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La force du verbe dans la tradition orale wolof: l'exemple des chants du Cercle de la jeunesse de Louga

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par Ousseynou WADE
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar - DEA 2007
  

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Suma nelaa laay laay neema illaalaa

30

35

40

45

Laye, Laye, Laye, Laye

Hélas !

Si je te dis « Allah Illaja » dis moi « Illah Allah »

Laye, Laye, Laye, Laye, Laye mon amour

Hélàs !

30 Chacun a un élu mais on n'aime qu'une fois Dieu est grand

Laye, Laye, Laye, Laye

Hélàs !

Si je te dis « Allah Illaja » dis-moi « Illah Allah »

Diadji de Ndandu Sarr, Danki le galant

35 Ton amour vaut de monter très haut et de me jeter

Contre un couteau tranchant qui me transperce les côtes

Vivante ou morte, livre-moi au docteur

Laye, Laye, Laye, Laye

Hélàs !

40 Si je te dis « Allah Illaja » dis moi « Illah Allah »

Dogo est resté Mbèye, Saxéwar à Lambaye

Dogo Fal Mawa Dior, ses tambours sont restés à Mbèye

Guité est à Mbèye, que Dieu te donne longue vie

45 Laye, Laye, Laye, Laye

Hélàs !

Si je te dis « Allah Illaja » dis moi « Illah Allah »

LAAY SUMA LAAY

LAAY SUMA LAAY KAAREMA

Après la diffusion du premier chant, les gens ont crié au blasphème croyant que le "Laye" faisait allusion à "Allah" les artistes ont composé le second chant pour leur signifié leur intention. C'est pourquoi ils insistent et y ajoutent "Kaaremaa" (carrément) pour de bon

5

10

15

Laay suma Laay laayoo ne laay suma

Kaaremaa

Suma nalee laay laay neema illaala

Jaaji boroom ndandu saar Danki boroom

Kaaremaa

Kooku gòoru ayda mbeen riijal ma say ndeer

Laay suma laay laayoo laay suma

Kaaremaa

Suma ne laay laay nee ma illaala

Fa anta jaarunaa wa niix ma jaaru

Kaaremaa

Yaa barru yaa kariimu yaa jàbbaru laay laay

Ñi fiy teree laay laay dañoo xamul

Kaaremaa

Laay la Bàmba deme gèej moom la gènnée gèej

Laayal sama laayoo laay sama

Suma nela laayoo neema illaala

LAYE MON AMOUR CARREMENT

5

10

15

Laye mon amour

Carrément

Si je te dis : "Allah Illaha" dis-moi "Illah Allah"

Diadji de Ndandu Sarr, Danki le galant

Carrément

C'est le frère de Aïda Mbène. Fais résonner les tambours

Laye mon amour

Carrément

Si je te dis : "Allah Illaha" dis-moi "Illah Allah"

Vous êtes mon voisin et vous êtes le plus sûr des voisins

Carrément

Le Charitable, le Généreux, l'Irrésistible 26(*)

Ceux qui m'interdisent "Laye mon amour" ignorent

Carrément

Que c'est avec Allah que Bamba est parti en exil et il est revenu avec lui

Donc chante, Laye mon amour

Si je te dis : "Allah Illaha" dis-moi "Illah Allah"

VII. BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE

1. Ouvrages 

BOILAT, D, Grammaire de la langue woloffe, Paris, Imp.impériale, 1858.

BONNAFE, A, BRASSENS, Chanson et poésie, PARIS, Seghers, 1928

CALVET, Jean Louis, Chanson et société, Paris, Payot, 1981.

CALVET, Jean Louis, La Tradition orale, Paris, Payot, 1981.

CIPARISSE, G, le chant traditionnel : une source documentataire orale, chant de Bampangu (Zaïre) Bruxelles, centre d'etude et de documentation Afrique, 1972.

COQUET Jean-Claude, Le discours et son sujet, Paris, Méridien Klincksieck, 1989.

DERIVE, Jean, Collecte et traduction des littératures orale, Paris, 1975

DIOP, Abdoulaye Bara, La société Wolof, Paris, Karthala, 1985.

DIOP, Abdoulaye Bara, La famille wolof, Paris, Karthala, 1961.

DIOP Momar Coumba (dir.), Le Sénégal à l'heure de l'information, technologies et société, Paris, Karthala, 2002

DIOUF Mamadou, Histoire du Sénégal, Paris Maisonneuve & Larose, 2001

ELUNGU P.E.A., Tradition africaine et rationalité moderne, Paris, L'Harmattan, 1987.

GENINASCA Jacques, La parole littéraire, Paris, Puf, 1997.

GIDDENS Anthony, Les conséquences critiques, Paris, L'Harmattan, 1994.

GRAVRAND, Henry 1983 Cosaan. La civilisation sereer, Dakar, NEA.

ENO, Belinga M.S, littérature et musique populaire en Afrique noire. Paris, Ed cujas, 1965.

KESTELOOT. Lilyan, La poésie Traditionnelle, Paris, F.NATHAN, 1971.

KESTELOOT, Lilyan & DIENG, Bassirou, Du Tieddo au Talibé. Contes et mythes wolof II, Paris, Présence africaine, 1989.

KESTELOOT, Lilyan & MBODJI, Chérif, Contes et mythes wolof.Dakar, NEA, 1983.

Ly, Amadou, 1978 L'épopée de Samba Guéladio Diégui. Étude d'une version inédite. Université de Dakar, FLSH.

LYOTARD Jean François, La condition post-moderne, Paris, Minuit, 1979.

MALHERBE M. et SOW Cheikh, Parlons wolof. Langue et culture, Paris, L'Harmattan.

MATESO L., 1986, La littérature africaine et sa critique, Paris, ACCT-KARTHALA.

NDAO Cheik Aliou, L'Exil d'Albouri, Présence Africaine, réédition, 1975.

SENGHOR Sédar Léopold, Liberté I, Paris, Seuil, 1964.

SEKK Lamin Kebaa, Sekk bu Ndaw, Dictionnaire en wolof. Dakar : PAPF/ CAPEF, 1999

ZAHAN. Dominique, La dialectique du verbe chez les bambaras, Paris, Mouton, 1963.

ZUMTHOR. Paul, Introduction à la Poésie orale. Paris : Seuil, 1983.

2. Articles

BASSET, R, « Folklore Wolof », Mélusine, N° 4. 1808-1889, pp. 284-285, Une cinquantaine de Proverbes Wolof en traduction française.

CALAME-GRIAULE, Geneviève, « La tradition orale », In Dossiers pédagogiques n° 11-12 (1974, mai-août), pp 4-12.

CALAME-GRIAULE, G. « L'art de la Parole dans la culture africaine ». Présence Africaine nouvelle série N° 47, 1963, pp. 73-81.

CALAME-GRIAULE, G, « Pour une étude ethnolinguistique des littératures orales africaine », Language N° 18, juin 1970. p. 23.

Castarède M.-F., « Les notes d'or de sa voix tendre. Oralité et chant, » Revue française de psychanalyse 2001/5, Volume 65, p. 1657-1673.

DERIVE, Jean. « Oralité, écriture et le problème de l'identité culturelle en Afrique». Littérature Francophone. N°3. Beyrouth : 1985.

FLAHAUT, François. « Le fonctionnement de la Parole ». Communications. XXX. 1979, pp. 73-79.

François MARTIN, « La parole poétique », pp. 51-81

GUEYE, Ngagne Demba, « Les quatres vérités de Kotj Barma », Notes Africaines N° 115, 1967, pp.89-95.

HIMA, Mariama, « L'éducation à travers le conte », In Notre librairie, n° 107 (1991, oct-déc), pp 38-40.

HOUIS, Michel. « Pour une taxinomie des textes en oralité ». Afrique et Langage. X. 1978 pp. 4-23.

KOTCHY, Nguissan B, « Fonction sociale de la musique traditionnelle », Présence Africaine. N° 93, 1975.

LAUFER R. & S, 1999, « Le rapporteur et l'interprète de conférence » dans META 44-2, pp. 280-294.

LAYA, Diouldé, « La tradition orale : problématique et méthodologie des sources de l'histoire africaine », Paris, UNESCO, 1972, Cultures africaines; 1.

LOHISSE, J, « La société de l'oralité et son langage », DIOGENE, CVI, pp. 78-98.

MAINGUENEAU, D Le tour ethnolinguistique de l'analyse du discours, Langages, Année 1992, Volume 26, Numéro 105, pp. 114 - 125

MESCHONNIC, Henry. « Littérature et oralité », Présence Francophone, Paris, N° 31,1987, pp. 9-28.

MOUNKAÏLA, Fatimata, « Aux sources de la littérature orale », In Notre librairie, n° 107 (1991, oct-déc), pp 38-40 ?

NDIONE, Ch. A. Tidiane 1993 « Woyi Céét: Traditional Marriage Songs of the Lebu », Research in African Literatures, 24, 2: 89-100.

ZUMTHOR, P, « Le rythme dans la poésie orale », Langue française, Année 1982, Volume 56, Numéro 1, p. 114 - 127

ZUMTHOR, Paul, « Entre l'oral et l'écrit ». Cahier du fontenay. Paris : 1981, pp. 9-33.

3. Thèses

CISSE Momar, Parole chantée ou psalmodiée wolof : collecte, analyse des procédés argumentatifs de connivence associés aux fonctions discursives de satire et d'éloge, Thèse de doctorat d'Etat,Faculté des lettres et Sciences Humaines, UCAD, 2006

DIENG, Bassirou, L'épopée du Kajoor. Dakar, CAEC, Éditions Khoudia, [Thèses et recherches, 1], 1993

DIONE, Salif, L'éducation traditionnelle à travers les chants et poèmes sereer. Université de Dakar, FLSH, 344 p. [thèse de doctorat de 3e cycle], 1983

DRAME, Kandioura, «  Un épisode de l'épopée du Gabou », Communication au colloque international sur les traditions orales du Gaabu, Dakar, 19-20 mai, 1980

Faye, Amad, Le thème de la mort dans la littérature orale seereer. Université Cheikh Anta Diop, FLSH [thèse de doctorat de 3e cycle], 1990

KANE Coura,  Réalisme et imaginaire dans le théâtre  de Jean Genêt, Université de Dakar, FLSH, thèse de doctorat de 3ème cycle, juillet 2000

MBENGUE, Mariama Ndoye, Introduction à la littérature orale léboue. Analyse ethno-sociologique et expression littéraire. Dakar, Université de Dakar, FLSH, 3+378 p. + tables et bibliogr. [Thèse de doctorat de 3e cycle de Lettres modernes], 1983.

PERRIN Loïc-Michel, Des représentations du temps en wolof, Thèse de Doctorat de l'Université en Sciences du Langage, UNIVERSITE PARIS 7 - DENIS DIDEROT, UFR Linguistique, 2005

WADE Magatte, La subjectivité langagière et le style oral dans les récits épiques wolof, Université de Dakar, FLSH [thèse de doctorat de 3e cycle de lettres modernes]. 1987

WANE Ibrahima, Chanson moderne et modèle de communication orale, Université de Dakar, FLSH [thèse de doctorat de 3e cycle de lettres modernes], 2003.

4. Poétique

FROMILHAGUE, C et SANCIER-CHATEAU, A, Introduction à l'analyse stylistique, Paris, Dunod, 1996

DUPRIEZ. Gradus, Les procédés littéraires, Dictionnaire, 10-18 UG, Ed 1984.

FONTANILLE Jacques, Sémiotique du discours, Limoges, Pulim, 1999.

GENETTE Gérald, Palimpsestes, la littérature au second degré Seuil, Paris 1982,

KERBRAT-ORECCHIONI. C, L'implicite, Paris, Armand Colin, 1986.

KRISTEVA. J, Recherche pour une sémanalyse, Essais, Coll Tel quel Ed. Seuil,

Paris 1969.

KRISTEVA. J, Semiotikè. Recherches pour une sémanalyse, Paris, Seuil. 1969.

LEGUERN. Michel, Sémantique de la rhétorique et de la métonymie, Paris, Larousse,1972.

GARDES-TAMINE. Joëlle, La Stylistique, Paris, Armand Colin, 1997.

GARDES-TAMINE. Joëlle, La rhétorique, Paris, Armand Colin, 1996.

* 26Des attributs de Dieu :

Yaa Baru : le charitable, la source de la bonté. Il est tolérant et bon envers ses serviteurs et toutes ses créatures

Yaa Kariimu : Le généreux, Il est généreux

Yaa Jabaru : l'Irrésistible, le Contraignant celui qui répare ce qui est gâté, qui complète ce qui est incomplet, qui a l'habilité et la force de faire aux gens ce qu'il veut.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire