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Mise en place d'une application web mobile pour la prise en charge des hypertensions.


par Dieumerci MAKENGA
Université de Kinshasa - Graduat 2019
  

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1.2.4. Critères d'une base de données

L'un des objectifs de création d'une base de données est de pouvoir retrouver les données par leur contenu. Dans cette optique, il faut s'assurer que les données contenues dans la base sont de « bonne qualité ». Cependant des nombreux critères peuvent être pris en compte ; on peut citer parmi les principaux

? L'exhaustivité implique la présence dans la base de données, de tous les renseignements qui ont trait aux applications en question

? La structure implique l'adaptation du mode de stockage des renseignements aux traitements qui les exploiteront et les mettront à jour, ainsi qu'au cout de stockage dans l'ordinateur.

? L'absence de redondance : implique la présence dans la base de données d'un renseignement donnée une fois et une seule.

Nota : La non-redondance absolue est souvent difficile à réaliser

1.2.5. Évolution des bases de données

Modèles De Bases De Données

Les modèles de données correspondent à la manière de structurer l'information dans une base de données. Ils reposent sur les principes et les théories issus du domaine de la recherche en informatique et permettent de traduire la réalité de l'information vers une représentation utilisable en informatique.

a) Modèle hiérarchique et modèle réseau

Le modèle « hiérarchique » propose une représentation sous forme d'une structure arborescente d'enregistrements. Cette structure est conçue avec des pointeurs et détermine le chemin d'accès aux données.

Chaque noeud de l'arbre correspond à une classe d'entité du monde réel et les chemins entre les noeuds représentent les liens existant entre les objets. De nombreuses situations peuvent ainsi être représentées, mais la nature arborescente du graphe des objets devient limitative lorsque l'on veut modéliser le partage de certaines données.

Le modèle « réseau » est une extension du modèle hiérarchique dans lequel le graphe des objets n'est pas limité. Il permet, en d'autre terme, de représenter le partage d'objets ainsi que les liens cycliques entre des objets. Il est le modèle utilisé par le système CODASYL. lin schéma conceptuel dans le modèle réseau est composé de définition d'enregistrement définissant et les liens unissant ces entités, et l'ensemble exprimant des liens multi-values entre les enregistrements.

Figure 1.5a. model hiérarchique

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Figure 1.5b. model réseau

b) 25

Modèle relationnel

En 1970, E. F. Codd propose un nouveau modèle « relationnel », Il est fondé sur la théorie mathématique des relations.il conduit à une très simple des données sous forme de table constituées de lignes et de colonnes. Il n'y a plus de pointeurs qui figeait la structure de la base.la souplesse apporté par cette représentation et les études théoriques appuyée sur la théorie mathématique des relations ont permis le développement des langages puissant non-procéduraux.

Tableau 1.1. Model relationnel

c) Modèle objet

Dans le sillage du développement des langages orientés objet (C++, Java...) dans les années 1980, le concept objet a été adapté aux bases de données. Plusieurs raisons, en dehors des qualités reconnues de l'approche objet, ont conduit à définir une extension objet pour les bases de données.

La première est que le modèle relationnel, dans sa simplicité, ne permet pas de modéliser facilement toutes les réalités. La deuxième est qu'un objet permet de représenter directement un élément du monde réel. Les structures d'éléments complexes se retrouvent souvent dispersées entre plusieurs tables dans l'approche relationnelle classique. De plus, le concept objet est mieux adapté pour modéliser des volumes de texte importants ou d'autres types de données multimédias. Enfin, il est beaucoup plus commode de manipuler directement des objets lorsque l'on développe avec un langage objet. Les bases de données, on le rappelle, sont dorénavant des briques constitutives des applications. Les bases de données « orientées objet » apportent ainsi aux applications développées en langage objet la

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persistance des objets manipulés : ces derniers peuvent ainsi directement être réutilisés par l'application d'origine ou par d'autres sans redéfinition. Ces concepts ont été intégrés à partir de la version 2 de la norme SQL. Les données modélisées sous forme d'objets sont aussi plus complexes à représenter du point de vue du SGBD et l'on rencontre encore très souvent des problèmes de performance.

Figure 1.6. Modèle Objet

d) Modèle relationnel-objet

Une demande d'évolution du strict modèle relationnel existe toutefois. En effet, la gestion des données autres que du texte et des nombres - comme des images, du son et des vidéos - implique l'évolution du modèle relationnel. De même, les champs dits « multivalués », disposant de plusieurs valeurs telles qu'une liste de prénoms ou des coordonnées géographiques, ne peuvent pas être modélisés efficacement en utilisant ce type d'approche. L'idée est alors d'intégrer de l'objet au modèle relationnel existant plutôt que d'utiliser l'approche objet pure.

Cette extension, adoptée par la plupart des SGBD, se nomme « relationnel-objet » et permet aux concepteurs des bases de données de disposer de types évolués « abstraits » plus simples à concevoir et surtout plus commodes à faire évoluer.

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Tableau 1.2. Modèle relationnel -objet

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery