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La pression foncière face aux enjeux de la gestion des ressources naturelles dans la province du Kadiogo.


par Youssouf Tiendrebeogo
Université Ouaga I Professeur Joseph KI ZERBO - Master II Géographie. Option Gestion des ressources Naturelles 2017
  

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III. IV. 1. 2. La situation en 1995

La carte de 1995 présente deux types d'unités, celles qui ont progressé (champs, la

zone urbanisée et la zone non lotie) et celles qui ont régressé. On constate que sur cette image

les champs sous savanes parc à Vitellaria paradoxa sont dominants et occupent près de la

moitié de la zone d'étude. Les détails se présentent comme suit :

- les champs représentaient 46,29 % de la surface cartographiée, soit 5479,65 ha ;

- les savanes arbustives occupaient 22,93 %, soit 2713,97 ha ;

- les savanes herbeuses représentaient 18,78 %, soit 2222,67 ha ;

- les zones nues occupaient 7,21 %, soit 853,33 ha ;

- la zone urbanisée représentait 1,36 % de la surface de la zone d'étude, soit 163,11 ha ;

- les plantations occupaient 0,45 %, soit 53,44 ha ;

- les formations ripicoles représentaient 1,35 %, soit 159,31 ha ;

- les zones non loties occupaient 1,48 %, soit 174,78 ha ;

- et les plans d'eau toujours en dernière position avec 0,15 %, soit 17,52 ha.

Sur cette carte, les champs occupaient près de la moitié de la surface, les savanes

herbeuses et arbustives ne représentaient que 41,71 %. La zone urbanisée, les formations

ripicoles, les plantations et les plans d'eau occupaient toujours la plus petite superficie, mais

elles ont connu une augmentation, soit 3,31 %. Elles ont bénéficié de l'apparition d'une

nouvelle unité, les zones non loties. Ce qui permet aux petites unités d'atteindre 4,79 %.

III. IV. 1. 3. La situation en 2014

L'interprétation de l'image de 2014 donne également des unités qui ont régressées et

d'autres qui ont progressées. À l'instar de la carte de 1995, les champs occupaient la plus

grande surface. Les unités d'occupations des terres se présentent comme suit :

- la superficie des champs étaient de 5975,95 ha, soit 50,49 % ;

- les savanes arbustives représentaient 934,13 ha soit 7,89 % ;

- les savanes herbeuses occupaient 3075,76 ha, soit 25,98 % ;

- les zones nues représentaient 489,71 ha, soit 4,14 % ;

- la zone urbanisée occupait 391,49 ha, soit 3,31 % ;

- les plantations occupaient 1,38%, soit 164,3 ha ;

- les formations ripicoles représentaient 81,56 ha, soit 0,67 % ;

- les zones non loties occupaient 710,66 ha, soit 6 % ;

- et la surface occupée par les plans d'eau était de 14,22 ha, soit 0,12 %.

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La configuration de cette carte montre que les champs sont toujours dominants et occupent plus de la moitié de la surface cartographiée. Les savanes herbeuses et arbustives ne représentaient que 33,87 %. La zone urbanisée, les formations ripicoles, les plantations et les plans d'eau occupaient toujours la plus petite superficie, mais elle a connu une progression et est passée à 11,5 %. Sur l'image, les unités répertoriées sont plus ou moins distinctes. Cependant, la zone présente, l'allure de paysage agreste, où les champs occupent presque l'ensemble des autres unités, notamment les savanes arbustives et les savanes herbeuses.

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Carte n° 2 : l'occupation des terres de 1986, de 1995 et de 2014

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway