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Etude comparative SYSCOHADA et IFRS

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par Mohamed Deen TOURE
ISCAE Guinée - Maitrise finance comptabilité 2008
  

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CONCLUSION GENERALE

Nous remarquons que les impacts sur la comptabilité sont nombreux. Il apparaît clairement que les nouvelles normes comptables internationales sont à plus ou moins long terme positives et ce, pour les différents acteurs économiques : établissement des comptes plus rigoureux, communication financière plus claire, comparabilité des sociétés de différents pays, harmonisation des comptes consolidés et statutaires...

Les avantages d'établissement des états financiers peuvent être assez nombreux

- la possibilité de lever des capitaux sur le marché américain et autres marchés mondiaux ; autrement dit un accès facile aux marchés internationaux ;

- la fiabilité de nos informations comptables et financières, d'autant plus l'adoption de ces normes par nos pays permettra une comparabilité dans le temps et dans l'espace de l'information ;

- intérêt capital accordé à la gestion des risques financiers (IAS 21/29, IAS 32/39).

Aussi ces nouvelles normes permettent une meilleure présentation de la situation financière, de la performance financière et des flux de trésorerie des entreprises.

Néanmoins, là où les normes IAS / IFRS apportent une sécurité et une plus grande comparabilité des résultats a long terme, le contraire risque de se produire a court et moyen terme pour plusieurs raisons :

Peut-on accepter, au nom de la souveraineté des Etats et de la démocratie que les normes comptables soient décidées par un organisme privé, lui-même dirige par une poignée de personnes? Tout en sachant que ces personnes sont issues d'un pays à la culture économique largement différente de celle de l'Afrique et tout particulièrement de la Guinée? Dans le même registre, peut-on parler de « convergence » (au sens étymologique du terme) ? S'agit-il d'une véritable immixtion dans la politique intérieure des Etats et notamment de leurs règles comptables?

Les conséquences tant sur le plan comptable que fiscal, voire même juridique ne sont pas clairement délimitées, ce qui ne peut se traduire que par une adoption réservée et donc partiellement efficace des nouvelles normes.

Dans le cadre d'une convergence des comptes statutaires vers les comptes consolidés IFRS, peut-on accepter que, des règles internationales créées pour des Groupes internationaux et

cotés, soient appliquées de la même manière aux PME ? Qu'en est-il au regard de l'égalité devant l'impôt ?

De même, est-il raisonnable d'accepter que le résultat soit plus volatil et par conséquent, moins «contrôlable » pour les entreprises ? Qu'en sera-t-il en termes de budget pour l'Etat ? Des règles spécifiques doivent-elles être mises en oeuvre, afin de « lisser » le résultat d'un exercice à l'autre, dans le but de ne pas avoir trop de discordances au niveau des entreprises?

Par conséquent, l'émergence d'un bilan fiscal paraît souhaitable et inévitable. Les informations financières ont un but que la fiscalité ne permet pas d'accomplir. Depuis longtemps, les entreprises appliquent des règles fiscales au sein même de leur comptabilité, ce qui conduit a une véritable pollution non justifiée des comptes publies par les entreprises. Par exemple, le retraitement des provisions réglementées et des amortissements fiscaux pour le calcul du résultat fiscal ne fait que plaider en la faveur d'une déconnexion de la fiscalité et de la comptabilité.

En définitive, quel que soit le point de vue adopte et le degré d'avancement des discussions et projets de convergences, tant de la part des entreprises que des autorités nationales, la seule attitude à adopter est le « Wait and see... »

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