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Profil épidémiologique et thérapeutique des infections urogénitales chez les gestantes.


par JéràƒÂ´me Nsanzimana
Université Saint Joseph (USJ) - Graduate en sciences infirmières 2018
  

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0.2. PROBLEMATIQUE

0.2.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU SUJET

Les infections urogénitales pendant la grossesse sont très fréquentes et leur risque potentiel sur la mère et l'enfant est important.

Elles représentent la complication médicale la plus fréquente de la grossesse. Elle expose au risque de prématurité et de mortalité périnatale et à des accidents graves chez la mère5(*).

Les infections génitales se répartissent selon la topographie anatomique des organes génitaux. Chez les personnes du sexe féminin en particulier, les infections génitales se distinguent en infections génitales hautes et basses.

Les infections génitales hautes regroupent les pathologies qui intéressent les organes génitaux hautement localisés (utérus, trompes, ovaires et leurs annexes). Elles sont salpingites, annexites, et pelvipéritonites.

Quant aux infections génitales basses, elles intéressent seulement le vagin et la vulve ; et l'attaque de l'un engage directement l'autre.

Les germes en cause peuvent être sexuellement transmis : maladies sexuellement transmissibles ou banaux. Ils comprennent des agents microbiens, mycosiques, parasitaires ou viraux et les infections spécifiques telles que Trichomonas, Candida, gonocoque, Chlamydia ont la similitude des signes cliniques. Pour cela, elles sont regroupées sous le nom de vaginose bactérienne. Elles sont cérusites, vaginites, bartholinites et vulvites.6(*)

Dans les pays démunis des ressources, environs 240000 des femmes meurent chaque année précocement de suite de cancer du col de l'utérus dû aux infections sexuellement transmissibles7(*).

A l'échelle mondiale, pas moins de 4000 nouveau-nés meurent chaque année de suite d'une infection ophtalmique due à une gonococcie ou une chlamydias maternelle qui n'a pas été soignée.

L'être humain représente le seul réservoir connu pour le germe qui est à l'origine des infections sexuellement transmissibles, l'augmentation du nombre de cas des infections génitales correspond à la libération sexuelle et l'apparition de la pilule contraceptive qui n'offre aucune protection contre la transmission des germes pathogènes contrairement au préservatif. Les IST/Infection sexuellement transmissibles constituent à l'heure actuelle des problèmes graves de la santé publique à l'échelle mondiale7.

Chaque jour plus d'un million de personnes contactent une IST. On estime que chaque année 357 million des personnes contactent l'une de quatre IST suivantes : chlamydias, gonococcie, syphilis, trichomonas ; plus de 500 millions de personnes sont atteintes du virus responsable de l'herpès génitale dont 290 millions de femmes souffrent d'une infection à papillomavirus humains8(*)

En effet, selon l'OMS hormis le VIH, on enregistre chaque année dans le monde plus de 333 millions de nouveaux cas d'infections bactériennes et protozoaires sexuellement transmissibles : dont la majorité est asymptomatique ou s'accompagnant des symptômes bénins qui ne sont pas reconnus comme ceux des IST. Les IST comme l'herpès génital et la syphilis augmentent le risque de contacter le VIH, plus de 90000 femmes enceintes ont été infectées par la syphilis en 2012 dont plus 350000 complications pouvant aller jusqu'à la mortalité infantile.9(*)

Dans certains cas, les infections génitales basses peuvent avoir des graves conséquences de la reproduction allant au-delà de la conséquence immédiate telle que la stérilité ou de la transmission des infections de la mère à l'enfant10(*).

L'Afrique reste le continent le plus touché par la morbidité due aux IUG, le taux de prévalence est particulièrement élevé dans les pays en développement où les services de santé et la prise en charge est moins suffisante.11(*)

En 2013, on estimait 3.1 million les 500 millions le nombre des personnes nouvellement infectées par le VIH et à Chlamydias, une gonococcie, une syphilis ou un trichomonas12(*)

Gardnerella vaginalis est isolée avec une plus grande fréquence (83-98%) et en quantité nettement supérieure dans la flôre de la vaginose bactérienne que dans la flore normale.13(*)

L'infection génitale à Chlamydia trachomatis est la plus fréquente des IUG dans 20% des cas. Elle touche une population jeune dans près de 20% cas et reste souvent asymptomatique. Trichomonas vaginalis est la plus fréquente des IUG d'origine parasitaire, il est rencontré chez 40-50% des leucorrhées, et dans 20% toute population féminine confondue.

Les candidoses vaginales sont les plus fréquentes des mycoses humaines. Elles sont retrouvées chez 6% des femmes en période d'activité ovarienne et chez 25-40% de toutes les patientes présentant une vaginite [5].

En RDC, dans les services de santé, les infections génitales basses sont très fréquentes mais leur situation est mal connue suite à de problèmes de sous notification.14(*)

Il sévit en RDC une épidémiologie générale puisque la prévalence est supérieur à 1% de cas de VIH en 2005, à 4.8% respectivement pour les femmes de 15 à 19 ans et celle de 25 à 49 ans.15(*)

Dans la ville de Gisenyi, la mise en oeuvre des activités de lutte contre les IST curables est une préoccupation majeure, la prévalence est mal connue en raison des sous notification des données des IST.16(*)

En 2013, la prévalence de la syphilis dans la ville de Gisenyi était estimée entre 10 à 29.9% de population totale de la province17(*).

Ce qui précède attire notre attention et nous pousse à analyser cette problématique à la clinique hospitalière IMPUHWE.

C'est ainsi que nous nous sommes posé ces quelques questions de recherche.

* 5 Brigitte MAUROY, Claude BEUSCART: Infection urogénitale chez la femme enceinte CUROF/SUMI 1996 P607-622

* 6Gravett MG, Hummel D, Eschenbach DA, Holmes KK. Preterm labor associated with subclinical amniotic infection and with bacterial vaginosis.ObstetGynecol 1986; 67:229-37.

* 7Htte:/WWW.google.ist, Consulté le 12/12/2018

* 8 www.who.int/factsheets/F5110.fr/index.

* 9 WWW.OMS réseau. Resist.invs

* 10 ONUSIDA 2012,P4

* 11 WWW.Vih.Org/.../136981

* 12 Médecin du monde: Guide générique de la prise en charge des IST pour l'Afrique de l'Ouest et central, manuel de référence pour la formation en IST.

* 13Hill G.B, St Claire KK, Gutman LT. Anaerobes predominate among the vaginal microflora of prepubertalgirls.Clin Infect Dis 1995; 20: 269-270

* 14 WWW.radio okapi, net.Santé/pnmls

* 15 PNMLS/Module de formation, consulting VIH/SIDA 2008, P8

* 16 [DOC] Constling des besoins nationaux en medicaments essentiels, ASRAMES

* 17 WWW google. IST consulté le 15/11/2018

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery