.

* FOISIL Madeleine, NOIRFONTAINE Françoise (de), FLANDROIS Isabelle, « Un journal de polémique et de propagande. Les nouvelles Ecclésiastiques », in Histoire, économie et société, 10e année, n° 3 (« Prières et charité sous l'Ancien Régime »), 1991, p. 399-420.

* GAZIER Augustin, Histoire générale du mouvement janséniste depuis ses origines jusqu'à nos jours, Paris, Honoré Champion, t. 1, 1924.

* HARDY Georges, Le cardinal de Fleury et le mouvement janséniste, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1925.

HILDESHEIMER Françoise, Le jansénisme en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Publisud, « Collection Courants Universels », 1992.

* MAIRE Catherine-Laurence, De la cause de Dieu aÌ la cause de la nation : le janseìnisme au XVIIIe sieÌcle, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des histoires », 1998.

MAIRE Catherine, « L'Église et la nation. Du dépôt de la vérité au dépôt des lois?: la trajectoire janséniste au XVIIIe siècle », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 1991, vol. 46, no 5, p. 1177-1205.

PRÉCLIN Edmond, « Les conséquences sociales du jansénisme », Revue d'histoire de l'Église de France, 1935, vol. 21, no 92, p. 355-391.

* RAISON Louis (Chanoine), « Le Mouvement Janséniste au diocèse de Rennes (suite) », in Annales de Bretagne, 1942, vol. 49, no 1, p. 1-101.

TAVENEAUX Reneì, La vie quotidienne des janseìnistes aux XVIIe et XVIIIe sieÌcles, Paris, Hachette Littérature, « La vie quotidienne », 1973.

Le jansénisme parisien

* LYON-CAEN Nicolas, « «?Il faut qu'un party se sente bien faible quand il accepte et qu'il recherche de tels appuis?». Femmes, jansénisme et publicité à Paris au XVIIIe siècle », in L'Atelier du Centre de recherches historiques. Revue électronique du CRH, 16 avril 2009, no 4, mis en ligne le 26 juillet 2009, consulté le 08 juin 2016. URL : http://acrh.revues.org/1277.

* LYON-CAEN Nicolas, La boi^te aÌ Perrette : le janseìnisme parisien au XVIIIe sieÌcle, Paris, A. Michel, « L'eìvolution de l'humaniteì », 2010.

MAIRE Catherine-Laurence, Les convulsionnaires de Saint-Meìdard : miracles, convulsions et propheìties aÌ Paris au XVIIIe sieÌcle, Paris, Gallimard-Julliard, « Archives », 1985.

* MICHEL Marie-José, « Clergé et pastorale jansénistes à Paris (1669-1730) », in Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. 27, avril-juin 1979, p. 177-197.

* MICHEL Marie-Joseì, Janseìnisme et Paris, 1640-1730, Paris, Klincksieck, « Port-Royal », 2000.

Le jansénisme et les couvents de femmes

* NOIRFONTAINE Françoise de, Croire, souffrir et résister: lettres de religieuses opposantes à la bulle Unigenitus adressées aux évêques Charles-Joachim Colbert de Croissy et Jean Soanen, 1720-1740, Paris, Nolin, « Univers Port-Royal », 2009.

* NOIRFONTAINE Françoise de, « « Pierres vivantes de Port-Royal »?: les Bénédictines du Calvaire et les bulles Unigenitus », Chroniques de Port-Royal, 2003, vol.52, p. 159-175.

* NOIRFONTAINE Françoise de, « Les damnées de la bulle Unigenitus ou les refus des derniers sacrements et de la sépulture ecclésiastique dans les communautés religieuses féminines (1725-1780) », in Les damnés du ciel et de la terre, COTTRET Monique et GALLAND Caroline (dir.), Limoges, PULIM, « Histoire. Lieux », 2010, p. 103-122.

* NOIRFONTAINE Françoise de, « Une convulsionnaire janséniste de l'Hôtel-Dieu de Paris?: la soeur de Sainte-Brigide (1741-1748) », in Croire ou ne pas croire, COTTRET Monique et GALLAND Caroline (dir.), Paris, Editions Kimé, « Le sens de l'histoire », 2013, p. 119-137.

Histoire religieuse pendant la Révolution

Généralités :

* DELEPAUT Patrick, Rungis sous la Révolution, 1789-1800, Rungis, Société historique et archéologique de Rungis, 1990.

* LALLIÉ Alfred, Le diocèse de Nantes pendant la Révolution, Nantes, C. Bier, 1893.

* PISANI Paul, L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796, Paris, A. Picard et fils, 1908.

* TACKETT Timothy, La révolution, l'église, la France: le serment de 1791, Paris, Éd. du Cerf, « Cerf-histoire », 1986.

Histoire des religieuses pendant la Révolution :

* BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire: les communautés de religieuses de l'ancien diocèse de Paris de 1789 à 1801, Paris, France, Letouzey & Ané, 1962.

* DINET Dominique, « Les communautés religieuses féminines de Bourgogne et de Champagne face à la Révolution », in Pratiques religieuses, mentalités et spiritualités, dans l'Europe révolutionnaire, 1770-1820: actes du colloque, Chantilly, 27-29 novembre 1986, Turnhout, Brepols, 1988, p. 475-484.

* MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, Paris, Bayard, 2005.

* 1 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine: de Compiègne à Versailles, Paris, Les Éditions du Cerf, coll.« Histoire », 2012, p. 11-13.

* 2 CHAUNU Pierre, FOISIL Madeleine, et NOIRFONTAINE Françoise de, Le basculement religieux de Paris au XVIIIe siècle, Paris, Fayard, 1998, p. 327.

* 3 LEBEUF Jean et COCHERIS Hippolyte, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Paris, France, A. Durand, 1863, vol.2, p. 723-724.

* 4 STOLZ Madame de, Notice sur le premier monastère de la Congrégation de Notre-Dame à Paris, Abbaye-aux-Bois, Paris, Imprimerie Tolmer et Isidor Joseph, 1877.

* 5 Ibid., p. 86-87.

* 6 Ibid., p. 87-108.

* 7 Elle indique notamment, un nom de de baptême erroné pour Sainte-Clotilde . Cependant, certaines informations sont justes, par exemple les dates des professions de ces religieuses, le nom de baptême de Sainte-Ambroise, le refuge à Rungis après 1792.

* 8 CHAUNU Pierre, FOISIL Madeleine, et NOIRFONTAINE Françoise de, Le basculement religieux de Paris au XVIIIe siècle, Paris, Fayard, 1998, p. 327.

* 9 DINET Dominique, Vocation et fidélité?: le recrutement des réguliers dans les diocèses d'Auxerre, Langres et Dijon XVIIe-XVIIIe, Paris, Economica, 1988, p. 97.

* 10 Ibid., p. 102.

* 11 CASTAGNET Véronique, « Vitae et Vota?: pour une relecture des pratiques électorales au sein des communautés religieuses durant la période moderne », Chrétiens et sociétés, 31 décembre 2007, no 14.

* 12 NOIRFONTAINE (DE) Françoise, « Les damnées de la bulle Unigenitus ou les refus des derniers sacrements et de la sépulture ecclésiastique dans les communautés religieuses féminines (1725-1780) », M. COTTRET et C. GALLAND (dir.), Les damnés du ciel et de la terre, Limoges, PULIM, coll.« Histoire. Lieux », 2010, p. ; CASTAGNET Véronique, « Vitae et Vota », op. cit., p. 106.

* 13 NOIRFONTAINE (DE) Françoise, « Les damnées de la bulle Unigenitus ou les refus des derniers sacrements et de la sépulture ecclésiastique dans les communautés religieuses féminines (1725-1780) », op. cit., p. 121.

* 14 A.N., L1041, 1656-1739, « Livres de nos bien facteurs et de nos obligations envers eux », rentes.

* 15 G9151, 1784-1786, commission des réguliers et des secours, dossier n°23.

* 16 A.N., LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre..

* 17 A.N., L1041, 1656-1739, « Livres de nos bien facteurs et de nos obligations envers eux », rentes.

* 18 A.N., MC/ET/LXV/188, 15 novembre 1715, profession de Louise-Catherine Quevilly..

* 19 A.N., MC/ET/VII/273, 8 février 1749, profession de Nicole-Renée Blanchet.

* 20 A.N., L1041, 1656-1739, 20 mai 1730, profession de Jeanne-Bénigne Le Bas.

* 21 A.N., MC/ET/VII/398, 21 juin 1771, profession de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.

* 22 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie, 3-8 avril 1773 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris, Imprimerie nationale, 1913, t. 1, p. 139.

* 23 A.N., MC/ET/VII/273, 8 février 1749, profession de Nicole-Renée Blanchet.

* 24 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 28.

* 25 MINOIS Georges, Les religieux en Bretagne sous l'Ancien Régime, Rennes, Ouest-France, coll.« De mémoire d'homme. L'Histoire », 1989, p. 144.

* 26 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».

* 27 A.N., MC/ET/CXIII/403, 4 septembre 1759, Mariage, Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et Marie-Anne-Françoise Turpin.

* 28 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 25.

* 29 Tableau 2, Liens de parenté (avérés et probables) des religieuses avec d'autres religieux, p. 25.

* 30 A.N., L1041, 1er février 1707, contrat de rente Berault.

* 31 A.N., L1041, 13 novembre 1711, contrat de profession de Marie-Madeleine Trihaurot/Trihaureau/Triaureau.

* 32 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».

* 33 AD77, BMS Nemours [en fait, registre de vêtures et professions], 5Mi5225 (1783-92), vue 309/328, 6 novembre 1786, profession de Félicité Cornu à la Congrégation de Notre-Dame de Nemours.

* · 34 A.N., MC/ET/XXVII/472, 30 juin 1787, profession de Jeanne Cornu.

* 35 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 37.

* 36 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 25.

* 37 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 38.

* 38 Tableau 3, Religieuses ayant au moins un parent décédé au moment de leur profession d'après les contrats et les documents notariés familiaux, p. 26.

* 39 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 20.

* 40 A.N., MC/ET/CXIII/403, 4 septembre 1759, Mariage, Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et Marie-Anne Turpin.

* 41 A.N., MC/ET/VII/365, 28 juillet 1766, profession de Anne-Françoise Turpin veuve de M. Caret de Vaublon.

* 42 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 20.

* 43 ROLAND DE LA PLATIÈRE Manon, Mémoires de Madame Roland. Nouvelle édition critique, contenant des fragments inédits et les lettres de la prison, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1905, t. 2, p. 42.

* 44 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 20.

* 45 A.N., MC/ET/VII/418, 2 octobre 1775, profession de Marie-Julie Quetin.

* 46 A.N., MC/ET/VII/418, 25 octobre 1775, profession de Madeleine Gobillon.

* 47 A.N., MC/ET/VII/365, 28 juillet 1766, profession de Anne-Françoise Turpin veuve de M. Caret de Vaublon.

* 48 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 18.

* 49 A.N., LL1631, « Seconde partie contenant tout ce qui regarde les novices ».

* 50 A.N., LL1631, « Seconde partie contenant tout ce qui regarde les novices », p. 2.

* 51 LL1631, « Seconde partie contenant tout ce qui regarde les novices », p. 3-4.

* 52 A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires, p. 33.

* 53 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 52-53.

* 54 Ibid.

* 55 LL1631, « Seconde partie contenant tout ce qui regarde les novices », p. 4.

* 56 DINET Dominique, « Les dots de religion en France aux XVIIe et XVIIIe siècles », Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 1988, p. 45-46.

* 57 MINOIS Georges, Les religieux en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit., p. 126.

* 58 Graphique 2, Religieuses ayant le droit de vote actif à la Congrégation de Notre-Dame à Paris au XVIIIe siècle reconstitué à partir des registres d'élection LL1635 et LL1636, p. 114.

* 59 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange, L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Editions du Cerf, « Histoire religieuse de la France », 1994, p. 78-87.

* 60 MELLOT Jean-Dominique, Histoire du Carmel de Pontoise, Paris, Desclée de Brouwer, 1994, p. 184.

* 61 Ibid., p. 190-191.

* 62 Ibid., p. 202.

* 63 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 242.

* 64 MINOIS Georges, Les religieux en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit., p. 254-255.

* 65 Ibid., p. 255.

* 66 A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires, p. 69.

* 67 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie, 5-13 juin 1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris, Imprimerie nationale, 1913, t. 1, p. 112.

* 68 A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires..

* 69 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 23.

* 70 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange, L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, op. cit., p. 113.

* 71 MINOIS Georges, Les religieux en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit., p. 257.

* 72 A.N., G9151, 1784-1786, commission des réguliers et des secours, dossier n°23.

* 73 A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires.

* 74 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».

* 75 A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, dossier1.

* 76 ROLAND DE LA PLATIÈRE Manon, Perroud Claude (éd.), Mémoires de Madame Roland. Nouvelle édition critique, contenant des fragments inédits et les lettres de la prison, Paris, Plon-Nourrit et Cie, t. 2, 1905, p. 42.

* 77 Tableau 4, , p. 28.

* 78 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 23.

* 79 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 42.

* 80 MINOIS Georges, Les religieux en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit., p. 146.

* 81 REYNES Geneviève, Couvents de femmes: la vie des religieuses contemplatives dans la France des XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Fayard, 1987, p. 41.

* 82 Ibid., p. 41-42.

* 83 LL1631, « Seconde partie contenant tout ce qui regarde les novices », p. 4.

* 84 A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires.

* 85 Tableau 7, , p. 51.

* · 86 A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires, p. 69.

* 87 Tableau 5, Constitution des dots à partir des contrats de profession, p. 47

* 88 Ce don s'accompagne également de 100 livres de pension viagère légués particulièrement à la supérieure du couvent, Marguerite Des Queulx.

* 89 A.N., LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p. 56-57

* 90 Le calcul ne tient pas compte des 100 livres de pension viagère légués à la supérieure du couvent

* 91 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange, L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, op. cit., p. 184.

* 92 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 24.

* 93 DINET Dominique, « Les dots de religion en France aux XVIIe et XVIIIe siècles », op. cit., p. 53.

* 94 MINOIS Georges, Les religieux en Bretagne sous l'Ancien Régime, op. cit., p. 130.

* 95 A.N., G9151, 1784-1786, commission des réguliers et des secours, dossier n°23.

* 96 A.N., LL1631, « Seconde partie contenant tout ce qui regarde les novices ».

* 97 Tableau 6, Sommes totales des dots au XVIIIe siècle, p. 49.

* 98 A.N., MC/ET/VII/273, 8 février 1749, profession de Nicole-Renée Blanchet.

* 99 A.N., MC/ET/XLVII/275, 4 juin 1773, profession de Marguerite-Thérèse Cheval-de-Saint-Hubert.

* 100 A.N., MC/ET/VII/418, 25 octobre 1775, profession de Madeleine Gobillon.

* 101 A.N., L1041, 2 avril 1743, porfession de Catherine-Elisabeth La Borde.

* 102 Tableau 10, Dots des religieuses au XVIIIe siècle classées en fonction de l'origine sociale de la personne présentant la religieuse au couvent ou des parents, p 56.

* 103 MELLOT Jean-Dominique, Histoire du Carmel de Pontoise, op. cit., p. 185.

* 104 Ibid., p. 202 : 55 % des Carmélites de Pontoise recrutées après 1765 sont issues du monde du grand et petit commerce ou des professions de santé et 40 % proviennent de la bourgeoisie marchande.

* 105 DINET Dominique, Vocation et fidélité, op. cit., p. 170-171.

* 106 Tableau 11, Comparaison entre les dots de mariage données dans les familles des religieuses et des anciennes pensionnaires du couvent et les dots de religion au XVIIIe siècle, p. 57.

* 107 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange, L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, op. cit., p. 185-186.

* 108 DINET Dominique, « Les dots de religion en France aux XVIIe et XVIIIe siècles », op. cit., p. 49.

* 109 A.N., MC/ET/VII/273, 8 février 1749, profession de Nicole-Renée Blanchet..

* 110 A.N., MC/ET/VII/418, 25 octobre 1775, profession de Madeleine Gobillon.

* 111 A.N., L1041, 29 mai 1752, profession de Marie-Marguerite-Thérèse-Michelle François.

* 112 CHRISTIN O., « À quoi sert de voter aux XVIème - XVIIIème siècles?? », Actes de la recherche en sciences sociales, 2001, vol. 140, no 1, p. 24.

* 113 A.N. LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices », p. 30-31.

* 114 A.N., LL1634, « Cinquiesme partie contenant les règles des officières », p. 9-32.

* 115 A.N., LL1634, « Cinquiesme partie contenant les règles des officières », p. 33-35.

* 116 A.N., LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices », p. 49-53 ; A.N., LL1634, « Cinquiesme partie contenant les règles des officières », p. 38-39.

* 117 BERTOUT Anne, Les ursulines de Paris sous l'Ancien Régime, Paris, Typographie Firmin-Didot, 1935, p. 97-99.

* 118 Ibid., p. 79.

* 119 A.N., LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices », p. 21-29.

* 120 A.N., LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices », p. 31.

* 121 A.N, LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p. 23.

* 122 A.N, LL1629, 27 août 1672 au 26 octobre 1756, conclusions du chapitre, p. 23-24.

* 123 A.N., LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices », p. 31.

* 124 CASTAGNET Véronique, « Vitae et Vota?:: pour une relecture des pratiques électorales au sein des communautés religieuses durant la période moderne », Chrétiens et sociétés, 31 décembre 2007, no 14.« Vitae et Vota :  », Chrétiens et sociétés [En ligne], n°14, 2007, paragraphe 8, mis en ligne le 12 septembre 2012, consulté le 26 mai 2016. URL : http://chretienssocietes.revues.org/201

* 125 A.N., LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices », p. 31.

* 126 A.N., LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices », p. 33.

* 127 A.N., LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices », p. 34-39.

* 128 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange, L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, op. cit., p. 65.

* 129 CASTAGNET Véronique, « Vitae et Vota », op. cit.

* 130 Ibid.

* 131 A.N., LL1634, « Cinquiesme partie contenant les règles des officières ».

* 132 A.N, MC/ET/LXXXI/447, 27 octobre 1774, mariage, Jean Timoléon-Tuleu et Marie de Surugue.

* 133 A.N., LL1633, « Quatriesme partie contenant tout ce qui touche le gouvernement de la maison, les élections et la distribution des offices », p. 43-44.

* 134 Un seul document donne une liste des religieuses et de leur fonction : A.N., S4639, documents divers, recensement du 25 mars 1792.

* 135 CASTAGNET Véronique, « Vitae et Vota », op. cit.

* 136A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections ; A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

* 137 Tableau 15, Carrière de Marguerite Des Queulx dite de Saint-François, p. 83.

* 138 Tableau 16, Carrière de Madeleine Castelet dite de Sainte-Scolastique, p. 83.

* 139 Tableau 17, Carrière de Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion dite de Sainte-Euphrasie, p. 85.

* 140 LL1631, « Seconde partie contenant tout ce qui regarde les novices », p. 4.

* 141 Tableau 2, Liens de parenté (avérés et probables) des religieuses avec d'autres religieux, p. 25.

* 142 CASTAGNET Véronique, « Vitae et Vota », op. cit.

* 143 A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections ; A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

* 144 Tableau 12, , p. 58 et Tableau 13, , p. 80.

* 145 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 41.

* 146 A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections.

* 147 Tableau 14, Carrières des religieuses ayant une parente également religieuse dans ce couvent , p. 82.

* 148 A.N., S4639, 7 juin 1790, expédition des officiers municipaux de la ville de Paris : un recensement affirme qu'en 1790, Madeleine Berain est âgée de 77ans.

* 149 CASTAGNET Véronique, « Vitae et Vota », op. cit.

* 150 Tableau 18, Interventions de l'archevêque de Paris dans le résultat des élections, p. 86.

* 151 Jeanne Sageon dite de Sainte-Fare.

* 152 PERROUD Claude, Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 - Tome premier, Paris, Imprimerie nationale, 1913, p. 302.

* 153 FROESCHLÉ-CHOPARD Marie-Hélène, « La montée d'un anticléricalisme dans les Nouvelles ecclésiastiques de la fin du XVIIIe siècle », in L'anticléricalisme de la fin du XVe siècle au début du XXe siècle: discours, images et militances, BERLAN HeìleÌne, KIRSCHLEGER Pierre-Yves, FOUILHERON Joe·l et MICHEL Henri (dir.), Paris, Michel Houdiard Éditeur, 2011,FROESCHLÉ-CHOPARD Marie-Hélène, « La montée d'un anticléricalisme dans les Nouvelles ecclésiastiques de la fin du XVIIIe siècle », Paris, Michel Houdiard Éditeur, 2011, p. 61.

* 154 Ibid., p. 67.

* 155 Tableau 19, Résultat de l'élection de la supérieure du 22 mai 1775, p. 90.

* 156 MONTGERON Louis-Basile Carré de, « Pièces justificatives du miracle opéré sur Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre, Trésorier de l'église paroissiale de S. Gervais », in La Vérité des miracles opérés par l'intercession de M. de Paris démontrée contre M. l'archevêque de Sens (tome 1), par M. de Montgeron, Cologne, Les libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.

* 157 Nouvelles ecclésiastiques, 6 mars 1751 : la mère du Saint-Esprit a été formée à la piété par M. Witasse et M. Bazin, supérieur de la communauté détruite de Saint-Hilaire. Elle est privée de sacrements pendant quelques années sous Vintimille qui lui donne pour confesseur le père Eustache, carme déchaux mais ce dernier est interdit. Beaumont, le successeur de Vintimille à l'archevêché de Paris, ne lui en donne pas un autre car il veut qu'elle se soumette à la bulle. Elle a assumé différentes charges pour la communauté dont maîtresse des classes et des pensionnaires, maîtresse des novices, sacristine, infirmière, dépensière, maîtresse du choeur et conseillère.Elle est, d'après l'article, exclue de toutes charges pendant 18 ou 20 ans et menacée d'exil dès 1730 pour son opposition au mandement de Vintimille contre les Nouvelles ecclésiastiques. M. de Romigny alors supérieur de la communauté précise même que les religieuses sont libres d'élire qui elles veulent supérieure du couvent sauf s'il s'agit de la mère du Saint-Esprit. Quelques années après, elle est destituée d'une charge de conseillère pour avoir refusé la profession d'une converse parce qu'on y avait ajoutée la soumission à la bulle de la nouvelle religieuse. Cependant, c'est le récit des derniers jours de sa vie qui occupe particulièrement les Nouvelles ecclésiastiques car il y relate un cas de refus des derniers sacrements. Cette religieuse est paralysée depuis une attaque survenue le 18 juillet 1748. Or, dans la nuit de 23 au 24 novembre 1750, elle est de nouveau victime d'une attaque qui ne lui laisse que la parole et la santé mentale. Elle demande au supérieur du couvent, l'abbé Courcault, curé de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, de lui procurer un confesseur mais il était difficile d'en trouver un qui n'exigeait pas l'acceptation de la bulle. Daumet de Brinou, curé de Saint-Séverin et confesseur de la communauté refuse de confesser la religieuse janséniste si elle ne se rétracte pas par écrit ou devant plusieurs témoins. Son état empire le 4 décembre alors que tous les confesseurs la dirigent vers le supérieur du couvent. Elle lui demande donc de se déplacer lui-même mais ce dernier, une fois au chevet de la malade, refuse de la confesser si elle ne reconnaît pas ses erreurs. Il fait entrer la supérieure et quelques religieuses pour témoigner mais la mère du Saint-Esprit n'admet pas avoir causé de scandale. Il refuse doncégalement de la confesser. Elle perd la connaissance et la parole du 4 au 5 décembre. Les religieuses prennent peur et recherchent un prêtre pour la confesser. C'est Moirou de Saint-Etienne-du-Mont, le confesseur des pensionnaires du couvent qui se déplace mais ce dernier n'arrive pas à persuader la mère du Saint-Esprit de se rétracter. Il promet de revenir. La supérieure et les autres religieuses craignent toujours pour la réputation du couvent si la mère du Saint-Esprit meurt sans sacrements si bien que nombre d'entre elles se joignent au confesseur pour la persuader. Moirou finit par la confesser mais en omettant de parler de la bulle et en profitant de la faiblesse de la religieuse, ce qui ne l'a pas empêché de prétendre auprès de l'abbé Courcault qu'elle s'est rétractée. C'est ainsi que la mère du Saint-Esprit a pu recevoir les derniers sacrements et que l'abbé Courcault accepte de célébrer lui-même l'enterrement de la religieuse. Elle meurt le 7 décembre 1750 à 72 ans après 49 ans de profession. Le couvent aurait refusé de transmettre la lettre circulaire racontant le décès de la mère du Saint-Esprit à sa famille, afin de ne pas lui exposer le stratagème qui a permis d'obtenir les derniers sacrements pour cette religieuse.

* 158 RAISON Chanoine L., « Le Mouvement Janséniste au diocèse de Rennes (suite) », Annales de Bretagne, 1942, vol. 49, no 1, p. 4.

* 159 NOIRFONTAINE (DE) Françoise, « Les damnées de la bulle Unigenitus ou les refus des derniers sacrements et de la sépulture ecclésiastique dans les communautés religieuses féminines (1725-1780) », op. cit., p. 109.

* 160 Ibid., p. 110-111.

* 161 Tableau 20, Nombre de voix obtenues par la religieuse janséniste Marie-Adrienne Petit dite du Saint-Esprit aux élections au titre de supérieure, p. 91.

* 162 A.N., G9151, 1784-1786, commission des réguliers et des secours, dossier n°23.

* 163ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. XXVIII.

* 164 Tableau 25, , p. 109.

* 165 Tableau 21, Les "grandes pensionnaires" en appartement au XVIIIe siècle, p. 23.

* 166 LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».

* 167 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange, L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, op. cit., p. 238.

* 168 DUVIGNACQ-GLESSGEN M.-A., L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, op. cit., p. 238.

* 169 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. XXVIII.

* 170 ROLAND DE LA PLATIÈRE Manon, PERROUD Claude (éd.),Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. XXIV.

* · 171 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 43.

* 172 A.N., LL1632, « Troisième partie. De l'instruction ».

* 173 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de Madame Roland, op. cit., p. 39-40.

* 174 Ibid., p. 264-269.

* 175 REYNES Geneviève, Couvents de femmes, op. cit., p. 262-264.

* 176 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 44.

* 177 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de Madame Roland, op. cit., p. 39-40.

* 178 SONNET Martine, L'éducation des filles au temps des Lumières, Paris, Editions du Cerf, 2011, p. 329.

* 179 REYNES Geneviève, Couvents de femmes, op. cit., p. 262.

* 180 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de Madame Roland, op. cit., p. 40.

* 181 SONNET Martine, L'éducation des filles au temps des Lumières, op. cit., p. 27.

* 182 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de Madame Roland, op. cit., p. 41.

* 183 REYNES Geneviève, Couvents de femmes, op. cit., p. 266-267.

* 184 A.N., G9151, 1784-1786, commission des réguliers et des secours, dossier n°23.

* 185 SONNET Martine, L'éducation des filles au temps des Lumières, op. cit., p. 78.

* 186 Ibid., p. 79.

* 187 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 138.

* 188 REYNES Geneviève, Couvents de femmes, op. cit., p. 262.

* 189 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de Madame Roland, op. cit., p. 43.

* 190 REYNES Geneviève, Couvents de femmes, op. cit., p. 263.

* 191 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 146.

* 192 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.)., Mémoires de Madame Roland, op. cit., p. 42.

* 193 PHLIPON Manon (épouse Roland de la Platière), Mémoires de Madame Roland. Nouvelle édition critique, contenant des fragments inédits et les lettres de la prison, Paris, France, Plon-Nourrit et Cie, 1905, vol.1, p. 42.

* 194 Ibid., p. 43.

* 195 Ibid.

* 196 REYNES Geneviève, Couvents de femmes, op. cit., p. 264-269.

* 197 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».

* 198 Tableau 23, , p. 95 ; Tableau 24, , p. 96.

* 199 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange, L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, op. cit., p. 122-123.

* 200 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie, 5 juin 1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780, Paris, Imprimerie nationale, 1913, t. 1, p. 112.

* 201 MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, Paris, Bayard, 2005, p. 36.

* 202 Ibid., p. 39.

* 203 A.N., G9151, 1784-1786, commission des réguliers et des secours, dossier n°23.

* 204 DUVIGNACQ-GLESSGEN Marie-Ange, L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, op. cit., p. 165.

* 205 S4639, 9 mars 1790, déclaration, Congrégation de Notre-Dame à Paris.

* 206 Enquête prescrite par le décret du 13 février 1790.

* 207 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire: les communautés de religieuses de l'ancien diocèse de Paris de 1789 à 1801, Paris, France, Letouzey & Ané, 1962, p. 66.

* 208 BERTOUT Anne, Les ursulines de Paris sous l'Ancien Régime, op. cit., p. 151-152.

* 209 Ibid., p. 159.

* 210 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 69-70.

* 211 Ibid., p. 59.

* 212 Ibid., p. 88-89.

* 213 Ibid., p. 68.

* 214 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

* 215 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 68-69.

* 216 A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris.

* 217 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

* 218 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 58.

* 219 Ibid., p. 60.

* 220 A.N., S4639, XVIIe-XVIIIe siècles, documents divers, Congrégation de Notre-Dame à Paris.

* 221 MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, op. cit., p. 92.

* 222 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 62.

* 223 Ibid., p. 60.

* 224 MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, op. cit., p. 91.

* 225 DINET Dominique, « Les communautés religieuses féminines de Bourgogne et de Champagne face à la Révolution », op. cit., p. 477.

* 226 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 63-64.

* 227 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections.

* 228 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 153.

* 229 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 62.

* 230 PISANI Paul (1852-1933), L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796, Paris, A. Picard et fils, 1908, p. 134.

* 231 MELLOT Jean-Dominique, Histoire du Carmel de Pontoise, op. cit., p. 231.

* 232 DINET Dominique, « Les communautés religieuses féminines de Bourgogne et de Champagne face à la Révolution », in Pratiques religieuses, mentalités et spiritualités, dans l'Europe révolutionnaire, 1770-1820: actes du colloque, Chantilly, 27-29 novembre 1986, Turnhout, Brepols, 1988, p. 476.

* 233 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 64-65.

* 234 Ibid., p. 115.

* 235 A.N., W52, dossier n° 3368, 1793-1794, Tribunal révolutionnaire, le représentant du peuple Crassous contre Anne-Victoire Pellier, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Françoise-Honorée Morand.

* 236 PISANI Paul (1852-1933), L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796, op. cit., p. 123.

* 237 Tableau 26, Chronologie des événements concernant un groupe de religieuses réfugiées à Rungis reconstituée à partir du dossier du Tribunal révolutionnaire, p. 111.

* 238 MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, op. cit., p. 142.

* 239 Tableau 9, Origine sociale et lien de parenté des personnes présentant la religieuse au couvent (à partir des contrats de profession), p. 54.

* 240 A.N., MC/ET/XXIX/724, 1er juin 1808, testament de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier.

* 241 DELEPAUT Patrick, Rungis sous la Révolution, 1789-1800, Rungis, Société historique et archéologique de Rungis, 1990, p. 156.

* 242 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 115-117.

* 243 Ibid., p. 119.

* 244 Ibid., p. 122.

* 245 MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, op. cit., p. 142.

* 246 Ibid., p. 143.

* 247 PISANI Paul (1852-1933), L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796, op. cit., p. 134.

* 248 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 129-134.

* 249 Ibid., p. 173-174.

* 250 Ibid., p. 176.

* 251 MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, op. cit., p. 145.

* 252 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 160.

* 253 PISANI Paul (1852-1933), L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796, op. cit., p. 134.

* 254 A.N., W52, dossier 3368, 15 messidor an II (3 juillet1794), Tribunal révolutionnaire, papiers du Parquet, interrogatoire de Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Anne-Victoire Pellier et Marie-Françoise-Honorée Morand.

* 255 MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, op. cit., p. 164.

* 256 PISANI Paul (1852-1933), L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796, op. cit., p. 134.

* 257 A.N., W52, dossier 3368, 3 juillet 1794, Tribunal révolutionnaire, papiers du Parquet, dénonciation de Rousseville.

* 258 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 160.

* 259 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 135.

* 260 DELEPAUT Patrick, Rungis sous la Révolution, 1789-1800, op. cit., p. 156.

* 261 PISANI Paul (1852-1933), L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796, op. cit., p. 133.

* 262 TIHON Marie-Claire, Le couvent de la reine, op. cit., p. 161.

* 263 MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, op. cit., p. 151-152.

* 264 AD94, 14 septembre 1799, acte de décès de Michel Pellier, http://archives.valdemarne.fr/archives-en-ligne/img-viewer/etat-civil/94065/1MI_000478/viewer.html?ns=FRAD094_1MI_000478_0107.jpg (consulté le 30 janvier 2018).

* 265 DELEPAUT Patrick, Rungis sous la Révolution, 1789-1800, op. cit., p. 157.

* 266 MURPHY Gwénaël, Les religieuses dans la Révolution française, op. cit., p. 166-167.

* 267 PISANI Paul (1852-1933), L'église de Paris et la Révolution. II, 1792-1796, op. cit., p. 135.

* 268 BOUSSOULADE Jean, Moniales et hospitalières dans la tourmente révolutionnaire, op. cit., p. 154-159.

* 269 Ibid., p. 188-189.

* 270 A.N., MC/ET/XXIX/718, 30 novembre 1807, vente immobilière, Charles-Pierre Delespine, Marie-Elisabeth-Cécile Pellier, Marie-Julie Quetin, Marie-Louise-Charlotte Poullot de Navarre.

* 271 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), Mémoires de Madame Roland, op. cit., p. 55.

* 272 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), Lettres de Madame Roland, 1788-1793, Paris, France, Imprimerie nationale, t. 2, 1902, p. 787.

* 273 A.N., MC/ET/XLVI/491, 22 novembre 1783, mariage, Pierre-François Muyart, chevalier seigneur de Vouglans et Chauciat et Marie-Henriette Cannet.

* 274 Le lien de parenté avec la religieuse n'est pas connu mais probable.

* 275 MONTGERON Louis-Basile Carré de, « Pièces justificatives du miracle opéré sur Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre, Trésorier de l'église paroissiale de S. Gervais », in La Vérité des miracles opérés par l'intercession de M. de Paris démontrée contre M. l'archevêque de Sens (tome 1), par M. de Montgeron, Cologne, Les libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.

* 276 Le lien de parenté avec la religieuse n'est pas connu mais probable.

* 277 MONTGERON Louis-Basile Carré de, « Pièces justificatives du miracle opéré sur Louise Hardouin. Certificat de M. Bobusse prêtre, Trésorier de l'église paroissiale de S. Gervais », in La Vérité des miracles opérés par l'intercession de M. de Paris démontrée contre M. l'archevêque de Sens (tome 1), par M. de Montgeron, Cologne, Les libraires de la Compagnie, 1737, p. 5.

* 278 Les religieuses partagent le même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un lien de parenté est une possibilité.

* 279 Les religieuses partagent le même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un lien de parenté est une possibilité.

* 280 Le lien de parenté avec la religieuse n'est pas connu mais probable.

* 281 Les religieuses partagent le même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un lien de parenté est une possibilité.

* 282 Les religieuses partagent le même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un lien de parenté est une possibilité.

* 283 Les religieuses partagent le même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un lien de parenté est une possibilité.

* 284 Les religieuses partagent le même nom mais le lien entre les deux n'est pas avéré, un lien de parenté est une possibilité.

* 285 Le lien de parenté avec la religieuse n'est pas connu mais probable.

* 286 A partir de : A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires ; A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes » ; A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes » ;ROLAND DE LA PLATIÈRE Manon, Perroud Claude (éd.), Mémoires de Madame Roland. Nouvelle édition critique, contenant des fragments inédits et les lettres de la prison, Paris, Plon-Nourrit et Cie, t. 2, 1905, p. 42 ; les contrats de professions.

* 287 Nom pas lisible.

* 288 Nom pas lisible.

* 289 A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires : toutes les religieuses citées sauf Hélène Cagnié.

* 290 A.N.,A.N., LL1628, 1644 à 1687, actes capitulaires, p. 69.

* · 291 A.N., MC/ET/XXXIII/508, 26 janvier 1751, mariage, Simon-Pierre Mars et Marie-Anne-Perrette Sageon.

* · 292 A.N., MC/ET/CXIII/403, 4 septembre 1759, Mariage, Pierre-Jean Pocquillon Carret de Vaublon et Marie-Anne Turpin.

* · 293 A.N., MC/ET/CX/443, 9 novembre 1722, mariage, Jean-Henri Delaporte et Marie-Louise Le Masson.

* · 294 A.N., MC/ET/LXXXI/447, 27 octobre 1774, mariage de Jean Timoléon-Tuleu et Marie de Surugue.

* 295 A.N., MC/ET/XLVI/491, 22 novembre 1783, mariage, Pierre-François Muyart, chevalier seigneur de Vouglans et Chauciat et Marie-Henriette Cannet.

* · 296 A.N., MC/ET/XXX/436, 16 mars 1773, mariage, Marie-Louise Quetin et François Huet.

* · 297 A.N., MC/ET/XLVII342, 19 mars 1785, mariage, Bonaventure-Hippolyte-Hubert Cheval-de-Saint-Hubert et Barbe-Henriette Castillon.

* 298 A.N., LL1635 et LL1636.

* 299 A.N. LL1635 : une nouvelle élection est organisée suite au décès de l'assistante Dupuis le 9 décembre 1703. Marie-Michelle Camuset est élue assistante et Marguerite Des Queulx est élue 4e conseillère.

* 300 A.N. LL1635 : une nouvelle élection est organisée suite au décès de Marie Michelle Camuset le 16 avril 1705. Louise Boisnard est élue assistante et Marie-Anne De-la-Haute-Maison est élue 4e conseillère.

* 301 A.N. LL1635 : Marie-Anne De-la-Haute-Maison et Marguerite Des Queulx arrivent à égalité pour le poste de 1ere conseillère mais la priorité est donnés à la première à cause de l'ancienneté de sa profession.

* 302 A.N. LL1635 : Madeleine Landrin reffuse la charge à laquelle est est élue car elle se considère trop âgée pour l'occuper. Hélène Cagnié est donc élue à sa place.

* 303 A.N. LL1635 : quatre scrutins ont été nécessaires à l'élection de la supérieure.

* 304 A.N. LL1635 : une nouvelle élection est organisée pour remplacer Marguerite Des Queulx décédée vers octobre 1740. Geneviève Masson est élue 2e conseillère.

* 305 A.N. LL1636 : l'élection du conseil du 26 juillet 1742 n'est pas confirmée et est donc réorganisée le 29 juillet 1742.

* 306 A.N. LL1636 : une nouvelle élection est organisée suite au décès de Thérèse Chuppin le 1er août 1749. Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion est élue 4e conseillère.

* 307 A.N. LL1636 : 4 scrutins ont été nécessaires pour élire la supérieure.

* 308 A.N. LL1636 : une nouvelle élection est organisée suite au décès de Michelle Lepy le 9 février 1756. Marie-Françoise Le Prince est élue à s place.

* 309 A.N. LL1636 : la supérieure, Madeleine castelet, décède le 13 avril 1763. Une nouvelle élection est donc organisée. Marie-Louise Colasse a assuré la direction du couvent entre le décès de la supérieure et l'élection.

* 310 A.N. LL1636 : Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion étant été élue supérieure, sa place de secrétaire du chapitre et au conseil est vacante. Le registre mentionne l'élection Elisabeth Gosseaume au poste de secrétaire mais ne précise pas celle-ci entre au conseil également.

* 311 A.N. LL1636 : nouvelle élection organisée suite au décès de Marie-Françoise Le Prince le 28 février 1770. Louise-Madeleine Berain est élue assistante. Marie-Françoise La Place entre également au conseil, probablement à la place occupée précédemment par Louise-Madeleine Berain.

* 312 A.N. LL1636 : une élection est organisée suite au décès d'Élisabeth Gosseaume le 26 juillet 1787. Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion est élue assistante à sa place et Marie-Marguerite-Michelle François entre au conseil, probablement à la place de Marie-Anne-Françoise Vrion.

* 313 A.N. LL1636 : une élection est organisée suite au décès de Marie-Anne-Françoise Vrion ou Urion le 29 février 1788. Louise-Madeleine Berain est élue assistante à sa place et Marie-Marguerite Ménage est élue 4e conseillère. Le registre ne précise pas si Jeanne Sageon devient ainsi 3e conseillère.

* 314 A.N. LL1636 : élection organisée après le décès de Marie-Anne Bobusse, la supérieure, le 23 novembre 1792.

* 315 A.N., LL1635 et LL1636.

* 316 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».

* 317 LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes » : elle est parente d'une supérieure au XVIIe siècle, Françoise Porlier et d'Imbert Porlier.

* 318 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 46.

* 319 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 34.

* 320 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 31.

* 321 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 45.

* 322 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 27.

* 323 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 35-36.

* 324 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 43.

* 325 A.N. ,MC/ET/VII/271, 1er avril 1747, donation de la veuve Dumoncel ; A.N., MC/ET/VII/278, 25 avril 1751, donation de la veuve Dumoncel.

* 326 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 27-28.

* 327 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 33.

* 328 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 46.

* 329 Probablement une « grande pensionnaire ».

* 330 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 29.

* 331 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 39.

* 332 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 37.

* 333 A.N., MC/ET/CX/443, 9 novembre 1722, mariage, Jean-Henri Delaporte et Marie-Louise Le Masson.

* 334 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 22.

* 335 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 39.

* 336 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 29.

* 337 Probablement une « grande pensionnaire ».

* 338 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 46.

* 339 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. XXVIII.

* 340 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 32.

* 341 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 42

* 342 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 43.

* 343 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 39.

* 344 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin 1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.

* 345 ROLAND DE LA PLATIÈREManon,PERROUD Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin 1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.

* 346 Le prénom deuxième soeur Surugue n'est pas identifié.

* 347 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 22.

* 348 A.N., MC/ET/VII/273, 8 février 1749, profession de Nicole-Renée Blanchet : elle a moins de 20 ans au moment de sa profession donc elle est devenue postulante vers 18 ans. Le contrat précise qu'elle était pensionnaire avant donc probablement en classe.

* 349 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. XXVIII.

* 350 ROLAND DE LA PLATIÈREManon,PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. XXVIII.

* 351 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 31.

* 352 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 44.

* 353 ROLAND DE LA PLATIÈREManon,PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. XIX-XX.

* 354 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.),Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. XXVIII.

* 355 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 30.

* 356 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin 1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.

* 357 ROLAND DE LA PLATIÈREManon, PERROUD Claude(éd.), « A Sophie - 5 juin 1772 », in Lettres de Madame Roland - Nouvelle série- 1767-1780 ,Paris, Imprimerie nationale, t. 1, 1913, p. 112.

* 358 Le prénom deuxième soeur Surugue n'est pas identifié.

* 359 LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».

* 360 LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».

* 361 G9151, 1784-1786, commission des réguliers et des secours, dossier n°23.

* 362 Perte d'un procès contre les acquéreurs de la Halle aux Veaux, pour la maison située quai de Miramion.

* 363 Nef de l'église.

* 364 Sauf mention contraire, les noms de baptême et les noms religieux proviennent des archives du couvent, notamment : les copies des contrats de vente immobiliers sous la cote A.N., S4640, signés par les religieuses de choeur ; les recensements effectués durant la période révolutionnaire conservés sous la cote A.N., S4639 et le registre A.N., LL1637, 1664-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes ».

* 365 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections, p. 31 : Décès.

* · 366 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections, p.15 : décès.

* 367 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes » : le lien familial n'est pas précisé mais semble probable.

* 368 A.N., S4639 : un document précise qu'elle a quitté le couvent en mars 1790.

* 369 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections, p. 28 : décès.

* 370 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections, p. 19 : décès.

* · 371 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections, p. 12 : date du décès.

* 372 Les prénoms sont identiques dans les deux documents. Peut être une novice qui n'est finalement pas devenue religieuse.

* 373 A.N.,Y5077A, 15 janvier 1781, avis Quetin/Huet. http://www.geneanet.org/archives/registres/view/19316/357 (consulté le 25 octobre 2017) ; A.N., MC/ET/XXX/436, 16 mars 1773, mariage, Marie-Louise Quetin et François Huet : ces deux documents sont contradictoires. Le premier présente cette personne comme une cousine et le second comme une tante.

* 374 Peut-être la mère de la religieuse.

* 375 Peut-être la mère de la religieuse.

* 376 Peut-être la mère de la religieuse.

* · 377 A.N., LL1637, 1648-1750, « Livre des confesseurs et des deffuntes », p. 16 : « Madame Ragneau (sic) veuve de M. Ragneau, avocat en Parlement, père et mère de notre chère soeur de Saint-Louis ».

* 378 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections, p. 28 : décès.

* 379 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections : le nom religieux apparaît dans le registre mais aucun nom de baptême n'a pu être retrouvé.

* 380 A.N., LL1636, 1742-1792, registre des élections : elle est nommée par son nom religieux lors des élections de 1775 car elle ne vote pas, sans que la raison ne soit précisée.

* · 381A.N., LL1635, 1646-1740, registre des élections, p. 138 : nom religieux Saint-Blaude (sic).

* 382 Le document en ligne indique la cote A.N., ET/LXXXX/193, erronée, la cote exacte n'a pas été retrouvée






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius