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Mode de gestion universitaire au Mali "réalités et pratiques"

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par Issa Koné
Université de Bamako -  Maitrise en Sciences de Gestion 2009
  

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SECTION 2 : L'APPORT DE L'EDUCATION DANS L'ECONOMIE

L'éducation qui rend l'homme plus productif et adéquat la main-d'oeuvre qualifiée aux exigences nouvelles de la technologie, contribue sans peine au développement économique en valorisant l'apport du facteur travail.

I- Condition de contribution de l'éducation au développement économique : L'éducation peut contribuer au développement économique si son contenu qui dépend des finalités poursuivies par le système d'enseignement, est conçu en ce sens. -la finalité de l'éducation et le développement économique :

L'éducation peut contribuer au développement économique parce qu'elle apporte à l'homme une double qualité d'individu et de membre du corps social. Elle s'intéresse à l'homme en tant qu'agent économique de base capable d'assimiler des connaissances et le vise en tant que future employé dans la vie active.

Le système d'enseignement est enraciné dans le milieu socioculturel car il reflète les valeurs, les tendances et les règles de vie caractéristiques de ce milieu, donc l'éducation est l'agent de transmission d'une culture. Selon A page « déjà en 1867,stuart Mill déclarait que la base de l'éducation est : »la culture que chaque Génération transmet délibérément a celles qui lui succéderont dans le but de les rendre capables avec tout les moyens de conserver et si possible augmenter le niveau d'amélioration qui a été atteint »et ,jean La croix a pu écrire que « La fonction propre de l'école est la transmission de la culture » ainsi cette transmission d'un patrimoine culturel est cette espèce de consolidation d'une mémoire qui ouvre l'avenir à l'enfant en le dotant d'un passé).

L'influence de l'éducation sur le développement économique dépend du contenu de la culture qu'elle transmet. A ce titre l'avenir est toujours a quelque degré près l'héritage du passé qui n'exclut pas l'évolution. Donc l'éducation peut être facteur du développement dans la mesure où elle apporte des changements et fait place aux préoccupations économiques. Alors, comment se situe l'éducation par rapport à la culture transmise ? L'idée admise dans les années cinquante était que l'éducation transforme l'homme en faveur du développement économique.

En effet, tout le système d'enseignement poursuit plusieurs fins :

Finalité culturelle: Le but de cette finalité est la créions et développement des connaissances de l'enfant et celles de l'adolescent ainsi que les aptitudes de l'homme cultive tel reconnaît le milieu socioculturel existant Pour les pays en voie de développement longtemps soumis à une domination coloniale, le système éducatif n'est pas le produit d'une longue évolution nationale, mais il est emprunté à l'extérieure ce qui ne coïncide pas avec le milieu socioculturel national.

Finalité sociale : Cette finalité n'a été consacrée qu'à la fin du second conflit mondial et la déclaration universelle des droits de l'homme car au fil des temps, l'école était considérée comme étant un luxe. A travers cette finalité, l'éducation assure la fonction de socialisation en s'appuyant sur ( l'article 26 aliéna I de la déclaration universelle des droits de l'homme (D. U .D .H) qui affirme que « tout homme a droit à l'éducation et que l'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales selon le second aliéna du même article ». Des lors, l'enseignement élémentaire est gratuit et obligatoire mais, l'accès aux autres niveaux d'enseignement doit se faire selon les mérites de chaque individu. Ce principe est reconnu dans tous les pays, mais sa mise en oeuvre diffère d'un pays à l'autre selon la politique adoptée et les moyens qui lui sont consacrés notamment, dans les pays comme les notres.

-Finalité économique : c'est la finalité qui reconnaît la relation directe entre l'éducation et le développement économique et assigne à l'éducation un rôle moteur.

L'objectif du système d'enseignement a travers cette finalité est de :

-Préparer l'individu au métier et à la vie professionnelle

-D'adepter la formation des hommes aux besoins de l'économie

-Donner au facteur travail la possibilité ultérieure d'être plus productif.

Les fins poursuivies peuvent être incompatibles les unes avec les autres et entrent en conflit. Pour atténuer ces incompatibilités et faire prévaloir la cohérence entre-elles, les
gouvernements des pays doivent choisir des politiques éducatives adéquates d'où la difficulté de définir une relation précise et constante entre éducation et développement économique.

-Potentiel économique d'éducation et capacité d'absorption de l'économie :

-Pour que l'éducation joue un rôle productif dans le développement économique, il faut qu'elle satisfasse deux conditions :

-La première est l'effort consacré à l'éducation tout en maintenant l'équilibre entre l'allocation des ressources nationales.

-La deuxième concerne le personnel qualifié issu des différentes filières de formation et qui doit être absorbé par l'économie.

2.1 Charges économiques liées à l'éducation: ce problème est lié principalement à

l'allocation ou à la répartition optimale des ressources entre les différents emplois possibles car les décisions reposent surtout sur les choix politiques tiraillés entre des exigences socioculturelles et des exigences économiques car cette allocation de ressources nationales à l'éducation nous affronte à une difficulté particulière tenant à sa double consommation et d'investissement. L'éducation est un moyen d'atteindre les objectifs social et économique en sa nature de besoin collectif d'une part et de main-d'oeuvre qualifiée pour les besoins économiques d'autre part. Mais son développement peut avoir des limites lorsqu'il risque de se faire au détriment des possibilités mêmes du développement économique ;à ce moment les charges économiques liées à l'éducation doivent rencontrer un plafond. Ces charges font apparaître des contraintes économiques qui peuvent limiter soit le développement de l'éducation elle-même, soit le champ d'accueil du système productif aux sortants du système éducatif.

2.2-Emplois économiques des produits du système d'enseignement:Ils sont le résultat d'un ensemble d'activités éducatives telles que la présence d'un stock de connaissances accumulées; la disponibilité de capitaux et de facteurs naturels ainsi que l'expérience d'une organisation. Toutes ces opérations appliquées aux individus donneront une certaine qualité des hommes qu'il faut évaluer.

-Les « produits » d'enseignement et leur évaluation:

On peut classer ces produits en deux groupes selon leur importance.

Le premier est d'une importance primordiale du fait que les individus à qui on apporte des connaissances c'est à dire une « valeur ajoutée éducative » à travers une institution éducative sont transformés en produits « intermédiaires » ou « fini s» de différents niveaux et de qualifications différentes (élève en IER, en terminale, bachelier avec telle ou telle mention pour un lycée; étudiant admis en 2e année ,technicien supérieur, titulaire d'une licence, etc. avec telle ou telle mention pour une université ) sans oublier les produits "semi-finis" correspondant aux échecs et abandons qui se caractérisent par une sortie sans diplôme (mais avec tout de même une valeur ajoutée ajouté du système) Ces différents produits sont classés en trois(3) catégories fondamentales de sorte que l'analyse économique va proposer des solutions diverses d'évaluation plus au moins simplificatrices.

La première évaluation est celle qui consiste à mesurer l'output de l'institution par le nombre de personnes la quittant. Mais cette optique rencontre des obstacles car les sorties du système ne sont pas homogènes, d'où la nécessité de penser à la seconde méthode dévaluation qui repose sur le nombre d'inscrits.

Cette solution n'est cependant pas efficace vu la diversification des niveaux et la complexité de distinguer les réussites des échecs à l'intérieur de chaque niveau. Pour ces deux cas la consommation des moyens est la même.

Une troisième méthode d'évaluation des produits d'enseignement que ce soit en terme d'activités(inscrits) ou de résultat( sortants) se base sur la pondération avec ses différentes ramifications(durée des études, résultats scolaires, perspectives de gains et futur diplômé). Pour chacune de ces fonctions, l'analyse économique ne peut être décisive envers les produits d'enseignement sauf si on suppose que les étudiants sont suffisamment homogènes au niveau de leurs qualités initiales et de leurs cursus, que les systèmes de nation sont équivalents et qu'enfin les perspectives de gains sont les mêmes quelles que soient les institutions, on pourra alors conclure que la ou les pondérations seront les mêmes et la comparaison se fera au niveau quantitatif seulement; ce qui n'est pas évident.

En parallèle à ces formations initiales, existent des cycles de formation continue qui délivrent

des diplômes aux individus formés à la fin du cycle.

Dans ce cas le système d'évaluation est la même que dans le cas de la formation initiale. Cependant, les activités des organismes de formation continue sont évaluées monétairement aux prix de marché; ce qui permet d'évaluer le niveau d'activité » à partir du chiffre d'affaire de l'organisation.

Concernant les deux groupes de produits, les institutions scolaires sont le siège d'autres activités éducatives dont l'importance n'est pas négligeable. Il s'agit donc de ou des: -L'administration qui gère financièrement et pédagogiquement les services d'enseignement ainsi que les activités pratiques telles que l'entretien et la maintenance des locaux et des équipements qui requierent des moyens.

-La recherche qui concerne l'enseignement supérieur. C'est le produit de l'activité personnelle des enseignants, chercheurs et tous leurs associes des équipes et laboratoire universitaires (les techniciens de laboratoires et étudiants de troisième cycle)- Les services annexes qui ne sont pas de caractère enseignement mais sont reliés à lui par intérêt mutuel; on cite par exemple, les services sociaux et médicaux (médecine scolaire et universitaire), Hôteliers (restaurants universitaires et cantines) de logement (cités universitaires),etc.

II- Les effets macro -économiques de l'éducation:

1-La relation entre l'éducation et la croissance économique a toujours été la question préoccupante des chercheurs dans ce domaine jusqu'à ce que les recherches s'approfondissent pour analyser l'impact de l'éducation sur les grands équilibres macro- économiques et la répartition des revenus.

1- Éducation et croissance:

l'idée de recherche dans ce domaine remonte en réalité au temps d'Adam Smith et des premiers économistes classiques qui ont mis en lumière l'importance de l'investissement dans la qualification humaine, ensuite et pendant les années soixante, Schultze(1961) et Denison(1962) ont montré que l'éducation contribue directement à la croissance du revenu national des USA en améliorant les qualifications et les capacités productives de la force de travail.

1.1 La contribution de l'éducation à la croissance, Observations empiriques:

les recherches de Denison(1961) sur la nature de cette contribution aux USA, ont montré que les facteurs de production « traditionnels »(capital et travail ) n'expliquent pas la totalité du taux de croissance de l'économie, mais que l'éducation contribue avec un taux d'environ 23%.D'autres calculs du même type ont été effectués dans différents pays tels qu'en France par carré Dubois et Malinvaud(1951-1969),dans les pays en voie de développement par Hichs (1987), et le résultat est le même, une proportion du taux de croissance est imputable à l'éducation .Mais ,la question de causalité reste toujours posée selon P Gravot: est-ce le haut niveau d'éducation qui engendre la croissance ou la croissance qui permet un haut niveau d'éducation?

1.2 La logique de la liaison éducation -croissance

D'après Psacharopoulos « la relation qui existe entre l'éducation et la croissance est de type de la poule et de l'oeuf et sens ne pourra jamais être tout à fait déterminé .Seulement, on peut trouver des bases solides à la notion selon laquelle le lien causal le plus probable va de l'éducation vers la croissance économique, plutôt que l'inverse ».

En effet l'éducation améliore la productivité des individus, et permet donc à l'économie de disposer d'une main -d'oeuvre qualifiée notamment dans le domaine scientifique et technique qui est une des clefs du développement économique.

III- Autres effets macro-économiques de l'éducation:

Comme l'éducation a une grande influence sur la croissance économique, elle ne manque pas autant envers les « grands équilibres » et la répartition du revenu.

1- Éducation et grands équilibres:

L'emploi, les prix, les finances publiques et la balance des paiements sont les quatre grands

équilibres économiques.

-Puisque l'éducation est un élément favorable à la croissance économique, elle adapte la main-d'oeuvre au développement technologique, donc un niveau élevé d'éducation diminue le chômage ce qui facilite l'insertion professionnelle et la rend plus rapide.

-L'éducation a un double effet sur les prix,elle peut générer des pressions inflationnistes par des dépenses publiques croissantes ou l'augmentation de salaires de la main-d'oeuvre qualifiéeau dépends de ceux des autres catégories de travailleurs, or dans les pays à dépenses éducatives élevées (et a haut niveau de développement), les taux d'inflation sont modérés. L'autre effet provoqué par le développement de l'éducation étant celui anti-inflationniste à travers la création des gains de productivité qui luttent contre les dérapages des prix.

-Pour une demande croissante d'éducation, les pouvoirs publics doivent dépenser beaucoup notamment en ce qui concerne la main-d'oeuvre qualifié. En contrepartie, les recettes fiscales sont d'autant plus importantes que les revenus plus élevés.Ce qui engendre des dépenses de consommation plus élèves et en conséquence les rentrée de TVA sont plus importantes. Donc, à terme les dépenses publiques sont rentables pour les finances publiques en matière d'éducation.

-Une preuve de plus pour le rôle positif et déterminant que joue l'éducation dans la croissance économique c'est à travers les échanges internationaux. En effet, un haut niveau d'éducation engendre une main-d'oeuvre qualifiée donc un facteur de travail très développé et par conséquent, une production de « bien consommés » intense. On cite là l'exemple dit la R.F.A où les produits manufacturés sont d'une grande valeur commerciale du fait de la structure d'enseignement très développé en faveur des formations techniques.

Et, pour ce qui concerne les finances, un niveau d'éducation conduit à une gestion efficace d'un portefeuille, d'une trésorerie et même à une décision d'investissement rationnelle. 2.Éducation et répartition des revenus:

Comme l'éducation contribue à la croissance économique, elle peut également avoir un rôle décisif dans la distribution des revenus, mais le problème qui se pose dans ce contexte concerne la méthode selon laquelle les revenus sont repartis car des conditions énormes apparaissent dans la distribution des revenus et de la recherche notamment dans les pays en développement. Plusieurs recherches dans ce domaine à travers le monde concluaient d'après Psacharopoulosque5 ( les choses dépendent ,dans une large mesure, de la politique gouvernementale qui peut atténuer la fragmentation du processus de modernisation et accélérer la croissance en favorisant le relèvement de la productivité dans petite agriculture traditionnel, en faisant augmenter aux taux d'absorption de la main-d'oeuvre dans le secteur industriel moderne, et veillant à ne pas concentrer l'investissement dans les services publics sur quelques régions ou catégories sociales).

De ce rapport, on peut déduire que si l'égalité des chances à l'éducation était respectée pour tous quelqu'ils soient et où qu'ils se trouvent, la distribution des revenus aurait été équitable .il en est de même que si elle (l'éducation) pouvait aider à absorber le travail dans le secteur industriel et à favoriser les gains de production de l'agriculture.

IV-REMARQUES:

Les sources des problèmes de gestion de l'université résident dans différents textes. Ce sont ces textes qui ont déterminé la présente structure de gouvernance qui est en déphasage clair avec la tendance mondiale vers l'autonomie (pédagogique, administrative, financière, etc.). Un arrêté du Ministère de l'Education parle de « syndicat » des étudiants ! Et plusieurs personnes semblent surprises quand des groupes d'étudiants se comportent comme des syndicats en lieu et place d'associations. Il y a une liste relativement longue de ces textes (lois, ordonnances, arrêtés, décrets, accords, etc.) en annexe.

Un aspect particulièrement troublant est que si un Prix Nobel venait pour enseigner au Mali,

5 Education pour le developpement Edition:Economica date 1999

les lois ne lui permettront pas d'intégrer la fonction publique s'il (ou si elle) a plus de 40 ans ! Dans le cas où cet individu a moins de 40 ans, il ne pourra intégrer le corps enseignant du Supérieur qu'au rang de Maître-assistant (ou moins) Ensuite la différence entre les plus hauts indices des professeurs et des assistants est pratiquement insignifiante. Et certains s'étonnent du fait que nous avons un très grand nombre (bien qu'insuffisant vu les pléthores dans certaines facultés) d'assistants Les agences d'assurance qualité dans plusieurs pays généralement demandent qu'un très haut pourcentage des enseignants ait le doctorat (le Ph.D. Dans d'autres pays).Clairement, l'autonomie mentionnée ci-dessus demandera que plusieurs lois relatives à la fonction publique soient relues, en plus de plusieurs autres directement germaines à l'enseignement supérieur et la recherche. Une absence de « transparence » a permis à des facultés ou institutions d'empêcher des chercheurs détenteurs de doctorat de donner des cours comme brillamment prévu par les textes relatifs à leurs statuts de chercheurs. [Brillamment n'est pas a prendre a la légère ; dans tous les pays où les sciences et technologies ont fleuri, il semble y avoir des ponts solides entre l'enseignement supérieur et les institutions ou organisations de recherche (publiques ou privées), et entre l'enseignement supérieur et les agences gouvernementales de tout genre. N'est ce pas via ces ponts, en partie, que la recherche se traduit en produits, procédés, etc. ?]

Les textes imposent un culte du secret. Les détails sur cette affirmation se trouvent en partie dans les textes relatifs au fonctionnement (et réunions) du Conseil d'Université et plusieurs autres. Non seulement les réunions ne sont pas publiques, mais aussi les informations ne le sont pas. D'ailleurs, il faut ajouter que des procédures par lesquelles de grandes décisions sont prises indiquent que « des individus dans l'anonymat total » ont des influences inouïes. Pour bien comprendre cette affirmation, suivez la progression d'un projet de décision à travers les réunions « secrètes ». Il faut noter ici que ces individus ne sont pas coupables de quoi que ce soit, d'ailleurs les textes les forcent à procéder ainsi dans l'obscurité Dans de telles circonstances, ceux qui sont affectés par ces décisions, textes, et autres n'ont pas une participation réelle à leur élaboration ou adoption.

En un certain temps, entre 1998 et 2005, un très petit nombre de structures avec des besoins criards en enseignants ont utilisé le même manque de « transparence» pour refuser d'inviter des consultants TOKTEN qui n'allaient rien leur coûter. [Peut-être nous devons dire rien coûter à la faculté mais peut-être réduire les heures supplémentaires (et complémentaires) d'enseignement ou d'encadrement de certains individus. Et, avec le système d'élection des doyens, on voit comment cela fut possible.]

Cet aperçu illustratif sur ces points ci-dessus, y compris des lois gouvernant la dynamique de l'enseignement supérieur et de la recherche, indique qu'un travail sérieux de relecture et de développement de textes, documenté par écrit à toutes les étapes, est une urgence au Mali. J'aborde ci-dessous une esquisse de voies et moyens pour un système d'enseignement et de recherche qui est remodelé, performant, compétitif (selon les standards et normes régionaux et internationaux) et innovateur qui va jouer pleinement un rôle décisif dans le développement économique et social du Mal.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire