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Les procédés de modalisation dans l'oeuvre romanesque de jules verne: le cas de Michel Strogoff

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par Bauvarie Mounga
Université Yaoundé I - DEA 2007
  

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II- L'ËPISTËMIQUE

Du grec épistémè (connaissance), la modalité épistémique renvoie au savoir du support modal. Pour Laurendeau (2004 :4), elle exprime le marquage de la fluctuation de la connaissance que le sujet a du monde. L'épistémique concerne donc les différentes connaissances que nous avons du monde. Dans notre corpus, ces connaissances se manifestent à l'intérieur d'un énoncé à travers des éléments grammaticaux et lexicaux qu'on appelle modalisateurs épistémiques. Ces derniers se caractérisent par le fait qu'ils modifient explicitement la valeur de vérité d'un contenu propositionnel et qu'ils se situent à une échelle allant de l'incertitude la plus absolue à la certitude totale.

Tableau des statistiques

Valeurs de l'épistémique

Occurrences

Pourcentages

Ignorance

66

17,69%

Croyance

59

15,81%

Savoir

139

37,26%

Connaissance

61

16,35%

Certitude

48

12,86%

Total des occurrences de la modalité épistémique: 373

Ce tableau révèle que la modalisation épistémique est présente dans notre corpus sous cinq formes. Il y a ainsi la certitude qui a une fréquence limitée, la croyance, la connaissance et l'ignorance connaissent un usage moyen. C'est le savoir qui a le plus grand nombre d'occurrences. Nous allons nous attarder à présent sur l'emploi de ces valeurs dans notre corpus.

II.1- L'ignorance

Parfois, dans Michel Strogoff, les locuteurs expriment leur manque total de savoir par rapport à un fait ou à une situation donnée.

(96) Vous ne savez vraiment pas prendre les choses par leur bon côté ! (p.113)

(97) Cela, je l'ignore, mais je puis vous assurer, par exemple qu'il fonctionne de Kazan à Paris ! (pp.87)

Comme on le voit, dans ces énoncés, l'ignorance peut être exprimée à travers le verbe ignorer ou alors par le verbe savoir à la modalité négative. Cependant, il arrive parfois que le fait décrit par le locuteur soit présenté comme relevant de la certitude, du moins en ce qui concerne son univers de croyance.

II.2- La croyance

La croyance est le fait de tenir pour vraie une assertion qui peut être cependant sujette à erreur. C'est dans le même ordre d'idées que Sadat Belloula (2000 :71) souligne : croire quelque chose, c'est admettre comme véritable une proposition, un fait, une histoire sans que l'on sache effectivement son degré de vérité. Ainsi, lorsqu'un locuteur expose ses croyances, il se réfère à son univers de croyance. A en croire Martin (1992 :38), cet univers représente,  l'ensemble indéfini des propositions que le locuteur (énonciateur), au moment où il s'exprime, tient pour vraies ou qu'il veut accréditer comme telles. 

Cela laisse penser que les croyances d'un locuteur ressortissent à plusieurs raisons.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery