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Identification des zones à  risque de déficit de production fourragère par l'usage des images satellites dans la zone pastorale de la région de Tahoua

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par Saddi Ibrahim
Université Abdou Moumouni de Niamey - Master géographie 0000
  

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2.3 Caractéristiques socio-économiques

2.3.1 Milieu Humain

L'estimation de la population des quatre départements de la zone pastorale de la région de Tahoua au cours du bilan diagnostic régional a donné le chiffre de 240133 hbts (2012) soit une densité moyenne de 3,1 hbts/km². Selon l'Institut National de la Statistique (INS Niger), le taux d'accroissement de la population est de 3,21% pour la région de Tahoua, tandis que l'indice synthétique de fécondité est de 07 enfants par femme (INS Niger 2011). Néanmoins, il faut nuancer ces statistiques puisque dans la zone pastorale, les femmes sont moins fécondes et les mortalités infantile et infanto juvéniles assez faibles. Les principaux groupes ethniques que l'on trouve sont les Touaregs ; les Peulhs Wodaabé ; les Haoussas et les Arabes. Le mouvement de la population le plus caractéristique est celui des éleveurs résidents qui cherchent à optimiser l'exploitation des pâturages. Ils se rendent sur les terres salées de la commune d'Ingal en saison des pluies et reviennent pour le reste du temps dans la zone. Quant aux transhumants, ils arrivent de la zone Sud agricole, traversent la zone pour se rendre sur les terres salées ou restent sur le territoire. La forme de croyance la plus répandue est l'islam. Toutefois, les peulh Wodaabés se réfèrent plus à leurs traditions, bien qu'on note de plus en plus des pratiques islamiques chez ces communautés.

2.3.2 Les activités économiques

Les populations du Nord de la région de Tahoua sont principalement des éleveurs nomades. Cependant, avec les sècheresses de ces trente dernières années et leur cortège de pertes importantes d'animaux conjugués à l'augmentation de la population qui menace la viabilité des exploitations, de plus en plus les communautés adoptent des activités de replis comme les cultures pluviales, l'artisanat, le petit commerce, le transport ou d'autres petits métiers autours des marchés, ou des point d'eau. Sur le plan de l'accès aux services sociaux de base, la zone pastorale dispose de quelques infrastructures qui, dans certains cas, fonctionnent mal. Une des activités fondamentales de la population de la région est l'élevage.

2.3.3 L'élevage

L'élevage est la première activité économique, surtout vers Tillia où il existe des grandes aires de pâturages. C'est ce qui explique l'arrivée massive de transhumants tant des communes du sud que de certains pays voisins comme le Nigeria et le Mali en certaines périodes, favorisant ainsi la dégradation de l'environnement, les vols d'animaux, les feux de brousses, et des tensions sociales pouvant générer des conflits entre les différentes communautés. L'activité est en général de type extensif mais avec l'introduction de nouvelles techniques (déparasitage, vaccination, aliments bétails, forages, camions citernes ...), l'élevage intensif commence à se développer. Elle est également tributaire de la production herbacée et ligneuse qui, en dépit des sécheresses cycliques, souffre d'une nouvelle situation de déséquilibre du fait de la pression humaine et animale. Dans cette zone, le système productif privilégie la mobilité, afin d'assurer une meilleure gestion des ressources pastorales. Toutefois, les transhumants d'autres localités exercent une forte pression sur les ressources fourragères à certaines périodes.

Les animaux sur pieds restent les principaux produits de l'élevage. Les autres filières (production de lait, de viande, de cuirs et peau --- etc.) sont de moindre importance. La production de lait est essentiellement auto consommée. Le cheptel est constitué de bovins, d'ovins, de caprins, de camelins, d'asins, d'équins, et de volaille. Il se nourrit essentiellement des pâturages naturels (aérien et terrestre). Les espèces les plus appétées sont : Cenchrus biflorus, Indigofera nummulariifolia, Cleome sp, Aristida mutabilis, Panicum tirgidum, Acacia raddiana, Acacia nilotica, Acacia ehrenbergiana, Acacia albida, Acacia senegal, Balanites aegyptiaca, Ziziphus mauritiana, Le recours aux intrants zootechniques se développe de plus en plus surtout en milieu urbain. Les circuits d'approvisionnement en intrants sont l'Etat, les commerçants et les organisations communautaires.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry