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Construction d'un modèle prédictif basé sur le réseau de neurones profond pour la détection de cancer de la peau


par Eddy MUTOMBO SHANGA
Institut supérieur et pédagogique de Mbanza-Ngungu - Licence 2022
  

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Conclusion partielle.

Dans ce chapitre, nous avons présenté l'essentiel sur le réseau de neurones à convolution, nous avons aussi décrit l'architecture et les avantages que présente ce dernier par rapport à notre travail. Nous avons également étudié les fonctionnalités détaillées d'un réseau de neurones convolutif. Le plus important réside dans la différence entre un CNN et un DNN classique par la présence de filtres, de convolutions et les couches de pooling intercalées. Un CNN effectue grâce à cela une détection de formes plus granulaire qu'un DNN classique.

Etant atteints, les objectifs fixés pour ce chapitre, nous aborderons dans le troisième chapitre « l'État de l'art sur les méthodes de segmentation & de classification d'images ».

Figure 26. Types des mélanomes (a) superficiel extensif, (b) nodulaire, (c) lentigo

et (d) acral.

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Chapitre troisième : État de l'art sur les méthodes de segmentation & de classification d'images.

3.1. Introduction.

Ce chapitre est un aperçu de l'état de l'art des différents algorithmes de segmentation et de classification des lésions cutanées. La première partie est une étude des différentes approches de segmentation et leurs limitations lorsqu'elles sont appliquées avec les images dermoscopiques. La deuxième partie est consacrée aux approches de classification.

3.2. Le mélanome.

Le cancer de la peau est une maladie cutanée caractérisée par la croissance anormale de cellules. Dans un premier temps, ces cellules se propagent uniquement dans leur environnement proche, il s'agit d'une tumeur bénigne. Ensuite, elles continuent à se propager et finissent par envahir d'autres parties du corps à travers le sang et la lymphe. Ces cellules tumorales, communément appelées métastases détériorent alors une ou plusieurs fonctions de l'organisme et peuvent conduire à la mort. On parle alors d'une tumeur maligne. Les cancers de la peau les plus fréquents sont : le carcinome basocellulaire, le carcinome épidermoïde et le mélanome.

Actuellement, le mélanome est l'un des cancers les plus dangereux, c'est un problème majeur de santé publique dans le monde. Une fois que la propagation des métastases commence, les traitements tels que la radiothérapie et la chimiothérapie sont inefficaces. L'immunothérapie, en revanche, augmente la durée de survie sans récidive du mélanome. Les mélanomes sont regroupés en plusieurs sous-types dont les quatre principaux sont le mélanome superficiel extensif, nodulaire, lentigo et acral (Hartinger, 2012).

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3.2.1. Facteurs de risques.

Le mélanome provient de la transformation maligne des mélanocytes. Les mécanismes par lesquels le mélanome se développe sont encore mal connus, mais trois principaux facteurs de risque ont été identifiés :

V' L'exposition aux ultraviolets UV,

V' Les prédispositions génétiques,

V' Les antécédents personnels de mélanome.

3.2.2. Développement du mélanome.

Dans la plupart des cas, l'évolution du mélanome se divise en quatre stades bien définis.

A Premier stade : les cellules tumorales sont localisées uniquement dans l'épiderme et progressent horizontalement (mélanome in situ). A ce stade, une simple excision de la zone affectée suffit pour éliminer définitivement le cancer et éviter ainsi toute évolution.

A Deuxième stade : si aucun traitement n'est effectué, la tumeur se propage en profondeur, traverse la membrane basale et colonise le derme et l'hypoderme.

A Troisième stade : les cellules cancéreuses empruntent la circulation lymphatique pour envahir les ganglions proches de la lésion initiale.

A Quatrième stade : les métastases continuent de se développer et atteignent les organes profonds.

3.2.3. Détection et traitement du mélanome.

La détection précoce du mélanome constitue une étape importante du traitement des personnes atteintes. En effet, si la tumeur peut être retirée avant qu'elle n'ait franchi la jonction dermo-épidermique, l'individu est en phase de guérison. Généralement, le moyen de détection consiste en un examen à l'oeil nu par un dermatologue. Ce dernier utilise couramment des dermoscopes (Figure 27) pour une meilleure visualisation. Plusieurs règles ont été développées afin de caractériser plus efficacement une lésion suspecte, la plus connue est la règle ABCD (Nachbar et al., 1994). L'utilisation de cette dernière présente plusieurs limites. En effet, elle n'est pas applicable pour des lésions précoces.

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Figure 27. Dermoscope.

Lorsque le mélanome n'a pas encore formé de métastases, le seul traitement curatif est une exérèse chirurgicale. À ce jour, il n'existe pas de traitement pour le mélanome métastasé permettant une rémission complète. Il est donc nécessaire de développer un outil de détection automatique du mélanome précoce plus efficace.

3.2.4. Diagnostic assisté par ordinateur.

Le diagnostic assisté par ordinateur (DAO) pour la détection du mélanome a été introduit afin d'améliorer et d'aider les dermatologues et d'autres cliniciens dans la prévention du cancer de peau. La construction d'un DAO repose principalement sur quatre étapes essentielles : le prétraitement de l'image, la segmentation, l'extraction des attributs et la classification. La figure 28 présente le schéma bloc d'un DAO9.

Figure 28. Schéma bloc d'un DAO.

9 DAO : Diagnostic Assisté par Ordinateur

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1. Prétraitement : regroupe l'ensemble des processus visant à améliorer la qualité de l'image acquise.

2. Segmentation : est une répartition de l'image en régions homogènes selon un critère déterminé : couleur, texture, niveau de gris, ...etc.

3. Extraction d'attributs (caractéristiques) : vise à extraire les informations pertinentes qui caractérisent chaque classe.

4. Sélection des caractéristiques : est utilisée pour sélectionner les caractéristiques les plus pertinentes et de réduire la dimension de l'espace des caractéristiques de manière à éliminer les caractéristiques redondantes.

5. Classification d'images : est une identification des classes en utilisant les attributs sélectionnés.

3.3. Segmentation des lésions cutanées.

La segmentation des lésions cutanées joue un rôle crucial dans la détection automatique des mélanomes en délimitant la région d'intérêt (ROI) comme montré sur la figure 29, vu que dans cette région que toutes les caractéristiques sont extraites. L'étude comparative des performances des différentes techniques de segmentation présentées dans les articles d'Adeyinka et al. & d'Oliveira et al., démontrent la contribution de la segmentation dans l'amélioration de la fiabilité d'un système DAO. Pour cela, différentes techniques de segmentation automatique ont été proposées pour la délimitation de ROI.

Figure 29. Segmentation d'une lésion : a) illustration de ROI, b) masque de la

lésion.

3.3.1. Segmentation basée clustering.

La segmentation par clustering consiste à affecter à chaque pixel de l'image une classe qui définit les régions à délimiter sur l'image. Nous pouvons donc citer des algorithmes de classification de pixels non-supervisés comme C-moyennes floues (Bezdek, 1980) et les k-means proposés par MAC QUEEN (MacQueen, 1967).

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3.3.2. Segmentation basée C-moyennes floues (FCM).

FCM est un algorithme de segmentation basé sur le regroupement de pixels similaires de manière itérative, les centres de regroupement étant ajustés à chaque itération (Bezdek, 1980). En raison de sa nature itérative, le coût de calcul de l'algorithme est relativement élevé par rapport aux autres techniques de segmentation. C'est pourquoi un certain nombre d'approches, proposées par Cheng et al. & Szilagyi et al., ont été présentées pour permettre des accélérations significatives tout en maintenant de bonnes performances de segmentation.

Masood A. et al., ont proposé une nouvelle méthode de segmentation qui combine FCM, le seuillage et la méthode level set (LS). Tout d'abord, l'image est prétraitée pour éliminer les artefacts (poils, bulles d'air, et les marques de règle) en utilisant un filtre médian 7x7. Ensuite, un seuillage basé sur le FCM est utilisé pour initialiser l'évolution du LS et réguler les paramètres de réglage. La méthode proposée a montré une bonne précision de segmentation des lésions cutanées avec un taux de détection vrai moyen de 92,6% et une erreur de faux positifs et de faux négatifs assez réduite, soit 4,66% et 7,34% respectivement.

Eltayef K. et al., ont présenté une nouvelle méthode de segmentation des mélanomes à partir des images dermoscopiques. Pour détecter les poils et autres bruits dans les images, une étape de prétraitement est effectuée en appliquant le filtre Gabor. La région d'intérêt (ROI) de l'image est extraite en combinant la méthode FCM et Markov Random Field. La méthode a été évaluée sur un ensemble de données PH2 de 200 images dermoscopiques. Les résultats de la méthode proposée ont été comparés aux masques de la vérité terrain et atteignent une sensibilité de 93,2%, une spécificité de 98,0% et une précision de 94,0%.

Dans l'article de Jose Luis Garcia et al., l'algorithme proposé de segmentation des lésions cutanées dans les images dermoscopiques est basé sur une classification floue des pixels et un seuillage de l'histogramme. La méthode a été testée sur deux bases de données publiques ISIC10 2016 et ISIC 2017 contenant respectivement 379 et 600 images, et comparée avec les autres travaux de l'état de l'art, à l'aide des métriques comme l'exactitude, le coefficient de Dice, l'indice de Jaccard, la sensibilité et la spécificité : (0.934, 0.869, 0.791, 0.870 et 0.978) et (0.884, 0.760, 0.665, 0.869 et 0.923) respectivement.

3.3.3. Segmentation basée K-means.

L'algorithme des k-means réalise un partitionnement automatique des pixels de l'image en k classes homogènes. Divers algorithmes ont été développés et appliqués pour la segmentation des lésions cutanées dans le passé. Cette partie

10 ISIC : International Standard Industrial Classification.

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présente l'application de certains de ces algorithmes et leurs performances sur la segmentation des ensembles de données d'images dermoscopiques.

Alvarez et al., ont développé un algorithme de segmentation qui se compose des étapes suivantes : une phase du prétraitement de l'image qui consiste en une opération de fermeture morphologique réalisée indépendamment sur chacun des canaux de couleur de l'image RGB, en utilisant comme élément de sélection un disque de rayon égal à 5 pixels. Ensuite, un filtre médian 3×3 est appliqué à chaque canal pour éliminer les poils. Une segmentation de l'image en utilisant l'algorithme k-means, un calcul d'un ensemble de caractéristiques décrivant les propriétés de chaque région segmentée et enfin, un calcul d'un score final pour chaque région, représentant la probabilité de correspondre à une segmentation de lésion appropriée. L'algorithme atteint un indice Jaccard d'environ 0,679.

Dans le travail d'Agarwal et al., une méthode de segmentation des lésions cutanées basée sur la technique du clustering est utilisée. D'abord, l'image RGB est convertie en espace couleur L*a*b*. Une combinaison stratégique est appliquée aux différents canaux de l'espace L*a*b* pour obtenir une nouvelle image en niveaux de gris dans laquelle les pixels de la lésion et de la peau sont plus différenciables. Ensuite, le clustering K-means est mis en oeuvre pour segmenter la lésion de l'image prétraitée. Enfin, une étape de post-traitement utilise un filtre moyenneur et un seuillage basé sur la surface, pour supprimer les pixels bruités (les faux positifs) de l'image segmentée. La méthode proposée a été testée sur 50 images de la base de données public DermIS et DermQuest. Les valeurs du score de chevauchement et du coefficient de corrélation de la méthode proposée sont respectivement de 96,75% et 97,66%.

3.3.4. Segmentation basée sur les réseaux neuronaux convolutifs.

Récemment, les réseaux neuronaux convolutifs ont été adoptés pour augmenter la précision de la segmentation des images de lésions cutanées.

Zhang et al., ont développé une structure de réseau de neurones CNN pour segmenter les lésions cutanées. L'architecture du réseau comprend plusieurs couches de convolution, des couches softmax, plusieurs filtres et des fonctions d'activation. Une fonction d'activation non linéaire (telle que ReLU et ELU) est utilisée pour atténuer le problème de disparition du gradient et RMSprop/Adam sont incorporés pour optimiser l'algorithme de perte. La méthode a été testée sur l'ensemble de données ISIC 2017, et elle a atteint une précision de 0.91 qui est plus élevée que les architectures existantes.

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Dans le travail de Yu et al., un nouveau réseau résiduel entièrement convolutif (FCRN) de plus de 50 couches est proposé, pour la segmentation des images dermoscopiques. Des expériences sur la base de données ISIC 2016 ont montré l'efficacité de la méthode proposée. Le FCRN à 50 couches a donné de meilleurs résultats que les architectures VGG-16, GoogleNet, FCRN-38 et FCRN-100, avec une précision de segmentation de 94,9%.

Yuan Y. et al., utilisent un réseau convolutif profond à 19 couches pour la segmentation des lésions cutanées. L'augmentation des données d'image a été adoptée pour résoudre le problème des données limitées. De plus, les performances de segmentation ont été améliorées par l'utilisation de techniques telles que la normalisation par lots (Ioffe et al., 2015), l'optimisation Adam (Kingma et al., 2014) et la fonction de perte basée sur l'indice Jacquard (Yang X. et al., 2017). Les résultats expérimentaux ont montré que la méthode proposée surpasse les autres algorithmes de l'état de l'art sur la base de données ISIC 2016, avec un indice de Jaccard de 0,861.

Yang X. et al., ont utilisé l'architecture U-Net pour segmenter les lésions cutanées. Le modèle d'apprentissage profond multitâche proposé est entraîné et évalué sur l'ensemble d'images dermoscopiques ISIC 2017, qui comprend 2000 échantillons d'entraînement et 150 échantillons d'évaluation. Les résultats expérimentaux montrent que le modèle d'apprentissage profond multitâche proposé atteint des performances prometteuses sur la segmentation des lésions cutanées. La valeur moyenne de l'indice de Jaccard pour la segmentation des lésions est de 0,724.

Dans l'article de Lin et al., une étude comparative de deux approches différentes de la segmentation des lésions cutanées est présentée. La première approche utilise des U-Nets et introduit une étape de prétraitement basée sur l'égalisation des histogrammes. La deuxième approche est une approche basée sur le clustering K-means. Les expériences ont été testées sur l'ensemble de données ISIC 2017 pour valider l'étude comparative. En comparant les deux algorithmes proposés, les U-Nets ont obtenu un indice de Jaccard significativement plus élevé (0.62) par rapport à l'approche de clustering (0.44).

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3.4. Classification des lésions cutanées.

Différencier les cas malins du bénins, comme le montre la figure 30 est une tâche très difficile, même pour des spécialistes expérimentés. L'utilisation de techniques informatiques et d'algorithmes peut être d'une grande aide.

Figure 30. Échantillon des lésions bénignes et malignes de la base des images
dermoscopiques PH2.

Kasmi et al., ont proposé d'automatiser la règle ABCD afin de discriminer les tumeurs malignes des tumeurs bénignes. Une étape de prétraitement est utilisée pour éliminer les artefacts (bulles et poils fins) à l'aide d'un filtre médian. Les poils épais sont détectés en utilisant des filtres de Gabor avec différentes fréquences et orientations. Ensuite, les lésions sont segmentées par la méthode des contours actifs géodésiques (GAC). Enfin, les valeurs de A, B, C et D sont estimées par différents algorithmes et le Total Dermoscopic Score (TDS) est calculé. Testé sur 200 images dermoscopiques, l'algorithme atteint un taux de sensibilité de 91,25%, une précision de 95,83% et une exactitude de 94,0%.

Jaworek et al., ont utilisé la forme et la texture de la lésion pour détecter le mélanome à son stade précoce avec un classificateur SVM. La méthode proposée contient les étapes suivantes : l'étape du prétraitement qui comprend l'élimination du cadre noir, le lissage des bulles d'air et la suppression des poils noirs en utilisant un filtre gaussien et les opérations morphologiques. Ensuite, une segmentation des lésions basée sur l'algorithme de croissance de régions est utilisée. L'extraction des caractéristiques est basée sur les deux techniques, la règle ABCD pour la forme et 7-points checklist pour la texture. Ils ont utilisé un ensemble de 200 images et ont obtenu une sensibilité de 90%, une spécificité de 96% et une aire sous la courbe de 93,24%.

Dans l'article de Barata et al., un ensemble de caractéristiques est utilisé. L'étude compare le poids des descripteurs de couleur (moments et histogrammes) et de texture (Gabor et Laws) pour le mélanome. Les résultats montrent que les

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descripteurs de couleur fonctionnent mieux que les descripteurs de texture et que de bons résultats de classification peuvent être obtenus en utilisant SVM, avec une sensibilité de 93% et une spécificité de 88% sur un ensemble de données de 176 images dermoscopiques. La fusion des descripteurs de couleur et de texture a également obtenu de bons résultats, avec une sensibilité de 96%, spécificité de 82% pour la combinaison des moments avec les descripteurs de texture Gabor et Laws.

Alfed et al., combinent la texture (histogramme des gradients, histogramme des lignes) avec les angles des vecteurs de couleur et les moments de Zernike comme caractéristiques pour classer les mélanomes des lésions bénignes de l'ensemble de données PH2. En utilisant trois classificateurs : SVM, Adaboost et ANN, la méthode atteint une sensibilité de 99,41%, une spécificité de 98,18% et une précision de 98,79%.

Majumder et al., ont utilisé un réseau neuronal à rétropropagation (BNN) basé sur les caractéristiques de la règle ABCD pour classer les mélanomes et les tumeurs bénignes dans l'ensemble de données PH2. Ils ont développé cinq caractéristiques pour classer les mélanomes malins et bénins. Ces caractéristiques sont le score d'asymétrie (AS), l'irrégularité des bords (B), la variation des couleurs (C), le diamètre (D1) et la différence entre les diamètres de Feret maximum et minimum de l'ellipse la mieux adaptée à la lésion (D2). La technique proposée atteint une précision de 98%, une sensibilité de 95% et une spécificité de 98,8%.

Hagerty et al., mélangent les caractéristiques classiques et d'apprentissage profond après les avoir évaluées individuellement. D'une part, les trois caractéristiques classiques sont d'inspiration biologique et d'information clinique : réseau de pigments atypiques, distribution des couleurs et vaisseaux sanguins. Les informations cliniques comprennent les informations soumises au pathologiste - âge du patient, sexe, emplacement de la lésion, taille et antécédents du patient. Les caractéristiques d'apprentissage profond utilisent le transfert de connaissances par l'intermédiaire d'un réseau ResNet-50 qui est reconverti pour prédire la probabilité de classification du mélanome. Les scores de classification de chaque caractéristique individuelle, classique et d'apprentissage profond, sont ensuite assemblés à l'aide de la régression logistique pour prédire une probabilité globale des mélanomes. Les résultats de classification des mélanomes effectuée sur un ensemble de données HAM10000 comprenant 9174 lésions, mesurés par l'aire sous la courbe (AUC), montrent l'efficacité des caractéristiques de fusion en obtenant une précision de classification de 0,94.

Moura et al., utilisent la règle ABCD et des caractéristiques de réseaux neuronaux convolutionnels pré-entraînés CNN : Vgg-m, Vgg-f, Vgg-verydeep-19 et CaffeNet. A partir du masque binaire, fourni par la base de données utilisée, la lésion cutanée est segmentée. Les images originales RGB sont converties dans l'espace couleur HSV. Ensuite, les caractéristiques sont extraites par les descripteurs de la

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composante générée par la somme des plans S et V, puis les descripteurs les plus pertinents sont choisis. Enfin, un classificateur Perceptron multicouche est utilisé pour distinguer le mélanome des lésions bénignes. La méthode proposée a été testée sur les deux bases de données PH2 et DermIS. La méthode a présenté de bons résultats avec un taux de précision de 94,9% et un indice de Kappa de 89,2%.

Hirano et al., ont développé un système de diagnostic automatisé pour l'identification du mélanome en utilisant des données hyperspectrales (HSD) et GoogLeNet. Le GoogLeNet préformé, est utilisé pour alimenter le HSD, ils ont ajouté un nouveau réseau, appelé "Mini Network", qui effectue une réduction de taille juste avant la couche d'entrée de GoogLeNet. Les travaux ont utilisé 619 lésions pour l'entraînement et les tests. L'évaluation sur 5 validations croisées indique que sans augmentation des données, la sensibilité, la spécificité et la précision sont respectivement de 69.1%, 75.7% et 72.7%. Et avec l'augmentation des données, la sensibilité, la spécificité et la précision sont respectivement de 72.3%, 81.2% et 77.2%.

La méthode de classification du mélanome proposée par Jojoa Acosta et al., se compose de deux étapes : tout d'abord, la région d'intérêt est délimitée à l'aide de la technique du masque et du réseau neuronal convolutif basé sur la région, puis un classificateur basé sur la structure ResNet152 est utilisé pour distinguer les lésions malignes. La méthode est évaluée sur l'ensemble de données ISIC 2017 et atteint une précision de 90,4%, une sensibilité de 82% et une spécificité de 92,5%.

Fekrache et al., ont proposé un système automatisé qui utilise un algorithme de segmentation basé sur les colonies de fourmis, puis trois types de caractéristiques sont extraits, basées sur les propriétés géométriques de la lésion telles que décrites par la règle ABCD, les caractéristiques de textures calculant des caractéristiques basées sur l'histogramme du premier ordre, et la couleur relative. 112 caractéristiques sont extraites et 12 attributs pertinents sont sélectionnés à l'aide de l'algorithme Relief. Deux classificateurs sont utilisés, le KNN et ANN. Le système proposé est testé sur 172 images dermoscopiques et atteint une précision de 85.22% et 93.60% avec KNN et ANN respectivement.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault