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Mesure de l'interdépendance du marché boursier marocain par le modèle DCC-GARCH


par Mohammed EL MASSAADI
Université Mohammed V de Rabat - Master 2022
  

Disponible en mode multipage

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Année Scolaire 2021-2022

 

Université Mohammed il de Rabat

Faculté des Sciences Juridiques, Economiques
et Sociales d'Agdal

 

MEMOIRE DE FIN D'ETUDE POUR L'OBTENTION
DU DIPLOME DU MASTER EN SCIENCES DE GESTION

OPTION : FINANCE

MESURE DE L'INTERDEPENDANCE

DU MARCHE BOURSIER MAROCAIN

Présenté et soutenu par :

Mohammed EL MASSAADI

Membres de jury :

M. Mohamed Yassine EL HADDAD FSEJS AGDAL Encadrant

M. Saâd BENBACHIR FSEJS AGDAL Suffragant

Mme Jalila AIT SOUDANE FSEJS AGDAL Suffragant

Remerciements

« Celui qui ne remercie pas les gens ne remercie pas Le Dieu »

En préambule de ce mémoire, je remercier mon Dieu qui m'honorer de la patience et du courage durant ces années d'apprentissage et de formation à ce jour d'élaboration de mon mémoire d'obtention de Diplôme de Master en Sciences de Gestion.

J'aimerai bien exprimer toute ma gratitude à mes grands-parents, ma chère maman, ma chère femme et amie, et toute ma famille, qui m'ont encouragé et soutenu tout au long de mon parcours universitaire. Veuillez trouver dans ce mémoire un modeste témoignage de mon admiration et toute ma gratitude, de mon affection la plus sincère et de mon amour le plus profond.

Je tiens à remercier particulièrement mon professeur et encadrant, Monsieur Yassine EL HADDAD, Professeur à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales -Agdal, pour son encadrement, son suivi, son aide durant l'élaboration de ce travail de recherche, aussi pour son encouragement et sa compréhension de notre raccourcissement.

J'adresse mes vifs remerciements à tous mes Honorables Professeurs, sans exception, qui ont contribué à la personne que je suis, ils ont tous marqué mon parcours d'apprentissage et d'éducation, en particulier les professeurs qui m'ont enseigné durant ces deux ans de MSDG.

Je tiens à remercier mon cher ami Mohammed BERAICH, pour ses conseils précieux, son encouragement, son aide et son soutien.

Je tiens à présenter aussi mes remerciements à toute personne ayant participé de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail par leurs inestimables conseils et contributions.

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Résumé

Ce mémoire de recherche de fin d'étude contribue à l'étude, l'analyse de la relation qui existe entre l'indice principal de la Bourse des valeurs de Casablanca « MASI » et huit indices sectoriels les plus essentiels de l'économie nationale, à savoir : Assurances, Banques, Télécommunications, Bâtiments & Matériaux de construction, Pétroles & Gaz, Participation & Promotion immobilières, Transport et Loisirs & Hôtels. Nous utilisons le modèle d'hétéroscédasticité conditionnelle autorégressive généralisé d'Engle (2002), afin de bien analyser et étudier les corrélations dynamiques, durant la période allant du 1er Janvier 2016 au 31 mai 2022.

Les résultats empiriques obtenus, des rendements et de la volatilité des indices sectoriels, indiquent qu'il une contagion dans le secteur boursier marocain. Nous avons constaté qu'il y a une force corrélation conditionnelle dynamique entre le secteur bancaire et le « MASI ».

Mots clés : MASI, Volatilité conditionnelle ; corrélation conditionnelle dynamique ; Contagion ; EGARCH ; DCC-GARCH.

Abstract

The empirical results obtained, of the returns and the volatility of the sectorial indexes, indicate that there is a contagion in the Moroccan stock market sector. We found that there is a strong dynamic conditional correlation between the banking sector and the main index of the Casablanca Stock Exchange.

This present research contributes to the study, analysis of the relationship between the main index of the Casablanca Stock Exchange "MASI" and eight sectorial indices most essential to the national economy, namely: Insurance, Banks, Telecommunications, Buildings & Construction Materials, Oil & Gas, Real Estate Participation & Promotion, Transport and Leisure & Hotels. We use the generalized autoregressive conditional heteroscedasticity model of Engle (2002), in order to properly analyze and study the dynamic correlations, during the period from January 1, 2016 to May 31, 2022.

The empirical results obtained, of the returns and the volatility of the sectorial indexes, indicate that there is a contagion in the Moroccan stock market sector. We found that there is a strong dynamic conditional correlation between the banking sector and the MASI.

Keywords : MASI, Conditional Volatility; Dynamic Conditional Correlation; Contagion; EGARCH; DCC-GARCH

Sommaire

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Introduction générale

Chapitre 1 : Revue de la littérature

Introduction

I. La Volatilité

II. La Transmission de la volatilité

III. La corrélation

IV. Modèle de la corrélation dynamique (DCC-GARCH)

Conclusion

Chapitre 2 : Faits stylisés du marché boursier marocain (BVC)

Introduction

I. Complexité de la modélisation des séries financières

II. Faits stylisés

III. Pré-estimation des séries des rendements du MASI et Indices Sectoriels

Conclusion

Chapitre 3 : Mesure de l'interdépendance du marché boursier marocain par les modèles de corrélation conditionnelle dynamique DCC-GARCH.

Introduction

I. Modèles GARCH univariés

II. Modèles GARCH multivariés

III. Modélisation de la corrélation dynamique

IV. Prévisions de l'interdépendance

Conclusion

Conclusion générale

Annexe A : Programme Eviews

Annexe B : Programme Matlab

Annexe C : Programme R (DCC-GARCH)

Bibliographie

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Liste des abréviations

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ADF : Augmented Dickey Fuller.

AR : Autoregressive.

ARCH : Autoregressive Conditional Heteroskedasticity.

ARMA : Autoregressive Moving Average.

ASSUR : Assurances.

BAT&MC : Bâtiments et Matériaux de Construction.

BVC : Bourse des values de Casablanca.

BAM : Bank Al-Maghreb

BQ : Banques.

CCC : Constant Conditionnel correlation General Autoregressive Conditional Heteroskedasticity

DCC-GARCH : Dynamic Conditional Correlation General Autoregressive Conditional Heteroskedasticity.

EGARCH : Exponential General Autoregressive Conditional Heteroskedasticity

HOT : Loisirs et Hôtellerie.

LJB : Ljung-Box

LM-ARCH : Lagrange Multiplier Autoregressive Conditional Heteroskedasticity

MASI : Moroccan All Shares Index.

MA : Moving Average.

PP_IMMO : Participation et Promotion Immobilières.

PET&GAZ : Pétroles et Gaz

TELECOM : Télécommunications

TRANS: : Transport.

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Liste des Tableaux

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Figures du Chapitre 1 Figures du Chapitre 2 :

Tableau 1 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice principal « MASI ».

Tableau 2 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Assurances ».

Tableau 3 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Banques ».

Tableau 4 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Bâtiment et MC ».

Tableau 5 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Pétroles et Gaz ».

Tableau 6 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « P.P Immobilières.

Tableau 7 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Télécommunications ».

Tableau 8 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Transport ».

Tableau 9 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Loisirs et Hôtellerie ».

Tableau 10 : Statistiques descriptives de l'indice « MASI » et des indices de huit secteurs d'activité étudiés.

Tableau 11 : Matrice variance-covariance des rendements géométriques des huit secteurs d'activité et l'indice « MASI ».

Tableau 12 : Matrice des corrélations non conditionnelles des séries des rendements géométriques des huit indices et le « MASI ».

Tableau 13 : Coefficients de sensibilité des séries de rendements des géométriques des huit secteurs d'activité avec le « MASI ».

Tableau 14 : Classement des huit indices sectoriels selon l'interdépendance avec l'indice principal « MASI ».

Tableau 15 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs de l'indice « MASI ».

Tableau 16 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Assurances ».

Tableau 17 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Bancaire ».

Tableau 18 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Télécommunications ».

Tableau 19 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Bâtiments et M. de Construction ».

Tableau 20 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Pétroles et Gaz ».

Tableau 21 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Participation et Promotion Immobilières ».

Tableau 22 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Transport ».

Tableau 23 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Loisirs et Hôtellerie ».

Tableau 24 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements de l'indice « MASI ».

Tableau 25 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Assurances ».

Tableau 26 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur bancaire.

Tableau 27 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur des « Télécommunications ».

Tableau 28 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Bâtiments et MC ».

Tableau 29 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Pétroles et Gaz ».

Tableau 30 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « P.P Immobilières ».

Tableau 31 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Transport ».

Tableau 32 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Loisirs et Hôtellerie ».

Tableau 33 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice « MASI »

Tableau 34 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Assurances ».

Tableau 35 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Télécommunications »

Tableau 36 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « P.P Immobilières »

Tableau 37 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz »

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Tableau 38 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Bâtiments & MC » Tableau 39 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice Bancaire.

Tableau 40 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice « Transport ».

Tableau 41 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice « Loisirs & Hôtellerie » Tableau 42 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice MASI

Tableau 43 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice « Assurances ».

Tableau 44 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice « Télécommunications »

Tableau 45 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice « P.P Immobilières » Tableau 46 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice « Pétroles & Gaz » Tableau 47 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice « Bâtiments & MC » Tableau 48 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice Bancaire Tableau 49 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice « Transport ». Tableau 50 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice « Loisirs & Hôtellerie » Figures du Chapitre 3

Tableau 1 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « Assurances ». Tableau 2 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice Bancaire.

Tableau 3 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice « Télécommunications ». Tableau 4 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « Bâtiments et MC». Tableau 5 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz». Tableau 6 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « P.P Immobilières». Tableau 7 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « Transport». Tableau 8 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie».

Tableau 9 : Degré de contagion financière des huit indices sectoriels.
Tableau 10 : Prévision du degré de contagion financière des banques

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Liste des Figures

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Figures du Chapitre 1 :

Figures du Chapitre 2 :

Figure 1 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) du principal indice boursier marocain « MASI ».

Figure 2 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Assurances ».

Figure 3 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice Bancaire.

Figure 4 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Télécommunications ».

Figure 5 : cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Bâtiments et Matériaux de

construction »

Figure 6 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Pétroles et Gaz»

Figure 7 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Participation& Promotion

Immobilière ».

Figure 8 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Transport ».

Figure 9 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Loisirs et Hôtellerie».

Figure 10 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) du principal indice de la B.V.C.

Figure 11 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Assurances »

Figure 12 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Banques ».

Figure 13 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Télécommunications »

Figure 14 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Bâtiments & Matériaux de construction».

Figure 15 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz ».

Figure 16 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Participation & Promotion

immobilières ».

Figure 17 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Transport ».

Figure 18 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtels ».

Figure 19 : Clusters de volatilité sur les rendements géométriques du principal indice « MASI ».

Figure 20 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Assurances ».

Figure 21 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Banques ».

Figure 22 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Bâtiment et M.C ».

Figure 23 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Participation et Promotion

Immobilière »

Figure 24 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Pétroles et Gaz ».

Figure 25 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Télécommunications ».

Figure 26 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Transport ».

Figure 27 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Loisirs et Hôtellerie ».

Figure 28 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements de le« MASI ».

Figure 29 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « Assurances ».

Figure 29 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « Télécommunications ».

Figure 31 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « Participation & Promotion

Immobilières ».

Figure 32 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz ».

Figure 33 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « Bâtiments & Matériaux de

construction ».

Figure 34 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements de l'indice Bancaire.

Figure 35 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements de l'indice sectoriel « Transport ».

Figure 36 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie ».

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Figures du Chapitre 3

Figure 1 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Assurances » et le« MASI » estimée par

DCC-GARCH(1,1).

Figure 2 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice Bancaire et le« MASI » estimée par DCC-
GARCH(1,1).

Figure 3 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Télécommunications » et le « MASI »
estimée par DCC-GARCH(1,1).

Figure 4 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Bâtiments et MC» et le « MASI » estimée
par DCC-GARCH(1,1).

Figure 5 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Pétroles & Gaz» et le « MASI » estimée par
le modèle DCC-GARCH(1,1).

Figure 6 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Participation et Promotion Immobilières» et
le« MASI » estimée DCC-GARCH(1,1).

Figure 7 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Transport » et le « MASI » estimée par le
modèle DCC-GARCH(1,1).

Figure 8 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Loisirs & Hôtellerie» et le« MASI » estimée
par le modèle DCC-GARCH(1,1).

Figure 9 : Prévision de la corrélation entre le« MASI » et les huit indices sectoriels.

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Introduction Générale

La majorité des crises financières et économiques sont dues, généralement d'une sous-estimation des risques liés à certains actifs, le fameux exemple de cette mauvaise estimation, celle des subprimes débutée en 2007, à cause d'une sous-estimation du risque des crédits immobiliers par les banques américaines, et malgré la réactivité des pouvoirs publics, l'institution financière « Lehman Brothers », n'a pas su s'en sortir. La faillite de Lehman Brothers a déclenché une crise bancaire qui s'est transformée après en une crise financière en touchant les indices du marché boursier américain. Cette crise s'est propagée ensuite aux grandes bourses mondiales par effet de contagion financière, les économies développées sont ainsi plongées dans une récession sévère et la crise financière a touché l'économie réelle qui souffrait déjà de plusieurs problèmes macroéconomiques en particulier les taux de chômage et d'inflation élevés.

Dans la crise des subprimes 2007-2009, en plus les principaux indices des bourses mondiales, les indices sectoriels ont aussi contribué au déclenchement de cette crise elle s'est propagée à toute l'économie du monde pour devenir une crise systémique touchant la sphère réelle de l'économie.

Depuis cette crise financière, plusieurs financiers et économistes ont remis en cause la notion de l'interdépendance des systèmes financiers, et le degré de liaison entre eux, ainsi que les relations de dépendances de chaque indice boursier principal et tout le marché des actions afin de bien savoir et connaître à l'avance le secteur qui peut transmettre une telle contagion des risques.

Il était donc impossible de définir la contagion à partir de tests d'évolution des liens entre les marchés. Il est nécessaire de déterminer comment les chocs se transmettent entre les marchés et que seuls certains mécanismes peuvent véhiculer des phénomènes de contagion (comme l'imitation ou le moutonnement). Pour prendre une définition plus générale de la contagion et la définissons comme tout canal qui transmet un choc d'un pays à un autre, un choc partagé à une région ou entres des firmes appartenant au même système financier.

La littérature économique se focalise sur l'effet de contagion et montre qu'il s'appuie sur les liens entre banques. En effet, les banques sont particulièrement impliquées dans les systèmes de paiement en réseau, tels que les systèmes de règlement -ou les systèmes de compensation, fonctionnant comme des réseaux d'échange d'argent. Ces systèmes de paiement ou d'échange de créances forment un réseau de relations financières reliant les établissements bancaires Il est possible donc de parler d'architecture des réseaux interbancaires en faisant référence à la topologie de ces liens d'affaires unissant les banques

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La multitude de crise, de crash et des événements de risques qui ont généré des pertes colossales et des conséquences économiques, sociales et financières désastreuses ont renforcé le rôle des autorités financières sur le contrôle bancaire et des banques centrales en matière de réglementation, de supervision et de contrôle des institutions financières.

Au Maroc la Bourse des valeurs de Casablanca joue un rôle primordial dans la mesure de l'économie nationale, considéré comme un vrai « thermomètre » du niveau de développement ou récession de notre économie, par le soutien et le contrôle permanent de la Banque centrale (BAM : Bank-Al Maghreb), cette action de mesure, faite à travers les différents secteurs constituant l'ensemble de l'économie nationale.

Le marché des actions marocain comme tous les marchés mondiaux, a subi aussi des différentes pertes à causes de ces multitudes crises financières, une chose qui a obligé les autorités marocaines, d'adopter des multitudes réformes, qui ont rendu ce marché plus moderne et adapté aux besoins économiques et financiers du pays.

L'objectif principal de ce mémoire est l'étude, l'analyse et la mesure en utilisant le Modèle de corrélation dynamique (DCC-GARCH), la relation d'interdépendance, entre l'indice boursier principal du marché marocain des actions (B.V.C) et chacun des huit indices des secteurs le plus principaux dans l'économie nationale, afin de bien savoir le secteur le plus lié au marché.

Ce mémoire va répondre à la problématique suivante : Comment peut-on utiliser la volatilité comme un indicateur qui permet de mesurer la corrélation entre un l'indice principal de la Bourse Marocaine et ses indices sectoriels ainsi que leur dépendance ? Quel est le niveau et le degré de cette dépendance dans le marché des actions marocains ? Et quel est le secteur le plus dépend de l'indice principal ?

Pour se faire, ce mémoire a été structuré en trois (03) chapitres : le premier chapitre est consacré pour une revue de littérature des différents concepts et notions intégrés dans cette recherche. Le deuxième chapitre relate les principaux faits stylisés du marché des actions. Le troisième chapitre est dédié à la mesure de l'interdépendance du marché des actions (Bourse des Valeurs de Casablanca), en utilisant le modèle de corrélation conditionnelle dynamique DCC-GARCH.

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1. Chapitre 1 : Revue de littérature

Introduction

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L'évolution récente de la volatilité paraît trouver d'abord ses origines dans le repli durable et prononcé des cours des actions depuis les sommets atteints en 2000, la multiplication des chocs sur la sphère financière, l'augmentation des incertitudes géopolitiques et macroéconomiques, ainsi que la remise en cause par les investisseurs de la qualité des actifs financiers dans un contexte marqué par une fragilisation des structures financières des entreprises

Ce premier chapitre « Revue de littérature » d'ordre théorique et conceptuel, sera donc consacré à l'analyse de la revue de littérature relative à notre sujet de recherche, surtout en ce qui concerne ceux ayant une relation avec la volatilité des marchés boursiers. Sur ceux on présentera dans un premier temps la volatilité du marché boursier en mettant l'accent sur la volatilité en tant que mesure de risque, sa transmission d'un indice à l'autre ou d'un pays à l'autre et aussi le principe de corrélation entre les différents actifs comme mesure de la relation d'évolution. Ensuite dans un second temps nous mettons en lumière sur les différents modèles d'estimation, dans ce chapitre on va citer seulement les modèles univariés.

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1.1. La volatilité

Le modèle de volatilité, dont le pionnier est le prix Nobel d'économie Robert Engle (2003), permet aux chercheurs de suivre quotidiennement l'évolution d'un large éventail de marchés à l'aide de méthodologies de pointe développées par des équipes de recherche universitaires.

Il existe de nombreux modèles de mesure du risque basés sur la volatilité et la distribution des rendements qui peuvent être utilisés pour tester ces mesures de risque pour une variété d'actifs.

La volatilité est un terme utilisé pour décrire le degré auquel quelque chose peut changer. La volatilité est définie comme la fréquence à laquelle la valeur d'un actif quelconque fluctue autour d'une tendance centrale1. La volatilité est importante dans l'étude de l'économie et de la finance car elle est au coeur de nombreuses décisions économiques et financières. Une autre raison de sa présence dans la recherche et la littérature est qu'elle est impossible à contrôler. L'impossibilité de la maîtriser complètement conduit à une compréhension fondamentale de ses mécanismes de diffusion. Il est crucial de définir la volatilité avant de commencer. La volatilité du marché étant une variable non observable, on tente de la mesurer à l'aide d'une variable observable. Par conséquent, les variations de prix d'un actif financier sont utilisées pour la mesurer. Dans sa forme la plus élémentaire, la volatilité est définie comme la différence entre les types de rendement des actifs (Ramlall, 2010). Par conséquent, il s'agit d'une échelle de risque. La volatilité présente quelques caractéristiques bien connues : elle varie dans le temps dans une fourchette de 1 à 5, et elle est autonome. En effet, les prix sont hystériques, et la volatilité des périodes précédentes a un impact sur la volatilité d'aujourd'hui. La volatilité a tendance à être asymétrique et à se regrouper. L'asymétrie de la volatilité est un phénomène qui a été observé dans plusieurs études empiriques, et elle augmente davantage après des chocs négatifs que positifs. Dans les données financières, il est également possible de voir que les petits chocolats sont suivis de petits chocolats, et que les gros chocolats sont suivis de gros chocolats. Le terme "regroupement de la volatilité" est utilisé pour décrire ce phénomène.

Engle et al. (1990) distinguent deux effets visibles de la transmission de la volatilité : l'effet des vagues de chaleur et l'effet de la pluie de météorites. L'hypothèse d'un vent chaud suggère que la source de la volatilité est le pays ou le marché étudié. L'hypothèse de la pluie météoritique, en revanche, suggère que la volatilité est le résultat d'une transmission entre différents pays ou marchés.

1 p. 281 .Bensafta et Semedo, (2011).

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1.2. La transmission de la volatilité

Depuis la mondialisation financière, le transfert de la volatilité d'un pays à l'autre a pris de l'importance. Depuis le milieu des années 1980, la mondialisation financière est devenue une composante à part entière du paysage financier, favorisant les mouvements des marchés internationaux entre les pays développés (Kose, Prasad, Rogoff et Wei, 2009). Ce processus financier comprend la déréglementation, la désintermédiation et le démantèlement. Ce dernier joue un rôle crucial dans la transmission de la volatilité. Le terme "décloisonnement" fait référence à la suppression des cloisons ou des barrières. Les frontières qui existaient auparavant entre les différents marchés et pays se sont réduites ou ont disparu. Les marchés financiers internationaux sont devenus plus interdépendants à des degrés divers. La volatilité des marchés a augmenté pendant les crises financières, tout comme les corrélations entre eux. Les marchés financiers sont devenus de plus en plus interdépendants à l'échelle mondiale, ce qui les rend plus vulnérables aux catastrophes financières. Par conséquent, la suppression des frontières facilite la propagation de la volatilité entre les pays. Par conséquent, les crises se propagent plus rapidement d'une économie à l'autre. Malgré les avantages de la mondialisation financière, tels que l'augmentation du partage international des risques, la compétitivité et l'efficacité, le risque de propagation des crises financières au-delà des frontières a également augmenté (Claessens, Kose et Terrones, 2010).

1.3. La corrélation

La force d'une relation entre deux actifs est mesurée par la corrélation ; le coefficient linéaire de corrélation varie entre -1 et 1. S'il est égal à 1, la relation entre les deux actifs est assez forte, et les marchés financiers fluctuent dans la même direction. Par conséquent, la corrélation permet d'évaluer le risque car elle évalue la contagion entre les actifs (par exemple, si un actif baisse fortement, comment les autres actifs sont-ils réagir).

Ces dernières années, on dispose de plus d'informations sur les crises financières, qui surviennent fréquemment et entraînent des dépressions économiques. Dans la littérature sur les crises financières, le terme "contagion financière" est fréquemment utilisé. En effet, l'étude des crises économiques et de leurs conséquences permet de déterminer comment un choc qui commence dans un pays se propage rapidement à de nombreux marchés dans le monde. Les premiers travaux empiriques sur la contagion financière étaient basés sur la comparaison des coefficients de corrélation de Pearson entre les marchés financiers en période d'accalmie et en période de crise. Pendant une crise, le phénomène de contagion est détecté par des augmentations significatives du coefficient de corrélation. Le coefficient de corrélation entre les rendements boursiers a été utilisé par King et Wadhwani (1990) et Lee et Kim (1993) pour examiner l'impact du crash boursier, arrivé aux Etats-Unis en 1987, sur les marchés des autres pays. Les résultats empiriques montrent que pendant la crise, les coefficients de corrélation entre les différents marchés ont augmenté de manière significative.

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1.4. Modèle de corrélation dynamique (DCC-GARCH)

Engle (2002) introduit le modèle à corrélations conditionnelles dynamiques, le DCC-GARCH, en permettant à la matrice de corrélations conditionnelles de varier dans le temps. Ce modèle est une généralisation du modèle CCC-GARCH de Bollerslev (1990).

Le modèle DCC-GARCH est défini comme :

rt = Pt + £t

(1)

Et = Ht1/2 nt = at nt

(2)

Ht = DtRtDt

(3)

 

Avec :

rt : Vecteur de rendements de n actifs au temps t de dimension nx1 ;

ut : Vecteur de rendements espérés conditionnels de n actifs au temps t de dimension nx1 ;

Et : Vecteur d'erreurs conditionnelles i.i.d au temps t de dimension nx1 ;

Les résidus conditionnels Et sont distribués selon une loi normale de moyenne 0 et de varianceHt. E[et] = 0 et Var[et] = Ht ;

Ht : Matrice de variance conditionnelle de Et au temps t de dimension nxn ;

Dt : Matrice diagonale des écarts-types conditionnels de Et au temps t de dimension nxn ;

Rt : Matrice de corrélation conditionnelle de Et au temps t de dimension nxn ; et le vecteur %est i.i.d c'est un bruit blanc de moyenne nulle et de variance égale à 1. avec E( nt ) = 0 Et Var( nt ) = 1

La matrice Ht est divisée en deux matrices Dt et Rt. Les éléments de la matrice Dt proviennent des modèles GARCH uni-variés estimés pour chacune des séries.

La matrice Ht désigne la matrice de variance-covariance conditionnelle :

_ aMt aitaMtpit

Ht 2 ) (04)
aitaMtpit ait

ait et aMt désignent les écarts types conditionnels et pit la corrélation conditionnelle.

On suppose que les corrélations conditionnelles variables dans le temps pit rend pleinement compte de la dépendance entre les rentabilités des firmes et du marché. Formellement, cette hypothèse implique que les innovations -itet £Mt sont distribuées indépendamment au moment t.

Conclusion

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Les crises financières ont conduit à l'apparition d'un nombre important d'indicateur de volatilité, issus soit du monde académique, soit des institutions en charge des politiques économiques. L'analyse de l'interdépendance entre les différents indices boursiers, fait qui fait partie importante des travaux de recherche au sein du FMI et réunit à la fois les chercheurs au niveau académique et les responsables de la réglementation financière.

Dans ce premier chapitre on a fait un aperçu des écrits sur la volatilité, du fait que notre revue s'est basée sur deux volets. Dans le premier, nous avons essayé de vulgariser le concept de la volatilité en rappelant son utilité. Alors on peut dire que la volatilité est une variable non observable, ainsi le fait qu'on ne peut pas la contrôler est une autre raison qui justifie sa présence dans les recherches.

Dans le deuxième volet, nous avons synthétisé les principaux acquis en matière d'estimation de la volatilité en distinguons entre les différentes classes de modèles univariés à volatilité conditionnelle (de type ARCH), à volatilité stochastique, à volatilité implicite et historique. Des modèles bien représentatifs de chaque classe sont caractérisés tant dans leurs hypothèses et leurs dynamiques que dans leur performance au niveau des tests subis.

Dans ce qui suit nous allons étudiés, empiriquement, la relation existant entre le MASI, et les principaux indices sectoriels de la bourse des valeurs de Casablanca, dans le premier chapitre une analyse approfondie de chaque indice individuel, puis en deuxième chapitre la relation entre le MAST et chaque secteur d'activité.

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2. Chapitre 2 : les faits stylisés du marché boursier

marocain : La Bourse des valeurs de Casablanca

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Introduction

La Bourse des Valeurs de Casablanca, marché officiel de négociation de différentes actions, représente le « thermomètre » de l'économie nationale du pays, contrôlée par Banque Al-Maghreb (BAM), qui est en plus de ses missions traditionnelles, telles que l'émission des billets, le contrôle de la politique monétaire du pays, il contribue aussi bien au Maroc que dans le monde, à l'évolution et l'épanouissement de l'économie nationale, surtout lorsqu'il s'agit de l'esprit concurrentiel et compétitif des sociétés, ainsi que leur ouverture au niveau international. C'est pour cette raison que les sociétés ayant le même domaine activité, ont regroupés dans des secteurs d'activité, en créant des indices sectoriel, pour être soudées et bien développées, pour pouvoir résister devant les crises financières et les risques. Suite à l'avènement de plusieurs crises financières dans le monde, la BVC est aujourd'hui de plus en plus des entités clés du système financier dans son ensemble. Nous allons dans ce chapitre présenter les faits stylisés des principaux secteurs d'activité qui regroupent les entreprises et sociétés cotées en bourse.

L'étude et la modélisation des séries financières présentent un débat très intéressant dans le domaine de la finance. De nombreux travaux de recherche ont tenté de comprendre le comportement stochastique des séquences financières. À cet égard, on peut citer Cont (2000) et Swell (2011). Ces deux articles mettent en lumière les principales propriétés empiriques observées sur la plupart des marchés financiers. Les pics fins et l'hétéroscédasticité sont l'un des points forts de la série financière.

Au terme de ces études, les auteurs mettent en évidence des propriétés atypiques par rapport à la distribution normale des rendements financiers en série. En fait, les queues de la distribution des récompenses semblent être plus épaisses que celles de la régularité normale. Ceci est donné par le coefficient d'aplatissement qui affiche une valeur supérieure à 3 (la valeur lorsque le coefficient d'aplatissement est normal). La leptokurticité est l'un des aspects complexes des marchés financiers. Il est souvent utilisé pour caractériser la distribution non normale des rendements boursiers.

Concernant l'hétéroscédasticité, ce phénomène a été introduit pour la première fois par Engle (1982) et transformé par l'existence de l'effet autorégressif à volatilité conditionnelle (effet ARCH) généralisé par Bollerslev (1986) avec le processus GARCH.

L'objectif principal de ce chapitre est de présenter ces faits stylisés, propriétés statistiques communément observées sur le marché officiel des actions au Maroc (BVC). À cet effet, nous allons mener une étude empirique sur l'évolution de l'indice principal de la Bourse marocaine « MASI » et clôturer les valeurs indiciaires des secteurs d'activité des sociétés cotées en bourse entre le 1er janvier 2016 et le 31 mai 2022, soit 1596 valeurs.

Nous commençons par la mise en évidence des faits stylisés des séries financières des rendements géométriques des cours des indices sectoriels et de l'indice principal « MASI », nous faisons une analyse graphique, descriptive et économétrique de toutes ces séries, nous effectuons aussi les tests de non stationnarité, de normalité, d'autocorrélation et d'hétéroscédasticité.

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2.1. Complexité de la modélisation des séries financières

Il est complexe de modéliser les séries financières (prix d'action, taux d'intérêt, taux de change etc...) par des modèles stochastiques linéaires comme les modèles ARMA. Les séries financières se présentant sous différentes formes selon la fréquence d'observation (seconde, minute, heure, jour, etc.) se caractérisent par l'existence de régularités statistiques connues sous le nom de faits stylisés. Mandelbrot (1963) a mis en évidence un ensemble de faits stylisés apparaissant plus ou moins nettement dans les séries financières en fonction de la fréquence d'observation ou périodicité de la série et de sa nature. Les séries de prix d'actif et de rendements présentent généralement un certain nombre de propriétés similaires suivant leur périodicité.

Il existe beaucoup de mesures de rendement d'un indice boursier, celle fréquemment utilisée est le rendement géométrique ou le log-rendement, qui consiste à calculer le logarithme du différentiel des valeurs en t et t - 1 :

On définit donc le rendement de ce titre à l'instant t par :

rt = log

(PP_t

t1 I avec t = 1, 2, ... n (1)

Avec :

rt : Le rendement géométrique d'un titre au temps t.

Pt : Le prix d'un titre au temps t.

Nous raisonnons souvent sur les rendements logarithmiques lorsqu'il s'agit de l'analyse des

séries financières, pour permettre la comparaison avec d'autres séries financières. En outre, comme nous allons voir dans la suite de notre étude, la série des valeurs des actifs financiers n'est pas stationnaire, pour cette raison nous passons à la différenciation logarithmique du premier ordre pour rendre la série stationnaire, ce qui permet l'estimation des paramètres du modèle retenu.

Dans ce qui suit nous présentons un certain nombre de propriétés observées dans les actifs financiers. Propriété 1 : Stationnarité

v La série des prix (Pt) est non stationnaire d'ordre deux.

v La série des rendements géométriques (rt) est stationnaire d'ordre deux. Propriété 2 : Autocorrélations des carrés des variations de prix

v La série ( rt2) des carrés des rendements géométriques présente généralement de fortes autocorrélations

v La série des rendements géométriques (rt) est caractérisé par des autocorrélations très faibles. Propriété 3 : Queues de distribution épaisses

Les tests classiques de normalité rejettent nettement l'hypothèse d'une distribution normale. Les queues des distributions empiriques des rendements sont généralement plus épaisses que celles d'une loi gaussienne, on dit que la distribution leptokurtique.

Rappelons que la Kurtosis d'une variable aléatoire X est le moment centré d'ordre 4 :

Kurtosis de X= 1.1.4 = E[(X - E(X))4] (2)

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La Kurtosis est une mesure de l'épaisseur des queues de distributions. Si la Kurtosis excède 3 (queues épaisses) la distribution est dite leptokurtique, si la Kurtosis est inférieure à 3, la distribution est dite platikurtique. Pour une loi normale, la Kurtosis est égale à 3, la distribution est dite mésokurtique

Une autre mesure équivalente est également utilisée, le degré d'excès de Kurtosis définie par :

Degré d'excès de Kurtosis=

E[(X-E(X))4]

(3)

3

 
 

Cette dernière mesure se compare par rapport à la loi normale qui se caractérise par une distribution à queue plate avec un degré d'excès de Kurtosis égal à 0.

Propriété 4 : Clusters de Volatilité

On observe empiriquement que de fortes variations des rendements sont généralement suivies de fortes variations. On constate un regroupement des extrêmes en cluster ou paquets de volatilités.

Ce fait stylisé remet en cause l'hypothèse d'homoscédasticité généralement adopté dans les modèles linéaires.

Propriété 6 : Asymétrie

La distribution des cours est généralement asymétrique, c'est à dire qu'il y a plus de mouvements forts à la baisse qu'à la hausse

Un test simple de l'hypothèse de symétrie consiste à tester la nullité du moment centré d'ordre trois de la distribution, appelé la Skewness défini par :

La Skewness ???? ??= L?? = ??[(?? - ??(??))??] (4)
Une autre mesure d'asymétrie est aussi utilisée, le coefficient de Skewness défini par :

??[(??-?? (??))?? ] (5)

Coefficient de Skewness = (??????(??))??

? Un coefficient positif indique une distribution décalée à gauche de la médiane, et donc une queue de distribution étalée vers la droite.

? Un coefficient négatif indique une distribution décalée à droite de la médiane, et donc une queue de distribution étalée vers la gauche.

2.2. Faits stylisés du marché financier

Dans ce chapitre, nous allons utiliser les cours journaliers de l'indice principal du marché boursier marocain « MASI », ainsi que les cours journaliers des indices de huit principaux secteurs d'activité de l'économie nationale, à savoir le secteur Bancaire, des Assurances, des Télécommunications, Bâtiments & Matériaux de construction, Loisirs et Hôtels, du Transport, Pétroles & Gaz et en dernier lieu le secteur « Participation et Promotion immobilières ». Après une analyse préliminaire, en essayant d'analyser la sensibilité des rentabilités de l'indice de chaque secteur d'activité aux fluctuations du rendement de l'indice principal « MASI », puis on présenter les différents résultats empiriques qui y afférents.

L'objectif majeur de cette section est d'exposer les propriétés statistiques observées fréquemment dans la plupart des marchés financiers. Pour ce faire, nous allons procéder à l'étude empirique de l'évolution de l'indice « MASI », et des huit secteurs d'activité choisi dans cette étude, durant la période allant du 01/01/2016 au 31/05/2022, soit 1 596 cours.

Les données ont été téléchargées du site officiel de la Bourse des valeurs de Casablanca ( www.casablanca-bourse.com).

2.2.1 Analyse graphique :

Les figures présentées ci-dessous présentent l'évolution des cours et des rendements géométriques de l'indice principal de la bourse de Casablanca et huit (08) indices sectoriels, durant la période allant du 01/01/2016 au 31/05/2022.

La figure 1 affiche les séries des prix et des rendements géométriques du principal indice « MASI ».

Prix de l'Indice Principal "MASI"

15,000 14,000 13,000 12,000 11,000 10,000 9,000 8,000

 
 

16 17 18 19 20 21 22

Rendement Géométrique de l'Indice Principal "MASI"

.06 .04 .02 .00 -.02 -.04 -.06 -.08 -.10

 
 

16 17 18 19 20 21 22

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Figure 1 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice principal du marché boursier « MASI ».

La figure 2 présente les séries des prix et des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Assurances ».

6,000

5,500

5,000

4,500

4,000

3,500

3,000

Prix de l'indice "Assurances"

16 17 18 19 20 21 22

Rendement Géométrique de l'Indice "Assurances"

16 17 18 19 20 21 22

.08

.06

.04

.02

.00

-.02

-.04

-.06

-.08

-.10

Figure 2 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Assurances ».

La figure 3 présente les séries des prix et des rendements géométriques de l'indice du secteur Bancaire.

Prix de l'Indice "BANQUES"

Rendement Géométrique de l'Indice "BANQUES"

14,000

13,000

12,000

11,000

.08

.04

.00

-.04

-.08

-.12

10,000

9,000

16 17 18 19 20 21 22

16 17 18 19 20 21 22

16,000

15,000

Figure 3 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice Bancaire.

La figure 4 présente les séries des prix et des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Télécommunications ».

Prix de l'Indice "Télécommunications"

2,400

2,300

2,200

2,100

2,000

1,900

1,800

1,700

1,600

21 22

Rendement Géométrique de l'Indice "Télécommunications"

.08

-.12

16 17 18 19 20 21 22

-.04

-.08

.04

.00

Figure 4 : Cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Télécommunications ».

La figure 5 présente les séries des prix et des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Bâtiments et Matériaux de construction ».

Prix de l'Indice "BÂTIMENTS ET M.CONSTRUCTION" Rendement Géométrique de l'Indice"BAT ET M.CONSTRUCTION"

21 22

16 17 18 19 20

 
 
 

16 17 18 19 20

 
 
 
 
 

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24,000 22,000 20,000 18,000 16,000 14,000 12,000 10,000

16

17

18

19

20

21

.08

.04

.00

-.04

-.08

22 -.12

Figure 5 : cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Bâtiments et Matériaux de construction »

La figure 6 présente les séries des prix et des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Pétroles et Gaz».

Prix de l'Indice "PETROLES_GAZ" Rendement Géométrique de l'Indice "PETROLES_GAZ"

21 22

16 17 18 19 20

16 17 18 19 20 21 22

24,000

20,000

16,000

12,000

8,000

4,000

.08

.04

.00

-.04

-.08

-.12

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Figure 6 : cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Pétroles et Gaz»

La figure 7 présente les séries des prix et des rendements géométriques de l'indice sectoriel « participation et promotion immobilière ».

Prix de l'Indice "PROMOTION IMMOB" Rendement Géométrique de l'Indice "PROMOTION IMMOB"

20,000 16,000 12,000 8,000 4,000

0

 

.12 .08 .04 .00 -.04 -.08

 
 

-.12

 
 
 

Figure 7 : cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Participation & Promotion Immobilière ».

La figure 8 présente les séries des prix et des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Transport ».

.12

.08

.04

Rendement Géométrique de l'Indice "TRANSPORT"

Prix de l'Indice "TRANSPORT"

1,600

-.12

16 17 18 19 20 21 22

16 17 18 19 20

21 22

.00

2,400

-.04

2,000

-.08

3,600

3,200

2,800

Figure 8 : cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Transport ».

La figure 9 présente les séries des prix et des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Loisirs et Hôtellerie».

900 800 700 600 500 400 300

Prix de l'Indice "HOTELLERIE"

.12 .08 .04 .00 -.04 -.08 -.12

Rendement Géométrique de l'Indice "HOTELLERIE"

 
 
 

16 17 18 19 20 21 22

 
 

Figure 9 : cours et rentabilité géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Loisirs et Hôtellerie».

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La figure 1 présente les séries des prix et des rendements géométriques de l'indice boursier « MASI » sur la période étudiée. On constate que les cours du « MASI » sont caractérisés par une tendance parfois haussière et parfois baissière tandis que ses rendements géométriques ont enregistré une forte volatilité durant la période étudiée, en atteignant parfois des niveaux très bas de performance.

Les figures 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 montrent que les indices sectoriels individuels ont suivi la même tendance que l'indice principal dans sa tendance. Dans ce qui suit dans ce chapitre, nous allons faire une analyse descriptive et économétrique de l'indice principal et indices sectoriels du marché boursier (Assurances, Banques, Télécommunications, Bâtiments & Matériaux de construction, Pétroles & Gaz, Participation & Promotion immobilières, Transport et Loisirs & Hôtels).

2.2.2 Analyse descriptive

Pour avoir une idée très fiable sur l'évolution des données au cours du temps, on s'intéresse aux statistiques descriptives des données (moyenne, écart type, minimum, maximum, Skewness et Kurtosis). Le test de normalité des séries temporelles étudiée dans ce sujet, est basé primordialement aux coefficients « Skewness », « Kurtosis » et la statistique du test de « Jarque-Bera ».

Le tableau 1 affiche l'histogramme et les statistiques descriptives des rendements géométriques de l'indice « MASI ».

600 500 400 300 200 100

0

 
 
 
 

Series: MASI

Sample 1/05/2016 5/31/2022

Observations 1595

Mean 0.000206

Median 0.000272

Maximum 0.053054

Minimum -0.092317

Std. Dev. 0.007353

Skewness -1.853794

Kurtosis 30.75269

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Jarque-Bera 52100.56

Probability 0.000000

 
 
 
 
 
 
 

Tableau 1 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice « MASI ».

Dans le premier tableau sont représentés les différents paramètres statistiques de la série des rendements géométrique de l'indice « MASI », sur la période étudiée. On constate que la représentation graphique de la série des rendements géométriques prend une forme leptokurtique :

? Le coefficient d'aplatissement (Kurtosis k= 30.75269 est plus grand que 3, celui de la distribution normale. ? Le coefficient d'asymétrie (Skewness s = -1.853794 # 0) dans le cas d'une distribution normale. Le tableau montre un coefficient de Skewness significativement négatif, ce qui nous permet de déduire que la distribution est asymétrique et que la probabilité d'obtenir des rendements inférieurs à la moyenne étant supérieure à celle d'obtenir des rendements plus élevés que la moyenne.

La valeur de la Kurtosis de 30.75269 est largement supérieure à 3 qui correspond à celle de la loi gaussienne suggère une queue épaisse de la distribution.

La lecture analytique des paramètres de « Skewness » et de « Kurtosis » conduit aux évidentes constations concluent dans les différentes études des cours boursiers. Généralement, ces coefficients sont différentes de 0 et 3, ce qui indique que la série des rendements géométriques du « MASI » est n'est pas normale mais plutôt asymétrique avec des queues épaisses caractérisant une distribution leptokurtique. Ce qui nous conduit au rejet de l'hypothèse de normalité.

De davantage, on représente un récapitulatif de ces différentes propriétés dans l'histogramme de la série des rendements, et cela en partageant les rendements journaliers de l'indice principal du marché boursier. On remarque bien que la distribution des rendements n'est pas normalement aplatie. Elle a en particulier des queues de distribution trop épaisses (Kurtosis = 30.75269 > 3).

En outre, le test de Jarque Bera qui donne une p-value égale à 0,000000 (sous l'hypothèse nulle H0, La p-value est la probabilité d'obtenir une statistique aussi extrême (pour ne pas dire aussi grande) que la valeur observée sur l'échantillon. La p-value à un seuil de confiance préalablement défini (traditionnellement 5 %). Dans notre cas p-value < 5% et donc on rejette H0 : les données suivent une loi normale) pratiquement nulle.

La valeur très élevée de la statistique de Jarque-Bera (JB) de 52100.56 confirme le rejet de l'hypothèse nulle de la normalité des rendements géométriques pour cet indice. Ce qui nous conduit à confirmer la non-normalité de la série des rendements géométriques de l'indice principal « MASI ».

Les tableaux (2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9) affichent respectivement les statistiques descriptives des rendements géométriques du cours des huit indices sectoriels étudiés dans ce mémoire (Assurances, Banques, Télécommunications, Bâtiments & MC, Pétroles & Gaz, P.P immobilières, Transport et Loisirs & Hôtels). Ces tableaux incluent aussi les histogrammes des rendements géométriques des cours de ces indices.

600 500 400 300 200 100

0

 
 
 
 
 
 
 

Series: ASSURANCES

Sample 1/05/2016 5/31/2022

Observations 1595

Mean 0.000262

Median 0.000193

Maximum 0.067062

Minimum -0.085039

Std. Dev. 0.013541

Skewness -0.602697

Kurtosis 9.394267

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Jarque-Bera 2813.821

Probability 0.000000

 
 
 
 
 
 
 
 

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 26 sur 113

-0.08 -0.06 -0.04 -0.02 0.00 0.02 0.04 0.06

Tableau 2 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Assurances ».

500

400

300

200

100

Le tableau 2 des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Assurances », montre une Skewness négative de -0.602697 ce qui nous permet de déduire que les rendements géométriques pour cet indice ont une longue queue à droite. La valeur de la Kurtosis de 9.394267, est largement supérieure à 3, (celle de la loi normale), ce qui explique une queue épaisse de la distribution. La valeur élevée de la statistique de Jarque-Bera (JB) 8213.821 confirme le rejet de l'hypothèse nulle de la normalité des rendements géométriques pour cet indice aussi bien que le « MAST ».

Series: BANQUES

Sample 1/05/2016 5/31/2022

Observations 1595

Mean 9.60e-05

Median 0.000204

Maximum 0.065637

Minimum -0.103011

Std. Dev. 0.009099

Skewness -1.379363

Kurtosis 22.21553

Jarque-Bera 25044.63

Probability 0.000000

Tableau 3 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Banques ». Le tableau 3 des rendements géométriques du cours de l'indice sectoriel « Banques », montre une Skewness négative de -1.379363 ce qui nous permet de déduire que les rendements géométriques pour cet indice ont une longue queue à droite. La valeur de la Kurtosis de 22.21553, est largement supérieure à 3, ce qui explique une queue épaisse de la distribution. La valeur élevée de la statistique de Jarque-Bera (JB) 25 044.63 confirme le rejet de l'hypothèse nulle de la normalité des rendements géométriques pour cet indice aussi bien que le « MAST ».

400

350

300

250

200

150

100

50

Series: BAT_MC

Sample 1/05/2016 5/31/2022

Observations 1595

Mean 0.000143

Median 0.000182

Maximum 0.070042

Minimum -0.101991

Std. Dev. 0.014411

Skewness -0.529689

Kurtosis 8.092728

Jarque-Bera 1798.240

Probability 0.000000

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 27 sur 113

Tableau 4 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Bâtiment et MC ».

Le tableau 4 des rendements géométriques du cours de l'indice sectoriel « Bâtiments et MC », montre une valeur de Skewness négative de -0.529689 ce qui nous permet de déduire que les rendements géométriques pour cet indice ont une longue queue à droite. Le coefficient de la Kurtosis affiche une valeur de 22.21553, qui est supérieure à 3, celle correspondante à la loi gaussienne, ce qui explique une queue épaisse de la distribution. La valeur très élevée du paramètre de Jarque-Bera (JB) qui est égal à 1798.240 confirme le rejet de l'hypothèse nulle de la normalité des rendements géométriques pour cet indice aussi bien que le « MASI ».

600 500 400 300 200 100

 
 
 
 
 
 
 

Series: PETROLES & GAZ

Sample 1/05/2016 5/31/2022

Observations 1595

Mean 0.000551

Median 0.000000

Maximum 0.073292

Minimum -0.087289

Std. Dev. 0.015600

Skewness -0.248322

Kurtosis 7.022547

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Jarque-Bera 1091.747

Probability 0.000000

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

-0.075 -0.050 -0.025 0.000 0.025 0.050 0.075

Tableau 5 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Pétroles et Gaz ».

Le tableau 5 des rendements géométriques du cours de l'indice sectoriel « Pétroles et Gaz », montre une Skewness négative de -0.248322 ce qui nous permet de déduire que les rendements géométriques pour cet indice ont une longue queue à droite. La valeur de la Kurtosis de 7.022547, est largement supérieure à 3, celle correspondante à la loi gaussienne, ce qui explique une queue épaisse de la distribution. La valeur élevée de la statistique de Jarque-Bera (JB) 1091.747 confirme le rejet de l'hypothèse nulle de la normalité des rendements géométriques pour cet indice aussi bien que le « MASI ».

300 250 200 150 100

50

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Series: PROMOTION IMMO

Sample 1/05/2016 5/31/2022

Observations 1595

Mean -0.000634

Median -0.000581

Maximum 0.090888

Minimum -0.104202

Std. Dev. 0.019702

Skewness -0.162483

Kurtosis 5.890305

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Jarque-Bera 562.2020

Probability 0.000000

 
 
 
 
 
 
 
 

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 28 sur 113

-0.100 -0.075 -0.050 -0.025 0.000 0.025 0.050 0.075

Tableau 6 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « P.P Immobilières.

Le tableau 6 des rendements géométriques du cours de l'indice sectoriel « Bâtiments et MC », montre une valeur de Skewness négative de -0.162483 ce qui nous permet de déduire que les rendements géométriques pour cet indice ont une longue queue à droite. Le coefficient de la Kurtosis affiche une valeur de 5.890305, qui est supérieure à 3, celle correspondante à la loi gaussienne, ce qui explique une queue épaisse de la distribution. La haute valeur de Jarque-Bera (JB) = 562.2020 confirme le rejet de l'hypothèse nulle de la normalité des rendements géométriques pour cet indice aussi bien que le « MASI ».

700

600

500

400

300

200

100

0

Series: TELECOM

Sample 1/05/2016 5/31/2022

Observations 1595

Mean 6.70e-05

Median 0.000000

Maximum 0.056536

Minimum -0.100845

Std. Dev. 0.009296

Skewness -1.243981

Kurtosis 21.42858

Jarque-Bera 22981.45

Probability 0.000000

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 29 sur 113

-0.100 -0.075 -0.050 -0.025 0.000 0.025 0.050

Tableau 7 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Télécom ».

Le tableau 7 des rendements géométriques du cours de l'indice sectoriel « Télécom », montre un Skewness négative de -0.529689, ce qui nous permet de déduire que les rendements géométriques pour cet indice ont une longue queue à droite. Le coefficient de la Kurtosis affiche une valeur de 21.42858, qui est supérieure à 3, celle correspondante à la loi gaussienne, ce qui explique une queue épaisse de la distribution. La valeur très élevée du paramètre de Jarque-Bera (JB) qui est égal à 22981.45 confirme le rejet de l'hypothèse nulle de la normalité des rendements géométriques pour cet indice aussi bien que l'indice « MASI ».

900 800 700 600 500 400 300 200 100

0

 
 
 
 
 

Series: TRANSPORT

Sample 1/05/2016 5/31/2022

Observations 1595

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Mean 0.000168

Median 0.000000

Maximum 0.087665

Minimum -0.100192

Std. Dev. 0.016234

Skewness -0.010929

Kurtosis 8.827230

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Jarque-Bera 2256.732

Probability 0.000000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau 8 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique de l'indice sectoriel « Transport ».

Le tableau 8 des rendements géométriques du cours de l'indice sectoriel « Transport », montre un Skewness négative de -0.010929, ce qui nous permet de déduire que les rendements géométriques pour cet indice ont une longue queue à droite. Le coefficient de la Kurtosis affiche une valeur de 8.8272.30, qui est supérieure à 3, celle correspondante à la loi gaussienne, ce qui explique une queue épaisse de la distribution. La valeur très élevée du paramètre de Jarque-Bera (JB) qui est égal à 2256.732 confirme le rejet de l'hypothèse nulle de la normalité des rendements géométriques pour cet indice aussi bien que l'indice « MASI ».

.

700 600 500 400 300 200 100

0

 

Series: LOISIRS & HOTELERIE

Sample 1/05/2016 5/31/2022

Observations 1595

Mean 1.55e-05

Median 0.000000

Maximum 0.095277

Minimum -0.105171

Std. Dev. 0.024546

Skewness -0.048587

Kurtosis 5.674482

Jarque-Bera 475.9943

Probability 0.000000

 
 

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Tableau 9 : Histogramme et statistiques du rendement géométrique de l'indice sectoriel « Loisirs et Hôtellerie »

Le tableau 9 des rendements géométriques du cours de l'indice sectoriel « Loisirs et Hôtellerie », montre un Skewness négative de -0.048587, ce qui nous permet de déduire que les rendements géométriques pour cet indice ont une longue queue à droite. Le coefficient de la Kurtosis affiche une valeur de 5.674482, qui est supérieure à 3, celle correspondante à la loi gaussienne, ce qui explique une queue épaisse de la distribution. La valeur très élevée du paramètre de Jarque-Bera (JB) qui est égal à 475.9943 confirme le rejet de l'hypothèse nulle de la normalité des rendements géométriques pour cet indice aussi bien que l'indice « MAST ».

Quantile-Quantile QQ-Plot :

Nous utilisons le graphique quantile-quantile QQ-plot pour vérifier si la série des rendements géométriques du cours des indices est normalement distribuée.

Le QQ-plot est situé sur une ligne droite à 45 degrés si la distribution empirique est identique à la distribution théorique (normale).

La figure 10 affiche le QQ-plot de la distribution empirique des rendements géométriques du principal indice de la B.V.C par rapport à la distribution normale.

.03 .02 .01 .00

-.01

-.02

-.03

 
 

-.10 -.08 -.06 -.04 -.02 .00 .02 .04 .06

Figure 10 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) du principal indice de la B.V.C.

Quantiles of MAST

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Les figures (11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15 ; 16 ; 17 et 18) affichent respectivement les QQ-plot de la distribution empirique des rendements géométriques des huit indices sectoriels étudiés, par rapport à la distribution normale.

.06 .04 .02 .00 -.02 -.04 -.06

 
 

-.10 -.06 -.02 .00 .02 .04 .06 .08

Quartiles of ASSURANCES

Figure 11 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Assurances »

.04 .03 .02 .01 .00

-.01

-.02

-.03

-.04

 
 

-.12 -.08 -.04 .00 .04 .08

Quantiles of BANQUES

Figure 12 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Banques ».

.04 .03 .02 .01 .00

-.01

-.02

-.03

-.04

 
 

-.12 -.08 -.04 .00 .04 .08

Quantiles of Télécommunications

Figure 13 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Télécommunications »

.06 .05 .04 .03 .02 .01 .00

-.01

-.02

 
 

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 32 sur 113

-.12 -.08 -.04 .00 .04 .08

Cimantiles of BAT MC

Figure 14 : QQ-plot du rendement géométrique de l'indice sectoriel « Bâtiments & MC».

.06 .04 .02 .00

-.02

-.04

-.06

 
 

-.12 -.08 -.04 .00 .04 .08

Figure 15 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz ».

.08 .06 .04 .02 .00 -.02 -.04 -.06 -.08

 
 

Quantiles of PET_GAZ

-.12 -.08 -.04 .00 .04 .08 .12

Quantiles of P.P IMMO

Figure 16 : QQ-plot du rendement géométrique de l'indice sectoriel « P.P immobilières ».

.06 .04 .02 .00

-.02

-.04

-.06

 
 

-.12 -.08 - .00 .04 .08 .12

Qu

anlitiles of TRANSPORT

Figure 17 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Transport ».

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 33 sur 113

.100 .075 .050 .025 .000

-.025

-.050

-.075

-.100

 
 

-.12 -.08 -.04 .00 .04 .08 .12

Figure 18 : QQ-plot du rendement géométrique (log-return) de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtels ».

Quantiles of HOTELLERIE

L'analyse des figures présentées ci-dessus montre que les rendements géométriques des distributions empiriques de l'indice principal et des indices sectoriels choisis dans notre recherche indiquent des écarts des queues plus épaisses que celles de la distribution normale par rapport à la normale.

Le tableau 10 englobe les statistiques descriptives (moyenne, écart type, minimum, maximum, Skewness et Kurtosis) des rendements géométriques du « MASI » et des indices sectoriels choisis dans notre échantillon.

Indices

Moyenne

Ecart-Type

Minimum

Maximum

Skewness

Kurtosis

MASI

0,000206

0,007353

-0,092317

0,053054

-1,853794

30,75269

ASSURANCES

0,000262

0,013541

-0,085039

0,067062

-0,602697

9,394267

BANQUES

0,0000960

0,009099

-0,103011

0,065637

-1,379363

22,21553

BAT_MC

0,000143

0,014411

-0,101991

0,070042

-0,529689

8,092728

PET_GAZ

0,000551

0,015600

-0,087289

0,073292

-0,248322

7,022547

PROMOIMMO

-0,000634

0,019702

-0,104202

0,090888

-0,162483

5,890305

TELECOMU

0,0000670

0,009296

-0,100845

0,056536

-1,243981

21,42858

TRANSPORT

0,000168

0,016234

-0,100192

0,087665

-0,010929

8,827230

HOTELERIE

0,0000155

0,024546

-0,105171

0,095277

-0,048587

5,674482

 

Tableau 10 : Statistiques descriptives de l'indice « MASI » et des indices de huit secteurs d'activité étudiés.

On constate, d'après une étude analytique du tableau des statistiques descriptives, que les huit secteurs d'activité de notre étude ont enregistrés des baisses dans leurs rendements géométriques très proches l'un de l'autre, environ 10% à l'exception des indices sectoriels « Assurances » et « Pétroles & Gaz » qui ont enregistré respectivement un rendement minimal de 8.5% et 8.7%.

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Pour la volatilité, les écart-types montrent que :

v Les valeurs le plus volatiles : Le secteur « Loisirs et Hôtellerie » avec un écart type de 0.024546 suivi du secteur « Participation et promotion immobilière » avec un écart type de 0,019702.

v Les valeurs moyennement volatiles sont : Le secteur « Transport » avec un écart-type de 0.016234 suivi du secteur « Pétroles & Gaz » avec un écart-type de 0.015600, puis le secteur des Bâtiments et MC.

v Les valeurs ayant une volatilité plus faible : Le secteur des Assurances avec un écart type de 0.013541 puis le secteur « Télécommunications » avec écart-type de 0.009296 en dernier ressort, le secteur Bancaire avec un écart type de 0.009099.

Les différentes variables de notre étude se rassemblent dans un point commun est que leurs coefficients d'aplatissement affichent des valeurs supérieurs à 3 (Kurtosis > 3), ils ont ainsi une distribution leptokurtique plus tranchante qu'une distribution normale, avec des valeurs concentrées autour de la moyenne et les queues sont épaisses. Cela signifie une forte probabilité pour les valeurs extrêmes. Aussi ces variables ont tous des coefficients d'asymétrie négatifs (Skewnes < 0), c'est-à-dire une répartition asymétrique à gauche, la majorité des cours sont concentrés à la côté gauche de la moyenne.

Les courbes QQ-plots ne sont pas droites et ont des formes en S. Ceci permet de confirmer les résultats

précédents des statistiques descriptives par rapport au rejet de la normalité des rendements géométriques. Les distributions des actifs sont significativement différentes de la distribution normale au seuil de 5%. L'application du test Jarque-Bera aux séries des rendements a confirmé la non-normalité des séries

étudiées.

Les spécifications GARCH adoptées sont susceptibles d'expliquer une part significative de la non-normalité de ces séries.

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2.2.3 Analyse économétrique

2.2.3.1. Accumulation de la volatilité (Volatility clustering)

La volatilité de la série du rendement géométrique change avec le temps, pour démontrer ce caractère important des séries des rendements, il est intéressant de présenter les courbes des séries de rendements géométriques.

Pour visualiser ce phénomène de fluctuation de la volatilité (cluster de volatilité) on présente les graphes des séries des rendements géométriques de l'indice « MASI » ainsi que les huit indices sectoriels.

Les figures 19 ; 20 ; 21 ; 22 ; 23 ; 24 ; 25 ; 26 et 27, affichent les clusters de volatilité de la série des rendements géométriques pour l'indice « MASI » et pour les huit indices sectoriels du marché boursier marocain.

Volatility clusters of "MASI"

.06 .04 .02 .00 -.02 -.04 -.06 -.08 -.10

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 19 : Clusters de volatilité sur les rendements géométriques du principal indice « MASI ».

Volatility clusters of "Assurances"

.08 .06 .04 .02 .00 -.02 -.04 -.06 -.08 -.10

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 20 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Assurances ».

Volatility clusters of "Banques"

.08 .04 .00 -.04 -.08 -.12

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 21 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Banques ».

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Volatility clusters of "Batiments et MC"

.08 .04 .00 -.04 -.08 -.12

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 22 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Bâtiment et M.C ».

Volatility clusters of "Promotion Immobilière"

.12 .08 .04 .00 -.04 -.08 -.12

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 23 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel «P.P Immobilière »

Volatility clusters of "Pétroles et Gaz"

.08 .04 .00 -.04 -.08 -.12

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 24 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Pétroles et Gaz ».

Volatility clusters of "Télécommunications"

.08 .04 .00 -.04 -.08 -.12

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 25 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Télécommunications ».

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Volatility clusters of "Transport"

.12 .08 .04 .00 -.04 -.08 -.12

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 26 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Transport ».

Volatility clusters of "Loisirs & Hôtellerie"

.12 .08 .04 .00 -.04 -.08 -.12

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 27 : Clusters de volatilité sur les rendements de l'indice sectoriel « Loisirs et Hôtellerie ».

Nous observons empiriquement que de faibles variations des rendements géométriques sont généralement suivies de fortes variations et que de fortes variations sont généralement suivies de faibles variations. Nous constatons également un regroupement des extrêmes en clusters ou paquets de volatilités. Ce type de phénomène remet en cause l'hypothèse d'homoscédasticité (constance de la volatilité).

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2.2.3.2. Analyse de l'interdépendance

Le tableau 11 affiche la Matrice variance-covariance des séries des rendements géométriques de l'indice « MASI », ainsi que les huit indices sectoriels choisis.

 

MASI

ASSUR

BAT_MC

BANQUES

HOTEL

P_IMM

PET_GAZ

TELECOM

TRANS

MASI

0,000054

0,0000386

0,0000748

0,0000584

0,0000306

0,0000665

0,0000388

0,0000484

0,0000212

ASSUR

0,0000386

0,000183

0,000045

0,0000306

0,0000251

0,0000425

0,0000304

0,0000262

0,0000152

BAT_MC

0,0000748

0,000045

0,000208

0,0000603

0,000044

0,0000697

0,0000381

0,0000474

0,0000264

BANQUES

0,0000584

0,0000306

0,0000603

0,0000827

0,000028

0,0000624

0,0000312

0,0000448

0,0000217

HOTEL

0,0000306

0,0000251

0,000044

0,000028

0,000602

0,0000658

0,0000286

0,0000193

0,0000303

P_IMM

0,0000665

0,0000425

0,0000697

0,0000624

0,0000658

0,000388

0,0000495

0,0000525

0,0000431

PET_GAZ

0,0000388

0,0000304

0,0000381

0,0000312

0,0000286

0,0000495

0,000243

0,0000203

0,0000139

TELECOM

0,0000484

0,0000262

0,0000474

0,0000448

0,0000193

0,0000525

0,0000203

0,0000864

0,0000175

TRANS

0,0000212

0,0000152

0,0000264

0,0000217

0,0000303

0,0000431

0,0000139

0,0000175

0,000263

Tableau 11 : Matrice variance-covariance des rendements géométriques des huit indices sectoriels et l'indice « MASI ».

Le tableau 12 affiche la Matrice des corrélations non conditionnelles des séries des rendements géométriques des huit secteurs et de l'indice « MASI ».

 

MASI

ASSUR

BAT_MC

BQ

HOTEL

P_IMM

PET_GAZ

TELECOM

TRANS

MASI

1

0,388277

0,705941

0,873189

0,169472

0,459465

0,338755

0,708683

0,177853

ASSUR

0,388277

1

0,230636

0,248359

0,075511

0,159446

0,143925

0,207906

0,069157

BAT_MC

0,705941

0,230636

1

0,460027

0,124395

0,245501

0,169393

0,354227

0,11281

BQ

0,873189

0,248359

0,460027

1

0,125276

0,348386

0,219903

0,530178

0,147254

HOTEL

0,169472

0,075511

0,124395

0,125276

1

0,13618

0,074747

0,084457

0,076139

P_IMM

0,459465

0,159446

0,245501

0,348386

0,13618

1

0,161204

0,287007

0,134731

PET_GAZ

0,338755

0,143925

0,169393

0,219903

0,074747

0,161204

1

0,139973

0,055066

TELECOM

0,708683

0,207906

0,354227

0,530178

0,084457

0,287007

0,139973

1

0,115886

TRANS

0,177853

0,069157

0,11281

0,147254

0,076139

0,134731

0,055066

0,115886

1

Tableau 12 : Matrice des corrélations non conditionnelles des séries des rendements géométriques des 8 indices sectoriels et le « MASI ».

L'analyse de la corrélation non conditionnelle présentée dans le tableau 12 montre qu'il y a une corrélation positive entre les rendements géométriques des huit indices sectoriels et ceux de l'indice « MASI », ce qui confirme la transmission de la volatilité entre le « MASI » et les huit indices sectoriels.

En effet, les huit indices sectoriels choisis varient dans le même sens avec l'indice « MASI » et ils ont une corrélation positive avec le marché boursier.

De plus, la corrélation la plus élevée est de 0,873189 entre l'indice « MASI » et le secteur bancaire, alors que le coefficient de corrélation le plus faible est celui du secteur « Loisirs et Hôtellerie » et l'indice « MASI » qui est de 0,169472.

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Les résultats de l'analyse graphique de l'évolution des valeurs journalières des différentes actions sont confirmés par ces résultats empiriques.

Le tableau 13 affiche les coefficients de sensibilité des séries de rendements des géométriques des huit indices sectoriels avec l'indice principal du marché boursier.

Indices sectoriels

Beta (coefficient de sensibilité)

Assurances

0,71

Banques

1,08

Bâtiments & Matériaux de construction

1,39

Télécommunications

0,90

Pétroles & Gaz

0,72

Participation & Promotion immobilières

1,23

Loisirs & Hôtels

0,57

Transport

0,39

Tableau 13 : Coefficients de sensibilité des séries des rendements géométriques des 8 indices sectoriels et le « MASI ».

Le tableau 14 affiche le classement des huit indices sectoriels selon l'interdépendance avec le « MASI ». L'objectif est alors d'identifier le secteur d'activité de premier rang en termes de contribution au risque du marché boursier.

Classement

Corrélation avec l'indice sectoriel

Coefficient de sensibilité Béta

1

Banques

0,873189

Bâtiments & Matériaux de construction

1,39

2

Télécommunications

0,708683

Participation & Promotion immobilières

1,23

3

Bâtiments & Matériaux de construction

0,705941

Banques

1,08

4

Participation & Promotion
immobilières

0,459465

Télécommunications

0,90

5

Assurances

0,388277

Pétroles & Gaz

0,72

6

Pétroles & Gaz

0,338755

Assurances

0,71

7

Transport

0,177853

Loisirs & Hôtels

0,57

8

Loisirs & Hôtels

0,169472

Transport

0,39

Tableau 14 : Classement des huit indices sectoriels selon l'interdépendance avec l'indice principal « MASI ». 2.3. Pré-estimation des séries des rendements de l'indice « MASI » et des huit indices sectoriels.

Nous allons décrire dans cette partie, les principaux faits stylisés en analysant les valeurs de clôture et les rendements géométriques journaliers des séries en question. Nous allons commencer tout d'abords par la propriété de stationnarité des séries des valeurs, ainsi que celles des rendements géométriques, puis on va s'intéresser à la propriété d'autocorrélation des rendements géométriques, enfin on va tester l'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques des séries étudiées. Les différents tests de ce chapitre sont réalisés, en utilisant les logiciels de programmation économétrique Matlab et Eviews.

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2.3.1 Test de non stationnarité des séries des prix journaliers :

En analysant les courbes des cours de clôture journaliers des différents secteurs, nous remarquons que ces courbes montrent tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité.

On voit clairement sur les graphes des valeurs quotidiennes présentés dans les figures 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9, que ces processus sont non stationnaires, et cela provient de l'inclusion de la tendance qui est une caractéristique des séries des cours.

Pour confirmer statistiquement le non stationnarité des séries des prix, nous allons appliquer les tests de stationnarité Augmented-Dickey Fuller ADF (Dickey et Fuller (1979)).

? L'hypothèse nulle : la série des valeurs est stationnaire.

? L'hypothèse alternative : la série des valeurs est non stationnaire.

Nous choisissons les seuils de signification 1%, 5% et 10%.

2.3.1.1. Test de non stationnarité des valeurs de l'indice « MASI » :

En analysant les courbes des cours de clôture et des rendements géométriques de l'indice « MASI » (Figure1), nous remarquons que la courbe des valeurs de cet indice montre tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité.

On voit clairement sur le graphe de la série des valeurs de l'indice « MASI » présenté dans la figure 1, que ce processus est non stationnaire.

Le tableau 15 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les valeurs quotidiennes de l'indice « MASI ».

Null Hypothesis: MASI Index has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-2.158396

0.5121

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 15 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs de l'indice « MASI ».

Le tableau 15 montre que la valeur statistique ADF est -2.158396 et que la p-value associée est 0.5121. Notons que la valeur statistique est supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Nous rejetons ainsi l'hypothèse de stationnarité.

Conclusion : la série de valeurs journalières de l'indice MASI n'est pas stationnaire.

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2.3.1.2. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Assurances ».

En analysant les courbes des cours de clôture et des rendements géométriques du secteur « Assurances » (Figure2), nous remarquons que la courbe des valeurs de ce secteur montre tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité. On voit clairement sur le graphe de la série des valeurs du secteur « Assurances », présenté dans la figure 2 que ce processus est non stationnaire.

Le tableau 16 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les valeurs quotidiennes de l'indice sectoriel « Assurances ».

Null Hypothesis: Sector Assurances has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-1.921156

0.6428

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 16 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Assurances ».

Le tableau 16 montre que la valeur statistique ADF est -1.921156 et que la p-value associée est 0.6428. Notons que la valeur statistique est supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Nous rejetons ainsi l'hypothèse de stationnarité.

Conclusion : la série de valeurs journalières du secteur Assurances n'est pas stationnaire.

2.3.1.3. Test de non stationnarité des valeurs du secteur Bancaire.

En analysant les courbes des cours de clôture et des rendements géométriques du secteur bancaire (Figure3), nous remarquons que la courbe de la valeur de ce secteur montre tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité.

On voit clairement sur le graphe de la série des valeurs du secteur bancaire présenté dans la figure 3 que ce processus est non stationnaire.

Le tableau 17 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les valeurs quotidiennes du

secteur bancaire.

Null Hypothesis: Sector Banks has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic -1.959724

0.6222

Test critical values: 1% level -3.963807

5% level -3.412629

10% level -3.128280

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 

Tableau 17 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Bancaire ».

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Le tableau 17 montre que la valeur statistique ADF est -1.959724 et que la p-value associée est 0.6222. Notons que la valeur statistique est supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Nous rejetons ainsi l'hypothèse de stationnarité.

Conclusion : la série de valeurs journalières du secteur bancaire n'est pas stationnaire.

2.3.1.4. Test de non stationnarité des valeurs du secteur des Télécommunications.

En analysant les courbes des cours de clôture et des rendements géométriques du secteur des Télécommunications (Figure4), nous remarquons que la courbe de la valeur ce secteur montre tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité.

On voit clairement sur le graphe de la série des valeurs du secteur des Télécommunications présenté dans la figure 4 que ce processus est non stationnaire.

Le tableau 18 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les valeurs quotidiennes du secteur des Télécommunications.

Null Hypothesis: Sector TELECOM has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-3.583423

0.0315

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 18 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Télécommunications ».

Le tableau 18 montre que la valeur statistique ADF est -3.583423 et que la p-value associée est 0.0315. Notons que la valeur statistique est supérieure à la valeur critique au niveau de 1%, Nous rejetons ainsi l'hypothèse de stationnarité.

Aux seuils de 5% et 10%, on a les valeurs statistiques (-3.412631 et -3.128281), sont inférieure à la valeur critique de -3.583423, on accepte ainsi l'hypothèse de stationnarité des valeurs de la série des Télécommunications aux seuils de 5% et 10%.

Conclusion : la série de valeurs journalières du secteur des Télécom n'est pas stationnaire au seuil de 1%.

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2.3.1.5. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Bâtiments et Mat de construction »

En analysant les courbes des cours de clôture et des rendements géométriques du secteur « Bâtiments et MC » (Figure5), nous remarquons que la courbe de la valeur ce secteur montre tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité.

On voit clairement sur le graphe de la série des valeurs du secteur « Bâtiments et MC » présenté dans la figure 5 que ce processus est non stationnaire.

Le tableau 19 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les valeurs quotidiennes du secteur « Bâtiments et MC ».

Null Hypothesis: Sector BAT_MC has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-2.358898

0.4012

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 19 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Bâtiments et M. de Construction ».

Le tableau 19 montre que la valeur statistique ADF est -2.358898 et que la p-value associée est 0.4012. Notons que la valeur statistique est supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Nous rejetons ainsi l'hypothèse de stationnarité.

Conclusion : la série de valeurs journalières du secteur « Bâtiments MC » n'est pas stationnaire.

2.3.1.6. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Pétroles et Gaz ».

En analysant les courbes des cours de clôture et des rendements géométriques du secteur « Pétroles et Gaz » (Figure6), nous remarquons que la courbe de la valeur ce secteur montre tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité.

On voit clairement sur le graphe de la série des valeurs du secteur « Pétroles et Gaz » présenté dans la figure 6 que ce processus est non stationnaire.

Le tableau 20 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les valeurs quotidiennes du secteur « Pétroles et Gaz ».

Null Hypothesis: Sector PET_GAZ has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic -2.286267

0.4407

Test critical values: 1% level -3.963807

5% level -3.412629

10% level -3.128280

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 

Tableau 20 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Pétroles et Gaz ».

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 44 sur 113

Le tableau 20 montre que la valeur statistique ADF est -2.286267 et que la p-value associée est 0.4407. Notons que la valeur statistique est supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Nous rejetons ainsi l'hypothèse de stationnarité.

Conclusion : la série de valeurs journalières du secteur « Pétroles et Gaz », n'est pas stationnaire.

2.3.1.7. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Participation et Promotion Immobilières »

En analysant les courbes des cours de clôture et des rendements géométriques du secteur « P.P Immo » (Figure7), nous remarquons que la courbe de la valeur ce secteur montre tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité.

On voit clairement sur le graphe de la série des valeurs du secteur « P.P Immo », présenté dans la figure 7 que ce processus est non stationnaire.

Le tableau 21 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les valeurs quotidiennes du secteur « P.P Immo ».

Null Hypothesis: Sector PROMO_IMMO has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic -2.303491

0.4313

Test critical values: 1% level -3.963811

5% level -3.412631

10% level -3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 

Tableau 21 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Participation et Promotion Immobilières ».

Le tableau 21 montre que la valeur statistique ADF est -2.303491 et que la p-value associée est 0.4313. Notons que la valeur statistique est supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Nous rejetons ainsi l'hypothèse de stationnarité.

Conclusion : la série de valeurs journalières du secteur « P.P Immobilières » n'est pas stationnaire.

2.3.1.8. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Transport ».

En analysant les courbes des cours de clôture et des rendements géométriques du secteur « Transport »

(Figure8), nous remarquons que la courbe de la valeur ce secteur montre tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité.

On voit clairement sur le graphe de la série des valeurs du secteur « Transport » présenté dans la figure 8 que ce processus est non stationnaire.

Le tableau 22 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les valeurs quotidiennes du secteur « Transport ».

Null Hypothesis: Sector TRANSPORT has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic -2.562264

0.2980

Test critical values: 1% level -3.963807

5% level -3.412629

10% level -3.128280

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 

Tableau 22 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Transport ».

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 45 sur 113

Le tableau 22 montre que la valeur statistique ADF est -2.562264 et que la p-value associée est 0.2980. Notons que la valeur statistique est supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Nous rejetons ainsi l'hypothèse de stationnarité.

Conclusion : la série de valeurs journalières du secteur « Transport » n'est pas stationnaire.

2.3.1.9. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Loisirs et Hôtellerie ».

En analysant les courbes des cours de clôture et des rendements géométriques du secteur « Loisirs et Hôtellerie » (Figure7), nous remarquons que la courbe de la valeur ce secteur montre tantôt une tendance baissière, tantôt une tendance haussière avec des pics récurrents, ainsi ce type de courbe ne reflète pas la stationnarité. On voit clairement sur le graphe de la série des valeurs du secteur « Loisirs et Hôtellerie », présenté dans la figure 7 que ce processus est non stationnaire.

Le tableau 23 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les valeurs quotidiennes du secteur « Loisirs et Hôtellerie ».

Null Hypothesis: Sector Hôtellerie has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-2.314519

0.4252

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963807

-3.412629

-3.128280

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 23 : Test de stationnarité ADF pour la série des valeurs du secteur « Loisirs et Hôtellerie ».

Le tableau 23 montre que la valeur statistique ADF est -2.314519 et que la p-value associée est

0.4252. Notons que la valeur statistique est supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Nous rejetons ainsi l'hypothèse de stationnarité.

Conclusion : la série de valeurs journalières du secteur « Loisirs et Hôtellerie » n'est pas stationnaire.

Les résultats précédents affirment que toutes les séries des prix des cours sont non stationnaires. Pour rendre les séries stationnaires, nous procédons au calcul du rendement logarithmique (log-return) de valeurs quotidiennes des séries.

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2.3.2 Test de stationnarité des séries des rendements géométriques (log-return)

En analysant les courbes des séries des rendements géométriques semblent stationnaires autour d'une moyenne constante, et des variations qui prennent des valeurs tant positives que négatives autour de la moyenne, ce qui est une propriété principale des séries de rendements géométriques.

On voit clairement sur ces graphes des rendements géométriques (log-return) présentés dans les figures 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9, que ces processus sont stationnaires

Pour confirmer statistiquement la stationnarité des séries des rendements géométriques, nous allons appliquer les tests de stationnarité Augmented-Dickey Fuller ADF (Dickey et Fuller (1979)). ? L'hypothèse nulle : la série des rendements géométriques est stationnaire.

? L'hypothèse alternative : la série des rendements géométriques est non stationnaire. Nous choisissons les seuils de signification 1%, 5% et 10%.

2.3.2.1. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) de l'indice « MASI » :

Le tableau 24 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les rendements géométriques de l'indice « MASI ».

Null Hypothesis: MASI Log-return has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic -33.99381

0.0000

Test critical values: 1% level -3.963811

5% level -3.412631

10% level -3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 

Tableau 24 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements de l'indice « MASI ».

Le tableau 24 montre que la valeur statistique ADF est -33.99381 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de la racine unitaire est rejetée.

Conclusion : la série des rendements géométriques de l'indice « MASI » est générée par un processus stationnaire.

2.3.2.2. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Assurances ».

Le tableau 25 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les rendements géométriques du secteur « Assurances ».

Null Hypothesis: Sector Assurances Log-return has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic -47.84054

0.0000

Test critical values: 1% level -3.963811

5% level -3.412631

10% level -3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 

Tableau 25 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Assurances ».

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 47 sur 113

Le tableau 25 montre que la valeur statistique ADF est -47.84054 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de la racine unitaire est rejetée.

Conclusion : la série des rendements géométriques du secteur « Assurances » est générée par un processus stationnaire.

2.3.2.3. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Bancaire ».

Le tableau 26 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les rendements géométriques du secteur Bancaire.

Null Hypothesis: Sector Banques Log-return has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-38.74156

0.0000

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 26 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur bancaire.

Le tableau 26 montre que la valeur statistique ADF est -38.74156 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de la racine unitaire est rejetée.

Conclusion : la série des rendements géométriques du secteur bancaire est générée par un processus stationnaire.

2.3.2.4. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Télécommunications ».

Le tableau 27 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les rendements géométriques du secteur des « Télécommunications ».

Null Hypothesis: Sector Télécommunications Log-return has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-36.74119

0.0000

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 27 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur des « Télécommunications ».

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 48 sur 113

Le tableau 27 montre que la valeur statistique ADF est -36.74119 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de la racine unitaire est rejetée.

Conclusion : la série des rendements géométriques du secteur des « Télécommunications » est générée par un processus stationnaire.

2.3.2.5. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Bâtiments et MC ».

Le tableau 28 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les rendements géométriques du secteur « Bâtiments et MC ».

Null Hypothesis : Sector BAT_MC Log-return has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-42.42033

0.0000

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 
 
 
 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 28 : test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Bâtiments et MC ».

Le tableau 28 montre que la valeur statistique ADF est -42.42033 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de la racine unitaire est rejetée.

Conclusion : la série des rendements géométriques du secteur « Bâtiments et MC » est générée par un processus stationnaire.

2.3.2.6. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Pétroles et Gaz ». Le tableau 29 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les rendements géométriques du secteur « Pétroles et Gaz ».

Null Hypothesis: Sector PET_GAZ Log-return has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-41.71974

0.0000

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 29 : test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Pétroles et Gaz ».

Le tableau 29 montre que la valeur statistique ADF est -41.71974 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de la racine unitaire est rejetée.

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 49 sur 113

Conclusion : la série des rendements géométriques du secteur « Pétroles et Gaz » est générée par un processus stationnaire.

2.3.2.7. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur P.P Immobilières ».

Le tableau 30 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les rendements géométriques du secteur « Participation et Promotion Immobilières ».

Null Hypothesis: Sector Part & Promo Immobilières Log-return has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-32.10782

0.0000

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 30 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « P.P Immobilières ».

Le tableau 30 montre que la valeur statistique ADF est -31.10782 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de la racine unitaire est rejetée.

Conclusion : la série des rendements géométriques du secteur « P.P Immobilières » est générée par un processus stationnaire.

2.3.2.8. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Transport ».

Le tableau 31 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les rendements géométriques du secteur « Transport ».

Null Hypothesis: Sector Transport Log-return has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-41.66050

0.0000

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 31 : test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Transport ».

Le tableau 31 montre que la valeur statistique ADF est -41.66050 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de la racine unitaire est rejetée.

Conclusion : la série des rendements géométriques du secteur « Transport » est générée par un processus stationnaire.

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 50 sur 113

2.3.2.9. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Loisirs et Hôtellerie ».

Le tableau 32 affiche les résultats obtenus du test de stationnarité ADF pour les rendements géométriques du secteur « Loisirs et Hôtellerie ».

Null Hypothesis: Sector Loisirs & Hôtellerie Log-return has a unit root Exogenous: Constant, Linear Trend

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=23)

 
 

t-Statistic

Prob.*

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-41.88031

0.0000

Test critical values: 1% level

5% level 10% level

-3.963811

-3.412631

-3.128281

 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 

Tableau 32 : Test de stationnarité ADF pour la série des rendements géométriques du secteur « Loisirs et Hôtellerie ».

Le tableau 32 montre que la valeur statistique ADF est -41.88031 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de la racine unitaire est rejetée.

Conclusion : la série des rendements géométriques du secteur « « Loisirs et Hôtellerie » est générée par un processus stationnaire.

2.3.3 Test d'autocorrélation des rendements géométriques

L'autocorrélation d'une série temporelle ou d'un processus désigne la corrélation du processus par rapport à une version décalée dans le temps de lui-même.

Il existe un grand nombre de tests d'autocorrélation, les plus utilisés sont ceux de Box et Pierce (1970) et Ljung et Box (1978).

Statistiquement, l'autocorrélation est testée à l'aide de la statistique Ljung-Box. En effet, la statistique Q(m) de Ljung-Box (1978) permet de tester l'hypothèse d'indépendance sérielle d'une série (ou si la série est un bruit blanc). Plus spécifiquement, cette statistique teste l'hypothèse que les m coefficients d'autocorrélation sont nuls. Elle est basée sur la somme des autocorrélations de la série et elle est distribuée selon une loi Chi-carrée avec m degrés de liberté.

Pour chaque secteur, nous allons présenter le corrélogramme d'autocorrélations des rendements géométriques journaliers. On effectue ensuite le test Ljung et Box (1978) (LJB) pour tester la significativité de l'autocorrélation des rendements géométriques.

Les hypothèses testées sont :

? Hypothèse nulle .
·
« Les autocorrélations des rendements géométriques ne sont pas significatives » ? Hypothèse alternative .
·
« Les autocorrélations des rendements géométriques sont significatives » Nous choisissons les seuils de signification 1%, 5% et 10%.

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 51 sur 113

2.3.3.1. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice « MASI » :

La figure 28 affiche le corrélogramme d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice « MASI » :

Figure 28 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements de l'indice principal « MASI ».

Selon le corrélogramme des rendements journaliers de l'indice principal « MASI », il y a des pics significatifs.

Nous remarquons que les valeurs de coefficients d'autocorrélation sont très faibles. La série des rendements géométriques est caractérisé donc par des autocorrélations très faibles.

Cela veut dire que la corrélation entre la rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées est très faible. Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont présentés dans le tableau 33 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

86.9747

37.5662

0.0000

5%

86.9747

31.4104

0.0000

10%

86.9747

28.4120

0.0000

Tableau 33 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice « MASI »

Le tableau 33 montre que la valeur statistique LJB est 86.9747 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est rejetée.

Conclusion : il y a une autocorrélation entre les rendements de l'indice « MASI ».

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 52 sur 113

2.3.3.2. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Assurances » La figure 29 affiche le corrélogramme d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Assurances » :

Figure 29 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « Assurances ».

Selon le corrélogramme des rendements journaliers l'indice sectoriel « Assurances », il y a des pics significatifs.

Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont présentés dans le tableau 34 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

85.2384

37.5662

0.0000

5%

85.2384

31.4104

0.0000

10%

85.2384

28.4120

0.0000

Tableau 34 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Assurances ».

Le tableau 34 montre que la valeur statistique LIB est 85.3454 et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur t-statistique est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est rejetée.

Conclusion : il y a une autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel « Assurances ».

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 53 sur 113

2.3.3.3. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de de l'indice sectoriel « Télécommunications » :

La figure 30 affiche le corrélogramme d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Télécommunications » :

Figure 29 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « Télécommunications ».

Selon le corrélogramme des rendements journaliers l'indice sectoriel « Télécommunications », il y a des pics significatifs.

Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont présentés dans le tableau 35 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

61.9623

37.5662

0.00000

5%

61.9623

31.4104

0.00000

10%

61.9623

28.4120

0.00000

Tableau 35 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Télécommunications ».

Le tableau 35 montre que la valeur statistique LJB est 61.9623 et que la p-value associée est 0,00000. Notons que la valeur t-statistique est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est rejetée.

Conclusion : il y a une autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel « Télécommunications ».

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 54 sur 113

2.3.3.4. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques l'indice sectoriel « Participation & Promotion Immobilières » :

La figure 31 affiche le corrélogramme d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Participation & Promotion Immobilières » :

Figure 31 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « P.P Immobilières ».

Selon le corrélogramme des rendements journaliers l'indice sectoriel « P.P Immobilières », il y a des pics significatifs.

Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont présentés dans le tableau 36 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

90.9498

37.5662

0.00000

5%

90.9498

31.4104

0.00000

10%

90.9498

28.4120

0.00000

Tableau 36 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « P.P Immobilières ».

Le tableau 36 montre que la valeur statistique LJB est 90.9498 et que la p-value associée est 0,00000. Notons que la valeur t-statistique est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est rejetée.

Conclusion : il y a une autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel « P.P Immobilières ».

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 55 sur 113

2.3.3.5. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Pétroles& Gaz »

La figure 32 affiche le corrélogramme d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz » :

Figure 32 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz ».

Selon le corrélogramme des rendements journaliers l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz », presque tous les pics sont non significatifs, ce qui confirme la propriété de non corrélation des rendements.

Nous remarquons que les valeurs de coefficients d'autocorrélation sont très faibles. La série des rendements géométriques est caractérisé donc par des autocorrélations très faibles.

Cela veut dire que la corrélation entre la rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de l'indice sectoriel « Bâtiments & Matériaux de construction » très faible.

Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont présentés dans le tableau 37 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

30.6356

37.5662

0.0602

5%

30.6356

31.4104

0.0602

10%

30.6356

28.4120

0.0602

Tableau 37 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz ».

Le tableau 37 montre que la valeur statistique LIB est 30.6356 et que la p-value associée est 0,0602. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et elle n'est pas largement supérieure à la valeur critique au niveau de 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est rejetée au seuil de 10% (seuil significatif).

Conclusion : il y a une faible autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz » au seuil de 10%, car le test est n'est pas significatif aux seuils de 1% et 5%.

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 56 sur 113

2.3.3.6. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Bâtiments & Matériaux de Construction » :

La figure 33 affiche le corrélogramme d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Bâtiments & Matériaux de construction » :

Figure 33 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel
« Bâtiments & Matériaux de construction ».

Selon le corrélogramme des rendements journaliers l'indice sectoriel « Bâtiments & MC » presque tous les pics sont non significatifs, ce qui confirme la propriété de non corrélation des rendements.

Nous remarquons que les valeurs de coefficients d'autocorrélation sont très faibles. La série des rendements géométriques est caractérisé donc par des autocorrélations très faibles.

Cela veut dire que la corrélation entre la rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de l'indice sectoriel « Bâtiments & Matériaux de construction » très faible.

Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont présentés dans le tableau 38 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

28.6313

37.5662

0.0953

5%

28.6313

31.4104

0.0953

10%

28.6313

28.4120

0.0953

Tableau 38 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice
sectoriel « Bâtiments & Matériaux de construction ».

Le tableau 38 montre que la valeur statistique LIB est 28.6313 que la p-value associée est 0,0953. Notons que la valeur t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et presque égale à la valeur critique au niveau de 10 Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est rejetée au seuil de 10% (seuil significatif).

Conclusion : il y a une faible autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel « Bâtiments & MC », au seuil de 10%, car le test est n'est pas significatif aux seuils de 1% et 5%.

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 57 sur 113

2.3.3.7. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice bancaire :

La figure 34 affiche le corrélogramme d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice bancaire :

Figure 34 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements de l'indice Bancaire.

Selon le corrélogramme des rendements journaliers de l'indice Bancaire presque tous les pics sont non significatifs, ce qui confirme la propriété de non corrélation des rendements.

Nous remarquons que les valeurs de coefficients d'autocorrélation sont très faibles. La série des rendements géométriques est caractérisé donc par des autocorrélations très faibles.

Cela veut dire que la corrélation entre la rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de l'indice Bancaire est très faible.

Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont présentés dans le tableau 39 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

42.6877

37.5662

0.0022

5%

42.6877

31.4104

0.0022

10%

42.6877

28.4120

0.0022

Tableau 39 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice Bancaire.

Le tableau 39 montre que la valeur statistique LJB est 42.6877 et que la p-value associée est 0,0022. Notons que la valeur t-statistique n'est pas largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est rejetée. Conclusion : il y a une faible autocorrélation entre les rendements de l'indice Bancaire

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 58 sur 113

2.3.3.8. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Transport » La figure 35 affiche le corrélogramme d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Transport » :

Figure 35 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements de l'indice sectoriel « Transport ».

Selon le corrélogramme des rendements journaliers de l'indice sectoriel « Transport » presque tous les pics sont non significatifs, ce qui confirme la propriété de non corrélation des rendements.

Nous remarquons que les valeurs de coefficients d'autocorrélation sont très faibles. La série des rendements géométriques est caractérisé donc par des autocorrélations très faibles.

Cela veut dire que la corrélation entre la rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de de l'indice sectoriel « Transport » est très faible.

Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont présentés dans le tableau 40 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

35.8831

37.5662

0.0159

5%

35.8831

31.4104

0.0159

10%

35.8831

28.4120

0.0159

Tableau 40 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Transport ».

Le tableau 40 montre que la valeur statistique LJB est 35.8831 et que la p-value associée est 0,0159. Notons que la valeur t-statistique et inférieure à la valeur critique au niveau de 1%, et n'est pas largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est rejetée.

Conclusion : il y a une faible autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel « Transport », aux niveaux de 5% et 10%..

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 59 sur 113

2.3.3.9. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice « Loisirs & Hôtellerie » : La figure 35 affiche le corrélogramme d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie » :

Figure 35 : Corrélogramme d'autocorrélation des rendements de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie ».

Selon le corrélogramme des rendements journaliers de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie » presque tous les pics sont non significatifs, ce qui confirme la propriété de non corrélation des rendements.

Nous remarquons que les valeurs de coefficients d'autocorrélation sont très faibles. La série des rendements géométriques est caractérisé donc par des autocorrélations très faibles.

Cela veut dire que la corrélation entre la rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie » est très faible.

Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont présentés dans le tableau 41 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

42.4114

37.5662

0.0024

5%

42.4114

31.4104

0.0024

10%

42.4114

28.4120

0.0024

Tableau 41 : Test d'autocorrélation LJB pour la série des rendements géométriques de l'indice sectoriel
« Loisirs & Hôtellerie ».

Le tableau 41 montre que la valeur statistique LJB est 42.4114 et que la p-value associée est 0,00000. Notons que la valeur t-statistique n'est pas largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est rejetée.

Conclusion : il y a une faible autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie ».

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2.3.4 Test d'hétéroscédasticité

Une autre hypothèse est empiriquement abordée est celle de l'hétéroscédasticité qui signifie que la volatilité variable dans le temps. Or, les fluctuations et les soubresauts que connait incessamment le paysage financier laissent présager l'existence d'un effet autorégressif à volatilité conditionnelle (effet ARCH) présent dans la composante stochastique des séries financières. Compte tenu des imperfections enregistrées au niveau des modèles classiques, et en prenant conscience des restrictions des hypothèses, de nouveaux modèles mathématiques ont été mis en place en vue d'assurer une modélisation optimale des actifs financiers à savoir les modèles autorégressifs à volatilité conditionnelle hétéroscédastique simples et généralisés (ARCH et GARCH) développés par Engle (1982).

Ces modèles ont le principal avantage de prendre en compte principalement la dynamique temporelle variable de la volatilité (l'hétéroscédasticité) et également la leptokurticité des rendements traduisant un excès de Kurtosis (coefficient mesurant l'aplatissement des distributions). Cet excès de Kurtosis est l'un des indicateurs de la non-normalité.

L'évolution des modèles ne s'arrête pas là. De nouvelles classes de modèles seront mises en place notamment les extensions des modèles GARCH à savoir l'exponentiel GARCH connu sous le sigle EGARCH et le GARCH fractionnaire intégré connu sous le sigle de FIGARCH. L'extension a été établie après avoir constaté empiriquement que les modèles ARCH et GARCH sont des modèles symétriques (dans le sens où les bonnes et les mauvaises nouvelles ont le même impact sur les rendements futurs et donc sur la volatilité). En effet, le modèle GARCH asymétrique ou EGARCH a été adopté quand l'économiste Black a remarqué que les bonnes et les mauvaises nouvelles ont des impacts différents sur la volatilité contrairement au modèle GARCH.

Ce phénomène d'asymétrie signifie que les mauvaises nouvelles tendent à faire augmenter la volatilité avec une ampleur plus importante que les bonnes nouvelles. Ce qui indique l'existence d'une sensibilité de la volatilité à l'égard des chocs.

On parle d'homoscédasticité lorsque la variance est constante.

L'hétéroscédasticité signifie que la dispersion des résidus a tendance à augmenter ou à diminuer en fonction des valeurs ajustées, plus généralement, elle se manifeste quand la dispersion des résidus varie en fonction des variables explicatives. Non seulement L'hétéroscédasticité influence les tests de significativité mais surtout, elle fausse les intervalles de prévision. Nous allons présenter, un test permettant de détecter une hétéroscédasticité éventuelle. Le test ARCH ou test du multiplicateur de Lagrange qui a été introduit par Engle (1982).

Avant de modéliser la moyenne conditionnelle et la volatilité conditionnelle pour les séries des rendements géométriques, nous testons d'abord l'hétéroscédasticité de la série des résidus des rendements géométriques.

Les hypothèses testées sont :

? Hypothèse nulle : la série des résidus des rendements géométriques est homoscédastique.

? Hypothèse alternative : la série des résidus des rendements géométriques est hétéroscédastique.

Nous choisissons les seuils de signification 1%, 5% et 10%.

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2.3.4.1. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice « MASI » : Les résultats du test sont présentés dans le tableau 42 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

74.8277

6.6349

0.0000

5%

74.8277

3.8415

0.0000

10%

74.8277

6.6349

0.0000

Tableau 42 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements géométriques de l'indice « MASI ».

Les résultats du test montrent que la T-Statistique de 74.8277 est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%, donc on rejette l'hypothèse nulle.

Conclusion : on accepte alors l'hypothèse alternative de l'hétéroscédasticité des résidus.

Le test ARCH-LM fournit une preuve solide pour rejeter l'hypothèse nulle. Ce rejet est une indication de l'existence d'effets ARCH dans la série des résidus et, par conséquent, la variance de la série des rendements géométriques de l'indice principal « MASI » n'est pas constante pour toutes les périodes spécifiées.

2.3.4.2. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice « Assurances » : Les résultats du test sont présentés dans le tableau 43 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

77.5163

6.6349

0.0000

5%

77.5163

3.8415

0.0000

10%

77.5163

2.7055

0.0000

Tableau 43 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements de l'indice « Assurances ».

Les résultats du test montrent que la T-Statistique de 77.5163 est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%, donc on rejette l'hypothèse nulle.

Conclusion : on accepte alors l'hypothèse alternative de l'hétéroscédasticité des résidus.

2.3.4.3. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice « Télécom » : Les résultats du test sont présentés dans le tableau 44 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

45.2143

6.6349

0.00000

5%

45.2143

3.8415

0.00000

10%

45.2143

2.7055

0.00000

Tableau 44 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements de l'indice « Télécommunications ».

Les résultats du test montrent que la T-Statistique de 45.2143 est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%, donc on rejette l'hypothèse nulle.

Conclusion : on accepte alors l'hypothèse alternative de l'hétéroscédasticité des résidus.

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 62 sur 113

2.3.4.4. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice « P .P Immobilières » : Les résultats du test sont présentés dans le tableau 45 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

121.0210

6.6349

0.00000

5%

121.0210

3.8415

0.00000

10%

121.0210

2.7055

0.00000

Tableau 45 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements de l'indice « P.P Immobilières ».

Les résultats du test montrent que la T-Statistique de 121.0210 est supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%, donc on rejette l'hypothèse nulle.

Conclusion : on accepte alors l'hypothèse alternative de l'hétéroscédasticité des résidus.

2.3.4.5. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice « Pétroles& Gaz » : Les résultats du test sont présentés dans le tableau 46 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

22.8644

6.6349

0.0000

5%

22.8644

3.8415

0.0000

10%

22.8644

2.7055

0.0000

Tableau 46 : test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements de l'indice « Pétroles & Gaz ».

Les résultats du test montrent que la T-Statistique de 22.8644 est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%, donc on rejette l'hypothèse nulle.

Conclusion : on accepte alors l'hypothèse alternative de l'hétéroscédasticité des résidus.

2.3.4.6. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Bâtiments & Matériaux de Construction » :

Les résultats du test sont présentés dans le tableau 47 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

55.8012

6.6349

0.0000

5%

55.8012

3.8415

0.0000

10%

55.8012

2.7055

0.0000

Tableau 47 : test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements de l'indice « Assurances ».

Les résultats du test montrent que la T-Statistique de 55.8012 est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%, donc on rejette l'hypothèse nulle.

Conclusion : on accepte alors l'hypothèse alternative de l'hétéroscédasticité des résidus.

2.3.4.7. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice bancaire : Les résultats du test sont présentés dans le tableau 48 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

69.4288

6.6349

0.0000

5%

69.4288

3.8415

0.0000

10%

69.4288

2.7055

0.0000

Tableau 48 : test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements de l'indice Bancaire.

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 63 sur 113

Les résultats du test montrent que la T-Statistique de 69.4288 est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%, donc on rejette l'hypothèse nulle.

Conclusion : on accepte alors l'hypothèse alternative de l'hétéroscédasticité des résidus.

2.3.4.8. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice « Transport » : Les résultats du test sont présentés dans le tableau 49 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

21.9477

6.6349

0.0000

5%

21.9477

3.8415

0.0000

10%

21.9477

2.7055

0.0000

Tableau 49 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements
géométriques de l'indice sectoriel « Transport ».

Les résultats du test montrent que la T-Statistique de 21.9477est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%, donc on rejette l'hypothèse nulle.

Conclusion : on accepte alors l'hypothèse alternative de l'hétéroscédasticité des résidus.

2.3.4.9. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie » :

Les résultats du test sont présentés dans le tableau 50 :

Significance level

t-stat

Critical value

P-value

1%

131.7507

6.6349

0.0000

5%

131.7507

3.8415

0.0000

10%

131.7507

2.7055

0.0000

Tableau 50 : Test d'hétéroscédasticité LM-ARCH pour la série des résidus des rendements de l'indice « Loisirs & Hôtellerie ».

Les résultats du test montrent que la T-Statistique de 131.7507 est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et 10%, donc on rejette l'hypothèse nulle.

Conclusion : on accepte alors l'hypothèse alternative de l'hétéroscédasticité des résidus.

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Conclusion

Empiriquement, nous pensons que les faits stylisés mettent en évidence des propriétés statistiques communes à l'ensemble des séries financières. En fait, la distribution des rendements est avec des queues plus épaisses que la loi normale. Nous notons également qu'il n'y a pas d'autocorrélation des rendements géométriques, mais il existe une autocorrélation des rendements géométriques au carré, ce qui nous amène à rejeter l'hypothèse de bruit blanc selon laquelle les rendements sont indépendants et identiquement distribués.

Dans ce chapitre nous avons mis en évidence des faits stylisés des séries financières des rendements géométriques des indices sectoriels individuels et de l'indice principal de la bourse du pays, nous avons fait une analyse graphique, descriptive et économétrique de toutes ces séries, nous avons effectué aussi les tests de non stationnarité, de normalité, d'autocorrélation et d'hétéroscédasticité.

Nous allons essayer capter ces faits stylisés dans la modélisation de la corrélation dynamique et la volatilité conditionnelles des différents indices que ça soit le principal indice « MAST » ou des huit indices boursiers des principaux secteurs d'activité choisis dans notre étude.

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3. Chapitr3 : Mesure de l'interdépendance

de l'indice « MASI » et les indices sectoriels

par les modèles DCC-GARCH

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Introduction

La modélisation et la prévision de la volatilité ainsi que la corrélation sont des thématiques qui présent un intérêt important pour les chercheurs, praticiens et les universitaires, surtout les derniers décennies, et qui ont devenu un domaine fertile de recherche. La volatilité et la corrélation sont deux concepts complexes et primordiales en finance, ayant une grande importance surtout dans les opérations de mesure de l'incertitude (pour la volatilité) et d'interdépendance (pour la corrélation) dans des différentes phénomènes financières tels que l'optimisation de portefeuille, la gestion des risques, l'évaluation des instruments financiers. Un nombre assez important des articles, consacrés à la modélisation de la volatilité conditionnelle et la corrélation dynamique, ont été rédigés et publiés par des académiciens et des chercheurs dans les dernières années.

Les modèles GARCH univariés traitent la volatilité de chaque actif, par contre les modèles GARCH multivariés permettent de modéliser à la fois la corrélation dynamique et la volatilité.

Dans les domaines de l'étude de la stabilité financière, la mesure de l'interdépendance permet de déterminer les secteurs ou institutions ayant une importante influence dans un système financier donné. La mesure de l'interdépendance peut classer des secteurs d'activité en fonction de l'interdépendance de leurs cours avec l'indice principal du pays.

Le présent chapitre met en évidence les relations d'interdépendance entre le principal indice de la Bourse Marocaine « MAST » et les indices des primordiaux secteurs d'activité de l'économie nationale choisis dans notre échantillon.

L'objectif principal de ce chapitre est d'analyser l'interdépendance de l'indice principal et des huit indices sectoriels de notre étude, en utilisant le modèle DCC-GARCH. On a utilisé une fréquence quotidienne de données dans notre échantillon, est qui étalée du 01 janvier 2016 au 31 mai 2022, hors les jours fériés.

Nous allons décrire les fondements théoriques des modèles GARCH univariés et multivariés, nous détaillons en particulier le modèle de Corrélation Conditionnelle Dynamique « DCC-GARCH » qui nous permettra de prévoir les relations d'interdépendance sur le court terme entres les cours.

Dans la dernière section, nous présentons les résultats obtenus à partir de la mise en oeuvre du modèle DCC-GARCH. Nous présentons les résultats empiriques des estimations du modèle DCC-GARCH (1.1) obtenus pour chaque indice sectoriel et faire une conclusion en fournissant une brève comparaison des résultats et nous ferons aussi une prévision de la corrélation future pour chaque indice sur un horizon de 100 jours suivant le 31/05/2022 (la date de la dernière observation de notre mémoire).

Les résultats empiriques indiquent des degrés variables d'interdépendance entre les indices sectoriels et le principal indice de la Bourse marocaine (B.V.C), et que le secteur bancaire s'avère un secteur de grande importance systémique

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3.1. Modèles GARCH univariés

3.1.1 Modèle moyenne mobile ????(??) d'ordre q

Soit (Xt)t?Z un processus stochastique. On dit que (Xt )t ? Z admet une représentation moyenne

mobile MA(q) d'ordre ?? s'il existe un polynôme retard A(L) d'ordre q et un bruit blanc (åt)t??? tels que : Xt = ì + A(L)åt (1)

Où A(L) = ?q AiLi

i=0 avec A0 = 1 et Aq ? 0

q

åt (2)

On a donc : Xt = ì + ?AiLi

i=0

Xt = ì + åt + A1åt-1 + A2åt-2 + ? + Aqåt-q (3)

Le processus (Xt)t??? est modélisé donc comme une combinaison linéaire des valeurs passées

décalées d'ordre q du bruit blanc åt et d'une constante égale à sa moyenne.

ì : constante (E(Xt) = ì)

Li: opérateur retard d'ordre i de Xt

Ai: coefficient du retard d'ordre i de Xt

åt: sont i. i. d de moyenne 0 et de variance Ó. (åt ? i. i. d(0, Ó))

3.1.2 Modèle autorégressif ????(??) d'ordre p

Soit (Yt)t??? un processus stochastique. On dit que (Yt)t??? admet une représentation autorégressive AR(p) d'ordre p s'il existe un polynôme retard Ö(L) d'ordre p et un bruit blanc (åt)t??? tels que :

Ö(L)Yt = c + åt (4)

p

Où Ö(L) = ? ÖiLi

i=0 p

avec Ö0 = 1 et Öp ? 0

On a donc :

? ÖiLi

Yt = c + åt (5)

i=0

Yt + Ö1Yt-1 + Ö2Yt-2 + ? + ÖpYt-p = c + åt (6)

Le processus (Yt)t??? est modélisé donc comme une combinaison linéaire de ses valeurs passées

décalées d'orde p, d'une constante et d'un bruit blanc gaussien.

c : constante

Li: opérateur retard d'ordre i de Yt

Öi: coefficient du retard d'ordre i de Yt

åt: sont i. i. d de moyenne 0 et de variance Ó. (åt ? i. i. d(0, Ó))

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3.1.3 Modèle autorégressif moyenne mobile ???????? (??, ??)

Soit (Zt)t?Z un processus stochastique. On dit que (Zt)t?Z admet une représentation autorégressive moyenne mobile ARMA(p, q) d'ordres ?? et ?? s'il existe un polynôme retard A(L) d'ordre q, un polynôme retard Ö(L) d'ordre q et un bruit blanc (åt)t?Z tels que :

Ö(L)Zt = c + A(L)åt (7)

p

Où Ö(L) = ? ÖiLi

i=0 q

avec Ö0 = 1et Öp ? 0

et A(L) = ? AiLi

i=0

avec A0 = 1 et Aq ? 0

p q

On a donc :

? ÖiLi i=0

Zt = c + ?AiLi

i=0

åt (8)

Zt + Ö1Zt-1 + Ö2Zt-2 + ? + ÖpZt-p = c + åt + A1åt-1 + A2åt-2 + ? + Aqåt-q (9)

Le processus (Zt)t??? est modélisé donc comme une combinaison linéaire de ses valeurs passées

décalées d'orde p, d'une constante et des valeurs passées décalées d'ordre q du bruit blanc åt.

c : constante

Öi: coefficient du retard d'ordre i de Zt

Ai: coefficient du retard d'ordre i de åt

åt: sont i. i. d de moyenne 0 et de variance Ó. (åt ? i. i. d(0, Ó))

3.1.4 Modèle autorégressif héteroscedastique ????CH (??, ??)

Les processus ARCH visent également à rendre compte du fait que la variance conditionnelle n'est pas constante et proposent une façon de l'estimer basée sur le carré des rendements. D'après ce qui vient d'être dit, on traitera cette classe de modèle avec méfiance : il est possible que la volatilité soit non constante au cours du temps, mais qu'un modèle ARCH ou leur généralisation GARCH ne captent pas cet effet, voire concluent dans certains cas à l'absence de dépendance temporelle dans les rendements.

On présente dans ce qui suit les modèles ARCH et GARCH ainsi que leurs principales propriétés.

Les modèles furent initialement proposés par Engle (1982) et Bollerslev (1986), Tim Bollerslev étant le thésard de Robert Engle. Le premier modèle fut celui d'Engle, et visait à obtenir une modélisation de la variance conditionnelle de l'inflation (en glissement mensuel) de la Grande Bretagne. Un modèle ARCH (1) est de la forme :

{

??t = vht ??t 2 ht = ??0 + ??1??t-1 avec ??t~??(0,1); ht représente la variance conditionnelle du processus ??t. Les moments

conditionnels sont les suivants :

E[??t |ht] = E[vht??t |ht] = vht E[??t |ht] = 0

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 69 sur 113

Il s'agit donc encore de processus applicables à des séries préalablement centrées, comme dans le cas des ARMA. Notons que les séries des rendements sont théoriquement naturellement centrées : La variance conditionnelle n'a plus rien à voir avec celle des ARMA :

V [??t |ht] = V [vht£t |ht] = ht V [£t |ht] = ht E[£t2|ht] // E[£t2|ht] = 1 (Par hyp????hès??)

= ht

Ainsi, contrairement aux modèles ARMA, la variance conditionnelle d'un processus ARCH n'est pas constante au cours du temps. C'est ce qui fait tout l'intérêt de ces processus, notamment pour les séries financières. Gardons cependant à l'esprit que ces modèles s'appuient sur une mesure de la variance proche de ??t2. En effet, on a :

E[??t2|ht] = E[ht£t2|ht]=ht

Ceci tient simplement au fait que ??t soit naturellement un processus centré. Si ces modèles

semblent d'un abord pratiques, il n'en reste pas moins qu'ils produisent naturellement des erreurs de

mesure sur la volatilité.

Le calcul des moments non conditionnels permet de déterminer quelques conditions à remplir

afin de s'assurer de la stationnarité du processus. On détermine l'espérance à l'aide de la loi des

espérances itérées :

??[??t] = ??[E[??t|ht]]

= E[0]

=0

Pour ce qui de la variance, il est possible de procéder par récurrence. Utilisons tout d'abord la

loi de la décomposition de la variance :

V [??t] = E[V [??t |ht]] + V [E[??t |ht]]

= E[ht] + 0

On en déduit alors l'équation suivante :

V[??t] = E[ht]

= E[co0 + co1??t-1

2 ]

= co0 + co1E[??t-1

2 ]

= co0 + co1V[??t-1]

On obtient ainsi une formule de récurrence permettant de déterminer la variance non conditionnelle du processus. Il suffit, pour y parvenir, d'itérer la formule n fois, puis comme dans le cas des ARMA, de passer à la limite. On sait que :

V[??t] = co0 + co1V[??t-1] V [??t-1] = co0 + co 1V[??t-2] V [??t-2] = co0 + co 1V [??t-3]

D'où :

V [??t] = co0 + co1(co0 + co1(co 0 + co1V [??t-3])) = co0(1 + co1 + co12) + co13 V [??t-3]

D'où la formule générale :

??

V [??t] = co0 (1 + ? co1?? ) + co1??+1V [??t-(??+1)] ??=1

= co0 1 co1?? 1 + co1n+1V[xt-(n+1)]

i-0 J

D'où si |co1| < 1, on a , lorsque n - +00

co0

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 70 sur 113

n

V [xt] = 1 -- co1

Cette dernière condition est nécessaire pour assurer l'existence de la variance, c'est à dire :

V[xt] < 00

Cette condition est nécessaire pour obtenir un processus stationnaire (variance finie et indépendante

du temps). Il est nécessaire d'imposer une seconde condition : les variances conditionnelle et non

conditionnelle doivent être naturellement positives (la variance est le carré de l'écart type). La positivité

de la variance conditionnelle implique naturellement que :

co0 > 0

co1 > 0

Ces deux conditions impliquent naturellement que la variance non conditionnelle, dotée de la

condition |co1|< 1, soit positive. Remarquons finalement que, dans le cadre d'un processus ARCH, la

variance conditionnelle ne coïncide pas avec la variance non conditionnelle, ce qui est précisément ce que

nous recherchions.

Ultime propriété d'un processus ARCH (1), il est possible de montrer que le carré du processus

admet une représentation AR (1).

Notons vt la différence entre xt2et ht. On a alors :

ht = co0 + co1xt-1

2

H xt2 -- vt = co0 + co1V[xt--1]

H xt2 = co0 + co1V[xt_1] + vt

On retrouve ainsi un processus AR (1) sur les carrés des résidus. Ceci a plusieurs implications pratiques :

- D'une part, un processus ARCH (1) ne semble pas saisir de façon adéquate les processus de volatilité

financière : on a vu lors des applications des processus ARMA que la volatilité de certains actifs semble présenter

une structure plus proche des ARMA (retour à la moyenne en cas de choc importants) que des AR. Il sera

donc nécessaire de complexifier légèrement la chose, afin d'accommoder cette caractéristique empirique.

- Seconde implications pratique, l'identification d'un ARCH (1) ne doit pas poser de

problème, si l'on s'appuie sur ce qui a été dit plus haut au sujet des AR : il suffit d'étudier les

fonctions d'autocorrélations simple et partielle pour se faire une idée de l'ordre du processus à

retenir. On étudiera ceci au cours des applications empiriques proposées plus loin.

Ce qui vient d'être dit au sujet des ARCH (1) peut se généraliser aisément au cas des processus ARCH(p).

Un processus ARCH(p) est un processus xt qui est de la forme :

{xt= -/ht et

2

ht = co0 + co1xt-??

avec et--N(0,1) .

Comme précédemment, on fournit les moments conditionnels :

E[xt|xt-1] = 0

V [xt |xt-1] = ht

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 71 sur 113

Conditionnellement à l'information disponible à la date t, un processus GARCH est un processus de moyenne (conditionnelle) nulle et de variance égale à h??. Qu'en est-il des moments non-conditionnels ? L'espérance ne pose pas de problème, à la condition d'utiliser la loi des espérances itérées :

E[????] = 0

Pour ce qui est la variance, il est ici nécessaire de déterminer, comme précédemment, une formule de récurrence pour parvenir finalement à exprimer la variance en passant à la limite. On ne refait pas ici les calculs :

on se contente de fournir le résultat. Si |? ??1,?? < 1

?? , alors la variance du processus existe et est de la forme :
??=1

??[????] = ??0

1-? ??1,??

?? ??=1

3.2. Modèles GARCH multivariés

Les modèles GARCH univariés à volatilité conditionnelle présentés précédemment se contentent d'analyser individuellement les séries financières tout en ignorant l'interdépendance avec les autres séries. Ainsi, l'analyse de la volatilité, en tant que proxy de risque, doit se faire dans une optique de risques multiples. Tant que les modèles GARCH univariés ne tiennent pas compte de la corrélation entre les actifs, nous allons passer aux modèles multivariés afin de capter les liens dynamiques entre ces actifs. Ces modèles nous permettent également d'analyser les interdépendances éventuelles entre les institutions financières et de cerner les mécanismes de transmission des chocs.

Plusieurs travaux de recherche dans la littérature économétrique ont essayé de décrire et d'analyser la corrélation variable dans le temps entre les rendements des actifs financiers, Bollerslev (1988) à Engel (2002) en passant par Wooldridge, Kroner et Claessens (1991) et Mezrich (1996), ont introduit une analyse dynamique sur la corrélation el la volatilité des actifs financiers.

Dans ce chapitre nous allons faire un bref aperçu sur les modèles hétéroscédastique multivariés et nous détaillons seulement le modèle DCC-GARCH utilisé dans la partie pratique dans notre étude.

3.2.1 Modèle CCC-GARCH

Le modèle CCC-GARCH (Constant Conditional Correlation) proposé par l'économètre Bollerslev (1990) permet d'estimer la covariance conditionnelle en se basant sur l'hypothèse que la corrélation entre les variables reste constante alors que la variance est variable dans le temps.

3.2.2 Modèle DCC-GARCH

Les modèles GARCH multivariés à corrélations conditionnelles décomposent la matrice de corrélations en deux composantes, soit celle des écarts-types et celle des corrélations conditionnelles. Bollerslev (1990) introduit le premier modèle de corrélations qui est le modèle à corrélations conditionnelles constantes (CCC-GARCH). Il propose un modèle où les variances et covariances conditionnelles varient dans le temps et les corrélations conditionnelles restent constantes.

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Engle (2002) introduit le modèle à corrélations conditionnelles dynamiques, le DCC-GARCH, en permettant à la matrice de corrélations conditionnelles de varier dans le temps. Ce modèle est une généralisation du modèle CCC-GARCH de Bollerslev (1990).

Le modèle DCC-GARCH est défini comme :

???? = ???? + ???? (1)

???? = ????1/2 ???? = ???? ???? (2)

???? = ???????????? (3)

Avec :

???? : Vecteur de rendements de n actifs au temps t de dimension nx1 ;

???? : Vecteur de rendements espérés conditionnels de n actifs au temps t de dimension ????1 ;

???? : Vecteur d'erreurs conditionnelles i.i.d au temps t de dimension ????1 ;

Les résidus conditionnels ???? sont distribués selon une loi normale de moyenne 0 et de variance ????. ??[????] = 0 ???? ??????[????] = ???? ;

???? : Matrice de variance conditionnelle de ???? au temps t de dimension nxn ;

???? : Matrice diagonale des écarts-types conditionnels de ???? au temps t de dimension nxn ;

???? : Matrice de corrélation conditionnelle de ???? au temps t de dimension nxn ;

et le vecteur çtest i.i.d c'est un bruit blanc de moyenne nulle et de variance égale à 1. avec E( ???? ) = 0 Et ??????( ???? ) = 1

C'est un modèle d'estimation en deux étapes, la première étape consiste à estimer la variance conditionnelle avec un modèle GARCH univarié pour chacune des séries, dans la deuxième étape, on utilise les résidus standardisés obtenus dans la première étape pour estimer les paramètres de la matrice des corrélations dynamiques. Ce modèle comporte des conditions permettant à la matrice de covariances d'être positive, définie en tout temps ainsi qu'à la covariance d'être stationnaire.

Cependant, dans notre travail de recherche nous utiliserons un ?????? - ?????????? (1,1) bivarié pour analyser les relations de transfert de volatilité entre l'indice principal « MASI » et les indices des huit secteurs d'activités, c'est la forme la plus simple du modèle ?????? - ??????????.

Le modèle ?????? - ?????????? (1,1) bi-varié est présenté par :

2 = ???? + ????????-1 2 + ????????-1 2

h??,?? = ????,??

2

h??,?? = ???2?,?? = ???? + ???????2?-1 + ????????-1

' ) + ????????????-1

???? = (1 - ???????? - ????????)?? + ????????(????-1????-1

???? = ????*-1????????*-1

(11)

(12)

(13)

(14)

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Les paramètres à estimer sont :

???? ???? ???? : Représentant respectivement la volatilité conditionnelle moyenne des rendements du marché et de l'institution financière i ;

???? ???? ???? : Appelés paramètres ARCH mesurant la sensibilité des rendements géométriques aux chocs du marché ;

???? ???? ???? : Sont les paramètres GARCH qui mesurent la persistance.

L'estimation du modèle DCC-GARCH se fait par la méthode du maximum de vraisemblance.

Les avantages du modèle DCC-GARCH sont la modélisation directe de la covariance ainsi que sa flexibilité. Nous allons essayer de mettre en pratique ce modèle pour cerner les mécanismes de transmissions de volatilité entre l'indice du secteur bancaire et les différentes banques.

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3.3. Modélisation de la corrélation conditionnelle:

Ce chapitre de notre recherche sera consacré au traitement des différents résultats obtenus à partir de la mise en oeuvre du modèle de corrélation conditionnelle dynamique « DCC-GARCH ». En premier lieu on va essayer de présenter les résultats empiriques des estimations du modèle DCC-GARCH (1.1) obtenus pour chaque secteur d'activité et faire une conclusion en fournissant une brève comparaison des résultats.

Nous avons jusqu'à présent, analysé indépendamment les variations du rendement des indices dans un cadre univarié, sans tenir compte des interactions avec l'indice principal « MASI ». D'ailleurs, Nous avons expliqué les raisons de la volatilité importante des rentabilités des valeurs des différents secteurs. Cela peut être expliqué par la durée prolongée de confinement et d'arrêt de l'activité économique. En fait, la forte interdépendance entre les marchés via les phénomènes de contagion, est souvent exacerbée par les crises2.

Notre étude contribue à l'ensemble des connaissances en introduisant une méthode efficace d'estimation du risque dans un marché dynamique. Ce modèle offre une nouvelle façon de modéliser le risque de contagion plutôt que d'utiliser les méthodes traditionnelles. En outre, il est suggéré que seuls les modèles dynamiques devraient être considérés pour l'estimation de l'interdépendance dans un marché boursier dynamique. De même, les investisseurs et les experts financiers peuvent augmenter leur confiance dans le marché en adoptant ce modèle DCC-GARCH pour l'estimation du risque.

Ainsi, nous allons essayer d'aborder le phénomène de contagion, en procédant à l'analyse des mécanismes de transmission de la volatilité de l'indice « MASI », en tant que marché générateur de crise, vers les autres indices sectoriels. Nous allons faire appel à un modèle GARCH multivarié à corrélations conditionnelles dynamiques (DCC-GARCH).

Les modèles à volatilité conditionnelle que nous avons exploités précédemment sont des modèles univariés. Ils se contentent d'analyser une seule série financière ignorant les interactions avec les autres séries. Ainsi, l'analyse de la volatilité, en tant que proxy de risque, doit se faire dans une optique de risques multiples. Tant que les modèles GARCH univariés ne tiennent pas compte de la corrélation entre les indices, nous allons passer aux modèles multivariés afin de capter les liens dynamiques entre ces indices.

Ces modèles nous permettent également d'analyser les interdépendances éventuelles entre les différents indices boursiers étudiés et de cerner les mécanismes de transmission des chocs. C'est dans cette optique que s'inscrit ce chapitre ayant pour objectif principal d'appréhender la transmission des chocs du marché des actions à travers l'indice principal « MASI » en tant qu'indice générateur de crise, vers les autres indices sectoriels.

Dans notre analyse empirique en se basant sur le coefficient de corrélation non conditionnel et sur le coefficient de sensibilité (béta) nous avons prouvé l'existence d'une forte interdépendance entre le marché des actions et les indices des différents secteurs d'activité de l'économie nationale

Nous allons donc utiliser le modèle DCC-GARCH pour cerner le phénomène de contagion financière.

2 Idier, (2011)

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3.3.1 Modélisation de l'interdépendance de l'indice « MAST » et les huit indices sectoriels: Résultats empiriques du modèle DCC-GARCH (??, ??) :

Les modèles univariés de la famille GARCH sont incapables de capturer la volatilité de manière efficace. Le modèle DCC est un modèle beaucoup plus efficace pour traiter la volatilité car les paramètres estimés par le modèle DCC indiquent l'efficacité du modèle dans le marché boursier marocain. Nous allons commencer tout d'abord par l'analyse de l'interaction entre le « MASI » et l'indice sectoriel « Assurances ».

3.3.1.1. Estimation du modèle DCC-GARCH (??, ??) pour les rendements géométriques de l'indice sectoriel « Assurances » et l'indice « MAST ».

Le tableau 1 affiche l'estimation de l'équation de la moyenne conditionnelle, l'équation de la variance et l'équation de la corrélation pour la série des rendements géométriques du secteur des Assurances.

Variable

Paramètre

Value

Std. Error

t-stat

Pr(>|t|)

Masi
Tndex

Equation de la moyenne

ø1

0.000451

0.000136

3.3165

0.000911

Equation de la variance

Ù

0.000005

0.000001

8.8724

0.000000

á1

0.203335

0.023617

8.6097

0.000000

â1

0.691917

0.030906

22.3878

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.895252

Secteur
Assurances

Equation de la moyenne

ø1

0.000383

0.000298

1.2861

0.198406

Equation de la variance

Ù

0.000015

0.000005

3.3209

0.000897

á1

0.130940

0.029491

4.4400

0.000009

â1

0.789433

0.045058

17.5202

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.920373

Masi/
Assurances

Equation de la corrélation

á??????

0.011579

0.008586

13.4785

0.171505

â??????

0.908928

0.028783

31.5785

0.000000

Persistance : á?????? + â??????

0.0.920507

Tableau 1 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « Assurances ».

Nous remarquons d'après le tableau 1 exhibant les paramètres du modèle DCC-GARCH (1.1) entre le « MASI », le principal indice de la Bourse marocaine et l'indice sectoriel « Assurances », que les coefficients du modèle de corrélation conditionnelle DCC-GARCH sont statistiquement significatifs au seuil de 1%.

Les paramètres conjoints á?????? ???? â?????? sont plus significatifs que les paramètres individuels ?? et ?? qui sont estimés du modèle GARCH univarié. Cela montre que la volatilité capturée par la méthode GARCH (1,1) est sous-estimée, mais la volatilité capturée par le modèle DCC-GARCH est plus traitée et estimée avec plus de précision.

Cependant, les paramètres de corrélation DCC-GARCH pour la période étudiée sont également différents de zéro, ce qui implique que la corrélation entre les deux cours est dynamique.

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Nos résultats sont cohérents avec ceux de la théorie. Le coefficient est approximativement égal à zéro

(aocc 0), le coefficient I3occ est largement supérieur à zéro (I3occ >>> 0), et la somme de deux
qui est inférieure à 1 ( aocc + I3occ < 1).

De plus, Ces paramètres de corrélation stimulés montrent une adhésion à la restriction qui leur est imposée, à savoir aocc + I3occ = 0.011579 + 0.908928 = 0.920507 < 1, ce qui suggère que la matrice de corrélation estimée Dt est définie positive.

Le coefficient I3occ étant égal à 0.920507 est proche de la valeur de 1, cette valeur du coefficient beta montre une forte corrélation conditionnelle entre les deux indices. Le coefficient aocc étant égal à 0.011579 est proche de 0. D'autre part, les deux coefficients sont statistiquement significatifs( p - value < 5%), cette significativité des coefficients confirme la sensibilité de l'indice « Assurances » « MASI ».

La persistance de la corrélation conditionnelle calculée à travers la somme de aocc et RDcc et est très importante, elle atteint 0.920507 est proche de 1.

Nos résultats montrent que le rendement l'indice sectoriel « Assurances », est influencé par la volatilité de l'indice MASI. Les chocs de volatilité du marché ont un effet persistant sur le rendement du cours du secteur des assurances. Au vu de ces résultats concluants, nous pouvons conclure que les deux indices sont fortement interdépendants.

La figure 1 affiche la corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « Assurances », estimée par le modèle DCC-GARCH (1,1) :

MASI-ASS

.6 .5 .4 .3 .2 .1

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 1 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Assurances » et le « MASI » estimée par le modèle DCC-GARCH(1,1).

La figure 1 illustre la corrélation conditionnelle entre l'indice « Assurances » et le « MASI », la corrélation conditionnelle estimée entre les deux indices reste en général non stable avec de faibles fluctuations, elle fluctue dans l'ensemble entre 0.25 et 0.45. On remarque aussi que la corrélation diminue vers le 1er trimestre de l'année 2017 jusqu'au 0.11.

Il est clair qu'il existe une corrélation dynamique conditionnelle entre les deux indices qui évolue en fonction du temps bien le coefficient est parfois grand et parfois petit.

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3.3.1.2. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de l'indice du secteur bancaire et l'indice « MASI ».

Le tableau 2 affiche l'estimation de l'équation de la moyenne conditionnelle, l'équation de la variance et l'équation de la corrélation pour la série des rendements géométriques de l'indice bancaire.

Variable

Paramètre

Value

Std. Error

t-stat

Pr(>|t|)

Masi
Index

Equation de la moyenne

Il1

0.000451

0.000136

3.3118

0.000927

Equation de la variance

Ù

0.000005

0.000001

8.9378

0.000000

á1

0.203335

0.023544

8.6364

0.000000

131

0.691917

0.030795

22.4685

0.000000

Persistance : á1 + 131

0.895252

Secteur
Assurances

Equation de la moyenne

Il1

0.000339

0.000171

1.9770

0.048045

Equation de la variance

Ù

0.000007

0000001

13.2427

0.000000

á1

0.148133

0.018106

8.1816

0.000000

131

0.755418

0.024826

30.4285

0.000000

Persistance : á1 + 131

0.903551

Masi/
Assurances

Equation de la corrélation

áocc

0.053644

0.010801

4.96668

0.000001

13occ

0.917910

0.018355

50.0077

0.000000

Persistance : áocc + 13occ

0.971554

Tableau 2 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice « MASI » et l'indice Bancaire.

Nous remarquons d'après le tableau 2 exhibant les paramètres du modèle DCC-GARCH (1.1) entre le « MASI », le principal indice de la Bourse marocaine et l'indice du secteur bancaire, que les coefficients du modèle de corrélation conditionnelle DCC-GARCH sont statistiquement significatifs au seuil de 1%.

Les paramètres conjoints áocc et 13occ sont plus significatifs que les paramètres individuels a et [3 qui sont estimés du modèle GARCH univarié. Cela montre que la volatilité capturée par la méthode GARCH (1,1) est sous-estimée, mais la volatilité capturée par le modèle DCC-GARCH est plus traitée et estimée avec plus de précision.

Cependant, les paramètres de corrélation DCC-GARCH pour la période étudiée sont également différents de zéro, ce qui implique que la corrélation entre les deux indices est dynamique.

Nos résultats sont cohérents avec ceux de la théorie. Le coefficient est approximativement égal

à zéro (áocc 0), le coefficient 13occ est largement supérieur à zéro (13occ >>> 0), et la somme
de deux qui est inférieure à 1 ( áocc + 13occ < 1).

De plus, Ces paramètres de corrélation stimulés montrent une adhésion à la restriction qui leur est imposée, à savoir áocc + 13occ = 0.053644 + 0.917910 = 0.971554 < 1, ce qui suggère que la matrice de corrélation estimée Dt est définie positive.

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Le coefficient I3occ étant égal à 0.917910 est proche de la valeur de 1, cette valeur du coefficient beta montre une forte corrélation conditionnelle entre les deux indices. Le coefficient aocc étant égal à 0.053644 est proche de 0. D'autre part, les deux coefficients sont statistiquement significatifs( p - value < 5%), cette significativité des coefficients confirme la sensibilité de l'indice Bancaire à l'indice principal « MASI ». La persistance de la corrélation conditionnelle calculée à travers la somme de aDcc et IDCc et est très importante, elle atteint 0.917910 est proche de 1.

Nos résultats montrent que le rendement de l'indice du secteur Bancaire est influencé par la volatilité de l'indice « MASI ». Les chocs de volatilité du marché ont un effet persistant sur le rendement de l'indice du secteur Bancaire. Au vu de ces résultats concluants, nous pouvons conclure que les deux indices sont fortement interdépendants.

La figure 2 affiche la corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice Bancaire et l'indice principal « MASI » estimée par le modèle DCC-GARCH (1,1) :

MASI/BQ

.92 .88 .84 .80 .76 .72 .68

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 2 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice Bancaire et le « MASI » estimée par le modèle DCC-GARCH(1,1).

La figure 2 illustre la corrélation conditionnelle entre le secteur « Assurances » et l'indice « MASI », la corrélation conditionnelle estimée entre les deux indices reste en général non stable avec de faibles fluctuations, elle fluctue dans l'ensemble entre 0.75 et 0.86. On remarque aussi que la corrélation diminue vers le début de l'année 2017 jusqu'au 0.7.

Il est clair qu'il existe une corrélation dynamique conditionnelle entre les deux indices qui évolue en fonction du temps bien le coefficient est parfois grand et parfois petit.

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3.3.1.3. Estimation du modèle DCC-GARCH (??, ??) pour les rendements géométriques de l'indice sectoriel « Télécommunications » et l'indice principal « MASI ».

Le tableau 3 affiche l'estimation de l'équation de la moyenne conditionnelle, l'équation de la variance et l'équation de la corrélation pour la série des rendements géométriques de l'indice du « Télécom ».

Variable

Paramètre

Value

Std. Error

t-stat

Pr(>|t|)

MASI
Index

Equation de la moyenne

ø1

0.000451

0.000136

3.3139

0.000920

Equation de la variance

Ù

0.000005

0.000001

8.8340

 
 

0.203335

0.000000á1

0.023818

8.5370

0.000000

â1

0.691917

0.031119

22.2342

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.895252

Secteur

Télécommunications

Equation de la moyenne

ø1

0.000317

0.000181

1.7522

0.079746

Equation de la variance

Ù

0.000003

0.000001

2.8802

0.003974

á1

0.111326

0.025743

4.3246

0.000015

â1

0.856596

0.032048

26.6982

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.967922

MASI/

Télécommunications

Equation de la corrélation

á??????

0.075614

0.038143

1.9824

0.047440

â??????

0.764581

0.147708

5.1763

0.000000

Persistance : á?????? + â??????

0.840195

Tableau 3 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour le « MASI » et l'indice « Télécommunications ».

Nous remarquons d'après le tableau 3 exhibant les paramètres du modèle DCC-GARCH (1.1) entre l'indice « MASI », le principal indice de la Bourse marocaine et l'indice sectoriel « Télécommunications », que les coefficients du modèle de corrélation conditionnelle DCC-GARCH sont statistiquement significatifs au seuil de 1%.

Les paramètres conjoints á?????? ???? â?????? sont plus significatifs que les paramètres individuels ?? et ?? qui sont estimés du modèle GARCH univarié. Cela montre que la volatilité capturée par la méthode GARCH (1,1) est sous-estimée, mais la volatilité capturée par le modèle DCC-GARCH est plus traitée et estimée avec plus de précision.

Cependant, les paramètres de corrélation DCC-GARCH pour la période étudiée sont également différents de zéro, ce qui implique que la corrélation entre les deux cours est dynamique.

Nos résultats sont cohérents avec ceux de la théorie. Le coefficient est approximativement égal à zéro (á?????? 0), le coefficient â?????? est largement supérieur à zéro (â?????? ??? 0), et la somme de deux qui est inférieure à 1 ( á?????? + â?????? < 1).

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De plus, Ces paramètres de corrélation stimulés montrent une adhésion à la restriction qui leur est imposée, à savoir aocc + I3occ = 0.075614 + 0.764581 = 0.840195 < 1, ce qui suggère que la matrice de corrélation estimée Dt est définie positive.

Le coefficient I3occ étant égal à 0.841095 est proche de la valeur de 1, cette valeur du coefficient beta montre une forte corrélation conditionnelle entre les deux indices. Le coefficient aocc étant égal à 0.075614 est proche de 0. D'autre part, les deux coefficients sont statistiquement significatifs( p - value < 5%), cette significativité des coefficients confirme la sensibilité de l'indice « Télécom » au « MASI ».

La persistance de la corrélation conditionnelle calculée à travers la somme est très importante, elle atteint 0.840195 est proche de 1.

Nos résultats montrent que le rendement de l'indice sectoriel « Télécommunications » est influencé par la volatilité de l'indice principal « MASI ». Les chocs de volatilité du marché ont un effet persistant sur le rendement de l'indice sectoriel « Télécommunications ».

Au vu de ces résultats concluants, nous pouvons conclure que les deux indices sont fortement interdépendants.

La figure 3 affiche la corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel «Télécommunications », estimée par le modèle DCC-GARCH (1,1) :

MASI-TELECOM

.8 .7 .6 .5 .4 .3

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 3 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Télécom » et le « MASI » estimée par le modèle DCC-GARCH(1,1).

La figure 3 illustre la corrélation conditionnelle entre l'indice sectoriel « Télécommunications » et le « MASI », la corrélation conditionnelle estimée entre les deux indices reste en général non stable avec de faibles fluctuations, elle fluctue dans l'ensemble entre 0.5 et 0.7. On remarque aussi que la corrélation diminue vers le début de l'année 2018 jusqu'au 0.3.

Il est clair qu'il existe une corrélation dynamique conditionnelle entre les deux indices qui évolue en fonction du temps bien le coefficient est parfois grand et parfois petit.

3.3.1.4. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de l'indice sectoriel « Bâtiments et MC» et l'indice principal « MASI ».

Le tableau 4 affiche l'estimation de l'équation de la moyenne conditionnelle, l'équation de la variance et l'équation de la corrélation pour la série des rendements géométriques de l'indice « Bâtiments et MC».

Variable

Paramètre

Value

Std. Error

t-stat

Pr(>|t|)

MASI
Index

Equation de la moyenne

Il1

0.000451

0.000136

3.3280

0.000875

Equation de la variance

Ù

0.000005

0.000001

8.7768

 
 

0.203335

0.000000á1

0.023785

8.5489

0.000000

I31

0.691917

0.031131

22.2261

0.000000

Persistance : á1 + I31

0.895252

Secteur

Bâtiments et MC

Equation de la moyenne

Il1

0.000516

0.000292

1.7679

0.077081

Equation de la variance

Ù

0.000047

0.000014

3.3352

0.000852

á1

0.221462

0.055538

3.9876

0.00067

I31

0.553276

0.096736

5.7194

0.000000

Persistance : á1 + I31

0.774738

MASI/

Bâtiments et MC

Equation de la corrélation

áDCC

0.077747

0.017547

4.4309

0.000009

I3DCC

0.783195

0.057778

13.5553

0.000000

Persistance : áDCC + I3DCC

0.860942

Tableau 4 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour le « MASI » et l'indice « Bâtiments et MC».

Nous remarquons d'après le tableau 4 exhibant les paramètres du modèle DCC-GARCH (1.1) entre le « MASI », et l'indice sectoriel « Bâtiments et MC», que les coefficients du modèle de corrélation conditionnelle DCC-GARCH sont statistiquement significatifs au seuil de 1%.

Les paramètres conjoints áDCC et I3DCC sont plus significatifs que les paramètres individuels a et [3 qui sont estimés du modèle GARCH univarié. Cela montre que la volatilité capturée par la méthode GARCH (1,1) est sous-estimée, mais la volatilité capturée par le modèle DCC-GARCH est plus traitée et estimée avec plus de précision.

Cependant, les paramètres de corrélation DCC-GARCH pour la période étudiée sont également différents de zéro, ce qui implique que la corrélation entre les deux cours est dynamique.

Nos résultats sont cohérents avec ceux de la théorie. Le coefficient est approximativement égal

à zéro (áDCC 0), le coefficient I3DCC est largement supérieur à zéro (I3DCC >>> 0), et la somme de
deux qui est inférieure à 1 ( áDCC + I3DCC < 1).

De plus, Ces paramètres de corrélation stimulés montrent une adhésion à la restriction qui leur est imposée, à savoir áDCC + I3DCC = 0.077747 + 0.783195 = 0.860942 < 1, ce qui suggère que la matrice de corrélation estimée Dt est définie positive.

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Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 82 sur 113

Le coefficient I3occ étant égal à 0.860942 est proche de la valeur de 1, cette valeur du coefficient beta montre une forte corrélation conditionnelle entre les deux indices. Le coefficient apcc étant égal à 0.077747 est proche de 0. D'autre part, les deux coefficients sont statistiquement significatifs( p - value < 5%), cette significativité des coefficients confirme la sensibilité de l'indice sectoriel « Bâtiments et MC» au « MASI ». La persistance de la corrélation conditionnelle calculée à travers la somme est très importante, elle atteint 0.860942 est proche de 1.

Nos résultats montrent que le rendement de l'indice « Bâtiments et MC» est influencé par la volatilité du « MASI ». Les chocs de volatilité du marché ont un effet persistant sur le rendement de l'indice sectoriel « Bâtiments et MC». Au vu de ces résultats concluants, nous pouvons conclure que les deux indices sont fortement interdépendants.

La figure 4 affiche la corrélation conditionnelle dynamique entre le « MASI » et l'indice «Bâtiments et MC», estimée par le modèle DCC-GARCH (1,1) :

MASI/BAT&MC

.80 .75 .70 .65 .60 .55 .50

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 4 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice sectoriel « Bâtiments et MC»

et l'indice principal « MASI » estimée par le modèle DCC-GARCH(1,1).

La figure 4 illustre la corrélation conditionnelle entre l'indice sectoriel « Bâtiments et MC» et l'indice principal « MASI », la corrélation conditionnelle estimée entre les deux indices reste en général non stable avec de faibles fluctuations, elle fluctue dans l'ensemble entre 0.6 et 0.75. On remarque aussi que la corrélation diminue vers le début de l'année 2020 jusqu'au 0.55.

Il est clair qu'il existe une corrélation dynamique conditionnelle entre les deux indices qui évolue en fonction du temps bien le coefficient est parfois grand et parfois petit.

3.3.1.5. Estimation du modèle DCC-GARCH (??, ??) pour les rendements géométriques de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz» et l'indice principal « MASI ».

Le tableau 5 affiche l'estimation de l'équation de la moyenne conditionnelle, l'équation de la variance et l'équation de la corrélation pour la série des rendements géométriques de l'indice du secteur des Télécommunications.

Variable

Paramètre

Value

Std.
Error

t-stat

Pr(>|t|)

MASI
Index

Equation de la moyenne

ø1

0.000451

0.000136

3.31495

0.000917

Equation de la variance

Ù

0.000005

0.000001

8.85800

 
 

0.203335

0.000000á1

0.023699

8.57972

0.000000

â1

0.691917

0.030949

22.35665

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.895252

Secteur
Pétroles & Gaz

Equation de la moyenne

ø1

0.000784

0.000352

2.22904

0.025811

Equation de la variance

Ù

0.000008

0.000001

5.71643

0.000000

á1

0.078802

0.013114

6.00896

0.000000

â1

0.892047

0.016152

55.22817

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.970849

MASI/

Pétroles & Gaz

Equation de la corrélation

á??????

0.003711

0.008218

0.451610

0.651552

â??????

0.979108

0.081109

12.07148

0.000000

Persistance : á?????? + â?? ????

0.982819

Tableau 5 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz».

Nous remarquons d'après le tableau 5 exhibant les paramètres du modèle DCC-GARCH (1.1) entre l'indice « MASI », le principal indice de la Bourse marocaine et l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz», que les coefficients du modèle de corrélation conditionnelle DCC-GARCH sont statistiquement significatifs au seuil de 1%.

Les paramètres conjoints á?????? ???? â?????? sont plus significatifs que les paramètres individuels ?? et ?? qui sont estimés du modèle GARCH univarié. Cela montre que la volatilité capturée par la méthode GARCH (1,1) est sous-estimée, mais la volatilité capturée par le modèle DCC-GARCH est plus traitée et estimée avec plus de précision.

Cependant, les paramètres de corrélation DCC-GARCH pour la période étudiée sont également différents de zéro, ce qui implique que la corrélation entre les deux cours est dynamique.

Nos résultats sont cohérents avec ceux de la théorie. Le coefficient est approximativement égal à zéro (á?????? 0), le coefficient â?????? est largement supérieur à zéro (â?????? ??? 0), et la somme de deux qui est inférieure à 1 ( á?????? + â?????? < 1).

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Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 84 sur 113

De plus, Ces paramètres de corrélation stimulés montrent une adhésion à la restriction qui leur est imposée, à savoir aocc + I3occ = 0.003711 + 0.979108 = 0.982819 < 1, ce qui suggère que la matrice de corrélation estimée Dt est définie positive.

Le coefficient I3occ étant égal à 0.982819 est proche de la valeur de 1, cette valeur du coefficient beta montre une forte corrélation conditionnelle entre les deux indices. Le coefficient aocc étant égal à 0.003711 est proche de 0. D'autre part, les deux coefficients sont statistiquement significatifs( p - value < 5%), cette significativité des coefficients confirme la sensibilité de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz» à l'indice principal « MASI ».

La persistance de la corrélation conditionnelle calculée à travers la somme est très importante, elle atteint 0.982819 est proche de 1.

Nos résultats montrent que le rendement de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz» est influencé par la volatilité de l'indice principal « MASI ». Les chocs de volatilité du marché ont un effet persistant sur le rendement de l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz».

Au vu de ces résultats concluants, nous pouvons conclure que les deux indices sont fortement interdépendants.

La figure 5 affiche la corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel «Pétroles & Gaz», estimée par le modèle DCC-GARCH (1,1) :

MASI-PETRO&GAZ

.6 .5 .4 .3 .2 .1

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 5 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Pétroles & Gaz» et le « MASI » estimée par DCC-

GARCH(1,1).

La figure 5 illustre la corrélation conditionnelle entre l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz» et l'indice principal « MASI », la corrélation conditionnelle estimée entre les deux indices reste en général non stable avec de faibles fluctuations, elle fluctue dans l'ensemble entre 0.2 et 0.4. On remarque aussi que la corrélation diminue vers le 4éme trimestre de l'année 2019 jusqu'au 0.11.

Il est clair qu'il existe une corrélation dynamique conditionnelle entre les deux indices qui évolue en fonction du temps bien le coefficient est parfois grand et parfois petit.

3.3.1.6. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de l'indice sectoriel « Participation et Promotion Immobilières» et l'indice principal « MASI ».

Le tableau 6 affiche l'estimation de l'équation de la moyenne conditionnelle, l'équation de la variance et l'équation de la corrélation pour la série des rendements géométriques de l'indice « P.P Immobilières».

Variable

Paramètre

Value

Std. Error

t-stat

Pr(>|t|)

MASI
Index

Equation de la moyenne

Y'1

0.000451

0.000136

3.3201

0.000900

Equation de la variance

Ù

0.000005

0.000001

8.8612

 
 

0.203335

0.000000á1

0.023785

8.6186

0.000000

131

0.691917

0.030900

22.3924

0.000000

Persistance : á1 + 131

0.895252

Secteur
Participation
et Promotion

Immobilières131

Equation de la moyenne

Y'1

-0.001400

0.000415

-3.3723

0.000745

Equation de la variance

Ù

0.000033

0.000013

2.6263

0.008699

á1

0.236700

0.051398

4.6052

0.000004

 

0.690442

0.074243

9.2997

0.000000

Persistance : á1 + 131

0.927142

MASI/ Participation et Promotion Immobilières

Equation de la corrélation

áocc

0.050706

0.020260

2.5028

0.012323

13occ

0.864414

0.057187

15.1156

0.000000

Persistance : áocc + 13occ

0.91512

Tableau 6 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour le « MASI » et l'indice « P.P Immobilières».

Nous remarquons d'après le tableau 6 exhibant les paramètres du modèle DCC-GARCH (1.1) entre le « MASI », le et l'indice « Participation et Promotion Immobilières», que les coefficients du modèle de corrélation conditionnelle DCC-GARCH sont statistiquement significatifs au seuil de 1%.

Les paramètres conjoints áocc et 13occ sont plus significatifs que les paramètres individuels a et [3 qui sont estimés du modèle GARCH univarié. Cela montre que la volatilité capturée par la méthode GARCH (1,1) est sous-estimée, mais la volatilité capturée par le modèle DCC-GARCH est plus traitée et estimée avec plus de précision.

Cependant, les paramètres de corrélation DCC-GARCH pour la période étudiée sont également différents de zéro, ce qui implique que la corrélation entre les deux cours est dynamique.

Nos résultats sont cohérents avec ceux de la théorie. Le coefficient est approximativement égal

à zéro (áocc 0), le coefficient 13occ est largement supérieur à zéro (13occ >>> 0), et la somme de
deux qui est inférieure à 1 ( áocc + 13occ < 1).

De plus, Ces paramètres de corrélation stimulés montrent une adhésion à la restriction qui leur est imposée, à savoir áocc + 13occ = 0.050706 + 0.864414 = 0.91512 < 1, ce qui suggère que la matrice de corrélation estimée Dt est définie positive.

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Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 86 sur 113

Le coefficient â?????? étant égal à 0. 91??12 est proche de la valeur de 1, cette valeur du coefficient beta montre une forte corrélation conditionnelle entre les deux indices. Le coefficient á?????? étant égal à 0.050706 est proche de 0. D'autre part, les deux coefficients sont statistiquement significatifs( p - value < 5%), cette significativité des coefficients confirme la sensibilité de l'indice sectoriel « Participation et Promotion Immobilières» à l'indice principal « MASI ».

La persistance de la corrélation conditionnelle calculée à travers la somme est très importante, elle atteint 0.91??12 est proche de 1.

Nos résultats montrent que le rendement de l'indice sectoriel « Participation et Promotion Immobilières» est influencé par la volatilité de l'indice principal « MASI ». Les chocs de volatilité du marché ont un effet persistant sur le rendement de l'indice sectoriel « Participation et Promotion Immobilières».

Au vu de ces résultats concluants, nous pouvons conclure que les deux indices sont fortement interdépendants.

La figure 6 affiche la corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel «Participation et Promotion Immobilières», estimée par le modèle DCC-GARCH (1,1) :

MASI/PROMO&IMMO

.6 .5 .4 .3 .2 .1

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 6 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « P.P Immobilières» et le « MASI » estimée par DCC-GARCH(1,1).

La figure 6 illustre la corrélation conditionnelle entre l'indice sectoriel « Participation et Promotion Immobilières» et l'indice principal « MASI », la corrélation conditionnelle estimée entre les deux indices reste en général non stable avec de faibles fluctuations, elle fluctue dans l'ensemble entre 0.25 et 0.47. On remarque aussi que la corrélation diminue vers la fin du 2éme trimestre de l'année 2019 jusqu'au 0.15.

Il est clair qu'il existe une corrélation dynamique conditionnelle entre les deux indices qui évolue en fonction du temps bien le coefficient est parfois grand et parfois petit.

3.3.1.7. Estimation du modèle DCC-GARCH (??, ??) pour les rendements géométriques de l'indice sectoriel « Transport» et l'indice principal « MASI ».

Le tableau 7 affiche l'estimation de l'équation de la moyenne conditionnelle, l'équation de la variance et l'équation de la corrélation pour la série des rendements géométriques de l'indice « Transport ».

Variable

Paramètre

Value

Std. Error

t-stat

Pr(>|t|)

MASI
Index

Equation de la moyenne

ø1

0.000451

0.000136

3.30986

0.000933

Equation de la variance

Ù

0.000005

0.000001

8.89789

0.000000

á1

0.203335

0.023785

8.62075

0.000000

â1

0.691917

0.030876

22.44095

5

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.895252

Secteur
Transport

Equation de la moyenne

ø1

0.000026

0.000376

0.68097

0.495893

Equation de la variance

Ù

0.000026

0.000010

2.59330

0.009506

á1

0.077027

0.019475

3.95524

0.000076

â1

0.824760

0.043992

18.74779

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.901787

MASI/
Transport

Equation de la corrélation

á??????

0.011222

0.008117

1.38258

0.166793

â??????

0.970774

0.026907

36.07836

0.000000

Persistance : á?????? + â??????

0.981996

Tableau 7 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour le « MASI » et l'indice « Transport».

Nous remarquons d'après le tableau 7 exhibant les paramètres du modèle DCC-GARCH (1.1) entre le « MASI », et l'indice « Transport», que les coefficients du modèle de corrélation conditionnelle DCC-GARCH sont statistiquement significatifs au seuil de 1%.

Les paramètres conjoints á?????? ???? â?????? sont plus significatifs que les paramètres individuels ?? et ?? qui sont estimés du modèle GARCH univarié. Cela montre que la volatilité capturée par la méthode GARCH (1,1) est sous-estimée, mais la volatilité capturée par le modèle DCC-GARCH est plus traitée et estimée avec plus de précision.

Cependant, les paramètres de corrélation DCC-GARCH pour la période étudiée sont également différents de zéro, ce qui implique que la corrélation entre les deux cours est dynamique.

Nos résultats sont cohérents avec ceux de la théorie. Le coefficient est approximativement égal à zéro (á?????? 0), le coefficient â?????? est largement supérieur à zéro (â?????? ??? 0), et la somme de deux qui est inférieure à 1 ( á?????? + â?????? < 1).

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 87 sur 113

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 88 sur 113

De plus, Ces paramètres de corrélation stimulés montrent une adhésion à la restriction qui leur est imposée, à savoir aocc + I3occ = 0.011222 + 0.970774 = 0.981996 < 1, ce qui suggère que la matrice de corrélation estimée Dt est définie positive.

Le coefficient I3occ étant égal à 0. 981996est proche de la valeur de 1, cette valeur du coefficient beta montre une forte corrélation conditionnelle entre les deux indices. Le coefficient aocc étant égal à 0.011222 est proche de 0. D'autre part, les deux coefficients sont statistiquement significatifs( p - value < 5%), cette significativité des coefficients confirme la sensibilité de l'indice sectoriel « Transport» à l'indice principal « MASI ».

La persistance de la corrélation conditionnelle calculée à travers la somme est très importante, elle atteint 0.981996 est proche de 1.

Nos résultats montrent que le rendement de l'indice sectoriel « Transport» est influencé par la volatilité de l'indice principal « MASI ». Les chocs de volatilité du marché ont un effet persistant sur le rendement de l'indice sectoriel « Transport».

Au vu de ces résultats concluants, nous pouvons conclure que les deux indices sont fortement interdépendants.

La figure 7 affiche la corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel «Transport», estimée par le modèle DCC-GARCH (1,1) :

MASI/TRANS

.5 .4 .3 .2 .1 .0

-.1

-.2

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 7 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Transport » et le « MASI » estimée par DCC-GARCH(1,1).

La figure 7 illustre la corrélation conditionnelle entre l'indice sectoriel « Transport» et l'indice principal « MASI », la corrélation conditionnelle estimée entre les deux indices reste en général non stable avec de faibles fluctuations, elle fluctue dans l'ensemble entre -0.05 et 0.15. On remarque aussi que la corrélation diminue vers Le 2éme trimestre de l'année 2018 jusqu'au -0.15.

Il est clair qu'il existe une corrélation dynamique conditionnelle entre les deux indices qui évolue en fonction du temps bien le coefficient est parfois grand et parfois petit.

3.3.1.8. Estimation du modèle DCC-GARCH (??, ??) pour les rendements géométriques de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie» et l'indice principal « MASI ».

Le tableau 8 affiche l'estimation de l'équation de la moyenne conditionnelle, l'équation de la variance et l'équation de la corrélation pour la série des rendements de l'indice Loisirs & Hôtellerie.

Variable

Paramètre

Value

Std. Error

t-stat

Pr(>|t|)

MASI
Index

Equation de la moyenne

ø1

0.000451

0.000136

3.31850

0.000905

Equation de la variance

Ù

0.000005

0.000001

8.86809

0.000000

á1

0.203335

0.023630

8.60476

0.000000

â1

0.691917

0.030960

22.34859

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.895252

Secteur
Loisirs &
Hôtellerie

Equation de la moyenne

ø1

-0.000106

0.000538

-0.19801

0.843033

Equation de la variance

Ù

0.000063

0.000024

2.66927

0.007602

á1

0.123767

0.024641

5.02280

0.000001

â1

0.769598

0.053521

14.37947

0.000000

Persistance : á1 + â1

0.893365

MASI/
Loisirs &
Hôtellerie

Equation de la corrélation

á??????

0.001540

0.004573

0.33677

0.736291

â??????

0.973566

0.022900

42.94990

0.000000

Persistance : á?????? + â??????

0.975106

Tableau 8 : Estimation du modèle DCC-GARCH pour l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie».

Nous remarquons d'après le tableau 8 exhibant les paramètres du modèle DCC-GARCH (1.1) entre l'indice « MASI », le principal indice de la Bourse marocaine et l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie», que les coefficients du modèle de corrélation conditionnelle DCC-GARCH sont statistiquement significatifs au seuil de 1%.

Les paramètres conjoints á?????? ???? â?????? sont plus significatifs que les paramètres individuels ?? et ?? qui sont estimés du modèle GARCH univarié. Cela montre que la volatilité capturée par la méthode GARCH (1,1) est sous-estimée, mais la volatilité capturée par le modèle DCC-GARCH est plus traitée et estimée avec plus de précision. Cependant, les paramètres de corrélation DCC-GARCH pour la période étudiée sont également différents de zéro, ce qui implique que la corrélation entre les deux cours est dynamique.

Nos résultats sont cohérents avec ceux de la théorie. Le coefficient est approximativement égal à zéro (á?????? 0), le coefficient â?????? est largement supérieur à zéro (â?????? ??? 0), et la somme de deux qui est inférieure à 1 ( á?????? + â?????? < 1).

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De plus, Ces paramètres de corrélation stimulés montrent une adhésion à la restriction qui leur est imposée, à savoir aocc + I3occ = 0.001540 + 0.973566 = 0.975106 < 1, ce qui suggère que la matrice de corrélation estimée Dt est définie positive.

Le coefficient I3occ étant égal à 0.975106 est proche de la valeur de 1, cette valeur du coefficient beta montre une forte corrélation conditionnelle entre les deux indices. Le coefficient aocc étant égal à 0.001540 est proche de 0. D'autre part, les deux coefficients sont statistiquement significatifs( p - value < 5%), cette significativité des coefficients confirme la sensibilité de l'indice « Loisirs & Hôtellerie» au « MASI ». La persistance de la corrélation conditionnelle calculée à travers la somme est très importante, elle atteint 0.975106 est proche de 1.

Nos résultats montrent que le rendement de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie» est influencé par la volatilité de l'indice principal « MASI ». Les chocs de volatilité du marché ont un effet persistant sur le rendement de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie». Au vu de ces résultats concluants, nous pouvons conclure que les deux indices sont fortement interdépendants.

La figure 8 affiche la corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice principal « MASI » et l'indice sectoriel «Loisirs & Hôtellerie», estimée par le modèle DCC-GARCH (1,1) :

MASI/HOT

.35 .30 .25 .20 .15 .10 .05 .00 -.05

 

16 17 18 19 20 21 22

Figure 8 : Corrélation conditionnelle dynamique entre l'indice « Loisirs & Hôtellerie» et le « MASI » estimée par DCC-GARCH(1,1).

La figure 8 illustre la corrélation conditionnelle entre l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie» et l'indice principal « MASI », la corrélation conditionnelle estimée entre les deux indices reste en général non stable avec de faibles fluctuations, elle fluctue dans l'ensemble entre 0.01 et 0.20. On remarque aussi que la corrélation diminue vers le 1er trimestre de l'année 2020 jusqu'au -0.05.

Il est clair qu'il existe une corrélation dynamique conditionnelle entre les deux indices qui évolue en fonction du temps bien le coefficient est parfois grand et parfois petit.

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 91 sur 113

3.4. Analyse de l'interdépendance du marché boursier (MASI et ses principaux secteurs).

Les résultats présentés ci-dessus montrent que la persistance des chocs à court terme sur les corrélations dynamiques est plus grande entre le « MASI » et l'indices bancaire en raison de sa valeur de á élevée.

Les graphes (1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 et 8) présentés ci-dessus affichent les niveaux des corrélations conditionnelles dynamiques estimés selon l'approche DCC-GARCH de Engle (2002). Il semble que l'évolution de ces corrélations dynamiques affiche des tendances variées. Ainsi, les résultats précédents prouvent l'existence d'une forte interdépendance entre l'indice principal « MASI » et les indices des huit indices étudiés. Nous avons utilisé le modèle DCC-GARCH (1,1) pour cerner le phénomène de contagion financière.

Les graphes nous montrent que la corrélation dynamique du rendement géométrique de chaque indice sectoriel avec l'indice principal varie d'un secteur à autre, nous allons ainsi calculer les moyennes et les valeurs minimales et maximales des coefficients de corrélation pour nous informer sur le niveau de corrélation entre chaque secteur individuel et l'indice principal de la BVC.

Dans le tableau 9 nous présentons les statistiques descriptives (moyenne, minimum et maximum) des corrélations dynamiques entre chaque indice et l'indice du marché pour cerner le phénomène de contagion financière.

Secteurs

Moyenne

Maximum

Minimum

Banques

0.809092

0.911272

0.701961

Bâtiments et MC

0.667164

0.793439

0.545538

Télécommunications

0.600051

0.762447

0.305706

Pétroles & Gaz

0.310235

0.591341

0.126238

Assurances

0.323488

0.575857

0.154174

Parti et Promo Immobilières

0.353694

0.542060

0.147765

Transport

0.082714

0.412827

-0.152203

Loisirs & Hôtellerie

0.119340

0.305948

-0.042059

Tableau 9 : Degré de contagion financière des huit indices sectoriels.

Les résultats présentés dans le tableau 9 nous montrent que la contagion financière est assez évidente pour l'indice bancaire, moyenne pour les indices sectoriels « Bâtiments et MC » « Télécom », et moins évidente pour les cinq autres indices sectoriels (Assur, Pétroles & Gaz, P.P Immo, Transport et Hôtellerie).

Interprétation des résultats de la modélisation de la contagion financière pour chaque paire (Indice du secteur - Indice principal).

Indice bancaire-Indice principal «MASI» :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation conditionnelle entre l'indice bancaire et l'indice « MASI » est de 0.809092. Il s'agit d'un "effet de liaison" très net. Ce qui implique que les deux indices ne sont pas indépendants dans le temps. Les résultats DCC-GARCH mettent en évidence une contagion du marché à l'indice bancaire. La corrélation conditionnelle entre le marché et l'indice bancaire fluctue entre 0,70 (Min) et 0,91 (Max) ce qui montre que cet indice présente une forte corrélation dynamique avec le marché.

Indice Bâtiments et MC-Indice principal «MASI» :

Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022 Page 92 sur 113

La valeur moyenne du coefficient de corrélation conditionnelle entre l'indice Bâtiments et MC et l'indice « MASI » est de 0.667164 largement supérieur à 5. Ce qui implique que les deux indices sont dépendants dans le temps. La corrélation conditionnelle entre le marché et l'indice bancaire fluctue entre 0,55 (Min) et 0,79 (Max) ce qui montre que cet indice présente une forte corrélation dynamique avec le marché.

Indice Télécommunications-Indice principal «MASI» :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation conditionnelle entre l'indice Télécommu et le « MASI » est de 0.600051. Ce qui implique que les deux indices sont dépendants dans le temps. La corrélation conditionnelle entre le marché et l'indice Télécommunications fluctue entre 0,31 (Min) et 0,76 (Max) ce qui montre que cet indice présente une forte corrélation dynamique avec le marché.

Indice Pétroles & Gaz-Indice principal «MASI» :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation conditionnelle entre l'indice Pétroles & Gaz et l'indice « MASI » est de 0.310235. Ce qui implique que les deux indices sont faiblement dépendants dans le temps, la corrélation conditionnelle entre le marché et l'indice Pétroles & Gaz fluctue entre 0,13 (Min) et 0,6 (Max) ce qui montre que cet indice présente une moyenne corrélation dynamique avec le marché.

Indice Assurances-Indice principal «MASI» :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation conditionnelle entre l'indice Assurances et l'indice « MASI » est de 0.323488. Ce qui implique que les deux indices sont faiblement dépendants dans le temps, la corrélation conditionnelle entre le marché et l'indice Assurances fluctue entre 0,15 (Min) et 0,58 (Max) ce qui montre que cet indice présente une moyenne corrélation dynamique avec le marché.

Indice Participation et Promotion Immobilières-Indice principal «MASI» :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation conditionnelle entre l'indice Participation et Promotion Immobilières et l'indice « MASI » est de 0.353694. Ce qui implique que les deux indices sont faiblement dépendants dans le temps, la corrélation conditionnelle entre le marché et l'indice Participation et Promotion Immobilières fluctue entre 0,15 (Min) et 0,54 (Max) ce qui montre que cet indice présente une moyenne corrélation dynamique avec le marché.

Indice Transport-Indice principal «MASI» :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation conditionnelle entre l'indice Transport et l'indice « MASI » est de 0.082714. Ce qui implique que les deux indices sont très faiblement dépendants dans le temps, la corrélation conditionnelle entre le marché et l'indice Transport fluctue entre -0,15 (Min) et 0,41 (Max) ce qui montre que cet indice présente une faible corrélation dynamique avec le marché.

Indice Loisirs & Hôtellerie-Indice principal «MASI» :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation conditionnelle entre l'indice Loisirs & Hôtellerie et l'indice « MASI » est de 0.119340 proche de zéro. Ce qui implique que les deux indices sont faiblement dépendants dans le temps. La corrélation conditionnelle entre le marché et l'indice Loisirs & Hôtellerie fluctue entre -0,04 (Min) et 0,31 (Max) ce qui montre que cet indice présente une faible corrélation dynamique avec le marché.

3.5. Prévisions de l'interdépendance

Le but ultime de la modélisation de la matrice de corrélation entre les huit indices étudiés des secteurs d'activité de l'économie nationale et l'indice du marché des actions (B.V.C) est de pouvoir fournir des estimations de la corrélation entre chaque paires d'indice (indice sectoriel-MAST) à chaque instant ?? + h ; [1,. ., ??] étant la fenêtre temporelle au cours de laquelle la matrice a été estimée.

La prévision de la matrice de corrélations ????+h = ????+h????+h????+h à l'instant ?? + h s'effectue en deux étapes. ? Dans une première étape, les variances conditionnelles de chaque indice sont estimées suivant le processus GARCH (1,1) qui les modélise. La matrice ????+h est à ce stade estimée.

? Dans la deuxième étape, les éléments de la matrice de corrélations sont estimés. Cependant, il faut noter qu'ils ne sont pas estimés directement : les éléments de la matrice ???? qui sont estimés, vu les corrélations, ne sont que le rapport de ces variances covariances. Comme vu précédemment, la structure de la matrice corrélation conditionnelle dynamique suit un processus GARCH multivarié non-linéaire.

La figure 9 ci-dessous retrace l'estimation de la corrélation entre l'indice principal « MAST » et les huit indices sectoriels, sur les 100 jours suivant le 31/05/2022 (date de la dernière observation dans notre échantillon de données).

.9

.8 .7 .6 .5 .4 .3 .2 1

 

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.0

10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

 

ASSURANCES BANQUES

BAT&MC PET&GAZ

HOTELERIE PROMO_IMMO

TELECOMU TRANSPORT

Figure 9 : Prévision de la corrélation entre l'indice principal « MAST » et les huit indices sectoriels.

Dans le tableau 10 nous présentons les statistiques descriptives (moyenne, minimum et maximum) des prévisions estimées des corrélations entre chaque indice sectoriel et l'indice « MAST », l'indice principal de la

Bourse de Casablanca, pour prévoir le phénomène de contagion financière avec un horizon de 100 jours.

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Secteurs

 

Moyenne

Minimum

Maximum

Banques

0.825697

0.813428

0.855560

Bâtiments et MC

0.676180

0.673654

0.708779

Télécommunications

0.614659

0.612361

0.649096

Parti et Promo Immobilières

0.368814

0.317533

0.375653

Assurances

0.333111

0.330457

0.333492

Pétroles & Gaz

0.315220

0.310022

0.318208

Loisirs & Hôtellerie

0.131600

0.129801

0.134513

Transport

0.090786

0.089743

0.092646

Tableau 10 : Prévision du degré de contagion financière des banques

En se basant soit sur l'analyse graphique (figure 9) soit sur l'analyse descriptive (tableau 10) des résultats des prévisions de la corrélation sur un horizon de 100 jours, l'indice sectoriel le plus corrélé avec l'indice principal est celui des banques avec une moyenne forte et proche de 0.85, suivi par l'indice « Bâtiments et Matériaux de Construction » une moyenne de 0,68, indice des Télécommunications avec une moyenne de 0.37, Participation et Promotion Immobilières, Assurances, Pétroles & Gaz, Loisirs & Hôtellerie, et finalement l'indice « Transport » qui semble présentant une faible corrélation avec le « MASI » , avec une moyenne égale à 0.091.

Nous constatons aussi que toutes ces corrélations sont positives. En outre, la corrélation entre l'indice « MASI » et les indices sectoriels : Assurances, Pétroles & Gaz, Loisirs & Hôtellerie et Transport, semblent constante avec des faibles moyennes (0.33, 0.31, 0.13 et 0.09). Tandis que les quatre autres secteurs (Banques, Bâtiments et MC, Télécommunications et Participation et Promotion Immobilières), présentent une tendance baissière dans leurs corrélations avec le marché.

Interprétation des résultats de la prévision de la contagion financière pour chaque paire (Indice sectoriel i - Indice principal « MASI ») sur un horizon de 100 jours futurs.

Indice Bancaire-Indice MASI :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation conditionnelle prévue entre le secteur bancaire et l'indice MASI est de 0.825697. Ce qui implique que les deux indices ne seront pas indépendants dans les 100 prochains jours suivant le 31/05/2022. Les résultats DCC-GARCH mettent en évidence une contagion de l'indice de la B.V.C à l'indice bancaire. La prévision de la corrélation entre le l'indice de la BVC et l'indice sectoriel fluctue entre 0,81(Min) et 0,86(Max) ce qui montre que cet indice présente une forte corrélation dynamique avec le principal indice de la BVC dans le futur.

Indice Bâtiments & MC-Indice MASI :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation prévue entre l'indice Bâtiments & Matériaux de Construction et l'indice MAST est proche de 0.68, fluctue entre 0.673(Min) et 0,708(Max), Ce qui implique que les deux indices sont dépendants dans le temps avec une corrélation moyenne.

Indice Participation et Promo Immobilières-Indice MASI :

Indice Télécommunications-Indice MASI :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation estimée l'indice Télécommunications et l'indice MASI est de 0.61, fluctue entre 0.612(Min) et 0,649(Max), ce qui implique que les deux indices sont dépendants dans le temps, la corrélation estimée entre l'indice MASI et ce secteur est moyenne

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La valeur moyenne du coefficient de corrélation prévu l'indice Participation & Promotion Immobilières et l'indice MASI est de 0.37, Ce qui implique que les deux indices seront faiblement dépendants dans le temps aux 100 jours futurs.

Indice Assurances-Indice MASI :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation prévue les 100 prochains jours entre l'indice sectoriel des Assurances et l'indice MASI est de 0.333, Ce qui implique que les deux indices sont faiblement dépendants dans le temps, la corrélation conditionnelle entre l'indice MASI et cet indice sectoriel est stable à une moyenne de 0.33 ce qui montre que cette action présente une faible corrélation dynamique avec l'indice MASI.

Indice Pétroles & Gaz-Indice MASI :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation estimée entre l'indice Pétroles & Gaz et l'indice MASI est de 0.32, Ce qui implique que la corrélation conditionnelle entre CES DEUX INDICES est faible dans le futur.

Indice Hôtellerie-Indice MASI :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation prévue les 100 prochains jours entre l'indice Loisirs & Hôtellerie et l'indice MASI est de 0.13 proche de 0, ce qui implique que la corrélation conditionnelle entre CES DEUX INDICES est faible dans le futur.

Indice Transport-Indice MASI :

La valeur moyenne du coefficient de corrélation prévue entre l'indice du secteur du Transport et l'indice MASI est de 0.090786 très proche de 0, ce qui qui implique que la corrélation conditionnelle entre les deux indices est faible dans le futur. Surtout que cette valeur reste stable durant les 100 jours futurs.

Conclusion

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Dans ce chapitre empirique, notre essentiel but est de réaliser une modélisation de la corrélation dynamique des rendements géométriques de chaque indice sectoriel et le rendement géométrique du principal indice de la Bourse marocaine (MAST), pour bien étudier la liaison et l'interdépendance des indices boursiers de huit principaux secteurs d'activité avec le marché des actions Marocain (B.V.C).

Pour cette raison, nous avons appliqué le modèle DCC-GARCH (1,1) sous l'hypothèse de la loi de Gauss. Le prix P?? d'un titre de chaque indice sectoriel au temps t a été converti en rendement

géométrique r?? , avec r?? = log ( P??

P??-??) avec ?? = ??,??, ... n

Après l'analyse préliminaire effectuée dans le chapitre précèdent, nous avons appliqué le modèle DCC-GARCH (1,1) pour faire une modélisation et une prévision de la corrélation dynamique entre les l'indice principal de la B.V.C et les indices sectoriels, les résultats empiriques ont montré des "effets de liaison" évidents entre l'indice principal et les cours de chaque indice sectoriel d'activité, le degré de cette liaison varie d'un indice sectoriel à un autre. En outre, il y a une influence des chocs des rendements géométriques de l'indice principal sur les rendements géométriques des indices sectoriels individuels. Nous pouvons appeler cela une "contagion de volatilité ". Cela signifie que la volatilité de l'indice « MAST » renforcera la volatilité de chaque secteur.

Dans ce chapitre, nous avons étudié la relation de dépendance entre les huit indices sectoriels composant notre échantillon avec l'indice principal. Ainsi, nous avons établi la liste des indices des secteurs les plus et les moins corrélés avec l'indice principal.

Finalement, nous avons fourni des prévisions sur les 100 prochains jours suivant la date du 31/05/2022 (vu que notre base de données se limite à cette date) et dressé la liste des indices qui présentent une interdépendance avec l'indice principal. L'indice bancaire peut être considéré comme le secteur le plus lié à l'indice « MAST », vu le degré de corrélation important de cet indice avec le marché.

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Conclusion générale

Mesurer l'interdépendance et la contagion financière dans le marché des actions d'un pays autrement dit sa bourse des valeurs est une tâche délicate suite au manque de quelque données dites confidentielles dont l'accès n'est pas public, la multitude d'indicateurs et d'outils de mesure et de quantification, et aussi dans notre cas le nombre des sociétés cotées en bourse et intégré dans l'un des secteurs d'activité reconnu, d'après le dernier rapport de FMI, la majorité des chiffres d'affaire réalisé dans le secteur même, informel. Dans ce mémoire, nous avons essayé d'appliquer les mesures qui se basent sur les données du marché boursier et sur seulement huit secteurs les plus principaux.

Ce mémoire propose basée sur les données du marché publié officiellement sur le site de la Bourse des Valeurs de Casablanca, pour modéliser l'interdépendance de son indice principal avec ses indices sectoriels, pour identifier et classer les secteurs d'activité selon leur importance et son niveau de liaison.

L'interdépendance entre les différents secteurs d'activités (prenant exemple les banques avec le secteur Bâtiments et MC), et le phénomène de la contagion financière, sont deux canaux fondamentaux que peuvent déclencher une crise économique ou financière3. La mesure et l'explication de l'interconnexion entre les indices des secteurs d'activité entre eux et aussi avec le MAST, ainsi la structure du réseau du marché officiel des actions marocain (B.V.C), représentent des thématiques de recherche les plus importantes en finance.

Cependant, les secteurs d'activité en général n'ont pas la même ampleur de transmission de risque de crise financière ni la même importance dans l'économie nationale, on peut comparer en aucun cas, comme exemple, le secteur interbancaire, avec celui des Loisirs & Hôtellerie. En effet, les modèles de modélisation doivent être capables de les classer par cet ordre d'importance. Ce classement et l'objectif principal de notre mémoire de recherche.

En effet, la chute de la valeur de l'actif d'un indice sectoriel individuel risque de mettre en péril les autres indices sectoriels du marché boursier, chaque secteur est exposé au risque de ses propres chocs, aux chocs des valeurs des actions des autres secteurs ainsi qu'aux chocs du marché. La chute de la valeur de chaque indice sectoriel risque de se propager à travers le marché boursier marocain en affectant les autres indices sectoriels du marché.

3 Voir (Diamond et Dybvig, 1983 ; Chari et Jagannathan, 1988) pour la ruée bancaire (Allen et Gale, 2000 ; Freixas, Parigi et Rochet, 2000) pour la contagion bancaire

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Le but principal de ce mémoire de recherche est d'examiner, en utilisant le modèle utilisé est le DCC GARCH d'Engle (2002), le transfert de la volatilité et la mesure du degré de la corrélation « la contagion » entre le marché boursier marocain (MAST) et ses indices sectoriels durant la période allant du 1er janvier 2016 jusqu'au 31 mai 2021. En outre, nous avons trouvé dans tous les résultats de ce mémoire mettent le secteur bancaire dans le premier rang des indices sectoriels du marché boursier, chose qui est très logique pour une économie en voie de développement comme le Maroc, qui est liée aux institutions financières avec un degré très haut, les résultats pour les autres secteurs peuvent être considérés faibles et non significatifs.

Suite à la succession de plusieurs crises financières et la gravité de leurs conséquences sur la stabilité financière et économique des pays, les autorités du comité de surveillance de risque systémique de la banque centrale doivent prévoir le risque pour éviter un scenario d'effondrement du marché boursier marocain. Elles doivent avoir une liste qui classe les différentes indices sectoriels par ordre d'importance systémique pour avoir une politique d'intervention et de maitrise de propagation de risque pour éviter les conséquences de la faillite et de la contagion à court et à long terme. La détermination du secteur clé en termes d'importance dans le marché boursier permettra donc de concentrer l'intervention des autorités monétaires de Bank-Al Maghreb sur ce secteur. Les autorités de la banque systémique doivent aussi intervenir pour prendre les mesures prudentielles nécessaires.

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Tableau des matières

REMERCIEMENTS 2

RESUME 3

ABSTRACT 3

SOMMAIRE 4

LISTE DES ABREVIATIONS 5

LISTE DES TABLEAUX 6

LISTE DES FIGURES 8

INTRODUCTION GENERALE 10

1. CHAPITRE 1 : REVUE DE LITTERATURE 12

INTRODUCTION 13

1.1. LA VOLATILITE 14

1.2. LA TRANSMISSION DE LA VOLATILITE 15

1.3. LA CORRELATION 15

1.4. MODELE DE CORRELATION DYNAMIQUE (DCC-GARCH) 16

CONCLUSION 17

2. CHAPITRE 2 : LES FAITS STYLISES DU MARCHE BOURSIER MAROCAIN : LA BOURSE DES VALEURS

DE CASABLANCA 18

INTRODUCTION 19

2.1. COMPLEXITE DE LA MODELISATION DES SERIES FINANCIERES 20

2.2. FAITS STYLISES DU MARCHE FINANCIER 22

2.2.1 Analyse graphique : 22

2.2.2 Analyse descriptive 25

2.2.3 Analyse économétrique 35

2.2.3.1. Accumulation de la volatilité (Volatility clustering) 35

2.2.3.2. Analyse de l'interdépendance 38

2.3. PRE-ESTIMATION DES SERIES DES RENDEMENTS DE L'INDICE « MASI » ET DES HUIT INDICES

SECTORIELS. 39

2.3.1 Test de non stationnarité des séries des prix journaliers : 40

2.3.1.1. Test de non stationnarité des valeurs de l'indice « MASI » : 40

2.3.1.2. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Assurances ». 41

2.3.1.3. Test de non stationnarité des valeurs du secteur Bancaire. 41

2.3.1.4. Test de non stationnarité des valeurs du secteur des Télécommunications. 42

2.3.1.5. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Bâtiments et Mat de construction » 43

2.3.1.6. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Pétroles et Gaz ». 43

2.3.1.7. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Participation et Promotion

Immobilières » 44

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2.3.1.8. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Transport ». 44

2.3.1.9. Test de non stationnarité des valeurs du secteur « Loisirs et Hôtellerie ». 45

2.3.2 Test de stationnarité des séries des rendements géométriques (log-return) 46

2.3.2.1. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) de l'indice « MASI » : 46 2.3.2.2. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur

« Assurances ». 46
2.3.2.3. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Bancaire ».

47
2.3.2.4. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur

« Télécommunications ». 47
2.3.2.5. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Bâtiments et

MC ». 48
2.3.2.6. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Pétroles et

Gaz ». 48
2.3.2.7. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur P.P

Immobilières ». 49
2.3.2.8. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Transport ».

49
2.3.2.9. Test de stationnarité des rendements géométriques (log-return) du secteur « Loisirs et

Hôtellerie ». 50

2.3.3 Test d'autocorrélation des rendements géométriques 50

2.3.3.1. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice « MASI » : 51 2.3.3.2. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel

« Assurances » 52
2.3.3.3. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de de l'indice sectoriel

« Télécommunications » : 53
2.3.3.4. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques l'indice sectoriel

« Participation & Promotion Immobilières » : 54
2.3.3.5. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel

« Pétroles& Gaz » 55
2.3.3.6. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel

« Bâtiments & Matériaux de Construction » : 56

2.3.3.7. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice bancaire : 57

2.3.3.8. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice sectoriel

« Transport » 58
2.3.3.9. Test d'absence d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice « Loisirs &

Hôtellerie » : 59

2.3.4 Test d'hétéroscédasticité 60

2.3.4.1. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice

« MASI » : 61
2.3.4.2. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice

« Assurances » : 61
2.3.4.3. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice

« Télécom » : 61
2.3.4.4. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice « P .P Immobilières » :

62
2.3.4.5. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice « Pétroles&

Gaz » : 62
2.3.4.6. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice sectoriel

« Bâtiments & Matériaux de Construction » : 62

2.3.4.7. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice bancaire :

62
2.3.4.8. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice

« Transport » : 63
2.3.4.9. Test d'hétéroscédasticité des résidus des rendements géométriques de l'indice sectoriel

« Loisirs & Hôtellerie » : 63

CONCLUSION 64

3. CHAPITR3 : MESURE DE L'INTERDEPENDANCE DE L'INDICE « MASI » ET LES INDICES SECTORIELS

PAR LES MODELES DCC-GARCH 65

INTRODUCTION 66

3.1. MODELES GARCH UNIVARIES 67

3.1.1 Modèle moyenne mobile MA(q) d'ordre q 67

3.1.2 Modèle autorégressif AR(p) d'ordre p 67

3.1.3 Modèle autorégressif moyenne mobile ARMA (p, q) 68

3.1.4 Modèle autorégressif héteroscedastique ARCH (p, q) 68

3.2. MODELES GARCH MULTIVARIES 71

3.2.1 Modèle CCC-GARCH 71

3.2.2 Modèle DCC-GARCH 71

3.3. MODELISATION DE LA CORRELATION CONDITIONNELLE: 74

3.3.1 Modélisation de l'interdépendance de l'indice « MASI » et les huit indices sectoriels:

Résultats empiriques du modèle DCC-GARCH (1, 1) : 75
3.3.1.1. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de

l'indice sectoriel « Assurances » et l'indice « MASI ». 75
3.3.1.2. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de

l'indice du secteur bancaire et l'indice « MASI ». 77
3.3.1.3. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de

l'indice sectoriel « Télécommunications » et l'indice principal « MASI ». 79
3.3.1.4. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de

l'indice sectoriel « Bâtiments et MC» et l'indice principal « MASI ». 81
3.3.1.5. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de

l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz» et l'indice principal « MASI ». 83
3.3.1.6. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de

l'indice sectoriel « Participation et Promotion Immobilières» et l'indice principal « MASI ». 85
3.3.1.7. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de

l'indice sectoriel « Transport» et l'indice principal « MASI ». 87
3.3.1.8. Estimation du modèle DCC-GARCH (1, 1) pour les rendements géométriques de

l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie» et l'indice principal « MASI ». 89
3.4. ANALYSE DE L'INTERDEPENDANCE DU MARCHE BOURSIER (MASI ET SES PRINCIPAUX

SECTEURS). 91

3.5. PREVISIONS DE L'INTERDEPENDANCE 93

CONCLUSION 96

CONCLUSION GENERALE 97

TABLEAU DES MATIERES 99

ANNEXE A : PROGRAMME EVIEWS 103

ANNEXE B : PROGRAMME MATLAB 106

ANNEXE C : PROGRAMME R 109

BIBLIOGRAPHIE 112

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Annexe A : Programme Eviews

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Annexe B : Programme Matlab

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Annexe C : Programme R

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon