SECTION 2 : L'APPORT DE L'EDUCATION DANS L'ECONOMIE
L'éducation qui rend l'homme plus productif et
adéquat la main-d'oeuvre qualifiée aux exigences nouvelles de la
technologie, contribue sans peine au développement économique en
valorisant l'apport du facteur travail.
I- Condition de contribution de l'éducation
au développement économique :
L'éducation peut contribuer au développement
économique si son contenu qui dépend des finalités
poursuivies par le système d'enseignement, est conçu en ce sens.
-la finalité de l'éducation et le développement
économique :
L'éducation peut contribuer au développement
économique parce qu'elle apporte à l'homme une double
qualité d'individu et de membre du corps social. Elle s'intéresse
à l'homme en tant qu'agent économique de base capable d'assimiler
des connaissances et le vise en tant que future employé dans la vie
active.
Le système d'enseignement est enraciné dans le
milieu socioculturel car il reflète les valeurs, les tendances et les
règles de vie caractéristiques de ce milieu, donc
l'éducation est l'agent de transmission d'une culture. Selon A page
« déjà en 1867,stuart Mill déclarait que la base de
l'éducation est : »la culture que chaque Génération
transmet délibérément a celles qui lui succéderont
dans le but de les rendre capables avec tout les moyens de conserver et si
possible augmenter le niveau d'amélioration qui a été
atteint »et ,jean La croix a pu écrire que « La fonction
propre de l'école est la transmission de la culture » ainsi cette
transmission d'un patrimoine culturel est cette espèce de consolidation
d'une mémoire qui ouvre l'avenir à l'enfant en le dotant d'un
passé).
L'influence de l'éducation sur le développement
économique dépend du contenu de la culture qu'elle transmet. A ce
titre l'avenir est toujours a quelque degré près
l'héritage du passé qui n'exclut pas l'évolution. Donc
l'éducation peut être facteur du développement dans la
mesure où elle apporte des changements et fait place aux
préoccupations économiques. Alors, comment se situe
l'éducation par rapport à la culture transmise ? L'idée
admise dans les années cinquante était que l'éducation
transforme l'homme en faveur du développement économique.
En effet, tout le système d'enseignement poursuit
plusieurs fins :
Finalité culturelle: Le but de
cette finalité est la créions et développement des
connaissances de l'enfant et celles de l'adolescent ainsi que les aptitudes de
l'homme cultive tel reconnaît le milieu socioculturel existant Pour les
pays en voie de développement longtemps soumis à une domination
coloniale, le système éducatif n'est pas le produit d'une longue
évolution nationale, mais il est emprunté à
l'extérieure ce qui ne coïncide pas avec le milieu socioculturel
national.
Finalité sociale : Cette
finalité n'a été consacrée qu'à la fin du
second conflit mondial et la déclaration universelle des droits de
l'homme car au fil des temps, l'école était
considérée comme étant un luxe. A travers cette
finalité, l'éducation assure la fonction de socialisation en
s'appuyant sur ( l'article 26 aliéna I de la déclaration
universelle des droits de l'homme (D. U .D .H) qui affirme que « tout
homme a droit à l'éducation et que l'éducation doit viser
au plein épanouissement de la personnalité humaine et au
renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés
fondamentales selon le second aliéna du même article ». Des
lors, l'enseignement élémentaire est gratuit et obligatoire mais,
l'accès aux autres niveaux d'enseignement doit se faire selon les
mérites de chaque individu. Ce principe est reconnu dans tous les pays,
mais sa mise en oeuvre diffère d'un pays à l'autre selon la
politique adoptée et les moyens qui lui sont consacrés notamment,
dans les pays comme les notres.
-Finalité économique :
c'est la finalité qui reconnaît la relation directe entre
l'éducation et le développement économique et assigne
à l'éducation un rôle moteur.
L'objectif du système d'enseignement a travers cette
finalité est de :
-Préparer l'individu au métier et à la vie
professionnelle
-D'adepter la formation des hommes aux besoins de
l'économie
-Donner au facteur travail la possibilité
ultérieure d'être plus productif.
Les fins poursuivies peuvent être incompatibles les unes
avec les autres et entrent en conflit. Pour atténuer ces
incompatibilités et faire prévaloir la cohérence
entre-elles, les gouvernements des pays doivent choisir des politiques
éducatives adéquates d'où la difficulté de
définir une relation précise et constante entre éducation
et développement économique.
-Potentiel économique d'éducation et
capacité d'absorption de l'économie :
-Pour que l'éducation joue un rôle productif dans le
développement économique, il faut qu'elle satisfasse deux
conditions :
-La première est l'effort consacré à
l'éducation tout en maintenant l'équilibre entre l'allocation des
ressources nationales.
-La deuxième concerne le personnel qualifié issu
des différentes filières de formation et qui doit être
absorbé par l'économie.
2.1 Charges économiques liées à
l'éducation: ce problème est lié
principalement à
l'allocation ou à la répartition optimale des
ressources entre les différents emplois possibles car les
décisions reposent surtout sur les choix politiques tiraillés
entre des exigences socioculturelles et des exigences économiques car
cette allocation de ressources nationales à l'éducation nous
affronte à une difficulté particulière tenant à sa
double consommation et d'investissement. L'éducation est un moyen
d'atteindre les objectifs social et économique en sa nature de besoin
collectif d'une part et de main-d'oeuvre qualifiée pour les besoins
économiques d'autre part. Mais son développement peut avoir des
limites lorsqu'il risque de se faire au détriment des
possibilités mêmes du développement économique
;à ce moment les charges économiques liées à
l'éducation doivent rencontrer un plafond. Ces charges font
apparaître des contraintes économiques qui peuvent limiter soit le
développement de l'éducation elle-même, soit le champ
d'accueil du système productif aux sortants du système
éducatif.
2.2-Emplois économiques des produits du
système d'enseignement:Ils sont le résultat
d'un ensemble d'activités éducatives telles que la
présence d'un stock de connaissances accumulées; la
disponibilité de capitaux et de facteurs naturels ainsi que
l'expérience d'une organisation. Toutes ces opérations
appliquées aux individus donneront une certaine qualité des
hommes qu'il faut évaluer.
-Les « produits » d'enseignement et leur
évaluation:
On peut classer ces produits en deux groupes selon leur
importance.
Le premier est d'une importance primordiale du fait que les
individus à qui on apporte des connaissances c'est à dire une
« valeur ajoutée éducative » à travers une
institution éducative sont transformés en produits «
intermédiaires » ou « fini s» de différents
niveaux et de qualifications différentes (élève en IER, en
terminale, bachelier avec telle ou telle mention pour un lycée;
étudiant admis en 2e année ,technicien supérieur,
titulaire d'une licence, etc. avec telle ou telle mention pour une
université ) sans oublier les produits "semi-finis" correspondant aux
échecs et abandons qui se caractérisent par une sortie sans
diplôme (mais avec tout de même une valeur ajoutée
ajouté du système) Ces différents produits sont
classés en trois(3) catégories fondamentales de sorte que
l'analyse économique va proposer des solutions diverses
d'évaluation plus au moins simplificatrices.
La première évaluation est celle qui consiste
à mesurer l'output de l'institution par le nombre de personnes la
quittant. Mais cette optique rencontre des obstacles car les sorties du
système ne sont pas homogènes, d'où la
nécessité de penser à la seconde méthode
dévaluation qui repose sur le nombre d'inscrits.
Cette solution n'est cependant pas efficace vu la
diversification des niveaux et la complexité de distinguer les
réussites des échecs à l'intérieur de chaque
niveau. Pour ces deux cas la consommation des moyens est la même.
Une troisième méthode d'évaluation des
produits d'enseignement que ce soit en terme d'activités(inscrits) ou de
résultat( sortants) se base sur la pondération avec ses
différentes ramifications(durée des études,
résultats scolaires, perspectives de gains et futur
diplômé). Pour chacune de ces fonctions, l'analyse
économique ne peut être décisive envers les produits
d'enseignement sauf si on suppose que les étudiants sont suffisamment
homogènes au niveau de leurs qualités initiales et de leurs
cursus, que les systèmes de nation sont équivalents et qu'enfin
les perspectives de gains sont les mêmes quelles que soient les
institutions, on pourra alors conclure que la ou les pondérations seront
les mêmes et la comparaison se fera au niveau quantitatif seulement; ce
qui n'est pas évident.
En parallèle à ces formations initiales, existent
des cycles de formation continue qui délivrent
des diplômes aux individus formés à la fin du
cycle.
Dans ce cas le système d'évaluation est la
même que dans le cas de la formation initiale. Cependant, les
activités des organismes de formation continue sont
évaluées monétairement aux prix de marché; ce qui
permet d'évaluer le niveau d'activité » à partir du
chiffre d'affaire de l'organisation.
Concernant les deux groupes de produits, les institutions
scolaires sont le siège d'autres activités éducatives dont
l'importance n'est pas négligeable. Il s'agit donc de ou des:
-L'administration qui gère financièrement et
pédagogiquement les services d'enseignement ainsi que les
activités pratiques telles que l'entretien et la maintenance des locaux
et des équipements qui requierent des moyens.
-La recherche qui concerne l'enseignement supérieur.
C'est le produit de l'activité personnelle des enseignants, chercheurs
et tous leurs associes des équipes et laboratoire universitaires (les
techniciens de laboratoires et étudiants de troisième cycle)- Les
services annexes qui ne sont pas de caractère enseignement mais sont
reliés à lui par intérêt mutuel; on cite par
exemple, les services sociaux et médicaux (médecine scolaire et
universitaire), Hôteliers (restaurants universitaires et cantines) de
logement (cités universitaires),etc.
II- Les effets macro -économiques de
l'éducation:
1-La relation entre l'éducation et la croissance
économique a toujours été la question préoccupante
des chercheurs dans ce domaine jusqu'à ce que les recherches
s'approfondissent pour analyser l'impact de l'éducation sur les grands
équilibres macro- économiques et la répartition des
revenus.
1- Éducation et croissance:
l'idée de recherche dans ce domaine remonte en
réalité au temps d'Adam Smith et des premiers économistes
classiques qui ont mis en lumière l'importance de l'investissement dans
la qualification humaine, ensuite et pendant les années soixante,
Schultze(1961) et Denison(1962) ont montré que l'éducation
contribue directement à la croissance du revenu national des USA en
améliorant les qualifications et les capacités productives de la
force de travail.
1.1 La contribution de l'éducation à la
croissance, Observations empiriques:
les recherches de Denison(1961) sur la nature de cette
contribution aux USA, ont montré que les facteurs de production «
traditionnels »(capital et travail ) n'expliquent pas la totalité
du taux de croissance de l'économie, mais que l'éducation
contribue avec un taux d'environ 23%.D'autres calculs du même type ont
été effectués dans différents pays tels qu'en
France par carré Dubois et Malinvaud(1951-1969),dans les pays en voie de
développement par Hichs (1987), et le résultat est le même,
une proportion du taux de croissance est imputable à l'éducation
.Mais ,la question de causalité reste toujours posée selon P
Gravot: est-ce le haut niveau d'éducation qui engendre la croissance ou
la croissance qui permet un haut niveau d'éducation?
1.2 La logique de la liaison éducation
-croissance
D'après Psacharopoulos « la relation qui existe
entre l'éducation et la croissance est de type de la poule et de l'oeuf
et sens ne pourra jamais être tout à fait déterminé
.Seulement, on peut trouver des bases solides à la notion selon laquelle
le lien causal le plus probable va de l'éducation vers la croissance
économique, plutôt que l'inverse ».
En effet l'éducation améliore la
productivité des individus, et permet donc à l'économie de
disposer d'une main -d'oeuvre qualifiée notamment dans le domaine
scientifique et technique qui est une des clefs du développement
économique.
III- Autres effets macro-économiques de
l'éducation:
Comme l'éducation a une grande influence sur la croissance
économique, elle ne manque pas autant envers les « grands
équilibres » et la répartition du revenu.
1- Éducation et grands équilibres:
L'emploi, les prix, les finances publiques et la balance des
paiements sont les quatre grands
équilibres économiques.
-Puisque l'éducation est un élément
favorable à la croissance économique, elle adapte la
main-d'oeuvre au développement technologique, donc un niveau
élevé d'éducation diminue le chômage ce qui facilite
l'insertion professionnelle et la rend plus rapide.
-L'éducation a un double effet sur les prix,elle peut
générer des pressions inflationnistes par des dépenses
publiques croissantes ou l'augmentation de salaires de la main-d'oeuvre
qualifiéeau dépends de ceux des autres catégories de
travailleurs, or dans les pays à dépenses éducatives
élevées (et a haut niveau de développement), les taux
d'inflation sont modérés. L'autre effet provoqué par le
développement de l'éducation étant celui
anti-inflationniste à travers la création des gains de
productivité qui luttent contre les dérapages des prix.
-Pour une demande croissante d'éducation, les pouvoirs
publics doivent dépenser beaucoup notamment en ce qui concerne la
main-d'oeuvre qualifié. En contrepartie, les recettes fiscales sont
d'autant plus importantes que les revenus plus élevés.Ce qui
engendre des dépenses de consommation plus élèves et en
conséquence les rentrée de TVA sont plus importantes. Donc,
à terme les dépenses publiques sont rentables pour les finances
publiques en matière d'éducation.
-Une preuve de plus pour le rôle positif et
déterminant que joue l'éducation dans la croissance
économique c'est à travers les échanges internationaux. En
effet, un haut niveau d'éducation engendre une main-d'oeuvre
qualifiée donc un facteur de travail très développé
et par conséquent, une production de « bien consommés »
intense. On cite là l'exemple dit la R.F.A où les produits
manufacturés sont d'une grande valeur commerciale du fait de la
structure d'enseignement très développé en faveur des
formations techniques.
Et, pour ce qui concerne les finances, un niveau
d'éducation conduit à une gestion efficace d'un portefeuille,
d'une trésorerie et même à une décision
d'investissement rationnelle. 2.Éducation et
répartition des revenus:
Comme l'éducation contribue à la croissance
économique, elle peut également avoir un rôle
décisif dans la distribution des revenus, mais le problème qui se
pose dans ce contexte concerne la méthode selon laquelle les revenus
sont repartis car des conditions énormes apparaissent dans la
distribution des revenus et de la recherche notamment dans les pays en
développement. Plusieurs recherches dans ce domaine à travers le
monde concluaient d'après Psacharopoulosque5 ( les choses
dépendent ,dans une large mesure, de la politique gouvernementale qui
peut atténuer la fragmentation du processus de modernisation et
accélérer la croissance en favorisant le relèvement de la
productivité dans petite agriculture traditionnel, en faisant augmenter
aux taux d'absorption de la main-d'oeuvre dans le secteur industriel moderne,
et veillant à ne pas concentrer l'investissement dans les services
publics sur quelques régions ou catégories sociales).
De ce rapport, on peut déduire que si
l'égalité des chances à l'éducation était
respectée pour tous quelqu'ils soient et où qu'ils se trouvent,
la distribution des revenus aurait été équitable .il en
est de même que si elle (l'éducation) pouvait aider à
absorber le travail dans le secteur industriel et à favoriser les gains
de production de l'agriculture.
IV-REMARQUES:
Les sources des problèmes de gestion de
l'université résident dans différents textes. Ce sont ces
textes qui ont déterminé la présente structure de
gouvernance qui est en déphasage clair avec la tendance mondiale vers
l'autonomie (pédagogique, administrative, financière, etc.). Un
arrêté du Ministère de l'Education parle de « syndicat
» des étudiants ! Et plusieurs personnes semblent surprises quand
des groupes d'étudiants se comportent comme des syndicats en lieu et
place d'associations. Il y a une liste relativement longue de ces textes (lois,
ordonnances, arrêtés, décrets, accords, etc.) en annexe.
Un aspect particulièrement troublant est que si un Prix
Nobel venait pour enseigner au Mali,
5 Education pour le developpement Edition:Economica date 1999
les lois ne lui permettront pas d'intégrer la fonction
publique s'il (ou si elle) a plus de 40 ans ! Dans le cas où cet
individu a moins de 40 ans, il ne pourra intégrer le corps enseignant du
Supérieur qu'au rang de Maître-assistant (ou moins) Ensuite la
différence entre les plus hauts indices des professeurs et des
assistants est pratiquement insignifiante. Et certains s'étonnent du
fait que nous avons un très grand nombre (bien qu'insuffisant vu les
pléthores dans certaines facultés) d'assistants Les agences
d'assurance qualité dans plusieurs pays généralement
demandent qu'un très haut pourcentage des enseignants ait le doctorat
(le Ph.D. Dans d'autres pays).Clairement, l'autonomie mentionnée
ci-dessus demandera que plusieurs lois relatives à la fonction publique
soient relues, en plus de plusieurs autres directement germaines à
l'enseignement supérieur et la recherche. Une absence de «
transparence » a permis à des facultés ou institutions
d'empêcher des chercheurs détenteurs de doctorat de donner des
cours comme brillamment prévu par les textes relatifs à leurs
statuts de chercheurs. [Brillamment n'est pas a prendre a la
légère ; dans tous les pays où les sciences et
technologies ont fleuri, il semble y avoir des ponts solides entre
l'enseignement supérieur et les institutions ou organisations de
recherche (publiques ou privées), et entre l'enseignement
supérieur et les agences gouvernementales de tout genre. N'est ce pas
via ces ponts, en partie, que la recherche se traduit en produits,
procédés, etc. ?]
Les textes imposent un culte du secret. Les détails sur
cette affirmation se trouvent en partie dans les textes relatifs au
fonctionnement (et réunions) du Conseil d'Université et plusieurs
autres. Non seulement les réunions ne sont pas publiques, mais aussi les
informations ne le sont pas. D'ailleurs, il faut ajouter que des
procédures par lesquelles de grandes décisions sont prises
indiquent que « des individus dans l'anonymat total » ont des
influences inouïes. Pour bien comprendre cette affirmation, suivez la
progression d'un projet de décision à travers les réunions
« secrètes ». Il faut noter ici que ces individus ne sont pas
coupables de quoi que ce soit, d'ailleurs les textes les forcent à
procéder ainsi dans l'obscurité Dans de telles circonstances,
ceux qui sont affectés par ces décisions, textes, et autres n'ont
pas une participation réelle à leur élaboration ou
adoption.
En un certain temps, entre 1998 et 2005, un très petit
nombre de structures avec des besoins criards en enseignants ont utilisé
le même manque de « transparence» pour refuser d'inviter des
consultants TOKTEN qui n'allaient rien leur coûter. [Peut-être nous
devons dire rien coûter à la faculté mais peut-être
réduire les heures supplémentaires (et complémentaires)
d'enseignement ou d'encadrement de certains individus. Et, avec le
système d'élection des doyens, on voit comment cela fut
possible.]
Cet aperçu illustratif sur ces points ci-dessus, y
compris des lois gouvernant la dynamique de l'enseignement supérieur et
de la recherche, indique qu'un travail sérieux de relecture et de
développement de textes, documenté par écrit à
toutes les étapes, est une urgence au Mali. J'aborde ci-dessous une
esquisse de voies et moyens pour un système d'enseignement et de
recherche qui est remodelé, performant, compétitif (selon les
standards et normes régionaux et internationaux) et innovateur qui va
jouer pleinement un rôle décisif dans le développement
économique et social du Mal.
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