Conclusion : il y a une autocorrélation entre
les rendements de l'indice « MASI ».
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Page 52 sur 113
2.3.3.2. Test d'absence d'autocorrélation des
rendements géométriques de l'indice sectoriel « Assurances
» La figure 29 affiche le corrélogramme
d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice
sectoriel « Assurances » :
Figure 29 : Corrélogramme
d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « Assurances
».
Selon le corrélogramme des rendements journaliers l'indice
sectoriel « Assurances », il y a des pics significatifs.
Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont
présentés dans le tableau 34 :
Significance level
|
t-stat
|
Critical value
|
P-value
|
1%
|
85.2384
|
37.5662
|
0.0000
|
5%
|
85.2384
|
31.4104
|
0.0000
|
10%
|
85.2384
|
28.4120
|
0.0000
|
Tableau 34 : Test
d'autocorrélation LJB pour la série des rendements
géométriques de l'indice sectoriel « Assurances ».
Le tableau 34 montre que la valeur statistique LIB est 85.3454
et que la p-value associée est 0,0000. Notons que la valeur
t-statistique est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux
de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des
rendements est rejetée.
Conclusion : il y a une
autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel «
Assurances ».
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Page 53 sur 113
2.3.3.3. Test d'absence d'autocorrélation des
rendements géométriques de de l'indice sectoriel «
Télécommunications » :
La figure 30 affiche le corrélogramme
d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice
sectoriel « Télécommunications » :
Figure 29 : Corrélogramme
d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel «
Télécommunications ».
Selon le corrélogramme des rendements journaliers l'indice
sectoriel « Télécommunications », il y a des pics
significatifs.
Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont
présentés dans le tableau 35 :
Significance level
|
t-stat
|
Critical value
|
P-value
|
1%
|
61.9623
|
37.5662
|
0.00000
|
5%
|
61.9623
|
31.4104
|
0.00000
|
10%
|
61.9623
|
28.4120
|
0.00000
|
Tableau 35 : Test
d'autocorrélation LJB pour la série des rendements
géométriques de l'indice sectoriel «
Télécommunications ».
Le tableau 35 montre que la valeur statistique LJB est 61.9623
et que la p-value associée est 0,00000. Notons que la valeur
t-statistique est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux
de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des
rendements est rejetée.
Conclusion : il y a une
autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel «
Télécommunications ».
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Page 54 sur 113
2.3.3.4. Test d'absence d'autocorrélation des
rendements géométriques l'indice sectoriel « Participation
& Promotion Immobilières » :
La figure 31 affiche le corrélogramme
d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice
sectoriel « Participation & Promotion Immobilières » :
Figure 31 : Corrélogramme
d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel « P.P
Immobilières ».
Selon le corrélogramme des rendements journaliers l'indice
sectoriel « P.P Immobilières », il y a des pics
significatifs.
Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont
présentés dans le tableau 36 :
Significance level
|
t-stat
|
Critical value
|
P-value
|
1%
|
90.9498
|
37.5662
|
0.00000
|
5%
|
90.9498
|
31.4104
|
0.00000
|
10%
|
90.9498
|
28.4120
|
0.00000
|
Tableau 36 : Test
d'autocorrélation LJB pour la série des rendements
géométriques de l'indice sectoriel « P.P Immobilières
».
Le tableau 36 montre que la valeur statistique LJB est 90.9498
et que la p-value associée est 0,00000. Notons que la valeur
t-statistique est largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux
de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des
rendements est rejetée.
Conclusion : il y a une
autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel « P.P
Immobilières ».
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Page 55 sur 113
2.3.3.5. Test d'absence d'autocorrélation des
rendements géométriques de l'indice sectoriel «
Pétroles& Gaz »
La figure 32 affiche le corrélogramme
d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice
sectoriel « Pétroles & Gaz » :
Figure 32 : Corrélogramme
d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel «
Pétroles & Gaz ».
Selon le corrélogramme des rendements journaliers
l'indice sectoriel « Pétroles & Gaz », presque tous les
pics sont non significatifs, ce qui confirme la propriété de non
corrélation des rendements.
Nous remarquons que les valeurs de coefficients
d'autocorrélation sont très faibles. La série des
rendements géométriques est caractérisé donc par
des autocorrélations très faibles.
Cela veut dire que la corrélation entre la
rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de
l'indice sectoriel « Bâtiments & Matériaux de
construction » très faible.
Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont
présentés dans le tableau 37 :
Significance level
|
t-stat
|
Critical value
|
P-value
|
1%
|
30.6356
|
37.5662
|
0.0602
|
5%
|
30.6356
|
31.4104
|
0.0602
|
10%
|
30.6356
|
28.4120
|
0.0602
|
Tableau 37 : Test
d'autocorrélation LJB pour la série des rendements
géométriques de l'indice sectoriel « Pétroles &
Gaz ».
Le tableau 37 montre que la valeur statistique LIB est 30.6356
et que la p-value associée est 0,0602. Notons que la valeur
t-statistique est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5%
et elle n'est pas largement supérieure à la valeur critique au
niveau de 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des
rendements est rejetée au seuil de 10% (seuil significatif).
Conclusion : il y a une faible
autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel «
Pétroles & Gaz » au seuil de 10%, car le test est n'est pas
significatif aux seuils de 1% et 5%.
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Page 56 sur 113
2.3.3.6. Test d'absence d'autocorrélation des
rendements géométriques de l'indice sectoriel «
Bâtiments & Matériaux de Construction » :
La figure 33 affiche le corrélogramme
d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice
sectoriel « Bâtiments & Matériaux de construction »
:
Figure 33 : Corrélogramme
d'autocorrélation des rendements l'indice sectoriel «
Bâtiments & Matériaux de construction ».
Selon le corrélogramme des rendements journaliers
l'indice sectoriel « Bâtiments & MC » presque tous les pics
sont non significatifs, ce qui confirme la propriété de non
corrélation des rendements.
Nous remarquons que les valeurs de coefficients
d'autocorrélation sont très faibles. La série des
rendements géométriques est caractérisé donc par
des autocorrélations très faibles.
Cela veut dire que la corrélation entre la
rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de
l'indice sectoriel « Bâtiments & Matériaux de
construction » très faible.
Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont
présentés dans le tableau 38 :
Significance level
|
t-stat
|
Critical value
|
P-value
|
1%
|
28.6313
|
37.5662
|
0.0953
|
5%
|
28.6313
|
31.4104
|
0.0953
|
10%
|
28.6313
|
28.4120
|
0.0953
|
Tableau 38 : Test
d'autocorrélation LJB pour la série des rendements
géométriques de l'indice sectoriel « Bâtiments
& Matériaux de construction ».
Le tableau 38 montre que la valeur statistique LIB est 28.6313
que la p-value associée est 0,0953. Notons que la valeur t-statistique
est inférieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%, 5% et presque
égale à la valeur critique au niveau de 10 Donc
l'hypothèse nulle de non corrélation des rendements est
rejetée au seuil de 10% (seuil significatif).
Conclusion : il y a une faible
autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel «
Bâtiments & MC », au seuil de 10%, car le test est n'est pas
significatif aux seuils de 1% et 5%.
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Page 57 sur 113
2.3.3.7. Test d'absence d'autocorrélation des
rendements géométriques de l'indice bancaire :
La figure 34 affiche le corrélogramme
d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice
bancaire :
Figure 34 : Corrélogramme
d'autocorrélation des rendements de l'indice Bancaire.
Selon le corrélogramme des rendements journaliers de
l'indice Bancaire presque tous les pics sont non significatifs, ce qui confirme
la propriété de non corrélation des rendements.
Nous remarquons que les valeurs de coefficients
d'autocorrélation sont très faibles. La série des
rendements géométriques est caractérisé donc par
des autocorrélations très faibles.
Cela veut dire que la corrélation entre la
rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de
l'indice Bancaire est très faible.
Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont
présentés dans le tableau 39 :
Significance level
|
t-stat
|
Critical value
|
P-value
|
1%
|
42.6877
|
37.5662
|
0.0022
|
5%
|
42.6877
|
31.4104
|
0.0022
|
10%
|
42.6877
|
28.4120
|
0.0022
|
Tableau 39 : Test
d'autocorrélation LJB pour la série des rendements
géométriques de l'indice Bancaire.
Le tableau 39 montre que la valeur statistique LJB est 42.6877 et
que la p-value associée est 0,0022. Notons que la valeur t-statistique
n'est pas largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de 1%,
5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des
rendements est rejetée. Conclusion : il y a
une faible autocorrélation entre les rendements de l'indice Bancaire
Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022
Page 58 sur 113
2.3.3.8. Test d'absence d'autocorrélation des
rendements géométriques de l'indice sectoriel « Transport
» La figure 35 affiche le corrélogramme
d'autocorrélation des rendements géométriques de l'indice
sectoriel « Transport » :
Figure 35 : Corrélogramme
d'autocorrélation des rendements de l'indice sectoriel « Transport
».
Selon le corrélogramme des rendements journaliers de
l'indice sectoriel « Transport » presque tous les pics sont non
significatifs, ce qui confirme la propriété de non
corrélation des rendements.
Nous remarquons que les valeurs de coefficients
d'autocorrélation sont très faibles. La série des
rendements géométriques est caractérisé donc par
des autocorrélations très faibles.
Cela veut dire que la corrélation entre la
rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de
de l'indice sectoriel « Transport » est très faible.
Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont
présentés dans le tableau 40 :
Significance level
|
t-stat
|
Critical value
|
P-value
|
1%
|
35.8831
|
37.5662
|
0.0159
|
5%
|
35.8831
|
31.4104
|
0.0159
|
10%
|
35.8831
|
28.4120
|
0.0159
|
Tableau 40 : Test
d'autocorrélation LJB pour la série des rendements
géométriques de l'indice sectoriel « Transport ».
Le tableau 40 montre que la valeur statistique LJB est 35.8831
et que la p-value associée est 0,0159. Notons que la valeur
t-statistique et inférieure à la valeur critique au niveau de 1%,
et n'est pas largement supérieure aux valeurs critiques aux niveaux de
5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non corrélation des
rendements est rejetée.
Conclusion : il y a une faible
autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel «
Transport », aux niveaux de 5% et 10%..
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2.3.3.9. Test d'absence d'autocorrélation des
rendements géométriques de l'indice « Loisirs &
Hôtellerie » : La figure 35 affiche le
corrélogramme d'autocorrélation des rendements
géométriques de l'indice sectoriel « Loisirs &
Hôtellerie » :
Figure 35 : Corrélogramme
d'autocorrélation des rendements de l'indice sectoriel « Loisirs
& Hôtellerie ».
Selon le corrélogramme des rendements journaliers de
l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie » presque tous
les pics sont non significatifs, ce qui confirme la propriété de
non corrélation des rendements.
Nous remarquons que les valeurs de coefficients
d'autocorrélation sont très faibles. La série des
rendements géométriques est caractérisé donc par
des autocorrélations très faibles.
Cela veut dire que la corrélation entre la
rentabilité d'aujourd'hui et les rentabilités passées de
de l'indice sectoriel « Loisirs & Hôtellerie » est
très faible.
Les résultats du test d'autocorrélation LJB sont
présentés dans le tableau 41 :
Significance level
|
t-stat
|
Critical value
|
P-value
|
1%
|
42.4114
|
37.5662
|
0.0024
|
5%
|
42.4114
|
31.4104
|
0.0024
|
10%
|
42.4114
|
28.4120
|
0.0024
|
Tableau 41 : Test
d'autocorrélation LJB pour la série des rendements
géométriques de l'indice sectoriel « Loisirs &
Hôtellerie ».
Le tableau 41 montre que la valeur statistique LJB est 42.4114
et que la p-value associée est 0,00000. Notons que la valeur
t-statistique n'est pas largement supérieure aux valeurs critiques aux
niveaux de 1%, 5% et 10%. Donc l'hypothèse nulle de non
corrélation des rendements est rejetée.
Conclusion : il y a une faible
autocorrélation entre les rendements de l'indice sectoriel «
Loisirs & Hôtellerie ».
Mohammed EL MASSAADI FSJES-Agdal MSDG/Finance 2021-2022
Page 60 sur 113
2.3.4 Test
d'hétéroscédasticité
Une autre hypothèse est empiriquement abordée
est celle de l'hétéroscédasticité qui signifie que
la volatilité variable dans le temps. Or, les fluctuations et les
soubresauts que connait incessamment le paysage financier laissent
présager l'existence d'un effet autorégressif à
volatilité conditionnelle (effet ARCH) présent dans la composante
stochastique des séries financières. Compte tenu des
imperfections enregistrées au niveau des modèles classiques, et
en prenant conscience des restrictions des hypothèses, de nouveaux
modèles mathématiques ont été mis en place en vue
d'assurer une modélisation optimale des actifs financiers à
savoir les modèles autorégressifs à volatilité
conditionnelle hétéroscédastique simples et
généralisés (ARCH et GARCH) développés par
Engle (1982).
Ces modèles ont le principal avantage de prendre en
compte principalement la dynamique temporelle variable de la volatilité
(l'hétéroscédasticité) et également la
leptokurticité des rendements traduisant un excès de Kurtosis
(coefficient mesurant l'aplatissement des distributions). Cet excès de
Kurtosis est l'un des indicateurs de la non-normalité.
L'évolution des modèles ne s'arrête pas
là. De nouvelles classes de modèles seront mises en place
notamment les extensions des modèles GARCH à savoir l'exponentiel
GARCH connu sous le sigle EGARCH et le GARCH fractionnaire
intégré connu sous le sigle de FIGARCH. L'extension a
été établie après avoir constaté
empiriquement que les modèles ARCH et GARCH sont des modèles
symétriques (dans le sens où les bonnes et les mauvaises
nouvelles ont le même impact sur les rendements futurs et donc sur la
volatilité). En effet, le modèle GARCH asymétrique ou
EGARCH a été adopté quand l'économiste Black a
remarqué que les bonnes et les mauvaises nouvelles ont des impacts
différents sur la volatilité contrairement au modèle
GARCH.
Ce phénomène d'asymétrie signifie que les
mauvaises nouvelles tendent à faire augmenter la volatilité avec
une ampleur plus importante que les bonnes nouvelles. Ce qui indique
l'existence d'une sensibilité de la volatilité à
l'égard des chocs.
On parle d'homoscédasticité lorsque la variance
est constante.
L'hétéroscédasticité signifie que
la dispersion des résidus a tendance à augmenter ou à
diminuer en fonction des valeurs ajustées, plus
généralement, elle se manifeste quand la dispersion des
résidus varie en fonction des variables explicatives. Non seulement
L'hétéroscédasticité influence les tests de
significativité mais surtout, elle fausse les intervalles de
prévision. Nous allons présenter, un test permettant de
détecter une hétéroscédasticité
éventuelle. Le test ARCH ou test du multiplicateur de Lagrange qui a
été introduit par Engle (1982).
Avant de modéliser la moyenne conditionnelle et la
volatilité conditionnelle pour les séries des rendements
géométriques, nous testons d'abord
l'hétéroscédasticité de la série des
résidus des rendements géométriques.
Les hypothèses testées sont :
? Hypothèse nulle : la série des
résidus des rendements géométriques est
homoscédastique.
? Hypothèse alternative : la
série des résidus des rendements géométriques est
hétéroscédastique.
Nous choisissons les seuils de signification 1%, 5% et 10%.
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