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Etude des facteurs de risques du choléra

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par Doudou TUBAYA
Université de Lubumbashi - DIPLOME D'etudes approfondies en santé publique,option epidémiologie et médecine préventive 2007
  

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0.2. PROBLEMA TIQUE

Le cholera est une maladie complexe. La compréhension de son étiologie ne peut se passer d'une analyse multifactorielle de ses déterminants. Cette étiologie se caractérise par sa multisectorialité. Les natures sociodémographiques et microsociale, politique et économique, écologique et climatique, des facteurs qui déterminent l'apparition et la flambée du cholera doivent être considérés au sein d'une analyse pluridisciplinaire afin de permettre une évaluation qualitative du risque d'épidémie (3).

Ainsi, les mesures mises en oeuvre en cas de flambée de choléra sont généralement axées sur les aspects médicaux importants pour la réduction de la mortalité. Toutefois, des mesures plus complètes sont nécessaires pour limiter la propagation de la maladie. Les opérations étant souvent dirigées par des médecins, d'autres aspects, liés par exemple à l'environnement ou aux communications, peuvent se trouver négligés (2).

Une douzaine d'urgences épidémiques ont été prises en charge par les ONG internationales, les services nationaux de la santé et des agences des nations unies.Toutefois, leurs interventions n'ont pas permis de contrôler durablement la situation des épidémies de cholera. De même, l'intervention ponctuelle réalisée par tous ces intervenants pour tenter de baisser la létalité ne suffit pas, pour régler les problèmes de fond : accès à l'eau potable et l' assainissement. A cela s'ajoute le fait que le gouvernement ne dispose pas des moyens de faire sa politique en matière de santé au regard du budget alloue à ce secteur (2,44).

La létalité reste élevée comme cela est souvent décrit en Afrique. D' après l'enquête effectuée par MSF-Belgique dans la province du Katanga, la létalité a été de 8,5% en général et de 11,1% pour la ville de Lubumbashi en 2002 partim (6) ; de 7,3% en 2002 (7) ; de 6,2% en 2003 (7). Un taux de létalité supérieur à 1% est généralement considéré comme élevé mais, dans les zones rurales où l'accès aux soins de santé est très réduit, ce taux peut être supérieur (parfois plus de 20%). Si le taux de létalité dépasse 5%, une enquête s'impose et des mesures appropriées devront être mises en oeuvre. Un taux de létalité élevé peut également être dû à des biais .Ainsi par exemple,il peut s'agir d'une sous-estimation du nombre des cas, d'une comptabilisation de décès dus à d'autres causes ou à une mauvaise prise en charge des cas (2).

La pollution de l'eau, des aliments et de l'environnement risque d'être entretenue si l'application des normes urbanistiques pour les quartiers périphériques et les nouveaux lotissements ne suit pas l'allure de la croissance démographique (8,9).

Compte tenu du profil de transmission particulier du cholera : porteurs asymptomatiques mais contagieux, il faut craindre une contamination par les personnes malades mais aussi par des porteurs sains (10).

Nous voudrions insister sur le fait que chaque épidémie est particulière et qu'aucune mesure ne peut être présentée comme une panacée universelle (11) .A cet effet, nous nous proposons de déterminer pourquoi, l'épidémie survient-t-elle dans la ville de Lubumbashi ?

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