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Gestion d'informations. Mutation vers les bases de données relationnelles et le langage SQL.


par Jacques MUDUMBI
Université de Yaoundé 1 - Master 2017
  

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III.2. Généralités sur la notion de modèle des données

Nombres d'études ayant trait à la notion de modèle de données mobilisent et insiste sur la portion de système de types qui est issue des langages de programmation. Il s'ensuit qu'une des caractéristiques importantes d'un système de types est sa capacité à modéliser plus ou moins facilement une situation donnée. Cependant, la notion de type est présente dans tous les modèles ci-dessus mais elle n'est pas seulement intentionnelle. Or, dire cela revient à que la notion de modèle des données est intégrée dans des concepts plus globaux permettant d'exprimer d'autres notions utiles dans les SGBD. Car, par suite, le concept décrivant le type d'une entité est notamment utilisé pour définir le contenant de ces entités.

A ce stade de la réflexion, il apparait donc de supposer que cette spécificité des activités de service comme les systèmes de types des langages de programmation décrivent le modèle de mémoire utilisé par l'environnement d'exécution du langage, d'où les modèles de données déterminent le modèle mémoire implanté par les SGBD. Pour répondre à cette question, nous mettons en lumière deux niveaux de mémoire (mémoire centrale / mémoire secondaire), ce qui explique que son système de types soit moins puissant que ceux des langages de programmation.

Ce faisant, ces derniers travaillent en effet exclusivement en mémoire centrale. Ainsi, nous pouvons donc dire que, pour ces différents types de SGBD, le modèle de données associé est grandement influencé par l'efficacité du modèle de mémoire qui peut être mis en oeuvre (la réciproque étant vraie aussi), et surtout celle du modèle de stockage.

III.3. Structure des modèles des données à objet

Nous avons vu que la notion des modèles d'objets constitue la portion de système de types qui est issue des langages de programmation. Par-là même, dans cette partie nous allons parler des modèles de données à objet. D'où, il en résulte que la partie principale qui différencie les modèles à base de valeurs des modèles objets est la référence.

En ce sens, elle est utilisée pour dissocier l'identification d'un objet de sa valeur définissant ainsi des objets abstraits. Ces choses étant dites, nous reviendrons aussi dans ces modèles d'identificateur d'objet (oid) et d'état d'un objet. Sachant cela, nous proposons une étude de ces différentes notions dans différents modèles de systèmes existants.

Par ailleurs, comme nous ne pouvons pas non plus structurer un attribut en un autre n-uplet, pour pouvoir définir l'abstraction de l'adresse dans PERSONNE, nous devons

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III.3.1. Le modèle de données d'Orion [9]

Le modèle des données dit Orion est un SGBD orienté objet développé au MCC à Austin (USA). On peut donc dire de ce modèle qu'il s'agit d'une extension du langage Lisp, dans lequel sont introduits des concepts objets et base de données à travers la notion de classe. S'il est pour partie imposée, cela indique que dans le modèle d'Orion, tout est objet ; à cela nous n'avons la notion de valeur qu'au niveau des attributs d'un objet.

De plus, la classe apporte aussi des fonctionnalités de la base de données. Mais cela ne change rien à l'affaire, comme la relation, la classe définit à la fois un type d'objet et désigne l'ensemble des instances de cette classe.

On peut donc dire de manière structurel que le modèle d'Orion est très proche du modèle relationnel puisque d'un côté le constructeur ensemble est mis en oeuvre seulement au niveau de la classe et d'un autre coté l'état d'un objet a une structure de n-uplet dont les attributs sont soit des valeurs de base, soit des objets abstraits.

C'est plutôt que, dans la mesure où le seul moyen de représenter des attributs multi values est alors de gérer explicitement des structures de listes comme cela est fait pour les champs "Prenoms" et "Enfants" de la classe Personne.

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définir un objet de classe ADRESSE. S'il est clairement établi que nous considérons l'adresse comme propre à chaque personne, Orion offre la possibilité de définir des liens dit "composite" entre objet.

Cela signifie que l'objet Adresse ne peut être partagé par aucun autre objet et qu'il existe une dépendance existentielle entre les deux objets (si un objet PERSONNE est détruit, l'objet "composite" ADRESSE l'est aussi). La sémantique de ces deux types de liens ne peut être mise en oeuvre qu'au niveau de la référence ou de l'identificateur de l'objet car c'est une contrainte dynamique associée à l'objet et non à sa classe.

Autrement dit, toutes les instances d'une classe Orion sont persistantes. Nous avons donc deux espaces d'instanciation bien séparés : l'espace temporaire des données Lisp (essentiellement composé de listes) et l'espace des objets persistants décrit par les classes.

Mais ce n'est pas tout, nous constatons que le dysfonctionnement au niveau du système de type n'a pas été supprimé. Outre, nous avons deux systèmes de types qui partagent néanmoins leurs domaines de base, ce qui réduit le dysfonctionnement. Avec les nouveaux concepts objet et la base de données ne sont donc pas orthogonaux aux autres concepts du langage initial.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault