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Prevalence des protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'HGR Kabinda


par Prosper MUKONKOLE MALOBO
Institut superieur des téchniques médicales de Kabinda - Techniques de laboratoire 2022
  

Disponible en mode multipage

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Enseignement supérieur et universitaire

Institut supérieur des techniques médicales de kabinda

ISTM/KABINDA

Section : GESTION DE TECHNIQUES BIO MÉDICALE

Prévalence des protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'hôpital général de référence de Kabinda

Par : MUKONKOLE MALOBO Prosper

Travail de fin d'étude présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de gradué en sciences médicales.

ORIENTATION TECHNIQUES DE LABORATOIRE

DÉCEMBRE 2022

IN MEMORIAM

Cher feu maman Henriette NGOYI KAPAMBUE dont la mort impitoyable te précipita dans l'au-delà.

Qui sèmes sans récolter , pour tout encadrement combien louable et sincère dont tu m'as apporté. Tu as su par ton savoir faire maîtrisé mes caprices et mes émotions.

Tu l'orientas avec intérêt vers les études, jusqu'à me voir décroché mon diplôme d'État, avant de rejoindre tes ancêtres dans le monde des invisibles.

Que Dieu tout puisant, repose ton âme en paix.

MUKONKOLE MALOBO Prosper

ÉPIGRAPHE

Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et soit en bonne santé, comme prospère l'État de ton âme.

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MUKONKOLE MALOBO Prosper

DÉDICACE

A toi papa André MALOBO MBWEBWE, brave homme de son clan, vous avez mieux fait ce qu'il fallait et d'ailleurs, vous continuez à le faire comme d'habitude. Vous avez accepté de nous nourrir seul, malgré ton état de santé. Ma quête de la victoire. Voici aujourd'hui le fruit de ta patience.

MUKONKOLE MALOBO Prosper

REMERCIEMENTS

Ce travail est le fruit de tout les sacrifices et souffrances endurés pendant les trois années passées à l'Université, n'est pas le produit d'un homme solitaire, mais de celui entretenant des rapports avec ses semblables.

Nos sincères remerciements, s'adressent au chef de travaux AndréNYONGONI NKONGOLO Directeur général de l'ISTM/KABINDA, le chef de travaux EJIBA NKOLOMONYI Edo secrétaire général académique, le chef de travaux KASHIMPO YAMUTALUA Sébastien.

Nos sincères remerciements, s'adressent plus particulièrement au chef de travaux KABIKA ILUNGA Catherine, qui a bien voulu en dépit de ses nombreuses occupations , lire, corriger et amender le manuscrit de ce travail tout au long de son élaboration. Ces corrections, conseils et remarques nous ont été d'une grande importance et leur mérite, est la réussite du présent travail.

Nous pensons également aux professeurs, chefs de travaux et assistants locaux et visiteurs: Dieudonné KAZUMBA, Dr Innocent MULEKUA , BM KAPITA MASANGU Franck, BM Séraphin MUKENDI et CT Alain MBAYO, CT Alain NTOMBE Pour votre sacrifice en vue de notre formation et ouverture de l'univers.

Nous remercions préalablement : Nous nous souvenons de nos compagnons de lutte avec qui nous avons partagé les mêmes joies et peines : TSHITENGIE KAPEPULA Mose, NGAMA NGOYI Fiston, YELOMBO MUTOMBO Pascal, MBAYO LUKASU Justin, NTAMBUE MUEMBO Junior, NGOYI KAPILA Lysette, NDALA LUMPUNGU André, KABADI NGOYI Théodos, Erick KIKANGALA MUKONKOLE sans oublier MUENYI LUBAMBA Trésor.

A vous frères et soeurs : MUKONKOLE MALOBO Théophile, NGOYI MALOBO Rosalie, KIABU MALOBO William, KIKANGALA MALOBO Jeanne, MALOBO MALOBO Mado, NGOYI MALOBO Isaac, MUIYASO mamie, NDJIBU Pauline, NGOYI KIBUELE Noël, MUSUNE MALOBO Mathy, KAPAFULE KABIKA Fifi, MUTUALE MUSONGIELA Marcel, KITENGIE Matthieu, MPANYA Jean, Justin BIAKINYI, junior KIEBE. Votre souvenir demeurera lié à ce travail.

A vous cousin(e)s : William TABU, KABANGU REBECCA, KIKANGALA Grâce, John KAHAMBUE, Patrice KIMPITU, NGONGO KITENGIE Dieu merci. Qu'une fois de plus nous ont encouragé sans relâche cet idéal de la science.

A vous mes beaux frères et belles soeurs : MUTAMBA KIBAMBE fils, LUANYI MUNGOMBA Andro, NDJIBU pascal et KAPENGA Jacquie. Pour votre soutien matériels que financiers que le très haut guide dans sa bonté.

A vous mes ami(e)s : Gédéon KALONDA MUSONGIELA, KITENGIE MADIMBA, MUSAWU KABAMBA Dieu merci, fidèle MAYUNGA, NKOLOMONYI Dieudonné. Que votre courage me fortifie.

A vous mes pasteurs : placide KATAMBA, NGIEFU LUNYONA Génie, André NKONGE MUENZE, Ernest NSHISO NGOYI MUTAMBA, pour votre soutien spirituel pendant ce parcours de formation.

En guise de conclusion, l'expansion de notre redevance morale atteindra sans doute tous ceux qui par action et par omission nous ont affectueusement partie dans leurs coeurs.

MUKONKOLE MALOBO Prosper

INDEX DES ABRÉVIATIONS

OMS : Organisation mondial de la santé ;

HGR : Hôpital général de référence ;

ITM : institut de techniques médicales ;

% : pourcentage ;

E. Coli : Entamoeba Coli ;

EPS : examen parasitologique de selles.

O. INTRODUCTION

I. ETAT DE LA QUESTION

Très largement rependues à travers le monde, les prévalences des protozooses intestinales constituent un réel problème de santé publique. Elle présente une prévalence élevée dans de nombreuses régions.

Réel problème de santé publique surtout en RDC ou à la promiscuité, le manque d'eau potable et d'installation sanitaire se font sentir.

Selon l'OMS, les protozooses intestinales présentent une prévalence élevée dans les nombreuses régions tropicales subsaharienne, l'amibiase et la giardiose comptent parmi les infections les plus fréquente au monde. Si elles ne s' accompagnent d'une mortalité relativement faible, les complications ne sont pas rares et de nombreux cas exigent une hospitalisation.

Elles constituent l'une de causes de la mortalité dans le monde par atteinte du tube digestif signalent leur tropisme particulier pour les régions pauvres. En raison essentiellement des conditions climatiques favorables, ainsi que de l'absence ou de l'insuffisance de mesures d'hygiène.

Ce tube digestif de l'être humain peut être colonisé par plusieurs espèces parasitaires qu'il s'agit de protozoaires ou des helminthes, ces protozooses digestives siègent dans les intestins et cette situation stratégique ou au sein de l'hôte apporte ou parasite un substrat nutritionnel régulier et assure la pérennité son cycle de transmission majoritairement liée au péril fécal.

Dans de nombreux pays, ces parasitoses soulèvent de sérieux problème sur le plan sanitaire et social entrainant une mal absorption , des diarrhées, une spoliation sanguine et retentissement de la croissance.

Selon les estimations en 2004, on évalue à 2,3 milliards des sujets infectés par des protozoaires intestinaux, 450 millions de nombre malades chaque année, le giardia et l'amibe dysentérique occasionnerait à eux seuls 193200 décès dans le monde. Les protozooses intestinales sont pour la plus part d'entre eux, un reflet direct du niveau d'hygiène individuelle et collective.

Les protozoaires intestinaux sont connus pour être responsables de nombreuses maladies telles que  l'amibiase.( http/www.wikipedia.fr. protozooses intestinales.com. consulté le 17/05/2022).

Nous ne sommes pas premiers à parler de ce problème, d'autres personnes avaient parlé déjà dans les années passée, parmi elles nous citons :

En 2008, Dieudonné ROHINGAM avait parlé de la fréquence des parasitoses intestinales dépistées à la société de laboratoire d'analyses biomédicales de GUINÉE et il avait trouvé une fréquence des protozooses intestinales de 8,8 % et cela touchait les sujets moins âgées.

NTUMBA KABONGO Emile (2012) dans son travail intitulé : « prévalence des parasitoses intestinales chez les enfants de 0 à 10 ans cas de l'hôpital général de référence de Kisanga », avait trouvé que la prévalence des protozooses intestinales était de 47,7% et ce là le sexe féminin était plus infecté.

En 2013, Abdel Malik GARBA GAMBARI avait parlé sur «  la prévalence des parasitoses intestinales et connaissance attitudes pratique des populations périurbaine face aux parasitoses intestinales cas du canton d'adidogomé au Togo. » et il avait trouvé une prévalence des protozooses intestinales à 65,8% et ce là l'Entamoeba histolytica occupé une prévalence très élevée.

Serge NINO NGBABO avait parlé sur : « la prévalence des parasitoses intestinales au centre de santé BOYOMA au cours du premier semestre de l'année 2008» et il avait trouvé à que la prévalence des protozooses intestinales était de 18,4% et ce là les adultes étaient plus infectés.

Pour nous différencier d'eux, nous avons choisis de travailler sur la prévalence des protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'hôpital général de référence de kabinda, pour évaluer la prévalence des ses maladies à kabinda.

II. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

Pendant nos stages intercalaires et des vacances au laboratoire de l'HGR Kabinda, nous avons constaté que les germes responsables de la protozooses intestinales étaient enregistrés à une prévalence non négligeable ce qui traduit notre choix.

D'une part le présent travail rêve un remarquable intérêt d'abord en tant que source de référence pour les autres chercheurs qui s'y intéressent, les étudiants techniciens en devenir et les élèves en sciences biomédicales qui s'y retrouveront des stratégies nécessaires et d' interventions performantes en vu de lutter contre ces pathologies.

D'autres part il porte dans notre milieu scientifique de démontrer que les protozooses intestinales constituent un problème de santé publique dans notre milieu. Il est donc nécessaires de connaître la situation sur terrain et quels en sont exactement les facteurs qu'il concours à leurs apparitions, ce là nous permettrait une mise en place des certaines mesures préventives et une prise en charge adéquate.

III. PROBLÉMATIQUE

Les protozooses intestinales occupent une place importante dans la pathologie humaine en raison du bas niveau socio-économique et des conditions d'hygiène rudimentaires. Ces sont des affections graves de leurs complications.

La prévalence des protozooses intestinales pose un problème majeur de santé publique par le retentissement sur l'État de santé et par l'importance de la prise en charge à la fois diagnostique et thérapeutique.

De ce qui précède, notre préoccupation était de savoir :

v Quelle est la prévalence des protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'HGR Kabinda ?

v Quels sont les types des pathologies à la base ?

v Quelle est la tranche d'âge la plus touchée ?

Ces préoccupations nous renvois à donner des réponses anticipatives en même temps provisoires qui est le sens d'hypothèse.

IV. HYPOTHÈSE

Comme l'hypothèse demande à être confirmée, à être infirmée , ou nuancée par la confrontation des faits (1 CT. EJIBA NKOLOMONYI Edo, cours d'IRS G2 Labo, ISTM, 2020-2021, inédit, P25).

Nous pensons que la prévalence des protozooses intestinales esttrès élevée dans cette structure, elle est trop élevée dans cette structure sanitaire vue les conditions d'assainissement et socio-économiques de la famille et les conditions d'hygiène rudimentaire sont à la base de cette prévalence élevée, elles sont souvent associées à la diarrhée, le paludisme et à la malnutrition qu'elles peuvent occasionner. La tranche d'âge la plus touchée est situé entre 0 à 10 ans, ce qui correspond aux enfants. Cette tranche d'âge est plus touchée compte tenu de l'insuffisance d'observation des règles d'hygiène alimentaire et environnementale et celle du système immunitaire qui est peu actif à cet âge.

V. OBJECTIFS

V.1. OBJECTIF GÉNÉRAL

En élaborant notre travail nous nous sommes fixés comme objectif général d'évaluer la prévalence des protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'HGR de Kabinda.

V.2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Les objectifs spécifiques poursuivis dans ce travail sont les suivants :

ü Identifier les différentes espèces en cause ;

ü Proposer un piste de solution.

V. DÉLIMITATION DU SUJET

· SUR LE PLAN SPATIAL

Notre travail sera dans l'espace et dans le service de laboratoire de l'HGR de Kabinda qui nous servira de cadre et intéresse tous les malades qui ont été consultés au laboratoire de l'HGR kabinda.

· SUR LE PLAN TEMPOREL

Ce travail se tiendra dans le temps sur une période allant du 01 janvier au 30 juin 2022, soit une période de six (6 ) mois qui nous aidera d'apprécier et d'évaluer tous les cas des protozooses intestinales diagnostiqués dans cet hôpital.

VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion générale notre travail comporte deux (2) grandes parties :

I ère partie l'approche théorique :

Chapitre I. Les généralités ;

Chapitre II. Le diagnostic des protozooses intestinales ;

II ème partie considération pratique :

Chapitre I. Présentation de lieu de recherche ;

Chapitre II. Présentation et interprétation des données.

PREMIÈRE PARTIE : L'APPROCHE THÉORIQUE

PREMIER CHAPITRE: GENERALITES

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

1. PRÉVALENCE : C'est le nombre des personnes souffrant de cette maladie par rapport à une population déterminée, à un certain moment(Bernard et Geneviève pierre, dict méd. pour les régions tropicales, PUF, 1987, P 604).

2. PROTOZOOSES : c'estune affection parasitaire due à un protozoaire.

3. PROTOZOOSES INTESTINALES : sont des affections parasitaires dues aux protozoaires intestinaux.

4. DIAGNOSTIQUEDE LABORATOIRE : sont des méthodes utilisées pour la mise en évidence des parasites. Examens, tests ou analyses de laboratoire.

I.2. CLASSIFICATION DES PROTOZOAIRES INTESTINAUX

La classification simple et facile des protozoaires intestinaux à été faite d'après leur mode de locomotion. On distingue quatre (4) classes principales des protozoaires intestinaux :

Ø Les Rhizopodes (famille de rhizopodea) : est la classe des protozoaires émettant des pseudopodes pour se déplacer. Cette classe comprend les amibes.

Ø Les flagellées ( famille de Mastigophorea) sont des protozoaires pourvus d'un ou plusieurs flagelles, et parfois d'une membrane ondulante qui leurs servent d'organes locomoteurs et ils sont très mobiles. Cette classe comprend le giardia, le trichomonas.

Ø Les coccidies (famille de Télésporea) : sont des protozoaires d'ordre de sporozoaires, comprenant un genre parasite de l'homme, le genre Isospora.

Ø Les ciliates ou ciliés( famille de ciliatea), sont des protozoaires qui se déplacent au moyen de cils, filaments très courts en forme de brosse. Cette classe comprend le Balantiduim coli qui est le seul cilié qui puisse exister chez l'homme.

I.3. LES PRINCIPALES PROTOZOOSES INTESTINALES

1. AMIBIASE INTESTINALE

1.1. DÉFINITION :

L'amibiase intestinale est une maladie due à un protozoaire appelé Entamoeba histolytica. Cette espèce appartient à la classe de rhizopode, genre d'Entamoeba qui comprend les espèces ci- après : l'E. Coli, E. Nana, E. Gengivalis qui ne sont pas pathogène.

1.2.  ÉPIDÉMIOLOGIE

L'amibiase se rencontre dans tous les pays tropicaux et peut atteindre jusqu'à 60% de la population.

L'infection massive provoque des complications telles que la diarrhée chronique ou dysentérique amibienne pouvant évoluer vers d'autres organes.

1.3. MORPHOLOGIE

L'Entamoeba histolytica aussi appelé l'Entamoeba dysentérique se présente sous deux formes : végétative ou trophozoïte et kystique.

§ Forme végétative : cette forme se présente aussi sous deux formes : la forme minuta ayant la taille 10 à 15 micron, elle se nourrit de bactérie et de déchet, elle est non pathogène et vit dans l'intestin. Et la forme histolytica mesure 30 à 40 micron, c'est la forme pathogène et hématophages.

§ Forme kystique : il s'agit d'une forme de résistance et de dissémination de l'amibiase et à une taille de 12 à 14 micron et 4 noyaux à la mature.

1.4. CYCLE EVOLUTIF

Après ingestion de kyste mur à 4 noyaux, ils seront dans l'estomac où la coque est lysée sous l'action du suc gastriques il y aura les désenkystement. Au niveau de l'intestin, les noyaux se divisent en donnant naissance à 8 petites amibes ( amabules) qui est la forme minuta.

Cette forme minuta va se diviser par scissiparité pour donner les formes pré-kystiques et les formes pré-kystiques s'entourent d'une coque et vont se diviser pour donner des kystes à 4 noyaux. (Franck KAPITA, cours de parasitologie médicale, G1 laboratoire ISTM/ Kabinda, 2019-2020, P 10).

1.5. TRANSMISSION

Les kystes sont émis avec les selles par un individu infecté qui défèque dans la nature. La transmission de l'amibiase d'un individu à l'autre se fait donc par :Les mains sales qui sont considérés comme les vrais hôtes intermédiaires de l'amibiase ; les mouches qui sont capables de transporter les kystes de l' Entamoeba histolytica qu'ils ont trouvés sur les selles contaminées enfin de les déposer sur les nourritures mal protégées.

1.6. SYMPTÔMES

En cas de l'amibiase, les symptômes peuvent variés et peuvent allés d'une diarrhée légère à la dysenterie, et les ulcères peuvent se former lorsque la paroi intestinale est touchée. Les infections qui durent parfois pendant des années peuvent être accompagnées de différents tableaux cliniques :

o Absence des symptômes dans de majorité de cas ;

o Des douleurs abdominales ;

o Une asthénie physique ;

o Une défécation douloureuse.

En cas de l'amibiase, on peut voir des complications telles que : l'abcès, l'occlusion intestinale.

1.7. DIAGNOSTIC

Le diagnostic de l'amibiase intestinale repose sur un examen parasitologique des selles fraîchement émisesc-à-d. on fait un examen direct des selles envie de rechercher les formes végétatives et kystiques d'amibe après addition d'une goutte de la soluté physiologique et une autre au lugol.

1.8. PROPHYLAXIE

Il n'existe pas de vaccin pour lutter contre l'amibiase.

La prophylaxie de l'amibiase intestinale est essentielle, elle repose sur l'élimination de la transmission des kystes.

v La prophylaxie individuelle : elle consiste à :

o Se laver soigneusement les mains au savon ;

o les eaux filtrer pour la boisson ;

o Éviter de manger les aliments souillées ;

v La Prophylaxie collective : consiste à :

§ Dépister et traiter le porteur sain ;

§ Construire de latrine ;

§ Aménager la source d'eau ;

Donner l'éducation sanitaire à la population.(1 CT Félicienne KIBAMBE NYONGONI, cours d'hygiène et environnement, G1 laboratoire ISTM/ Kabinda, 2019-2020, P18).

2.  ENTAMOEBA COLI

l'Entamoeba coli appartient à la classe de rhizopodea. C'est une forme non pathogène ; mais devient pathogène en proportion massive.

Elle est responsable de la diarrhée accompagnée de mucus abondant.

2.1. MORPHOLOGIE

L'Entamoeba coli est un protozoaire ayant la forme ovale, sa taille est de 20 à 40 micromètre, généralement plus gros que l'Entamoeba histolytica.

2.2. CYCLE ÉVOLUTIF

Après l'ingestion des Kystes, perdent leurs parois au niveau de l'intestin grêle.

2.3. SIGNES CLINIQUES

L'Entamoeba coli présente des signes suivantes :

§ Diarrhée abondante avec mucus, pas de sang ;

§ Douleurs abdominales ;

§ Asthénie ;

§ Anorexie.

2.4.  PROPHYLAXIE

Pour éviter la transmission de l'Entamoeba coli nous devons traité l'eau et avoir l'hygiène individuelle et communautaire.

3. GIARDIOSE INTESTINALE

3.1. DEFINITION

La giardiose ou lambliase est une protozooseintestinale due à un protozoaire flagellé appelé Giardia lamblia ou Giardia intestinalis.

3.2. ÉPIDÉMIOLOGIE

Le giardiose est cosmopolite pouvant infectée 20 à 30 % de la population rurale.

Chaque année le nombre des personnes infectées est estimé à 200 millions en Afrique, Asie et Amérique latine. En effet, les pays en vois de développement sont les plus exposés puisque la consommation d'eau non potable y est fréquente, que les installations sanitaires ne sont pas partout.

3.3. MORPHOLOGIE

Le giardia est un flagellé dont la forme végétative ou trophozoïte bouge. Dans la vu du face, le giardia à la forme de poire et décroissant dans la vue de profile, contient 2 noyaux avec un grand caryosome.

La forme kystique est ovale, à paroi double, ayant 4 noyaux , avec une taille de 9 à 13 micron de longueur et 6 micron de largeur.

3.4. CYCLE EVOLUTIF

Le giardia se présente sous deux formes dont la forme végétative et la forme kystique.

§ La forme végétative ou trophozoïte vit dans l'intestin grêle et cette forme est surtout dans les selles diarrhéiques, présente 2 noyaux et 4 flagellés. Au cours de la transit intestinales l'enkystement se produit au moment que les selles se déshydratent .

§ La forme pré kystiques contient 4 noyaux à la mature, cette forme est ovale, paroi double et elle est retrouvé dans les selles pâteuses, les kystes sont éliminés dans les milieu extérieur avec les selles.

3.5. TRANSMISSION

La transmission de la giardiose se fait par ingestion de kyste contenu dans les aliments ou dans l'eau contaminée et dans les mains du personne malade. Le kyste sont éliminé par les hommes, le chat, le chien.

3.6. SYMPTÔMES

Le giardiose est la plus souvent asymptomatique, sauf chez certaines personnes le giardia peut être responsable d'une entérite caractérisée par :

ü De diarrhée explosive ( diarrhée brutale) ;

ü Diarrhée chronique, asthénie physique, anorexie.

3.7. DIAGNOSTIC

Le diagnostic de la giardiose repose sur l'examen parasitologique des selles qui montre le giardia sous laformekystique et la forme végétative ne se voit que dans les selles liquides ou par tubage duodénal.

3.8. PROPHYLAXIE

La prophylaxie de la giardiose repose sur :

§ Les mesures d'hygiène individuelle ( hygiène des mains , des aliments) et collectives ( traitement des eaux usées, installation et utilisation de latrine, stopper l'utilisation des engrais humaines, etc.

4. TRICHOMONOSE INTESTINALE

4.1. DÉFINITION

La trichomonose intestinale est une affection due à un protozoaire flagellé appelé Trichomonas intestinalis ou hominis.

4.2. ÉPIDÉMIOLOGIE

La trichomonose est une affection cosmopolite touchant 3 à 20% de la population selon les régions.

Le trichomonas intestinalis est un flagellé non pathogène, mais peut causé la diarrhée s'il est en grande quantité. C'est un protozoaire mineur.

4.3. MORPHOLOGIE

Le trichomonas intestinalis ne forme pas le kyste, seule la forme végétative très mobileexiste. La forme végétative ( trophozoïte) a une forme ovale, ayant la taille de 9 à 14 micron de longueur et 7 à 9 micronde largeur, et possède un noyau central,3 à 4 flagelles antérieurs et 1 postérieur, une membrane ondulante, et deux kinétoplastes situés à la partie antérieur.

4.4. CYCLE EVOLUTIF

En absence de forme kystique connue, on admet que c'est la forme végétative capable de résister un mois en milieu liquide, qui assure la contamination.

Le Trichomonas intestinalis vit dans le mucus de la muqueuse colique. Ce cycle à un seul hôte qui est l'homme. Il est mobile.

4.5. TRANSMISSION

La transmission de la trichomonose se fait par les mouches qui transportent ou déposent des trophozoïtes vers la nourriture ou dans l'eau.

Les porteurs asymptomatiques défèquent dans le milieu extérieur jouant un rôle important dans la dissémination de trichomonas.

La transmission s'effectue rapidement car la forme kystique n'existe pas.

4.6. SYMPTÔMES

Très souvent ignoré des porteurs, le trichomonas intestinalis peut entraîner un état de colique chronique et ne semble joue un rôle plus important que sur des terrains sensibilisés par d'autres facteurs pathologiques peut provoquer une diarrhée muqueuse. Le trichomonas présente comme symptômes :

· Des douleurs abdominales ;

· Une asthénie physique ;

· Diarrhée ;

4.7. DIAGNOSTIC

Le diagnostic de la trichomonase repose sur l'examen parasitologique de selles qui montre la forme végétative seulement, comme il n'y a pas de forme kystique.

4.8. PROPHYLAXIE

La prophylaxie de la trichomonase intestinale repose sur :

ü L'hygiène alimentaire et individuelle ;

ü La propreté des mains après les selles et avant les repas ;

ü Couvrir des aliments enfin d'éviter les mouches.

5. BALANTIDIOSE INTESTINALE

5.1. DÉFINITION

La balantidiose est une maladie intestinale due à un protozoaire cilié appelé Balantiduim Coli.

5.2. ÉPIDÉMIOLOGIE

Le Balantiduim est cosmopolite pouvant infecté 1 à 2% de la population, mais peut provoquer des cas sporadique qui peuvent exister là où le parasite s'est localisé.

5.3. MORPHOLOGIE

Le Balantiduim Coli est un protozoaire intestinal très grand et ovale, sa taille 60 à 70 microns de longueur et 40 à 60 micron de largeur.

Le Balantiduim coli se présente sous deux formes : trophozoïte et kystique.

ü La forme végétative ou trophozoïte porte un cytoplasme et un vestibulum, constituant la bouche du parasite par laquelle pénètrent les particules alimentaires, se déplace en spirale, tout le corps du parasite est recouvert des cils courts et à la partie postérieure se trouve un orifice anal. La reproduction se fait par bipartition (reproduction asexuée).

ü La forme kystique est entouré d'une paroi épaisse composé de double paroi, taille 50 à 60 microns, 2 noyaux, vacuole kystique difficile à voir.

5.4. MOBILITÉ

Le Balantiduim coli se présente très rapidement dans la préparation au microscope, traverse le champ microscopique en suivant une direction bien déterminée ( contraire à un mouvement l'aveuglette).

5.5. CYCLE EVOLUTIF

Le Balantiduim coli se présente sous deux formes : végétatives ou trophozoïtes et kystiques qui résistent à l'environnement.

Les kystes sont infectieux, après avoir été ingérés, les kystes perdent leur coque protectrice dans l'intestin grêle et les trophozoïtes se fixent sur la muqueuse de l'iléon terminal et au colon. Après il y aura une émission des kystes puis une transmission orale.

5.6. TRANSMISSION

La transmission de la Balantidiose se fait le plus souvent par voie fécale et orale après ingestion des kystes de protozoaire provenant des aliments contaminés ou par contact direct avec des animaux et l'eau est la principale facteur de la dissémination de l'infection à Balantiduim coli.

5.7. SYMPTÔMES

La balantidiose peut entraîner des signes tels que :

o Douleurs abdominales ;

o La dysenterie à l'aspect amibien ;

o Nausées ;

o Vomissements.

5.8. PROPHYLAXIE

La prophylaxie de la balantidiose repose sur les règles d'hygiène alimentaire stricte, hygiène des mains et de l'eau, limiter la circulation des porcs trop souvent en liberté.

5.9. DIAGNOSTIC

Le diagnostic de balantidiose repose sur l'examen direct de selles qui montre la forme végétative et kystique de Balantiduim et la coproculture.

6.ISOSPOROSE

L'isosporose est une affection parasitaire due à un coccidie appelé Isospora hominis. Cette maladie est importante chez les bétails ; chez l'homme ; elle ne pas fréquente ni très grave, souvent cette infection se guéri d'elle-même.

Le diagnostic parasitaire de l'isospora se fait par la recherche des oocystes dans les selles.L'oocyste est la forme de résistance dans le milieu extérieur qui assure la transmission de l'infection.

Il contient deux sporoblastes contenant chacun 4 sporozoites.

DEUXIÈME CHAPITRE. LE DIAGNOSTIC DES PROTOZOOSES INTESTINALES

II.1. BUT :

Le diagnostic des protozooses intestinales permet la mise en évidence des protozoaires quelque soit leur stade de développement (kystes, formes végétatives, oocystes). Ce qui aide le clinicien à démarrer ou à réajuster une action thérapeutique efficace, bien adaptée au malade.

II.2. MATÉRIELS ET RÉACTIFS DE LABORATOIRE

II.2.1. Matériels

Les matériels nécessaires pour faire un examen de selles sont entre autres :

· Lame porte-objet ;

· Lamelles 20×20 mm;

· Registre ;

· Stylo ou crayon gras ;

· Plateau ;

· gants ;

· Récipient propre ;

· Baguette en verre ou anses de platine ;

· Microscope optique.

II.2.2. Réactifs de laboratoire

Pour la réalisation de notre travail, nous avons utilisé les réactifs suivants :

Ø Solution physiologique ;

Ø Solution de lugol .

II.3. PROCÉDURE

II. 3.1. RECUEIL DES PRÉLÈVEMENTS

Pour avoir des bons résultats dans la recherche des protozoaires, il faut faire des bons prélèvements :

II. 3.1.1. Préparation du malade

Il est recommandé de suivre les règles suivantes pour éviter les résultats faussements négatifs:

ü Absence médicamenteuse : le malade doit éviter tous les médicaments à pouvoir amoebicide et ceux qui contenant des substances grasses, huileux...

ü Régime recommandé : il est conseillé de suivre un régime pauvre en biscotte, pâte, riz, oeufs.

II.3.1.2. prélèvement des selles proprement-dit

Le malade déposé sa selles le matin au laboratoire dans un récipient propre sur le quel est colée une étiquette portant l'identité du malade et il doit apporter une quantité des selles suffisante pour permettre la mise en oeuvre des toutes les techniques et il est conseillé de répéter l'examen trois fois ( 3 jours d'intervalles) pour affirmer la négativité.

II.3.2. EXAMEN PARASITOLOGIQUE DE SELLES

Cet examen se déroule en 2 étapes : macroscopiquement et microscopiquement .

II.3.2.1. EXAMEN MACROSCOPIQUE

L'examen macroscopique est un examen qui demande la vision, il ne demande pas la présence de microscope.

Cet examen consiste à voir la couleur et la consistance de selles.

v Couleur :

§ Brune : couleur normale ;

§ Jaune : présence de bilirubine ;

§ Noire : présence de sang digéré endogène et exogène ;

§ Rouge : il s'agit de sang ;

v La consistance : elle peut être :

o Moulée, pâteuse (cas normal) ;

o Liquide ( diarrhée) ;

o Dure ( constipation).

II.3.2.2. EXAMEN MICROSCOPIQUE

L'examen microscopique est un examen parasitologique qui permet de voir le parasite à l'aide d'un appareil appelé microscope.

1. L'examen à frais ( ou direct)

L'examen à frais est la méthode la plus simple car elle met en évidence les formes végétatives ou trophozoïtes et les formes kystiques des protozoaires et d'étudier leurs mobilités.

Ø Techniques :

§ Un petit grain de matière fécale est prélevé avec une baguette en verre et placé sur une lame avec une goutte de solution physiologique enfin de faire une préparation homogène.

Si les selles sont mouillées, prendre à l'intérieur de l'échantillon. Si elles contiennent du mucus ou son liquide, prélever dans le mucus sanguinolent.

§ Recouvrir la préparation à l'aide d'une lamelle en évitant la formation de biles d'air ;

§ Examiner la préparation au microscope, en utilisant les objectifs 10X ou 40X  et réduire l'éclairage en fermant le condenseur, diaphragme abaissé.

Ø Intérêt

Elle permet d'observer les formes kystiques et végétatives des protozoaires, on peut aussi voir leurs mobilités.

2. Examen après coloration au lugol

Cet examen est utilisé pour identifier des formes végétatives et kystiques de protozoaires( surtout l'amibe) dans les selles. Permet encore de mieux visualiser certains éléments d'identification : noyau ; caryosome.

v Techniques

- On suis les mêmes techniques que l'examen à frais sauf que la goutte de solution physiologique est remplacé par une goutte de lugol. L'objectif 40X.

v Résultat

Cet examen colore les noyaux des protozoaires en brun, le caryosome en noir.

3. Caractéristiques des kystes

Les kystes des protozoaires trouvés dans le selles sont identifiés par leur taille, leur forme, leur coque, leur noyau et parfois par leur couleur :

Par exemple : Kystes de Giardia lamblia

ü Taille : 8 à 12 micron ;

ü Forme : ovale ;

ü Coque : peu épaisse à double paroi ;

ü Noyau : 2 à 4 noyaux ovales ;

ü Couleur : jaune verte.

DEUXIÈME PARTIE : L'APPROCHE PRATIQUE

TROISIÈME CHAPITRE. PRÉSENTATION DU LIEU DE RECHERCHE

III.1 MILIEU DE RECHERCHE

L'hôpital général de référence de kabinda est le milieu de notre recherche.

1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Comme nous venons de le parlé, les recherches pour cette élaboration du présent travail ont été effectuées à l'hôpital général de référence de kabinda est situé au quartier YA KASONGO dans la commune de KAJIBA, ville de kabinda, le chef lieu de la province de LOMAMI en république démocratique du Congo.

Il est limité de la manière suivante :

v A l'Est par le quartier KABONDO ;

v A l'ouest par la communauté de béatitude ;

v Au sud ouest par l'Institut technique médicale de Kabinda ( ITM) ;

v Au sud par le camp des infirmiers( médecins) ;

v Au nord par la paroisse sainte marie.

2. HISTORIQUE

Cet hôpital à été construit vers les années 1956-1957 grâce au financement du gouvernement de gouvernement BELGE dénommé «  FOND DU ROI ».

Les travaux de construction ont été dirigés par un certain entrepreneur Monsieur MIKIRIS qui malheureusement à cause des événements de l'indépendance de la république démocratique du Congo , n'avait pas pu achever les travaux de construction. Monsieur BORREM( Italien paracheva tous les travaux de construction.

L'inauguration avait eu lieu en 1962 et monsieur SEDERIT fût le premier médecin directeur, suite à la crise que connue l'hôpital vers les années 1980, cet hôpital fut cédé au diocèse de KABINDA.

Une convention signée entre le gouvernement congolais et la diocèse de Kabinda, cette dernière fait appel à la communauté de Béatitudes pour la direction et la gestion quotidienne de cet hôpital.

De 1977- 1978, l'hôpital traversa une longue période de crise et commença à fonctionner difficilement.

Pour ce là, on avait envisagé qu'il soit conventionné et gérer par le diocèse de kabinda, ce dernier qui avait recruté aux membres au personnel médicaux français. Les frères de l'agneau en 1982.

Brièvement nous vous présentons les successions des médecins directeurs dans cet hôpital, depuis sa création à nos jours :

Ø Docteur MIKEMOTO ;

Ø Docteur GIRIER André ;

Ø Docteur GABY ;

Ø Docteur LOICK ;

Ø Docteur Jérôme MAYOLE ;

Ø Docteur claire NOGIER ;

Ø Docteur Pascal CRAISSILLAC et

Ø La soeur Marie de la croix, en fonction jusqu'à nos jours.

III.2. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

III.2.1. POPULATION D'ETUDE

La population d'étude concerne deux catégories de malades souffrant de troubles digestifs. Les malades non hospitalisés consultant en externes et les malades hospitalisés consultant en interne. Ainsi nous avons colligé 697 prélèvements dont 208 étaient positifs, les 489 cas ont été exclus ( cas négatifs), parmi le nombre total du patients.

Parmi les patients inclus 109 cas représentent les malades externes et 99 malades hospitalisés.

III.2.2. MATÉRIELS ETMETHODE

III.2.2.1.MATÉRIELS ET RÉACTIFS DE LABORATOIRE

III.2.2.1.1. Matériels

Les matériels nécessaires pour faire un examen de selles sont entre autres :

Ø Lame porte-objet ;

Ø Lamelle 20×20 mm ;

Ø Registre ;

Ø stylo ou crayon gras ;

Ø Plateau ;

Ø gants ;

Ø Récipient propre ;

Ø Baguette en verre ;

Ø Microscope optique.

III.2.2.1.2. Réactifs de laboratoire

Pour la réalisation de notre travail, nous avons utilisé les réactifs suivants :

§ Solution physiologique ;

§ Solution de lugol .

III.2.2.1.2. Examen parasitologique des selles

Cet examen se déroule en 2 étapes : macroscopiquement et microscopiquement .

1. EXAMEN MACROSCOPIQUE

L'examen macroscopique est un examen qui demande la vision, il ne demande pas la présence de microscope.

Cet examen consiste à voir la couleur et la consistance de selles.

Ø Couleur :

· Brune : couleur normale ;

· Jaune : présence de bilirubine ;

· Noire : présence de sang digéré endogène et exogène ;

· Rouge : il s'agit de sang ;

Ø La consistance : elle peut être :

o Mouillées, pâteuse (cas normal) ;

o Liquide ( diarrhée) ;

o Dure ( constipation).(1 CT. Joseph KAMANGA WA KAMANGA, Cours de chimie clinique, ISTM Manono, 2013-2014, 2 ème graduat HOSPI. P 72).

2. EXAMEN MICROSCOPIQUE

L'examen microscopique est un examen parasitologique qui permet de voir le parasite à l'aide d'un appareil appelé microscope.

2.1. L'examen à frais avec l'eau physiologique ( ou direct)

L'examen à frais est la méthode la plus simple car elle met en évidence les formes végétatives ou trophozoïtes et les formes kystiques des protozoaires et d'étudier leurs mobilités.

Ø Techniques :

ü Un petit grain de matière fécale est prélevé avec une baguette en verre et placé sur une lame avec une goutte de solution physiologique enfin de faire une préparation homogène.

Si les selles sont mouillées, prendre à l'intérieur de l'échantillon. Si elles contiennent du mucus ou son liquide, prélever dans le mucus sanguinolent.

ü Recouvrir la préparation à l'aide d'une lamelle en évitant la formation de biles d'air ;

ü Examiner la préparation au microscope, en utilisant les objectifs 10X ou 40X  et réduire l'éclairage en fermant le condenseur, diaphragme abaissé.

2.2. Examen après coloration au lugol

Cet examen est utilisé pour identifier des formes végétatives et kystiques de protozoaires( surtout l'amibe) dans les selles. Permet encore de mieux visualiser certains éléments d'identification : noyau ; caryosome.

§ Techniques

On suis les mêmes techniques que l'examen à frais sauf que la goutte de solution physiologique est remplacé par une goutte de lugol. L'objectif 40X.

§ Résultat

Cet examen colore les noyaux des protozoaires en brun, le caryosome en noir.

III.2.2.2. MÉTHODE DE LA RECHERCHE

Nous avons fait recours à la méthode descriptive transversale.

1. TYPE D'ETUDE

Notre étude est descriptivetransversale qui à durée six mois( de janvier à juin 2022).

2. ÉCHANTILLONNAGE

Nous avons fait recours à une échantillonnage aléatoire avec un objectif d'égalité des variables étudiées. Notre échantillonnage était de 697 prélèvements.

3. TECHNIQUES DE COLLECTE DE DONNEES

Pour réaliser cette étude, nous nous sommes rendu au laboratoire de l'HGR Kabinda pour rencontrer les responsables et les expliquer les bien fondé de notre enquête.

Il s'agit de faire des analyses parasitologiques des selles.

Concernant le diagnostic parasitologique, nous avons fait recours à l'examen direct ( à l'état frais) pour la réalisation de cet travail.

C'est une méthode universelle et indiquée pour la recherche des protozoaires, mais à conditions que l'infestation soit suffisante.

Ni la méthode de lugol n'a été utilisée.

III.2.3. CRITÈRES DE SÉLECTION

A. CRITÈRES D'INCLUSION

Font partir de cette étude tous les cas des protozoairesintestinaux enregistrés et diagnostiqués au laboratoire de l'HGR Kabinda du 01 janvier au 30 juin 2022 sans distinction d'âge ni de sexe.

B. CRITÈRES D'EXCLUSION

Sont exclus de cette étude tout le cas contraire aux critères ci-haut.

III.2.4. PARAMÈTRES D'ETUDES

En menant cet étude nous nous sommes fixés comme paramètres d'étude :

§ Résultats parasitologique des selles ;

§ Nombre de prélèvement ;

§ Sexe ;

§ Age ;

§ Protozoaires intestinaux rencontrés ;

§ Type de consultation ;

§ Provenance ;

§ Mois de consultation ;

§ Signes cliniques.

III.2.5. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

Nous avons rencontré certaines difficultés au cours de la réalisation de cette étude et se résument pour l'essentiel :

Ø Insuffisance de ressources financières et humaines ;

Ø Manque de temps suffisant pour exploiter les archives ;

Ø Exigence de moyens financiers pour faire les analyses et d'autres droits de stage de l'hôpital général de référence de kabinda ;

Ø Manque de temps pour faire les examens enfin d'éviter le faux négatif.

QUATRIÈME CHAPITRE. PRESENTATION ET INTERPRÉTATION DES DONNÉES.

Notre travail à été réalisé sur 697 patients hospitalisés et externes, elle a permi l'identification de nombreuse espèces parasitaires de l'intestin de l'homme.

Parmi le 697 prélèvements de selles analysés, 208 cas étaient positifs et 489 cas exclus de l'étude.

Le détail de ces résultats est consigné dans les tableaux suivantes:

TABLEAU 1. RÉPARTITION DES DONNÉES SELON LES RÉSULTATS PARASITOLOGIQUE DES SELLES

Ce tableau montre le taux de positivité des protozoaires intestinaux retrouveràl'examen parasitologique des selles.

Résultat des selles

Fréquence

Pourcentage %

Positif

208

29,8

Négatif

489

70,2

Total

697

100

Au regard de ce tableau nous constatons que l'EPS direct est revenu positif pour 208 patients soit 29,8% de cas.

TABLEAU 2. REPARTITION DES CAS SELON LE NOMBRE DE PRÉLÈVEMENT

Nombre des prélèvements

Fréquence

Pourcentage %

1

100

48,1

2

53

25,5

3

55

26,4

Total

208

100

Dans ce tableau, il ressort que la majorité des examens parasitologiques des selles effectués étaient positifs dès le premier examen avec 48,1% selon le nombre de prélèvement effectués pour chaque patient.

TABLEAU 3: RÉPARTITION DE CAS SELON L'AGE

Âge(ans)

Fréquence

Pourcentage %

0 - 10

72

34,6

11 - 21

20

9,6

22 - 31

46

22,1

32 - 41

31

14,9

42 - 51

16

7,7

52 - PLUS

23

11,1

TOTAL

208

100

Au regard de ce tableau nous constatons que l'EPS est demandé le plus souvent chez les patients âgés de 0 à 10 ans avec une proportion de 34,6% de cas.

TABLEAU 4: RÉPARTITION DE CAS SELON LE SEXE

Sexe

Fréquence

Pourcentage %

MASCULIN

123

59,1

FEMININ

85

40,9

TOTAL

208

100

Ce tableau montre que l'EPS effectué chez les patients de sexe masculin est supérieur que le sexe féminin, soit 59,1% de cas sur 40,9%.

TABLEAU 5: RÉPARTITION DE CAS SELON LES PROTOZOAIRES INTESTINAUX RENCONTRÉS

Protozoaires intestinaux

Fréquence

Pourcentage %

ENTAMOEBA HYSTOLITICA

71

34,1

ENTAMOEBA COLI

22

10,6

GIARDIA LAMBLIA

53

25,5

TRICHOMONAS INTESTINALIS

62

29,8

BALANTIDUIM COLI

0

0

ISOSPORA HOMINIS

0

0

TOTAL

208

100

Il ressort de ce tableau que l' Entamoeba histolytica est plus fréquent avec 34,1% de cas, suivi de trichomonas intestinalis avec 29,8% de cas et en fin le Balantiduim coli et isospora hominis avec respectivement 0% (0 cas) par chacun.

TABLEAU 6: RÉPARTITION DE CAS SELON LE TYPE DE CONSULTATION

Type de consultation

Fréquence

Pourcentage %

EXTERNE

109

52,4

INTERNE

99

47,6

TOTAL

208

100

Il ressort de ce tableau que les patients externes représentent 52,4% de cas tandis-que les patients hospitalisés avec 47,6%.

TABLEAU 7 : REPARTITION DE CAS SELON LA PROVENANCE

Provenance

Fréquence

Pourcentage %

Hors ville de KABINDA

172

82,7

Ville de KABINDA

36

17,3

TOTAL

208

100

Au regard de ce tableau nous constatons que 82,7% de cas provenaient de la hors ville de kabinda contre 17,3% de la ville.

TABLEAU 8: RÉPARTITION DE CAS SELON LE MOISDE CONSULTATION

Mois de consultation

Fréquence

Pourcentage %

Janvier

59

28,4

Février

46

22,1

Mars

24

11,5

Avril

42

20,2

Mai

21

10,1

Juin

16

7,7

TOTAL

208

100

Il est à signaler dans ce tableau que la prévalence des protozooses intestinales est élevée au mois de janvier et février avec respectivement 28,4% et 22,1% de cas, et avril avec 20,2%, mars 11,5%, mai 10,1% et juin avec 7,7% de cas.

TABLEAU 9 : RÉPARTITION DE CAS SELON LES SIGNES CLINIQUES

Signes cliniques

Fréquence

Pourcentage %

Diarrhee

45

21,6

Douleurs abdominales

68

32,7

Vomissements

31

14,9

Constipation

28

13,5

Défécation douloureuse

24

11,5

Anorexie

12

5,8

TOTAL

208

100

Il ressort de ce tableau que les douleurs abdominales à une prévalence plus élevée avec 32,7% de cas, suivi de la diarrhée avec 21,6% de cas et l'anorexie est le signe le moins fréquent avec un total de 5,8% de cas.

DISCUSSION ET COMMENTAIRES

Les parasitoses intestinales constituent un problème de santé publique, touchant suivant la population de pays en voie de développement et exposant ces derniers à une morbidité et à une mortalité très élevées.

L'objectif de ce travail est d'évaluer la prévalence des protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'HGR de Kabinda.

Une étude descriptivetransversaleà été menée et a porté sur les résultats des examens parasitologiques des selles.

Dans notre étude, nous avons analysé 697 prélèvements des selles, dont 208 cas étaient positifs soit 29,8%. Ce taux semble supérieur à celui de Dieudonné ROHINGAM qui avait relevé dans sa série une prévalence de 8,8% à la société de laboratoire d'analyse biomédicales de GUINÉE 2008. Ce pendant, notre taux de prévalence est inférieur à celui estimé par NTUMBA KABONGO Emile (2012) à l'HGR KISANGA, qu'il était de 47,7%, ce là peut expliqué par le nombre limite de prélèvements (697 contre 273 prélèvements). Ces taux peuvent se traduire par le manque d'éducation sanitaire, manque d'hygiène et le mode de vie des populations.

La différence entre les prévalences des protozoaires dans ces études peut être attribué aux diversités régionales, en outre de la taille d'échantillons et de la méthodologie employée pour collecter les données.

Il est demandé de pratiquer trois (3) EPS pour diagnostiquer une protozoose intestinale, mais les études épidémiologiques se sont souvent limitées aux résultats d'un seul prélèvement.

Dans notre étude, 26,4 % des cas ne sont positives qu'après le troisième (3 ème) examen d'un seul échantillon de selles sous-estimerait la prévalence.

Pour la répartition selon l'âge, nous avons trouvé que la tranche d'âge la plus touchée est situé entre 0 à 10 ans soit un taux de 39,6%, ce qui correspond aux enfants. Cette tranche d'âge est plus touchée compte tenu de l'insuffisance d'observation des règles d'hygiène alimentaire et environnementale et celle du système immunitaire qui est peu actif à cet âge.

Selon la répartition en fonction du sexe, nous avons montré que le sexe masculin est le plus touché avec 59,1% contre 40,9% chez le féminin.

Nous estimons que cette élévation de la prévalence serait due aux habitudes hygiéniques et le nombre important des bilans du travail qui sont le plus souvent représentés par les hommes aussi mieux la nature e la profession.

Par rapport aux protozoaires,l'Entamoeba histolytica occupe la première place avec 34,1%, suivi de Trichomonas intestinalis de 29,8%. Ce résultat concorde avec celui d' Abdel Malik GARBA GAMBARI (50,8%). Le faible taux de l' Isospora et Balantiduim coli peut être dû par manque des colorations spécifiques et qui ne sont pratiquées qu'à la demande du clinicien.

Par rapport a la répartition de cas selon les types de consultation, nous avons trouvé que 52,4% représente les patients consultant en externe et 47,6% sont des patients hospitalisés dans des différents services de l'hôpital. Ce résultat s'explique par le fait que ces protozooses intestinales nécessitent pas l'hospitalisation du patient.

On note 82,7% de cas provenaient de la hors ville de kabinda contre 17,3% de la ville.

En rapport avec le mois de consultation nous remarquons que les patients sont beaucoup plus infectés au mois de janvier et février avec respectivement 28,4% et 22,1. Ces mois correspondent à la saison des pluies, période ou les conditions sont les plus favorables pour une infestation probable. Ce résultat concorde avec celui d'Emile NTUMBA KABONGO (17,2%.). Ainsi on peut dire que les taux de prévalence se différencient d'une ville àl'autre ; pour chaque endroit on a un taux de prévalence qui dépend des conditions environnementales telles que : de dépôt anarchique des ordures ménagères une stagnation des eaux usées et le manque d'hygiène collective et individuelle.

Par rapport à la répartition des signes cliniques nous avons trouvé que les douleurs abdominales représentent 32,7% de cas suivie de la diarrhée avec 21,6%.

CONCLUSION GENERALE

Pour clore, nous voici arrivés à la fin de ce travail dont le thème est<<prévalence des protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'hôpital général de référence de Kabinda>>.

Dans ce présent travail de notre recherche nous nous sommes fixés pour objectif d'évaluer la prévalence des protozooses intestinales diagnostiquées au laboratoire de l'HGR de Kabinda. Comme Objectifs spécifiques :

· Identifier les différentes espèces en cause ;

· Proposer une piste de solution.

Dans nos hypothèses, nous estimons que :

Ø La prévalence des protozooses intestinales est de 29,8%, elle est trop élevée dans cette structure sanitaire vue les conditions d'assainissement et les conditions d'hygiène rudimentaire ;

Ø Les types des pathologies à la base sont : la diarrhée, le paludisme et peuvent occasionner la malnutrition ;

Ø La tranche d'âge la plus touchée est situé entre 0 à 10 ans soit un taux de 39,6%, ce qui correspond aux enfants.

Pour y arriver, nous avons mené une étude descriptive du type transversal allant du 01 janvier au 30 juin 2022 avec une échantillonnage aléatoire de 697 prélèvements de selles dont voici nos principaux résultats :

1. La prévalence des protozooses intestinales s'élève à 29,8% de cas ;

2. Selon le nombre de prélèvement, la majorité des examens parasitologiques des selles effectués étaient positifs dès le premier examen avec 48,1%.

3. La tranche d'âge de 0 à 10 ans était la plus représentée avec 34,6% de cas.

4. Le sexe masculin était le plus représenté avec 59,1% de cas contre 40,9%.

5. L'Entamoeba histolytica occupe une première place avec 34,1% et l'Isospora hominis et Balantiduim coli occupent les dernières places avec 0%.

6. L'externe était plus représenté avec 52,4% de cas contre 47,9% de l'interne.

7. Le hors ville représente 82,7% de cas contre 17,3% de la ville.

8. Les mois de janvier et février étaient plus représentées respectivement avec 28,4% et 22,1% de cas.

9. Les douleurs abdominales est plus représenté avec 32,7%.

Au regard de ces constatations qui découlent de nos enquêtes, nous pouvons dire que nos hypothèses sont confirmées .

Surtout par rapport à la prévalence qui est non négligeable.

SUGGESTIONS

A la lumière de ce qui précède, nous suggérons ce qui suit :

v A la population :

· d'observer les règles d'hygiènes alimentaires ;

· Faire de lavage de mains voir même alimentaire ;

· D'utiliser les eaux filtrer pour la boisson ;

· Construire des latrines;

· Avoir les ordures.

v Aux autorités académiques

o Enrichir le bibliothèque pour trouver d'autres références.

v Aux autorités sanitaires :

§ Traiter tous les sujets infectes et les porteurs sains ;

§ Donner l'éducation sanitaires au niveau de la population par les medias.

v Au gouvernement :

ü Construire des latrines dans les lieux publics ;

ü Déployer les techniciens de laboratoire dans des structures médicales pour une adéquate diagnostique des maladies ;

ü Former et perfectionner les personnels de santé ;

ü Encourager et renforcer les prestataires de laboratoire.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. COURS

1. Franck KAPITA, cours de parasitologie médicale, G1 laboratoire ISTM/ Kabinda, 2019-2020, inédit.

2. CT. EJIBA NKOLOMONYI Edo, cours d'IRS G2 Labo, ISTM, 2020-2021, inédit.

3. CT Félicienne KIBAMBE NYONGONI, cours d'hygiène et environnement, G1 laboratoire ISTM/ Kabinda, 2019-2020.

4. CT. Joseph KAMANGA WA KAMANGA, Cours de chimie clinique, ISTM Manono, 2013-2014, 2 ème graduat HOSPI.

2. TFC ET MEMOIRE

3. 1. TFC. Dieudonné ROHINGAM. Fréquence des parasitoses intestinales dépistées à la société de laboratoire d'analyse de GUINNE. UNIGAB.2008.

2. TFC. NTUMBA KABONGO EMILE. Prévalence des parasitoses intestinales chez les enfants de 0 à 10 à l'HGR kisanga, UNILA.2012.

3. Mémoire online. Abdel Malik GARBA GAMBARI. Prévalence des parasitoses intestinales et connaissances attitudes pratiques des population périurbaines face aux parasitoses intestinales cas du canton d'adidogolé au Togo, UNILOTO. 2013.

4. TFC. NINO NGBABO Serge. Prévalence des parasitoses intestinales au centre de santé BOYOMA, UNIKIS.2008.

4. OUVRAGES

1. OMS. Parasitologie médicale : techniques de laboratoire. Genève. 1993.

2. Bernard et Geneviève pierre, dict méd pour les régions tropicales, PUF, 1987.

3. La rousse, dict français, livres pour les grand lacs, 2008.

5. WEBOGRAPHIE

1. http/www.wikipedia.fr. protozooses intestinales.com. consulté le 17/05/2022.






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