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à‰tude diagnostic des causes structurelles et conjoncturelles de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition dans les ménages du Batha-Est, Département de la région Batha, Tchad, Afrique centrale

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par Yvon GUERRIER
SupAgro - Master 3A (Agronomie Agroalimentaire) 2011
  

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Chapitre V : Rôle des OP face à l'insécurité alimentaire

5.- Comment les OP du Batha-Est interviennent-elles dans la sécurité alimentaire des ménages ?

? OP et insécurité alimentaire : Période de 1911 à 1945

Les informations récoltées lors de la conduite des enquêtes historiques pour la période 1911 à 1945, rapportent qu'il existait déjà des associations villageoises (AV) au niveau du Batha-Est. Le nombre reste inconnu. Un des objectifs était la lutte contre l'insécurité alimentaire. D'ailleurs, déjà deux ans après la création de cette préfecture (1913), il y eu une terrible famine. Durant cette période les AV sensibilisaient les villageois pour mobiliser des ressources afin d'aider les plus vulnérables.

? Période de l'administration coloniale

Durant la période coloniale (1945-1959), l'administration s'est préoccupée de structurer le monde rural. Les principaux objectifs étaient d'une part la consolidation du pouvoir colonial, et d'autre part d'assurer la garantie de la protection des intérêts de la métropole. C'est ainsi que dès 1945, l'Etat mettait en place les SIP : Sociétés Indigène de Prévoyance. Ces structures avaient pour mission, de drainer vers l'administration centrale les ressources du monde rural (prélèvement obligatoire sur les récoltes), en passant par les chefs traditionnels qui exerçaient une pression sur les paysans dans ce but. En 1956, les SIP devinrent les SAP (Sociétés Africaines de Prévoyance) avec presque la même mission que les SIP. A cette période, les OP n'avaient pas vraiment un rôle prépondérant dans la sécurité alimentaire, vu le système qui était mis en place par les colons. Cependant, la solidarité villageoise continuait.

? Tentative d'intégration des OP après l'indépendance

À partir des années 1980, l'ONDR a mis l'accent sur la création des groupements de gestion d'intrants dans les villages. Selon la taille du village, on y trouvait autant de groupements que de quartiers. Donc, il existait une grande quantité de groupements. En 1985, une grande famine a frappé le Batha-est. Pour faciliter l'acheminement et la gestion des aides humanitaires, l'ONDR a tenté d'utiliser l'aide de certains groupements.

? Avènement des ONG et dynamique des OP

Les premières ONG arrivaient au Tchad vers les années 1980. Suite à la guerre et la famine de 1984, ces ONG ont impulsé des mouvances communautaires. Cela a occasionné la naissance de nombreux groupements dans le Batha-Est. Ces groupements menaient des activités diverses, et avaient des appellations différentes, selon le goût de leurs promoteurs.

En 1983, le Batha-Est a été touché par une épizootie, la peste bovine. Pour faciliter l'application de certaines mesures publiques visant l'éradication de la maladie, les autorités locales ont encouragé le regroupement des éleveurs. Mais, aucun encadrement n'a été accordé à ces derniers.

L'arrivée de cette épizootie a été suivie d'une très forte sécheresse dans le Batha-Est, et conséquemment de la terrible famine Almountal. Beaucoup d'enfants, de femmes enceintes et des milliers d'animaux ont péri. Alors, le gouvernement central a sollicité l'aide des Nations-Unies et des ONG. Ces organismes ont facilité la distribution de blé, de CSB (aliment composé: Cereals - Soybeans), et du riz aux communautés. Pour sa part, la préfecture du Batha-Est a décidé de créer des commissions locales chargées d'assurer la distribution des aides alimentaires aux sinistrés. Et, certaines associations villageoises y ont été très impliquées.

Avec l'arrivée du projet SECADEV (Secours Catholique pour le Développement Villageois) vers la fin des années 80, les groupements ont commencé à s'intégrer beaucoup plus dans les activités de développement villageois. Cela a suscité une sorte de jalousie et craintes chez certains chefs traditionnels, au regard de la montée en puissance des groupements dans leurs communautés. Ces dix

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dernières années, avec l'arrivée des opérateurs de développement comme Secours Islamique, PEDC (Projet Evangélique de Développement Communautaire), Secours Catholique, Africare, Croix-Rouge Française et ACTED, les groupements se multiplient davantage. Aujourd'hui, il existe plus de 600 OP dans les communautés du Batha-Est.

Les préoccupations des ménages liées à l'insécurité alimentaire constituent les premières séries d'arguments, qui permettent d'expliquer la multiplication des OP. Bien qu'il existe d'autres paramètres à prendre en compte pour expliquer ce phénomène. Selon l'intention et la motivation des initiateurs et/ou le niveau d'encadrement du mouvement, on peut aboutir à une association durable ou éphémère.

? Groupements de producteurs et/ou commerçants

À l'intérieur des villages, des agriculteurs qui ne disposent pas suffisamment de ressources pour exploiter un champ individuel, combinent leurs avoirs (énergies, intrants, outils, argent, main d'oeuvre) avec d'autres personnes, pour cultiver un champ collectif. Dans ce même ordre d'idée, d'autres villageois s'associent entre eux en vue d'entreprendre des activités génératrices de revenus. Ainsi, de nombreux groupements sont créés pour lutter contre l'insécurité alimentaire.

? OP et politiques publiques

La mise en oeuvre des politiques dans le monde rural passe surtout par l'ONDR, et le secteur d'Elevage (service déconcentré du ministère). Ces services utilisent plutôt le modèle Up-Down dans la conception et l'exécution des activités. Les OP agissent plutôt en tant que simples bénéficiaires dans les projets gouvernementaux. Alors que, dans la mise en oeuvre des projets d'ONG, ces dernières priorisent en général une approche d'intégration des organisations communautaires - même si, ces opérateurs ne se soucient pas de créer un lien entre les centaines de groupements disparates qui existent dans le département.

Les réflexions produites à la base ne peuvent pas remonter facilement au niveau des pouvoirs supérieurs. Ce relais est plutôt assuré par les autorités traditionnelles vers le sous-préfet, le sous-préfet vers le préfet et/ou certains services déconcentrés de l'Etat. Aussi, les ONG (ACTED, Africare), CRF et PAM constituent un créneau pour acheminer certaines doléances des organisations de base au niveau des arènes. Dans l'élaboration des documents de politique publique la participation des OP est très souvent mentionnée, comme entités impliquées dans les processus décisionnels. Pourtant en réalité, les OP ont beaucoup plus de considérations aux yeux des ONG, qu'au niveau des structures publiques du département. En dépit des différences qui existent dans le mode de fonctionnement des OP étudiées, on constate que la lutte contre l'insécurité alimentaire constitue leur noeud de convergence. Un document de diagnostic simplifié d'une trentaine d'OP les représentatives sur Batha-Est est mis en annexe X.

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Chapitre VI : Synthèse et recommandations 6.1.- Synthèse

En guise de synthèse, l'adaptation du protocole initial du projet de recherche, les réflexions produites sur les résultats validés à plusieurs niveaux, et l'analyse croisée des informations en lien avec les thématiques abordées sur la problématique permettent de tirer les conclusions suivantes :

De 1913 à ce jour, le Batha-Est a connu plus d'une dizaine de famines espacées entre elles de 7,2 années en moyenne. La vie économique des ménages repose principalement sur un système d'élevage extensif et/ou sur des systèmes de cultures céréalières de subsistance en difficulté. Les céréales (mil, sorghos) constituent l'aliment de base pour une population estimée à 188 707 habitants. Les ménages résument l'insécurité alimentaire, la malnutrition et la pauvreté à « un manque de mil/sorghos pendant une grande partie de l'année ». Pourtant, les réflexions portées autour de trois scenarii envisageables ont permis d'avancer que, seules dans des conditions de rendements exceptionnels, le département peut-être autosuffisant en céréales. Selon les exploitants, un tel évènement n'a qu'une probabilité de 1/10 de survenir. La filière maraîchage se présente comme une alternative pour certains ménages exploitants, mais le manque d'encadrement représente un enjeu majeur qui freine son développement. Aussi, il ressort que les aspects liés à la diversification du régime alimentaire, à la qualité et de l'hygiène alimentaire et de l'eau de boisson ne font pas partie des grandes préoccupations départementales. Pourtant, ces aspects négligés ont de graves conséquences sur la santé des ménages.

Pour les ménages du Batha-Est, la pauvreté d'un ménage se définit principalement par sa capacité à pourvoir au moins à un Coro de céréales par jour, et la richesse est plutôt perçue à partir du type et de l'état physique de son habitat, ou se voit plus clairement à partir de l'importance et la composition de son cheptel. Face aux aléas agro-climatiques, beaucoup de ménages (68,70%) combinent différents types d'activités non-agricoles. Mais en général, la valeur ajoutée dégagée dans ces systèmes d'activités est faible, ne permettent pas à ces ménages de compenser leurs déficits céréaliers. Pour faire face aux chocs alimentaires, les éleveurs pratiquent le troc ou la vente de gros bétail, alors qu'avant 2009 le menu bétail était plutôt priorisé dans les échanges.

Les ménages plus vulnérables sont ceux qui dépendent seulement des récoltes de céréales (17,56% des enquêtés), les nomades non-éleveurs, et les ménages mendiants (1,15%). Ces arguments permettent de confirmer l'hypothèse H1à savoir : « La vulnérabilité alimentaire des ménages est liée à un ensemble de facteurs qui sont : le système d'activités, le revenu, le patrimoine, le capital humain, le capital social». Nous estimons que H1 est une hypothèse fondamentale. Aussi, au regard du niveau de contribution des OP dans les efforts de lutte collective contre l'insécurité alimentaire, nous sommes en mesure de confirmer partiellement la deuxième hypothèse (H2) : « L'environnement organisationnel des ménages a un effet sur la situation alimentaire ».

Face à la situation critique de l'insécurité alimentaire dans le Batha-Est, les opérateurs de développement (ONG, OI) n'apportent que des réponses limitées dues à des limites de budgets. Pour sa part, l'Etat préfère appliquer un modèle de régulation basé sur certains principes du marché imparfait ; mais le modèle fonctionne mal. Le système d'information sur la sécurité alimentaire n'est pas opérationnel. Outre, les groupes relativement organisés de la société civile qui ne sont pas impliqués, les principales causes seraient un manque d'organisation, de motivation, d'engagement, de synergie au sein du système et de de ressources. Alors, ceux-ci permettent de confirmer l'hypothèse H4 : « L'environnement institutionnel à un effet sur la situation alimentaire des ménages ».

En décembre 2010, la préfecture de façon unilatérale a pris des arrêtés et a fixé les prix de certains produits de base en s'appuyant uniquement sur des mesures pour sanctionner les rebelles. Mais deux (2) mois après la publication du décret, le marché a repris le pas sur la fixation des prix. Et depuis, les

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mesures des préfectures ne sont plus considérées. Ainsi, en périodes difficiles, les commerçants grossistes d'Oum-Hadjer (situation d'oligopole : sorte de cartel) sont en mesure faire évoluer à volonté le prix des céréales sur les autres marchés cantonaux. Alors, cela permet de confirmer l'hypothèse H3 : « L'Environnement économique à un effet sur la situation alimentaire ».

Face à ces irrégularités, la période de convergence de soudures qui dans le passé s'étalait ordinairement dans la fourchette de juin à septembre, devient plus longue. Parfois dès début de février, les Dabanga de plus de 75% des ménages sont vides. Les habitudes de solidarité alimentaire qui occupaient une place importante dans la culture des habitants sont en régression. Cela s'explique par l'affaiblissent quasi-généralisé des économies des ménages. Un bon nombre de grands et moyens agriculteurs se trouvent sur une voie de décapitalisation latente et/ou manifeste. Beaucoup de petits agriculteurs croupissent dans le surendettement, les pauvres deviennent encore plus vulnérables qu'avant et le nombre de ménages mendiants ne fait qu'augmenter.

En référence à la situation ex-ante (avant-projet CRF-CRT en 2010), l'incidence de la malnutrition du département diminue considérablement. Cependant, le nombre de cas de rechute ne fait qu'augmenter avec la faible résilience des ménages face aux chocs alimentaires. Et enfin, on peut admettre que : l'insécurité alimentaire dans le Batha-Est a à la fois une portée historique, structurelle et conjoncturelle. Les réflexions produites autour de ces thématiques permettent de conclure en ces termes : «l'insécurité alimentaire et la malnutrition ne font que plonger une grande partie des ménages du Batha-Est dans la paupérisation ». Donc, il faut repenser et renforcer le système alimentaire du département.

En guise de conclusion, ce stage m'a permis d'une part d'acquérir une expérience pratique au sein de la CRF pour compléter ma formation théorique. D'autre part, il m'a permis d'évaluer mes ambitions professionnelles avec le secteur d'activité de la CRF qui évolue dans un contexte culturel, socio-économique et environnemental différent par rapport à mes réalités sociétales et mes expériences professionnelles antérieures. Du coup, le renforcement de mes capacités me permettra de mieux contribuer dans la résolution des questions liées aux problématiques de la sécurité alimentaire tout au long de ma carrière dans les Antilles, et plus particulièrement en Haïti.

6.2.- Après avoir analysé la situation de l'insécurité alimentaire dans le Batha-Est, si nous avions à proposer des mesures, que ferions-nous ?

Notre perception du contexte global en lien avec les différentes propositions faites par des OP, certains opérateurs et les décideurs du Batha-Est nous conduisent à proposer la mise en place d'un « Programme de renforcement des capacités des acteurs locaux contre l'insécurité alimentaire et la malnutrition » à partir de cinq axes :

1. Accompagnement des cantons dans la mise en réseau des groupements en appui au
renforcement du système d'information sur la sécurité alimentaire du département,

2. Appui de certaines OP dans la planification, l'organisation et la rentabilisation de certaines
filières économiques et/ou alimentaires,

3. Amélioration de la capacité de réponse des cantons enclavés,

4. Appui aux initiatives de type genre et Activités Génératrices de Revenus (AGR),

5. Recherches sur certaines thématiques ;

Dans la mise en oeuvre de ces axes, nous proposons des suggestions qui se situent à quatre niveaux. I.- Recommandations en lien avec la situation de l'insécurité alimentaire :

? Renforcer et dynamiser les structures départementales de coordination de la sécurité alimentaire (CDA, CLA) et mener des réflexions approfondies pour la mise en oeuvre du cadre harmonisé ;

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Renforcer la capacité technique du CDA (Comité Départemental d'action) et des CLA (Comités Local d'Action) par la formation des agents (ONDR, secteur élevage, secteur environnement, secteur municipal, etc.) et la mise en place d'un système informatique pour le traitement des données du système d'information et d'une banque d'intrants, d'outils et d'équipements agricoles ;

· Former des facilitateurs communautaires locaux en vue de faciliter les travaux de capacitation (Empowerment) des OP ;

· Renforcer les OP (sensibilisation, réseautage, formation et équipements) en vue d'intégrer le système d'information, afin d'éviter des charges financières trop élevées ;

· Appuyer et encadrer le CDA le CDA afin qu'il devienne une interface fonctionnelle entre les autorités déconcentrés, les opérateurs de développement et les groupes organisés de la société civile, en vue de discuter sur les thématiques en liens à l'insécurité alimentaire. Cette structure pérenne permettra de faire des propositions viables et appropriées aux différentes réalités. Elle sera formée de manière à-ce-que toutes les collectivités départementales (cantons) soient représentées de façon légitime ;

· Appuyer les CLA et le CDA à mettre en place un système de suivi régulier des indicateurs liés à la vulnérabilité alimentaire (bilan alimentaire, bétail, pluviométrie, ennemis des cultures, etc.) et de collecter les signes d'alerte précoce en collaboration avec toutes les structures oeuvrant dans le domaine de la sécurité alimentaire (via les CLA, CDA) ;

· Créer des services (intrants) de proximité pour les agriculteurs qui sont éloignés de Oum-Hadjer centre et/ou des rares postes de services agricoles ;

· Renforcer la capacité des postes d'élevage par la formation des agents, et la mise en place d'une pharmacie vétérinaire au niveau d'Oum-Hadjer centre pour alimenter les unités de soins qui vont être opérationnalisés dans les campagnes ;

· Encadrer (regroupement, formation, équipement, organisation filière) les associations de maraîchères pour améliorer la performance des systèmes de cultures ; et accompagner l'intégration de nouveaux maraîchers dans la filière ;

· Créer un atelier de transformation et de conservation artisanale de denrées au niveau de certaines zones stratégiques à l'intention des OP féminines ;

· Faciliter l'accès au crédit aux groupements féminins qui interviennent dans le petit commerce, ainsi que les broussards qui n'arrivent pas à intégrer le marché d'Oum-Hadjer centre par manque d'un minimum financier ;

· Améliorer les voies cantonales par la mise en place de ponceaux pour faciliter l'accès des habitants à certaines zones d'intérêt socio-économiques en périodes de pluies ;

· Aider les OP de Missérié Adjadjiré, de Sedami-Ourel à installer un moulin de céréales ;

· Créer des filets de sécurité sociale destinés particulièrement aux veuves et aux personnes handicapées en difficulté alimentaire ;

· Construire des structures de stockage au niveau des sous-préfectures, afin de faciliter la déconcentration de l'ONASA, ce qui permettra aux ménages vulnérables éloignés d'avoir accès aux produits subventionnés ;

· Dynamiser davantage et renforcer les structures de prises en charge qui existent en ressources humaines, formation, équipements, matériels, moyens logistiques et financiers, pour assurer les conditions de référence et de prise en charge curative ;

II. Recommandations sur la nutrition, hygiène alimentaire et eau potable

· Informer et sensibiliser l'Etat central, et éventuellement la communauté internationale (notamment les bailleurs de fonds) sur la nécessité de financer les projets/programmes dans le

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cadre de la politique départementale de développement de la nutrition par un plaidoyer conjoint CRF/CRT/PAM/UNICEF/Autorités départementales ;

· Renforcer et élargir le projet CRF/CRT en cours aux poches de malnutrition dans les zones éloignés des unités de prise en charge actuelle (CNT/CNS/CNA des CDS) ;

· Sensibiliser et former les OP féminines particulièrement sur les thématiques telles que le traitement de l'eau, l'hygiène de vie et la nutrition humaine ;

· Faire un plaidoyer pour intégrer dans la formation des écoles classiques une thématique relative à l'hygiène alimentaire, l'hygiène publique, l'hygiène de vie et la nutrition humaine (notions de base) ;

· Former des agents communautaires au dépistage et à la sensibilisation dans les communautés très éloignées des CDS pour servir de relais ;

· Sensibiliser davantage (CRF/CRT) les ménages sur le changement des comportements alimentaires dans l'intérêt des enfants, des mères allaitantes et femmes enceintes ;

· Instaurer (via le CDA) un système d'information départementale en matière de surveillance nutritionnelle (base de données, système d'information géographique) dans le cadre d'un programme départemental du développement de la nutrition ;

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus