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Influence des répétiteurs sur la performance des écoliers du milieu urbain au Rwanda. Cas du secteur de Kimironko(2010-2011)

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par Jean Musafiri
Université adventiste d'Afrique Centrale (U.A.A.C) -  Licence en éducation 2010
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE ADVENTISTE D'AFRIQUE CENTRALE (UAAC)

B.P :2461 Kigali-Rwanda

FACULTE DES SCIENCES DE L'EDUCATION

DEPARTEMENT DE LA PSYCHOPEDAGOGIE

INFLUENCE DES REPETITEURS SUR LA PERFORMANCE DES ECOLIERS DU MILIEU URBAIN AU RWANDA: CAS DU SECTEUR DE KIMIRONKO (2010-2011).

Mémoire présenté pour l'obtention de

Grade de « Bachelor of Arts in Education»

Par MUSAFIRI Jean

DIRECTEUR : M. NDAGIJIMANA Amon

Kigali, Décembre 2011

DEDICACE

A mon regretté père

A ma mère

A mes frères et soeurs

A mon oncle Adam RWABUTEMA

A mon cousin RUTAGUNGIRA Jean Damascène

REMERCIEMENTS

Ce mémoire est le fruit d'un travail d'une grande halène de tous ceux qui, de prés ou de loin, ont amené des pierres à son édification.

Notre conscience nous recommande d'adresser premièrement nos remerciements à Dieu tout puissant pour ses bienfaits de tous les jours envers nous.

Nos remerciements sont adressés particulièrement à monsieur Ndagijimana Amon qui, malgré ses multiples tâches, a bien voulu diriger ce travail. Ses compétences, sa rigueur et sa disponibilité nous ont marqué et nous ont permis de mener ce travail jusqu'au bout. Que Dieu lui accorde une longue vie. Nos remerciements sont adressés aussi à tous les autorités de l'Université Adventiste d'Afrique Centrale (U.A.A.C), ainsi que à tous les enseignants de l'U.A.A.C. plus particulièrement à ceux de la faculté des sciences de l'éducation.

Nous saisissons cette occasion pour adresser nos remerciements au gouvernement Rwandais qui à travers le F.A.R.G à financé nos études. Nous disons grand merci pour leur soutien moral et matériel.

Nos remerciements s'adressent également à toutes les personnes qui nous ont donné les informations susceptibles à mener à bonne fin ce travail.

Afin nous adressons nos remerciements à toutes personnes qui, de prés ou de loin, nous ont soutenus moralement et matériellement.

MUSAFIRI Jean

SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

E.P : Ecole primaire

Eff: Effectif

Etc. : Etcétéra.

F.A.R.G: Fond d'Assissitance aux Rescapes du Génocide.

Fré. : Fréquence

G.S : Groupe Scolaire.

K.I.E: Kigali institue of Education

M : Monsieur

Max : Maximum

Min : Minimum

MINEDUC : Ministère de l'éducation

N: Effectif

P.U.F: Presse universitaire de France

P: Page

Rep : Réponses

SPSS: Statistical Package for Social Science

U.A.A.C. : Université Adventiste d'Afrique Centrale

U.N.R : Université Nationale du Rwanda

V.K : Ville de Kigali

LISTE DE TABLEAUX

Tableau 1: Taille de la population. 3

Tableau 2 : Effectif des écoliers de 5e et 6e années des écoles primaires échantillonnées du secteur de Kimironko. 20

Tableau 3:Taille de l'échantillon des enseignants 23

Tableau 4 : Taille de l'échantillon 24

Tableau 5. Niveaux et intervalles suivis dans l'analyse et interprétations des résultats 30

Tableau 6 : Avis des enseignants sur l'existence des répétitions et l'encouragement de les faire. 30

Tableau 7: Avis des parents sur encouragements de faire les répétitions ou cours du soir. 32

Tableau 8: Avis des parents sur les lieux de répétition. 33

Tableau 9. Avis des écoliers sur les endroits des répétitions 34

Tableau 10: Avis des enseignants sur les endroits des répétitions 34

Tableau 11 : Avis des parents sur ce qui aide leurs enfants à faire des répétitions. 35

Tableau 12 : Avis des écoliers sur celui qui les aident lors des répétitions de la matière 36

Tableau 13 : Avis des parents sur les raisons qui poussent les parents à chercher les répétiteurs à leurs enfants ; 38

Tableau 14 : Avis des élèves sur celui qu'ils préfèrent lors du cours du soir. 40

Tableau 15 : Façon dont les enseignants-répétiteurs donnent les cours de répétition 41

Tableau 16 : Influence des répétiteurs sur la performance des écoliers 42

Tableau 17: Perceptions des écoliers sur l'influence des répétiteurs sur la performance scolaire 43

Tableau 18. Perceptions des parents et enseignants sur l'impact des répétitions sur le rendement scolaire et la nécessite du cours du soir. 44

Tableau 19 : Perceptions des parents sur l'influence des répétiteurs sur la performance scolaire 45

Tableau 20: Nous montre l'évolution des écoliers à l'an 20111, après avoir fait les répétitions. 46

Tableau 21 Montre l'évolution de note de chaque école. 48

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE A: To whom it may concern

ANNEXE B: Questionnaire destine aux enseignants des écoles primaires

ANNEXE C: Ibibazo bigenewe ababyeyi

ANNEXE D: Ibibazo bigenewe abanyeshuri bo mu mashuri abanza

ANNEXE E: Guide d'interview aux directeurs des établissements scolaires

TABLE DES MATIERES

DEDICACE I

REMERCIEMENTS II

SIGLES ET ABREVIATIONS III

LISTE DE TABLEAUX IV

LISTE DES ANNEXES V

TABLE DES MATIERES VI

CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE 1

1.1. PROBLEMATIQUE 1

1.2. QUESTIONS DE RECHERCHE 3

1.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL 4

1.4. HYPOTHESE DE RECHERCHE 4

1.5. MOTIF DU CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

1.5.1. Motif de choix du sujet 4

1.5.2. Intérêt du sujet 4

1.6. LIMITE DU TRAVAIL 5

1.7. METHODOLOGIE 5

1.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6

CHAPITRE II. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 7

2.1. CADRE CONCEPTUEL 7

2.1.1. Influence 7

2.1.2. Répétiteurs 7

2.1.3. Répétition 8

2.1.4. Préceptorat 8

2.1.5 Milieu 9

2.1.6. Urbain 9

2.1.7. Milieu Urbain 9

2.1.8. Performance 10

2.2. CADRE THEORIQUE 10

2.2.1. Différents modes d'enseignement 11

2.2.1.1. Mode individuel 11

2.2.1.2. Mode simultané ou collectif 12

2.2.1.3. Mode mutuel 12

2.2.1.4. Mode mixte 13

2.2.1.5. Mode différencié 13

2.2.2. Pourquoi engage un répétiteur 13

2.2.3. Sortes de répétition 15

2.2.3.1. Répétition à la maison avec l'aide des parents, des frères et soeurs ou autre membre de famille. 15

2.2.3.2. Répétition avec un groupe d'écoliers sans assistance d'un adulte 16

2.2.3.3. Part du travail à domicile 16

2.2.3.4. Répétition fait par quelqu'un de l'extérieur de la famille 17

2.3. SYNTHESE DU CHAPITRE 17

CHAPITRE III. CADRE METHODOLOGIQUE 18

3.1. PRESENTATION DU TERRAIN DE RECHERCHE 18

3.2. PRESENTATION DE LA POPULATION 18

3.2.1. Population réduite 19

3.3. ECHANTILLONNAGE 20

3.3.1. Détermination de l'échantillon des écoles 20

3.3.2. Echantillon des classes 21

3.3.3. Echantillon des écoliers 21

3.3.4. Échantillon des parents 23

3.3.5. Echantillon des enseignants 23

3.4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES DANS LA RECHERCHE 24

3.4.1. Méthodes de collecte des données 25

3.4.2. Méthode d'analyse des Données 26

3.4.3. Traitement statistique des données 27

3.5. SYNTHESE DU CHAPITRE 28

CHAPITRE IV. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 29

4.1. INTRODUCTION 29

4.2. PRESENTATION DES RESULTATS 30

4.2.1. Existence des répétitions ou cours du Soir 30

4.2.2. Lieux des répétitions 32

4.2.3. Comment les répétitions se font-elles? 35

4.2.4. Influence des répétiteurs sur la performance des écoliers 42

4.2.4.1. Évolution des écoliers sur le rendement scolaire. 46

4.2.4.2. Vérification de l'hypothèse 49

CHAPITRE V: CONCLUSION GENERALE ET RECOMMENDATIONS 51

5.1. CONCLUSION GENERALE 51

5.2. RECOMMENDATIONS 53

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE 55

ANNEXES 58

CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE

1.1. PROBLEMATIQUE

L'encadrement à domicile « est une forme d'encadrement personnalisée qui s'attache strictement à résoudre les problèmes auxquels l'écolier est confronté lors des apprentissages en classe. Il s'agit donc d'une forme de soutien hors-classe que la littérature occidentale aborde sous l'angle des projets d'établissements du type tutorat ». (http://doc-aea.aide-et_action.org/data/ admin/repetiteurs_a_domicile.pdf consulté le 04/05/2011).

Pourtois et all. (2000, p.75) affirment que « le progrès de l'enfant a tendance à disparaitre lorsque les parents n'ont pas été impliqués, même si les activités de stimulation ont eu lieu au foyer. Par contre, chaque fois que les parents ont été associés au projet soit au foyer, soit à l'école ou à la garderie le progrès de l'enfant se maintien davantage ». L'enseignant et les parents devraient conjuguer les efforts dans le développement des élèves. Selon Bimenyimana (1985, p.99) « l'importance de cette solidarité pour les personnes, elle leur permet de bénéficier soit de l'entraide ou d'une échange mutuels et d'expériences, cela nécessite une volonté de collaboration d'ouverture l'un à l'autre, de confrontation de leurs points de vue. Du-choc des idées jaillit la lumière et on s'enrichit d'apports mutuels. »

C'est dans ce sens que aujourd'hui nous constatons que, les parents et tous les personnes en générale connaissent que l'enseignement est la clé du développement de l'individu. La performance des élèves préoccupe les parents et interviennent avec force dans l'enseignement de leurs enfants mais il y a ceux qui sont indifférent à cause de l'ignorance et les moyens financiers insuffisants. Mais il est nécessaire pour les enseignants et les parents de conjuguer leurs efforts à l'évolution de la réussite scolaire en général.

Dans beaucoup de familles les parents ne suivent pas leurs enfants quand ils sont à la maison et même quand ils sont à l'école. Nombreux parents qui devraient intervenir dans le travail scolaire de leurs enfants n'ont plus le temps à cause des conditions de vie qui deviennent de plus en plus

exigeantes surtout dans la ville là où les parents vont travailler très tôt le matin, après le travail, ils fréquentent les différents instituts supérieurs et universités pour compléter leurs formations et ces parents ne trouvent plus du temps suffisant pour aider leurs enfants à répéter la matière qu'ils ont étudié et à faire les devoirs à domicile.

D'après Pourtois et all (2000, p.18)  « les parents sont les premiers enseignants de leurs enfants et le foyer constitue la première école d'apprentissages multiples et fondamentaux».

Suite à leurs multiple tâches y compris celles de chercher de quoi à manger surtout dans la ville, la majorité des parents fonctionnels et commerçants, ce sont eux qui sont capables de payer des enseignants particuliers pour occuper et encadrer leurs enfants après les cours ordinaires.

Selon Angelo «l'action d'occuper un enfant après les cours sous forme du cours du soir aide l'enfant à l'assimilation de la matière enseignée parce que le répétiteur explique clairement la matière en donnant plusieurs exemples et exercices. En plus les enfants se familiarisent avec les adultes. Ce qui extirpe la peur de poser les questions en classe sur le sujet non compris». ( www.laraignee.org/modules.php?name=News&file Consulté le 19/11/2011).

On constate de plus en plus que même si les parents n'ont pas suffisamment de temps pour suivre les enfants dans les études, à cause de leurs activités, ils cherchent des répétiteurs pour des autres raisons à savoir : Les élèves à la soirée sont distrait par les filmes, aux jeux vidéo et à la navigation sur internet lorsqu'ils n'ont pas cours, l'effectif des élèves dans une classe et l'intelligence de l'élève lui même. (http://www.djibitv.com /vidéo/8055/Les+r%C3%A9p%C3% A9titeurs+sont+ils+indispensables+%3F. Consulté le 19/6/2011).

Comme les parents interviennent avec forces dans l'éducation de leurs enfants, ils ont essayé de trouver des répétiteurs à cause de leur temps insuffisant pour aider leurs enfants de répéter les matières et à faire les devoirs à domicile parce qu'à l'école, l'enseignant n'est pas capable d'occuper chaque écolier pour savoir sa capacité intellectuelle pour lui aider convenablement.

Comme c'est dans la VK qu'on trouve beaucoup de familles qui ont des ressources mensuelles considérables et que l'éducation est un héritage que les parents doivent léguer à leurs descendants, comme l'a dit le Président de la République du Rwanda Kagame  dans son discours lors de la collation de grades à l'U.N.R le 19/03/2005, cité par Muhayimana, J.(2006, p. 54) « un grand nombre d'enfants ont la chance d'avoir un répétiteur des cours enseignés et qui leur semble difficiles».

L'initiative de donner des cours de renforcement à l'enfant dépend de la volonté de son parent. Toutefois, si un enseignant remarque que l'enfant éprouve des difficultés pour bien assimiler les matières, il est de son devoir d'en parler aux parents pour trouver ensemble une solution

Bien que les cours du soir soient indispensables pour suivre les élèves, les responsables des établissements scolaires disent que la V.K défend les cours du soir, pour les diverses raisons tel que la pauvreté des parents, et cela peut affecter les écoliers provenant des familles pauvre d'une manière ou d'un autre. Mais en réalité, dans un environnement où la pauvreté n'est pas un problème, ces cours du soir peuvent apparaître comme une bonne alternative, surtout pour les travailleurs et fonctionnaires voulant poursuivre leurs études. Cependant, les autorités doivent y mettre un peu d'ordre, afin que ces cours du soir ne se positionnent pas comme une forme d'école au rabais.

Ces conditions difficiles d'enseignement les ont interpellés d'une manière assez spécifique. Cela en effet a rendu nécessaire le recours à des répétiteurs par les parents aisés et soucieux d'accroître les chances de réussite de leurs enfants. Ce phénomène d'encadrement à domicile, a le but de chercher la qualité de l'éducation. La recherche de la qualité d'enseignement par les parents renvoie aux efforts qu'ils font pour améliorer le rendement et les résultats scolaires de leurs enfants. A ce sujet, le témoin de cette qualité semble être la nature des notes obtenues par ceux-ci aux différentes matières scolaires. C'est pourquoi les élèves de l'école primaire doivent avoir les répétiteurs pour les aider à faire leur devoir dans le cadre de réviser les leçons de la journée. Les parents pensent que leurs enfants doivent faire des exercices supplémentaires pour ne pas se perdre à la matière vue en classe. ( http://www.lexpress.fr/informations/comment-motiver-nos-enfants_635775.html. consulté le 23/8/2011)

Tous ces idées nous ont poussé de faire une rechercher scientifique sur les perceptions de la problématique des répétiteurs sur la performance des écoliers.

1.2. QUESTIONS DE RECHERCHE

ü Est-ce que les répétiteurs ont une influence sur la performance des écoliers ?

1.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL

Objectif général

Ce travail a pour objectif général d'examiner l'influence de répétiteur sur la performance des écoliers du milieu urbain

Objectif spécifique

ü Vérifier si les écoliers qui ont des répétiteurs réussissent mieux qu'auparavant.

1.4. HYPOTHESE DE RECHERCHE

ü La révision de la matière par les répétiteurs a une influence sur la performance des écoliers du milieu urbain.

1.5. MOTIF DU CHOIX ET INTERET DU SUJET

1.5.1. Motif de choix du sujet

L'idée de mener une recherche sur l'influence des répétiteurs sur la performance des écoliers ne nous est venue qu'après avoir observé beaucoup de parents du milieu urbain qui cherchent les répétiteurs avec l'objectif d'améliorer la performance scolaire de leurs enfants, et certains d'entre eux se lamentent des résultats obtenus par leurs enfants à la fin du trimestre où de l'année scolaire en pensant que les enseignants ne les enseignants pas comme il faut. Cela nous a poussé à mener une recherche pour vérifier l'influence des répétiteurs sur la performance des écoliers ; pour voir s'il y a réellement une influence positive.

1.5.2. Intérêt du sujet

Intérêt personnel

Cette étude va nous permettre de donner la contribution en tant que futur parent et pédagogue, pour participer au développement de la qualité de l'éducation..

Intérêt social

Le présent travail informe les parents sur le rôle des répétiteurs dans la performance de leurs enfants. Etat conscient de ce rôle, les parents seront encouragés à chercher les répétiteurs pour leurs enfants afin d'améliorer leurs résultats scolaires. Et si un enfant réussi bien et termine sans difficultés ses études, il contribuera au développement de sa société en appliquant les connaissances acquises à l'école dans la vie courante, car l'éducation est la clé du développement. Cette étude veut également suggérer les moyens et les stratégies de diminuer les échecs scolaires.

Intérêt académique

Ce travail remplit les exigences académiques de l'Université Adventiste d'Afrique Centrale qui exige qu'à la fin des études universitaires chaque étudiant finaliste doit effectuer une recherche afin de lier les théories à la réalité du milieu dans lequel il est appelé à travailler.

1.6. LIMITE DU TRAVAIL

Dans la présente étude nous n'avons ni la prétention ni l'ambition de traiter le problème de la performance des écoliers dans tous ces aspects. Notre préoccupation est centrée sur le rapport entre les répétiteurs et la performance des écoliers.

Mais compte tenu du temps et les moyens financiers dont nous disposions, nous avons choisi seulement de limiter notre travail de rechercher sur les écoliers de 5e et 6e année des écoles de la ville de Kigali cas du secteur Kimironko, année scolaire 2010 et 2011.

1.7. METHODOLOGIE

Il est impossible d'obtenir des résultats tangibles dans la recherche scientifique si l'on ne se pose pas des questions et si l'on ne les pose pas aux autres, c'est la raison pour laquelle pour bien mener cette recherche et recueillir plus de données fiables, une série de questions est adressée aux enseignants de l'école primaire, aux parents et aux écoliers. Ces informations ont été complétées par la consultation de différents documents pour appuyer notre étude, l'entretien avec les directeurs des écoles primaires échantillonnées, l'analyse des données aux moyens de la S.P.S.S et de pourcentages

1.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Le présent travail a cinq chapitres. Le premier chapitre est l'introduction générale qui comprend la problématique, les questions de recherche, les hypothèses de recherche, les objectifs du travail, le motif de choix du sujet, les intérêts du sujet, la limite du travail, la méthodologie et la subdivision du travail.

Le deuxième chapitre traite le cadre conceptuel et théorique dans lequel les termes-clés inhérents à notre recherche sont élucidés en faveur des lecteurs de ce travail et les théories. Le troisième chapitre présente le cadre méthodologique dans lequel on trouve la description du terrain de recherche et de la population, la détermination de l'échantillon, des méthodes et techniques utilisées dans la collecte des données et le traitement statistiques des données.

Le quatrième chapitre concerne la présentation, analyse et interprétation des résultats de la recherche et le cinquième chapitre montre la conclusion générale et les recommandations à l'intention des agents de l'éducation.

CHAPITRE II. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Ce chapitre définie d'abord les concepts clés de notre travail notamment : influence, répétiteur, milieu urbain, répétition, préceptorat, éducation, écolier, performance et ensuite, il donne les théories sur les différents points comme ; les modes d'enseignement, pourquoi engager un répétiteur, et les sortes de répétition.

2.1. CADRE CONCEPTUEL

Il est nécessaire de définir tous les concepts qui semblent difficile aux lecteurs afin de permettre une bonne compréhension de tout le travail.

2.1.1. Influence

Selon le Petit Larousse (1998, p.545), l'influence est définie comme «  action qu'une personne exerce sur une autre ; ascendant, autorité ».

D'après le dictionnaire de la psychologie (1998, p.377), on parle l'idée d'influence lorsqu'un sujet croit être soumis à une force interne ou externe qui dirige ses pensées, ses sentiments et commande ses actes ou son comportement.

Dans ce travail, l'influence est utilisée comme une action qu'un enseignant-répétiteur exerce sur un écolier. C'est-à-dire la conséquence d'un fait d'enseignant sur l'écolier ou alors c'est une action qu'un répétiteur exerce sur la performance scolaire d'un écolier.

2.1.2. Répétiteurs

Le terme répétiteur « est apparue en France à la fin du 17e siècle et il est construit sur le verbe latin « repetere »  qui veut dire redemander, et qui s'applique à la personne chargée des surveillances des élèves dans les collèges et les internats (Delarge, 1981, p. 657).

Ce terme répétiteur vient pour remplacer le terme précepteur qui désignait un esclave chargé de veiller sur la vie scolaire et la vie complète de l'enfant de famille noble et riche. Le mot précepteur était utilisé dans l'antiquité, mais ce terme a disparu à peu prés complètement durant le moyen âge.

Les cours particuliers que donnent certains enseignants ou étudiants pour aider temporellement un écolier au cours de sa scolarité, prend racine lointaine de la traduction du préceptorat.

Dans ce travail, le terme répétiteur est utilisé au même sens que celui donné par le dictionnaire Petit Robert, (2008, p. 2199), le répétiteur veut dire la personne qui explique à des élèves la leçon d'un professeur  afin d'aider les écoliers ou élèves à surpasser les difficultés rencontrées dans leur apprentissage.

2.1.3. Répétition

La répétition est définie comme «  une reprise soit automatique ou fortuite, soit intentionnelle d'un même mot, d'une même pansée ou d'une action. La répétition intentionnelle et méthodique vise soit à produire un certain effet psychologique, instaurer une habitude » (Foulque, 1971, p. 415). Il continue en disant que dans le cadre de l'enseignement ; la répétition est définie de deux façons :

i) C'est une action de refaire pour obtenir un meilleur résultat ou encore de reprendre une seule leçon, toute une série d'exercices se rapportant au même sujet pour arriver à une vie synthétique, en bref c'est la révision.

ii) C'est comme une leçon donnée par le répétiteur ayant pour objet de faire savoir l'enseignement donné par l'enseignant à l'ensemble de la classe, d'effectuer avec lui une correction approfondie de ses devoirs surtout de lui faire acquérir les connaissances de base dont le déficit est la cause principale des insuccès. c'est la leçon particulière.

Ce terme répétition est souvent confondu avec le terme « cours du soir » selon le dictionnaire de l'histoire de l'enseignement -« cours d'adultes où les classes d'adultes avaient au début un double but : -Rendre universel l'usage de la lecture, de l'écriture et le calcul

-Développer et fortifier par la pratique l'enseignement que les enfants qui ont quitté l'école entre onze et douze ans y ont reçu » (Delarge, 1971, p. 162)

Selon le Nouveau Petit Robert, (2008, p. 568), le terme est entendu comme cours du soir « enseignement pour adultes après leurs heures de travail, cours particuliers pour un seul élève, cours de rattrapage ou de soutien ».

En grosso modo le cours du soir est synonyme de répétition lorsqu'il est un cours particuliers pour élève, cours de rattrapage ou de soutien.

2.1.4. Préceptorat

Le terme préceptorat, est pris comme «  emploi du précepteur ; un temps pendant lequel on l'exerce » (Petit Robert, 2008, p.1995).

Dans l'enseignement par préceptorat, les élèves apprennent la matière individuellement sous la direction d'un maître particulièrement expérimenté. Il arrive que ce précepteur s'occupe de deux ou trois élèves en même temps. Cet enseignement est individualisé et suivi périodiquement des tests formatifs, des procèdes de feed-back correctifs.

2.1.5 Milieu

En géographie, le milieu signifie un ensemble des caractéristiques naturelles (relief, végétation, climat, etc.) et humaines (environnement politique, social, économique) influant sur la vie des hommes. Donc le milieu désigne « l'ensemble des facteurs externes qui agissent sur l'individu ». (Sillamy, R. 1980, p. 749).

Selon le dictionnaire Le Petit Larousse, (1997, p. 653), le milieu est «  l'entourage social, groupe de personnes parmi lesquelles quelqu'un vit habituellement ; la société dont il est issu ; le milieu populaire ».

D'après le dictionnaire Le Petit Larousse, (1998, p. 653),  le milieu signifie « un espace matériel habite ou non et par extension, il est l'environnement physique, chimique et biologique immédiat des êtres vivants ». Dans notre travail nous insisterons sur le milieu dans lequel où se trouvent les écoliers et enseignants enquêtés, c'est-à-dire le milieu urbain.

2.1.6. Urbain

Etymologiquement cet adjectif « urbain » vient du latin « urbanus » faisant allusion à ce qui appartient à la ville. En géographie «  l'unité urbain est un ensemble formé par une ville et ses banlieues » (Le Petit Larousse, 1998, p. 1048),

Mais il faut ajouter que la définition de la ville pose des problèmes tant que les espaces urbanisées différent selon les zones géographiques et le niveau de développement et semblent analogues dans leurs périphéries avec les campagnes environnantes.

2.1.7. Milieu Urbain

Au Rwanda où un phénomène d'urbanisation est récent, il est difficile de définir d'une façon opérationnelle le milieu urbain. Le milieu urbain se caractérise par une densité importante d'habitat et par un nombre élevé de fonctions qui s'organisent en son sein. C'est le centre des activités secondaires et tertiaires et le cadre d'activités sociales et culturelles importantes. (http://environnement.wallonie.be/pedd/C0e_5-1b.htm. Consulté le 22/11/2011).

Dans le cadre de notre travail le milieu urbain est un endroit qui est caractérisé en grande partie par la prédominance des activités du secteur secondaire et tertiaire comme le commerce, le transport, et l'administration, qui fait que la ville se définit par des fonctions urbaines souvent scientifiques, dans notre cas c'est la ville de Kigali plus précisément dans le secteur de Kimironko là où notre recherche est effectuée.

2.1.8. Performance

D'après De Landshere (1979, p.198), la performance est «  une activité destinée à accomplir une tâche, résultat d'une activité »

Selon le dictionnaire encyclopédique de psychologie (1980, p.885), la performance signifie « la mise en oeuvre d'une aptitude et résultat d'une action à partir duquel on peut déduire les possibilités d'un sujet dans un domaine particulier».

En éducation, on parle de résultats d'un élève à partir d'une évaluation après une période donnée. Au cas où ces résultats sont par rapport aux objectifs fixes. On parle d'un échec, résultat individuel performance scolaire d'un élève par opposition au rendement, résultat collectif.

Dans le cadre de ce travail, nous retenons la performance comme une réussite dans l'évaluation que l'on fait dans le processus d'enseignement scolaire.

La performance scolaire est une réponse fournie par un élève aux stimulations éducatives internes ou externes. Le mot performance désigne le comportement, tandis que le rendement signifie le résultat du comportement évolué, quantitativement ou qualitativement. Il faut aussi signaler que la performance scolaire dépend des facteurs innés et environnementaux dans lesquels on est élevé.

2.2. CADRE THEORIQUE

Selon Hatungimana cité par Mujawayezu, (2005, p. 14) « il ne suffit pas de désirer les enfants, pas plus que qu'il ne suffit pas de les mettre au monde, il faut les conduire sagement à leur fin ultime ». Cela nous montre combien de parents jouent un rôle important dans l'apprentissage scolaire de leurs enfants.

Cela a été confirmé par Beach (1966, p. 67) en ces termes : « un enfant qui aura été bien élevé dès le début, qui aura été traité avec la gentillesse, il faillira peu à ce qu'on attend de lui »

Nous allons voir les différents théories sur les points suivants ; les différents modes d'enseignement, le pourquoi engager un répétiteur, et les sortes de répétition existantes

2.2.1. Différents modes d'enseignement

« Il est important de comprendre les différents façons que pourra employer le maître en s'adressant aux élèves, selon qu'il s'adresse à un seul, à plusieurs ou à un très grand nombre d'élèves, sa façon d'enseigner varie sensiblement, tout comme les résultats de son enseignement ». (Bernardin 1964, p. 25)

 Les manuels de pédagogie ont donné le nom de mode à la manière que le maître organise l'enseignement dans une école, selon qu'il s'occupe successivement de chacun des élèves en particulier (mode individuel), qu'il s'adresse à l'ensemble des élèves ou du moins à un groupe d'élèves recevant simultanément la même leçon (mode simultané), ou bien encore qu'il fait instruire les élèves les uns par les autres (mode mutuel). Selon Jacques M. (Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide.

Voici ci-dessous quelques modes d'enseignements :

2.2.1.1. Mode individuel

Selon Housseye J. (1994, p. 156) le mode individuel est «le mode dans lequel le maître ou le précepteur s'occupe d'un seul élève en particulier, et mis en oeuvre dans l'éducation privée, il demeure difficilement applicable face à un groupe hétérogène d'élèves car le maître, n'est pas capable d'occuper les autres élèves qu'il n'enseigne pas et qui s'agitent et perturbent le fonctionnement de la classe d'où vient l'utilisation du châtiment corporels comme moyen de régulation et du maintien de l'ordre, ce mode était le plus communément employé depuis l'antiquité jusqu'au 17emesiecle». La pédagogie moderne y revient partiellement en préconisant l'individualisation de l'enseignement. D'où répétitions par un répétiteur particulier à la maison peut être comparée à ce mode. Ce mode est comparable au cours du soir que nous sommes entrain de traiter

2.2.1.2. Mode simultané ou collectif

Le mode simultané apparaît à la fin du 17eme siècle, mis en pratique en France par Saint Jean Baptiste de la Salle, ce mode est employé lorsque l'enseignant dispense le cours à plusieurs élèves en même temps, il utilise des livres identiques et les élèves reçoivent le même enseignement, ceux qui n'ont pas atteint le niveau nécessaire dans une discipline doivent redoubler. C'est le mode le plus utitilisable actuellement au monde.

2.2.1.3. Mode mutuel

Le mode mutuel est le mode qui consiste à former les groupes des élèves pour une étude explicative de façon que les élèves les plus forts expliquent à ceux qui sont faibles mais sous le contrôle et la direction de leur maître.

« Le mode mutuel répartit la responsabilité de l'enseignement entre le maître et les élèves chargés des fonctions de moniteurs. Sans doute, le rôle du maître, en ce domaine, est relativement restreint et encore convient à ne pas faire le sous-estime ». ( http://clioweb.free.fr/ dossiers/mutuel.html. consulté le 5/9/2011)

Employé en France par Saint Louis-Marie de Montfort dès le début du 18eme siècle dans ses écoles charitables. En Angleterre était mise en pratique par Lancaster en 1815. Et en Inde était appliqué par un missionnaire Anglican Bell. ( http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/ article/rfp0556-7807_1975_num_31_1_1592. Consulté le17/7/2011)

La rareté du personnel enseignant qualifié dans des régions très danses, la population scolaire expliquait son usage. Ce mode avait pour but de pallier le manque d'écoles en groupant et répartissant les élèves selon leurs degrés de connaissances dans chacune des matières enseignées. C'est à ce moment là qu'il ya eu l'apparition des ardoises, des tableaux muraux et de l'apprentissage commutant de la lecture et de l'écriture.

Mais par après, en France de nombreux mécontentements religieux, pédagogiques et politiques, déclenchèrent la  première « guerre scolaire » ; le ministre Guizot en 1833 opta pour le mode simultané plutôt que le mode mutuel. ( http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/ dictionnaire-Ferdinand/buisson/document.php? id=3207. consulté le 5/9/2011))

2.2.1.4. Mode mixte

Le mode mixte est le mode nouveau qui avait apparu au 19eme siècle. Il consiste à donner des leçons à toute la classe ou bien à tour de rôle à chaque division lorsque les autres élèves sont occupés d'un travail de répétition ou d'application. Ce mode est la compétition et il favorise un emploi du temps en faisant constamment travailler les élèves. (Legrand L. 1995, p.86)

2.2.1.5. Mode différencié

Ce mode est développé à partir des années 1970, empruntant aux divers modes précédents et en différenciant davantage les démarches pédagogiques pour essayer de l'utiliser dans les différentes méthodes d'enseignements modernes, selon Legrand L. (1995, p.87) «d'adapter un enseignement unifié à la diversité des élèves plutôt que de permettre une adaptation des élèves aux exigences d'objectifs sociaux économiques différents».

Les écoles de nos jours, ont remplacé les anciennes routines et les systèmes étroits, ont pris à chaque procédé ce qu'il a de bon ; et l'on se préoccupe désormais, non plus de rechercher le meilleur mode, mais d'appliquer les meilleures méthodes.

2.2.2. Pourquoi engage un répétiteur

D'habititude, l'éducation des enfants incombe en premier lieu aux parents et d'autres éducateurs interviennent après dans cette oeuvre noble et délicate.

Malheureusement, pour le moment, certains parents se déchargent de leurs responsabilités éducatives et ils la laissent à une tierce personne ou à une institution éducative. Les raisons d'une telle irresponsabilité sont nombreuses mais il faut que les parents sachent que leur rôle en matière d'éducation est irremplaçable quelles que soient leurs conditions socio - économiques ou même socioculturelles.

Selon Poutois (1984, p. 45) a affirmé « qu'actuellement que la famille prépare la réussite scolaire et par ailleurs l'école traduit en performance cognitive le capital culturel social que l'enfant trouve dans son milieu de vie».

Lorsqu'un écolier ne comprend pas ce qu'un enseignant vient de lui expliquer, ce dernier a besoin de lui donne en général une seconde explication. Ainsi, dans de nombreux pays selon Gabriel (1998, p. 45), « la langue parlée à la maison et la langue d'enseignement rend plus difficile pour les parents l'aide qu'ils apportent à leurs enfants dans leurs devoirs scolaires. Des difficultés de ne pas pouvoir lire et écrire, ajoute celle de ne pas pouvoir communiquer avec l'enfant dans la langue utilisée à l'école».

Pour lutter contre l'échec scolaire et améliorer le rendement des écoliers, les parents et enfants ont recours à ce qu'on appelle « cours à domicile ». Cela peut valoir la peine de tenter de changer de type d'enseignant et de choisir un «pair», c'est à dire un répétiteur, le répétiteur se souviendra des difficultés qu'il a rencontré lui-même, il expliquera les problèmes de manière différente en employant un vocabulaire plus proche de l'élève. La leçon particulière permet un enseignement individualisé, adapté à l'élève, dans une atmosphère familiale et plus détendue. Dans la plupart des cas l'élève va reprendre confiance en ses moyens et surmonter ses difficultés.

Les lacunes scolaires sont souvent accompagnées d'un manque de motivation et de difficultés de concentration. A travers une façon d'aborder les leçons adaptée à l'élève, il lui sera possible d'améliorer sa méthode de travail et de reprendre goût à l'étude. Souvent aussi les relations entre le répétiteur et son élève deviennent amicales, une complicité s'installe, qui ne peut qu'améliorer les chances de réussite. Ceci nous convainc, la raison de faire recours au répétiteur. L'autre raison qui fait qu'on se fasse aider par un répétiteur et que l'enseignant qui a reçu les enfants à l'école, surtout dans notre pays en voie de développement, n'est pas à mesurer de s'occuper de chaque élève pour connaître ses capacités et ses faiblesses à cause de la taille de la classe qui dépasse de loin « la ratio élève maître de 45 élèves par enseignant »(Banque Mondiale, 2001, p. 36). Alors que comme le signale le Mineduc (2007, p. 73), « l'idéal pour la politique éducative de notre pays du moins concernant l'enseignement primaire et que tous les enfants scolarisables soient scolarisés en l'an 2015 ».

Avec cette politique, plusieurs écoles surtout les écoles publiques fréquentées par les enfants des parents à faible revenu sont surpeuplées, ce qui fait que la vigilance de l'enseignant est dispersée et l'individualisation de l'enseignement devient impossible et les élèves ne bénéficient pas d'un encadrement convenable. Signalons donc que la qualité de la relation pédagogique va de pair avec le ratio maître-élève qui est l'encadrement des élèves ou le rapport numérique élèves-enseignant. Ce qui nous montre l'influence de ce ratio sur la compréhension de matières enseignées. Dans ce cas, le surpeuplement de classes, un grand nombre d'élèves ne s'adaptent pas à cette situation, et ne bénéficient pas d'encadrement convenable et ils sont victimes de ce système éducatif.

Cette idée est soutenue par les données de la recherche faite par la Banque Mondiale (2002, p. 11) selon lesquelles « des nombreux pays africains ne sont pas à mesure de fournir un environnement adéquat pour un apprentissage efficace. La surpopulation règne dans les classes et les enseignants sont sous-qualifiés, peu motivés et souvent rémunères de manière insuffisante et irrégulière et pratiquement dépourvus de soutien de la part de la direction.

Il revient que l'encadrement à domicile est recherché dès lors que les parents constatent une faiblesse des notes de l'enfant, faiblesse qui persiste malgré les efforts apparents fournis et la régularité des entraînements personnels.

« En général, l'avis des enseignants titulaires des classes n'est pas demandé ; c'est l'élève qui demande à ses parents de lui payer ce soutien ou alors ce sont les parents eux-mêmes qui le lui proposent ». ( http://doc-aea.aide-et-action.org/data/admin/repetiteurs_a_domicile.pdf. consulté le 04/05/2011).

Tous ces raisons qui ne sont ni détaillées ni exhaustives poussent les parents à se faire aider par les répétiteurs dans l'apprentissage scolaire de leurs enfants. Ainsi, le répétiteur d'un apprenant doit être de préférence une autre personne que son maître puisque son rôle est celui d'adopter une nouvelle vision de la matière non comprise et de la marche à suivre afin de « l'aider au développements dynamique par lequel l'homme se forme lui même à être un homme. C'est à dire de préparer l'enfant ou l'adolescent à s'instruire pendant toute sa vie ». Tous ça nous ont convaincus la raison de faire recours au répétiteur.

2.2.3. Sortes de répétition

Nous avons quatre sortes répétitions que les écoliers peuvent utiliser pour mieux maîtriser la matière étudiée en classe :

2.2.3.1. Répétition à la maison avec l'aide des parents, des frères et soeurs ou autre membre de famille.

Decorte (1979, p.153) à bien montré que « le coup de main des parents dans les devoirs à domicile de leurs enfants semble surtout exercer une influence sur la motivation de l'élève. A cause de l'intérêt des parents pour les travaux de l'enfant, celui-ci ne se sent pas seul, en de difficultés occasionnées par la tâche scolaire ». C'est pourquoi les parents doivent contribuer en encourageant ces derniers à bien fixer les connaissances acquises.

Quand les frères et soeurs ou un autre membre de la famille parviennent à aider l'enfant dans les cours qu'il a étudié, l'enfant se sent à l'aise et il peut demander ce qu'il ne comprend pas quand il est à la maison. Avec cette aide, l'enfant maîtrise la matière et réussisse mieux en classe.

2.2.3.2. Répétition avec un groupe d'écoliers sans assistance d'un adulte

Pour Bernardin (1964, pp. 27-28) cette forme de répétition est tout à fait différente du mode mutuel, « celui dans lequel certain élèves, plus intelligent, préalablement instruit par le maître distribuent l'enseignement à d'autre élèves moins instruits, sous la direction et le contrôle du maître ». Tandis que dans cette forme les élèves les plus doués prennent l'initiative d'expliquer aux écoliers moins doués certaines notions mal comprises ou tout simplement ils organisent des groupes d'études afin de s'entraider mutuellement dans la répétition de certains cours considérés comme difficiles ou encore pour mieux se préparer aux concours nationaux sans pour autant qu'il soient surveillés par un adulte car ce sont eux qui ont senti le besoin de créer un groupe.

2.2.3.3. Part du travail à domicile

On appelle encore travail à domicile « devoir » selon Decorte (1979, p. 153), généralement les devoirs sont faits en dehors des heures de classe, leurs objectifs peuvent être variés : « s'exercer, appliquer, répéter, mémoriser, rassembler, etc. D'autres fonctions y sont rattachées : apprendre à organiser son temps de travail, acquérir de méthodes d'études. En même temps le travail à domicile offre aux parents la possibilité de se faire une idée de ce qu'on demande à l'école, d'observer l'enfant et si nécessaire de l'aider. Ainsi donc, le devoir est d'une part un prolongement de ce qui a été acquis à l'école et d'autre part, il permet aussi de poursuivre d'autres objectifs de nature plus pédagogiques »

L'idée sur les devoirs est affirmée aussi par Bernardin (1964, P. 43) « les devoirs scolaires sont des exercices d'application que l'élève s'efforce de résoudre seul. Leur but est d'appliquer les notions acquises, prolonger l'action des leçons par des efforts personnels et de préparer éventuellement une nouvelle leçon ».

2.2.3.4. Répétition fait par quelqu'un de l'extérieur de la famille

La répétition fait par quelqu'un de l'extérieur de la famille ; d'après Marie-Pierre Perney « se fait par une personne appelée par les parents pour encadrer leurs enfants dans les cours qu'ils ont étudiés en classe et pour expliquer ce qu'ils ne comprennent pas». En choisissant les répétiteurs pour leurs enfants les parents veulent s'assurer que l'enfant a bien tout compris. Les parents pensent également que leurs enfants doivent faire des exercices supplémentaires pour ne pas se perdre dans la matière étudiée en classe.  http://www.lexpress.fr/informations/comment-motiver-nos-enfants_635775.html consulte le 21/11/2011

Ces enseignants sont choisis par les parents ou les élèves en vue de les aider, parce que ce sont les personnes les plus expérimentées et formées dans ce domaine d'enseignement. Donc ils savent comment on peut manier les enfants, c'est dans ce sens que l'écolier peut se sentir à l'aise quand il est avec un répétiteur.

2.3. SYNTHESE DU CHAPITRE

Ce chapitre qui a été réservé à aider nos lecteurs à mieux saisir le contenu de notre étude. Le chapitre commence par les définitions de concepts clés pour permettre aux lecteurs de se mettre dans le bain du sujet. C'est dans cette partie qui est le cadre théorique que nous mettons en relief certaines notions comme les modes d'enseignement, pourquoi engager un répétiteur, et les sortes de répétitions.

Il faut noter que tous les points discutés dans ce chapitre sont basés sur les différentes idées pédagogiques.

CHAPITRE III. CADRE METHODOLOGIQUE

Tout travail scientifique suppose l'usage d'une certaine méthodologie pour collecter les données, présenter, analyser, interpréter les résultats. Ce présent chapitre nous a aidé à décrire le terrain de recherche, à présenter la population, à déterminer l'échantillon, les méthodes et les techniques de collecter les données.

3.1. PRESENTATION DU TERRAIN DE RECHERCHE

Comme il a été bien marqué dans l'introduction générale, compte tenu du temps alloué à cette recherche, les moyens financiers et matériels limités, nous nous sommes limités au cas du secteur Kimironko qui est l'un des secteurs du district de Gasabo. Le secteur de Kimironko a la superficie de 11.78 km2 avec la population de #177; 49000 personnes et compte 3 cellules tel que : Bibare, Kibagabaga, Nyagatovu,

Les limites administratives du secteur de Kimironko sont repartis comme suit: au nord les secteurs de Kinyinya et Bumbogo, à l'Est les secteurs de Ndera et Secteur de Nyarugunga, au sud le secteur de Remera et à l'Ouest le secteur de Kacyiru. Le secteur Kimironko compte 9 écoles primaires.

3.2. PRESENTATION DE LA POPULATION

Pour Sellitiz et all. (1977, p. 52), la population est « le rassemblement de tous les individus qui répondent à un ensemble déterminé de caractères spécifiques, elle désigne un ensemble d'individus auxquels s'intéresse une étude ayant un caractère d'étude déterminé et est un synonyme de l'univers ».

D'après Mucchiell (1986, p.5) la population d'étude est définie comme « un ensemble de personnes sur lesquelles porte l'enquête et constitue une collectivité. Elle désigne un ensemble d'individus auxquels s'intéresse une étude ayant un caractère commun »

Partant de ces définitions, la population concernée par cette recherche est constituée par les neuf écoles primaires se trouvant dans le secteur Kimironko du District de Gasabo, de la ville de Kigali. Ainsi que la population est composée de tous les écoliers confondus c'est-à-dire les écoliers qui ont des répétiteurs et ceux qui n'en ont pas, elle est aussi constituée par les enseignants, les directeurs et les parents.

Tableau 1: Taille de la population.

Ecoles

Enseignants

Parents

Ecoliers

Directeur

Total

E.P. Kimironko I

15

868

958

1

1841

Kigali parents school

30

736

753

1

1519

Umuco mwiza

22

457

495

1

974

E.P. Kibagabaga

17

899

995

1

1911

E.P. KimirinkoII

14

602

850

1

1466

Ecole chrétienne de Kigali

18

362

373

1

753

Complexe Scolaire Les petits poussins

16

325

341

1

681

E.P. la Fontaine

20

445

454

1

919

E.P. Saint Ignace

23

479

496

1

998

Total

158

5173

5815

9

11146

Source : secteur Kimironko : service des affaires sociales

Ce tableau montre qu'il ya dans le secteur de Kimironko 9 écoles primaires avec 158 enseignants, 5173 parents, 5815 écoliers et 9 directeurs.

3.2.1. Population réduite

Le tableau ci-après montre seulement l'effectif des écoliers des 5e et 6e années des écoles primaires faisant partie de notre étude

Tableau 2 : Effectif des écoliers de 5e et 6e années des écoles primaires échantillonnées du secteur de Kimironko.

Ecoles

Classes

E.P. Kimironko I

E.P. Kimironko II

E.P. La fontaine

total

Eff. des écoliers

Eff. des écoliers

Eff. des écoliers

 

5eme

155

123

79

357

6eme

60

73

62

195

Total

215

196

141

552

Source : directions scolaires de ces écoles.

Le tableau no 2 montre l'effectif des écoliers dans chaque classe de 5eme et 6eme années pour chaque école primaire de notre étude. Au total nous avons 552 écoliers repartis dans trois écoles primaires, E.P. Kimironko I qui a 215 écoliers au total, E.P. Kimironko II qui a 196 écoliers et E.P. la fontaine qui a 141 écoliers. Ces écoliers sont considérés comme la population dans laquelle l'échantillon des écoliers est tiré.

3.3. ECHANTILLONNAGE

Selon D'hainaut (2000, p.58) l'échantillonnage est « une opération qui consiste à prélever un certain nombre d'éléments d'ensemble qu'on veut observer ou traiter ».

Gniglionner et Malthoron (1998, p. 29) disent qu'un échantillon « est un représentatif de la population sur laquelle les unités qui la constituent ont été choisies par un procédé de la manière à trouver les membres de la population ayant la même probabilité de faire partie de l'échantillon.

3.3.1. Détermination de l'échantillon des écoles

Pour l'échantillon des écoles, nous avons fait recourt à la théorie de Lokesh (1972, p. 57) qui dit que « dans les sciences sociales l'échantillon de 20% jusqu'à 30% de la population est appropriée pour la recherche.» à l'aider de cette théorie nous avons pris 30% de toutes les écoles primaires du secteur de Kimironko. Toutes les écoles primaire sont au nombre de 9 alors le nombre d'écoles composant notre échantillon est 9x30/100= 2.73 écoles

Grâce à l'échantillonnage aléatoire simple, nous avons sélectionné les 3 écoles de la manière suivante :

Avant tout, les 9 écoles avaient la même chance d'être choisi pour constituer l'échantillon. En premier lieu nous avons mentionné tous les noms de ces écoles sur les bouts des papiers, et nous les avons pliés et mis dans un gobelet et les secoué jusqu'à ce que je ne pouvais pas les différencier. Ce papiers ont été mis au sol et nous avons tiré un à un par hasard, les trois papiers, sur lesquels sont écrits le E.P. Kimironko I. E.P. Kimironko II et E.P. la Fontaine ont été tirées.

3.3.2. Echantillon des classes

Nous n'avons pas enquêté toutes les classes (niveaux). Nous avons enquêté les classes de cycles supérieurs surtout de deux dernières années de classes grâce à l'échantillonnage à choix raisonné. Nous avons choisi les classes de la 5eme année et 6eme année parce que les écoliers de ces classes sont conscients de ce qu'ils font, surtout ils sont capables de lire, écrire et de répondre aux questions de recherche.

3.3.3. Echantillon des écoliers

Pour qu'un échantillon soit représentatif d'une population donnée, il faut comme le souligne Javeau. C (1985, p. 45) « tirer d'une population déterminée une fraction sous laquelle les différents caractères dont on connaît la fréquence dans la population se trouvent avec une fréquence identique ».

Il faut donc que la fréquence relative d'un caractère donné dans l'échantillon se rapproche le plus possible de sa probabilité donnée par sa fréquence relative à la population.

Apres avoir vu que des écoliers sont très nombreux, de passer notre capacité, c'est-à-dire le moyen financier et le temps que nous disposions, nous nous sommes servis des idées de Javeau. D'après lui, compte tenu des moyens financiers dont dispose l'enquêteur, ce qui empêche d'enquêter sur toute la population, on est obligé de réduire la population pour diverses raisons telles que les raisons financières et le délai de l'exécution. Selon Javeau la population restreinte (désigne en xi) qui équivaut à 1/10 est utilisée lorsque la population est comprise entre 1 et 500 personnes, 1/20 est utilisée lorsque la population est comprise entre 501 et 1000 personnes, 1/30 est utilisé lorsque la population est comprise entre 1001 et 1500 personnes, ainsi de suite.

Dans notre travail de recherche la population-écoliers des classes de 5e et 6e années est constituée par 552 écoliers de tous ceux qui ont des répétiteurs et ceux qui n'en n'ont pas alors la population doit être réduit aux raisons citées ci-haut de la manière suivante : 552 x1/20 =27,6 28 pour la population allant de 501 à 1000 personnes.

Échantillonnage des écoliers selon l'école.

En se servant de la formule proposée par JAVEAU, nous avons calculé l'échantillon des écoliers, selon chaque école de la manière suivante.

ni = NI x Xi/N

ni : échantillon réduit

NI : effectif total

Xi : population réduite

N : population mère.

Voici comment l'échantillon des écoliers à chaque école a été déterminé en appliquant cette formule.

1. Pour l'E.P. Kimironko I ni = NI x Xi/N= 215 x 28/552 =10,90 11 écoliers

2. Pour l''E.P. Kimironko II ni = NI x Xi/N= 196 x 28/552 = 9,94 10 écoliers

3. Pour l'E.P. la Fontaine ni = NI x Xi/N=141 x 28/552 = 7,15 7 écoliers

Échantillon des écoliers par niveaux de classes.

1. l'E.P.KimironkoI.

Pour la classe de 5e année : ni = NI x Xi/N= 155x11/215=7,9 8 écoliers.

Pour la classe de 6e année : ni= NI x Xi/N=60x11/215=3,063 écoliers.

2. l'E.P. Kimironko II

Pour la classe de 5e année ni = NI x Xi/N=123x 10/196=6,276 écoliers.

Pour la classe de 6e année : ni = NI x Xi/N=73x10/196=3,724 écoliers.

3. l'E.P. la Fontaine

Pour la classe de 5e année :ni = NI x Xi/N=79x7/141=3,9 4 écoliers.

Pour la classe de 6e année : ni = NI x Xi/N= 62x7/141=3,073 écoliers

3.3.4. Échantillon des parents

Pour échantillonner les parents, nous avons fait recourt à la technique de l'échantillonnage appareillé, on a utilisé le nombre des parents équivaux à celui des élèves qui font les études dans les trois écoles de notre échantillon du secteur Kimironko dans les classes de 5e et 6e années. Chaque parent qui a été choisi avait un écolier à enquêter sauf dans l'E.P Kimironko II là où il y a deux enfants qui ont de mêmes parents, et cela nous a permis d'enquêter 27 parents. Les parents choisis sont concernés et ont un rôle à jouer dans le présent travail.

3.3.5. Echantillon des enseignants

Comme le nombre d'enseignants dans chaque école n'est pas grand nous les avons interrogés tous, c'est-à-dire 49 enseignants dont 15 enseignants de E.P. Kimironko I, 14 enseignants de l'E.P de Kimironko II et 20 enseignants de l'E.P. la Fontaine.

Le tableau 3 montre la répartition des enseignants échantillonnés des écoles faisant parties de notre population réduite.

Tableau 3:Taille de l'échantillon des enseignants

Ecoles

E.P. Kimironko I

E.P. Kimironko II

E.P. la Fontaine

Total

Enseignants

15

14

20

49

Source : résultats de l'enquête

Le tableau 3 montre l'effectif des enseignants qui forme notre échantillon dont l'E.P. Kimironko I a 15 enseignants, l'E.P. Kimironko II a 14 enseignants et l'E.P. la Fontaine est composée de 20 enseignants.

Tableau 4 : Taille de l'échantillon

Ecoles

Ecoliers

Parents

Enseignants

Total

E.P. Kimironko I

11

11

15

37

E.P. Kimironko II

10

9

14

33

E.P. la Fontaine

7

7

20

34

Total

28

27

49

104

Source : résultats de l'enquête

Ce tableau nous montre la taille de l'échantillon de notre étude qui est composée de 28 écoliers et 27 parents tirés dans l'ensemble de la population de notre étude et dont 11 écoliers et 11 parents de l'E.P. Kimironko I. L'E.P. Kimironko II est composée de 10 écoliers et 9 parents tandis que l'E.P la Fontaine est composée de 7 écoliers et 7 parents. Tous les 49 enseignants de la population ont été pris comme échantillon tenant compte de leur petit nombre.

Dans la distribution des questionnaires aux enquêtés, il n'a pas été impossible de donner les questionnaires à tout le monde. Nous les avons distribués de façon accidentelle en donnant aux premiers écoliers volontaires rencontrés en tenant compte seulement de ce qu'ils sont les écoliers de 5e et 6e années. Pour distribuer des questionnaires aux parents, nous avons fait recourt à l'échantillonnage à choix raisonné en donnant aux enfants des 5e et 6e années les questionnaires destinés aux parents pour ne pas les perdre et de les apporter à leur parents pour y répondre.

3.4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES DANS LA RECHERCHE

Selon Renchelin (1971,) cité par Niyonsaba (2010, p. 33) « La méthode désigne au sens large, l'ensemble des opérations logiquement ordonnées et relative au problème de recherche déterminé ». La méthode est l'ensemble des démarches que suit l'intelligence pour découvrir et démontrer la réalité.

3.4.1. Méthodes de collecte des données

Les méthodes suivantes ont été utilisées pour collecter les données.

1. La méthode de documentation

Selon Robert (1993, p. 671) La méthode documentaire « est la recherche de documents pour appuyer une étude, ensemble de documents relatif à une question ».

L'analyse des documents nous a été d'une grande importance pour la confection de la partie théorique où il s'est avéré nécessaire d'expliquer mieux le sens de notre sujet. Les documents consultés sont entre autre des ouvrages, des rapports scolaires et les mémoires des autres étudiants.

2. La méthode d'enquête

Selon Lafon (1979, p. 680) la méthode d'enquête est « l'action de recherche pour savoir quelque chose par l'interrogatoire, audition de témoins, etc., consignation de celle - ci sous formes de rapport ou de procès verbal».

Elle a été prise en considération pour mieux récolter les informations. Cette méthode avec ses techniques a permis l'accès à diverses informations pouvant aider à connaître si les enseignants-répétiteurs ont une influence sur la performance des écoliers du milieu urbain.

Pour réaliser cette méthode deux techniques suivantes ont été utilisées :

a. La technique d'enquête par questionnaires

Selon (N'da, 2007 p. 74), la enquête par questionnaire « consiste à poser par écrit, à des sujets une série de questions relatives à une situation, leur opinion, à leur attente, à leur niveau de connaissance ou de conscience d'un problème ou de tout autre point qui intéresse le chercheur. Elle nécessite des réponses écrites»

En effet, le questionnaire sert à collecter les avis et les opinions de la population cible, plus précisément de l'échantillon de cette population, pour la vérification des hypothèses anticipées. Le nombre de questions qui composent un questionnaire dépend de plusieurs facteurs comme la nature, le thème à traiter, le sujet d'enquête, etc.

Afin après avoir déterminé l'effectif des enseignants concernés par notre enquête à chaque centre scolaire, l'effectif des écoliers et l'effectif des parents. Un nombre correspondant de questionnaires étaient remis aux écoliers, parents et enseignants.

b. Technique d'enquête par interview

Au cours de notre recherche, pour avoir des informations riches nous avons tenu une interview avec les directeurs des écoles de notre échantillon.

Selon Grawitz (1996, p. 206), l'interview est « une méthode de cueillette des informations dans laquelle l'enquêteur recherche auprès de l'enquêté les informations susceptibles de fournir de réponses aux phénomènes étudiées ». Le même auteur continue en disant que cette technique présente un type de communication assez particulière.

Elle a un but précis et met en présence des individus, qui en général ne se connaissent pas. Elle repose sur l'idée que « pour savoir ce que pensent les gens, il suffit de leur demander». (Grawitz 1996, p. 207).

Pour éviter certaines difficultés qui pouvaient entraver l'objectif de notre interview, nous avons expliqué à notre enquêté l'objectif de notre recherche. Cette technique est très importante car les informations que le questionnaire n'a pas recueillies ont été recueillies par l'interview.

3.4.2. Méthode d'analyse des Données

Cette méthode nous a permis d'analyser, synthétiser, de quantifier et de chiffrer des résultats de l'enquête effectués dans le secteur de Kimironko.

Méthode analytique

Selon Grawitz, M. (1996, p. 2008) « La méthode analytique permet d'analyser systématiquement toutes les informations ainsi que les données récoltées »

Dans notre recherche, elle nous a permis d'analyser les données récoltées auprès des élèves, des parents, des enseignants et des directeurs.

La méthode synthétique

Selon Grawitz, M. (1996, p. 105)  « la méthode synthétique est une méthode qui permet de synthétiser ou de globaliser les éléments en un ensemble cohérant ». Dans notre travail, elle nous a permis d'avoir une vue d'ensemble des différentes parties de notre travail et plus particulièrement au moment de la conclusion

Méthode statistique

Pour Aktouf (1990, p.20) « La méthode statistique consiste à quantifier le qualificatif et le rendre ainsi accessible à de traitement mathématiques rigoureux, etc. ». Cette méthode nous a permis de quantifier et chiffrer les résultats de la recherche et les présenter sous forme de tableaux et des moyennes ou des pourcentages.

3.4.3. Traitement statistique des données

Les données récoltées au moyen du questionnaire écrit ont été analysées au moyen du statistical package for social science(SPSS).

Les résultats obtenus ont été présentés dans les tableaux, les paramètres suivants ont fait l'objet de cette analyse et nous ont permis de tirer les conclusions.

Valide : Se rapporte au nombre des enquêtés répondu au questionnaire distribué et l'ayant retourné.

Ecart type : L'écart type est préférable pour mesurer le degré de dispersion (homogénéité et hétérogénéité) des réponses collectées

Moyenne arithmétique : La moyenne arithmétique est utilisée pour mesurer les tendances centrales des réponses fournies.

Maximum : Correspond au plus grand nombre de l'échelle auquel les réponses ont été données.

Minimum : Montre le plus petit nombre d'échelle auquel les réponses ont été données.

L'échelle de Likert : Avec l'enquête par questionnaire, les répondants devaient manifester leur opinion en encerclant les chiffres correspondants au niveau d'acceptation de suggestions données.

3.5. SYNTHESE DU CHAPITRE

Dans ce troisième chapitre, il a été question d'une approche méthodologique utilisée en vue d'obtenir les données nécessaires pour nous permettre d'avoir les éléments des réponses aux questions posées. Ce chapitre a défini d'abord le terrain d'étude et a présenté la population d'étude. Cette population est formée par les directeurs, les enseignants, les écoliers ainsi que les parents des écoliers des écoles ciblées. En plus de ceci nous avons décrit les démarches qui ont permis de choisir l'échantillon.

Notre enquête s'est déroulée dans les écoles du secteur Kimironko. Grâce à la technique d'échantillonnage utilisée, nous avons pris trois écoles suivantes : l'E.P. Kimiroko I, l'E.P. Kimironko II et l'E.P. la Fontaine. La méthode documentaire et la méthode d'enquête plus ses deux techniques ; enquête par questionnaire et par entretien sont les moyens de mise en jeu pour recueillir les informations.

Dans ce chapitre, nous avons aussi présenté les méthodes d'analyse des données et le traitement statistique qui seront utilisées pour l'analyse et l'interprétation des résultats qui fera l'objet du chapitre suivant.

CHAPITRE IV. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

4.1. INTRODUCTION

Ce chapitre concerne la présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats de la recherche menée auprès des écoliers, des parents, des enseignants et des directeurs de trois écoles du secteur de Kimironko : E.P Kimironko I, E.P Kimironko II et E.P. la Fontaine.

Selon Droesbeke (2001, p.10) « la recherche a pour but de mieux cerner la réalité, de comprendre davantage le problème de l'étude concernée. Elle s'appuie sur un bagage plus ou moins important de connaissance, du savoir. Dans ce cadre la démarche scientifique de construction du savoir repose souvent mais exclusivement sur l'utilisation des données qui doivent être traitées et analysées».

D'après Sellitiz et al (1997, p. 450) « l'analyse a pour but de faire le sommaire des observations qui ont été faite de façon qu'elles apportent des réponses aux questions de recherche ; l'interprétation, quant à elle, elle vise le sens le plus général de ces réponses en retranchant aux autres connaissances dont nous disposons ».

Cette enquête a été effectuée au moyen d'enquête par questionnaire écrit soumis aux enseignants, aux écoliers et aux parents des écoliers. Nous avons fait recourt aussi au moyen de l'interview avec les directeurs de ces écoles.

La présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats ont suivi les thèmes généraux suivants :

1. L'existence des répétitions (cours du soir) dans des écoles primaires,

2. Le lieu de répétition (cours du soir),

3. Comment les répétitions sont faites,

4. L'influence des répétiteurs sur la performance des écoliers.

Les résultats du questionnaire ont été présentés sous forme des tableaux qui montrent les fréquences des réponses à l'aide de la moyenne, desquelles nous avons analysé et interprété.

Tableau 5. Niveaux et intervalles suivis dans l'analyse et interprétations des résultats

Intervalle.

niveau

Interprétations

[3.50- 4.00]

4

Tout à fait d'accord

[2.50-3.49]

3

Moyennement d'accord

[1.00-2.49]

2 et 1

Pas d'accord

4.2. PRESENTATION DES RESULTATS

Cette partie nous a permis de donner les résultats de notre travail et de vérifier si notre hypothèse est confirmée ou infirmée, de tirer les conclusions et de donner des recommandations.

4.2.1. Existence des répétitions ou cours du Soir

Lors de cette étude il a été nécessaire de savoir ce que les enseignants et les parents pensent sur l'existence des répétitions ou cours du soir.

Question : Est-ce qu'il ya les répétitions (cours du soir) et les encouragements de les faire dans votre établissement ?

Les avis des enseignants à cette question sont consignés dans le tableau qui suit :

Tableau 6 : Avis des enseignants sur l'existence des répétitions et l'encouragement de les faire.

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Les cours du soir sont acceptables dans notre établissement

49

1

4

3.2653

.86061

Nous avons les encouragements des autorités de faire les répétitions des cours à nos écoliers

49

2

4

3.0000

.79057

Les parents nous ont demandé de faire les répétitions des leçons à leurs enfants

49

2

4

3.142

.81650

Source : résultat de l'enquête

Le tableau ci-haut indique que la moyenne de 3.26 des réponses des enseignants confirme que les répétitions sont acceptables. Pour dire qu'ils sont moyennement d'accord à cette idée parce que cette moyenne se trouve dans l'intervalle de [2.50-3.49].

Pour la question de savoir si les enseignants ont été encouragés de faire les répétitions par les autorités de l'école, la moyenne de 3.00 explique que les répondants à cette question sont moyennement d'accord que les autorités les encouragent à faire les répétitions, puis que cette moyenne est dans l'intervalle de [2.50-3.49].

Sur la question de savoir si les parents ont demandé aux enseignants de faire les cours du soir aux écoliers, la moyenne de 3.14 montre que les répondants sont aussi moyennement d'accord à cette idée, car cette moyenne se situe à l'intervalle de [2.50-3.49].

Par l'interview menée avec les directeurs des écoles primaires, ils ont confirmé qu'ils encouragent les enseignants à faire les cours du soir mais que le Mineduc avait défendu de faire les cours du soir surtout dans les écoles publiques parce que tous les parents ne sont pas capables de payer les frais de ces cours du soir. Il a été constaté que les enseignants suivent le rythme des écoliers qui font les cours du soir et les favorisent. Les répétitions dans les écoles publiques se font sans intervention du Mineduc mais par un accord entre les parents et l'école. Quelques fois les répétitions se font à la maison par initiative des parents qui engagent les enseignants pour occuper leurs enfants. Dans les écoles primaires privées, faire les répétitions est l'habitude parce que les parents sont d'accord avec les autorités quant à l'amélioration de la qualité de l'éducation

Les perceptions des parents sur l'existence des cours du soir

Apres avoir vu ce que pensent les enseignants sur l'existence des répétitions dans leurs écoles, nous avons passé au côté de parents pour savoir ce qu'ils pensent à propos de cette assertion.

Les réponses des parents sur l'existence de répétitions et les encouragements donnent aux enseignants et des écoliers de faire les répétitions sont données dans le tableau suivant :

Tableau 7: Avis des parents sur encouragements de faire les répétitions ou cours du soir.

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Après les cours, nous encourageons nos enfants à répéter la matière

27

1

4

3.6296

.74152

Apres la classe nos enfants révisent la matière

28

3

4

3.8571

.35635

Source : résultats de l'enquête.

Les parents sont totalement d'accord sur la question de savoir s'ils encouragent les enfants à faire l'étude après les cours en classe car la moyenne de leurs réponses est 3.62, se trouvant dans l'intervalle de [3.50- 4.00]. Selon les résultats de cette étude, les parents encouragent leurs enfants à faire l'étude.

La moyenne de 3.85 des réponses des répondants nous montre que les écoliers révisent la matière après les cours, avec le niveau d'acceptation qui est très haut, justifié par la moyenne de 3.85 qui est situé dans l'intervalle de [3.50- 4.00]. La façon dont les écoliers font l'étude est très satisfaisante comme c'est montre par l'affirmation des parents.

Les réponses données par les parents et les enseignants affirment que les écoliers fassent l'étude et qu'ils bénéficient les encouragements provenant de leurs parents ou des autorités de l'école, donc les écoliers ont de moyen de réaliser leurs devoirs et d'accomplir les exigences que les parents et les enseignants leur ont confiés.

4.2.2. Lieux des répétitions

Dans ce travail, ce point montre les lieux où les cours du soir se font ; soit à la maison, soit à l'école ou ailleurs.

Avis des parents sur les endroits des cours du soir

Les réponses des parents sur les lieux des répétitions sont données dans le tableau no 8

Tableau 8: Avis des parents sur les lieux de répétition.

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Apres les cours en classe nos enfants ont de lieu réservé pour l'étude

27

1

2

3.4074

.79707

Les répétitions se font à la maison

27

1

4

2.6667

1.10940

Les répétitions se font à l'école

27

1

4

2.8889

1.08604

Les répétitions se font ailleurs

27

1

4

1.6296

.79169

Source : résultats de l'enquête.

Les informations récapitulées dans le tableau 8 montrent que les parents enquêtés sont moyennement d'accord sur la question de savoir si leurs enfants ont de lieu réservé pour faire l'étude, car la moyenne des réponses est de 3.40 comprise dans l'intervalle de [2.50-3.49].

Pour la question de savoir là où les répétitions se font, la moyenne des réponses données par les répondants montre que les répondants sont moyennement d'accord parce que la moyenne de 2.66 se trouve dans l'intervalle de [2.50-3.49]. C'est à dire la plupart des répondants disent que les enfants fassent les répétitions à la maison.

La moyenne de 2.88, nous montre que les répondants sont moyennement d'accord sur la question de savoir si les répétitions se font à l'école, parce que cette moyenne est dans l'intervalle de [2.50-3.49].

Les résultats obtenus de la question de savoir si les répétitions se font ailleurs, nous montrent que les répondants ne sont pas d'accord à cette assertion, car la moyenne de 1.62 se situe dans l'intervalle de [2.49-1.00]. C'est-à-dire les répétitions ne se font pas ailleurs (à l'extérieur de l'école ou à la maison)

Les réponses données par les parents affirment que les répétitions se font à la fois à la maison ou à l'école et ils infirment que les répétitions se font ailleurs. C'est à dire si ce n'est pas à l'école c'est à la maison.

Tableau 9. Avis des écoliers sur les endroits des répétitions

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Les répétitions se font à la maison

28

1

4

3.2500

1.14261

Les répétitions se font à l'école

28

1

4

2.9643

1.17006

Les répétitions se font ailleurs

28

1

4

1.8929

1.03062

Source: résultants de l'enquête

La moyenne de 3.25 indique que les répondants sont moyennement d'accord à l'assertion qui dit que les répétitions se font à la maison. Cela est montre par la moyenne qui est dans l'intervalle de [2.50-3.49]. Avec la moyenne de 2.96, les répondants sont aussi moyennement d'accord à la question de savoir si les répétitions se font à l'école, parce que la moyenne de 2.96 est située dans l'intervalle de [2.50-3.49].

Sur la question de savoir si les répétitions se font ailleurs, les répondants ne sont pas d'accord à cette idée, cela est justifié par la moyenne de 1.89. C'est-à-dire que les réponses des répondants sont à un niveau faible, pour dire que les répétitions ne se font pas ailleurs. Les écoliers ont affirmé que les répétitions se font en même temps à l'école et à la maison, mais ils ont infirmé qu'elles se font ailleurs.

Les perceptions des enseignants sur les lieux des répétitions.

Nous avons voulu aussi savoir ce que les enseignants pensent sur les lieux des répétitions, leurs réponses à cette question sont données dans le tableau No 10.

Tableau 10: Avis des enseignants sur les endroits des répétitions

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Les répétitions se font à la maison

49

1

4

2.9388

.68945

Les répétitions se font à l'école

49

1

4

3.2449

.99017

Les répétitions se font ailleurs

49

1

4

1.3673

.75537

Source : résultats de l'enquête.

Le tableau 10 montre que les réponses des enseignants sur les lieux des répétitions, sur la question de savoir si les répétitions se font à la maison, les répondants (enseignants) sont moyennement d'accord. Ceci est montré par la moyenne des réponses de 2.93 se trouvant dans l'intervalle de [2.50-3.49]. Pour la question de savoir si les répétitions se font à l'école, la moyenne de 3.24 indique que les enseignants sont moyennement d'accord à cette assertion, parce que cette moyenne est dans l'intervalle de [2.50-3.49]. À ce qui concerne l'assertion de savoir si les répétitions se font ailleurs, la moyenne des réponses de 1.36 montre que les enseignants ne sont pas d'accord à cette assertion parce que la majorité à cette question a répondu par la moyenne très faible, puis que cette moyenne est située dans l'intervalle de [1.00-2.49]. Ici les enseignants sont d'accord que les répétitions se font à la fois à la maison et à l'école mais ils ont infirmé qu'elles se font ailleurs.

Les cours du soir se font soit à la maison, soit à l'école selon les différentes perceptions données par les personnes concernées par cette étude. Mais il est rare de faire les cours du soir ailleurs. L'interview menée auprès des directeurs nous a montré que les cours du soir se donnent à l'école malgré l'interdiction de la ville de Kigali.

4.2.3. Comment les répétitions se font-elles?

Dans notre travail, ce point montre la façon dont les cours du soir se font.

a) Qui aide l'enfant à faire les répétitions ?

Le tableau

Tableau 11 montre ceux qui aident les enfants pendant les cours du soir

Tableau 11 : Avis des parents sur ce qui aide leurs enfants à faire des répétitions.

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Après les cours, nous laissons les enfants à répéter la matière eux-mêmes.

27

1

4

3.0741

1.03500

Après les cours, nous aidons nous mêmes les enfants à répéter la matière.

27

1

4

2.3333

1.10940

Après les cours, nous cherchons à nos enfants un répétiteur pour les aider à réviser la matière vue en classe.

27

1

4

2.7037

1.03086

Source : résultats de l'enquête.

Le tableau 11, nous montre les avis des parents sur la question de savoir qui aide l'enfant à faire les répétitions des matières vues en classe. Sur la question de savoir si les parents laissent les enfants à faire eux-mêmes l'étude à la maison, la moyenne de 3.07 indique que les répondants sont moyennement d'accord à cette assertion, puis que la moyenne de 3.07 se trouve dans l'intervalle de [2.50-3.49]. La moyenne de 2.33 nous montre que les parents ne sont pas d'accord à la question de savoir si les parents aident leurs enfants à faire l'étude eux-mêmes. Selon cette moyenne les parents n'interviennent pas dans des répétitions de la matière à leurs enfants, ceci est montré par la moyenne de 2.33 se trouvant dans l'intervalle de [1.00-2.49]. Le niveau d'intervention des parents dans la répétition de la matière pour leurs enfants est faible.

La moyenne 2.70 montre que les parents sont moyennement d'accord sur la question de savoir si les parents cherchent des répétiteurs pour leurs enfants, cela est montre par la moyenne de 2.70 se situant dans l'intervalle de [2.5-3.49].

Les réponses données par les enfants à celui qui les aide à faire l'étude.

Il est nécessaire de recourir auprès des écoliers pour savoir ce qu'ils pensent, car ce sont eux qui subissent cette action des cours du soir.

Tableau 12 : Avis des écoliers sur celui qui les aident lors des répétitions de la matière

Les assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Lors de la répétition de la matière, nous sommes aidés par nos parents

28

1

4

2.7857

.95674

Nous sommes aidés par nos enseignants de l'école

28

1

4

3.0357

.96156

Nous sommes aidés par les enseignants qui enseignent ailleurs ou autre personne

28

1

4

1.7500

1.17458

Nous sommes aidés par nos collègues

28

1

4

3.1429

.65060

Nous nous aidons nous-mêmes à faire l'étude

28

1

4

2.9286

.97861

Source : résultats de l'enquête.

A l'assertion de savoir si des écoliers sont aidés par les parents à répéter la matière, la moyenne de 2.78 des réponses des écoliers montre qu'ils sont moyennement d'accord à cette assertion puis que la moyenne des réponses de 2.78 est dans l'intervalle de [2.50-3.49]. La moyenne de 3.03 montre que les répondants sont moyennement d'accord sur la question de savoir si les écoliers sont aidés par les enseignants qui les enseignent en classe. Cette moyenne de 3.03 est situe dans l'intervalle de [2.50-3.49].

La moyenne de 1.75 nous montre que les écoliers ne sont pas d'accord à l'assertion de savoir si les écoliers sont aidés par les enseignants qui enseignent ailleurs ou les autres personnes. Ceci est montré par cette moyenne de 1.75 se trouvant dans l'intervalle de [1.00-2.49]. Par la moyenne de 3.14, les répondants montrent qu'ils sont moyennement d'accord à l'assertion qui dit que des écoliers sont aidés par les collègues, cela se montre par la moyenne qui se situe dans l'intervalle de [2.50-3.49].

A l'assertion de savoir si les écoliers eux-mêmes s'aident à faire l'étude, nous voyons dans le tableau que les écoliers sont moyennement d'accord à cette assertion, grâce à la moyenne de 2.92. Cette affirmation est montrée par la moyenne qui se trouve dans l'intervalle de [2.50-3.49].

Les enfants sont aidés à faire la répétition de la matière par les parents, leurs enseignants de l'école, leurs collègues et par eux-mêmes selon les réponses données par les écoliers dans le tableau 12.

Pourquoi chercher un répétiteur ?

Sur ce point voici les raisons qui poussent les parents à chercher les répétiteurs pour leurs enfants. Ces raisons sont données par les différentes catégories des personnes constituant notre échantillon tel que les écoliers et parents.

b. Les raisons qui poussent les parents à chercher les répétiteurs à leurs enfants.

Le tableau ci-dessous montre les raisons qui motivent les parents à chercher les répétiteurs à leurs enfants.

Tableau 13 : Avis des parents sur les raisons qui poussent les parents à chercher les répétiteurs à leurs enfants ;

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Nous avons cherché quelqu'un qui aide notre enfant parce que l'école nous le demandait

27

1

4

2.3704

1.04323

Nous avons cherché celui qui aide notre enfant grâce aux autres parents qui nous le conseillaient.

27

1

4

1.8889

.89156

Nous avons cherché celui qui aide notre enfant parce que l'enfant m'a demandé de le cherche

27

1

4

2.2963

1.13730

Nous avons cherché celui qui aide notre enfant parce qu'il était le dernier par rapport aux autres écoliers de sa classe

27

1

4

3.1111

.97402

Nous avons cherché celui qui aide notre enfant parce que nous n'avons pas du temps de les aider

27

1

4

3.3333

.87706

Nous avons cherché celui qui aide notre enfant parce que nous voulions qu'il ait la maitrise de la matière étudiée

27

2

4

3.5185

.64273

Nous avons cherché celui qui aide notre enfant en voulant que sa note soit augmentée

27

2

4

3.7037

.54171

Source : résultats de l'enquête

Les réponses données dans le tableau ci-haut, montre la moyenne de 2.37 des réponses des parents sur l'assertion de savoir si les parents cherchent un répétiteur à leur enfants parce que l'école le leur demande. Cette moyenne nous montre que les répondants ne sont pas d'accord à cette assertion, puisque la moyenne de 2.37 appartient à l'intervalle de [1.00-2.49].

La moyenne de 1.88 indique que les parents ne sont pas d'accord à l'assertion de savoir si les parents cherchent à leurs enfants celui qui les aide à faire l'étude, grâce aux conseils des autres parents, cela se montre par cette moyenne qui se situe dans l'intervalle de [1.00-2.49]. La moyenne de 2.29 montre que les répondants ne sont pas d'accord à l'assertion qui dit que les enfants demandent à leurs parents de chercher pour eux quelqu'un pouvant les aider dans la révision du cours. Cette moyenne se trouve dans l'intervalle de [1.00-2.49]. Les enfants ne demandent pas souvent à leurs parents de chercher un enseignant-répétiteur.

La moyenne de 3.11, nous montre que les répondants sont moyennement d'accord à l'idée que les parents cherchent des répétiteurs à leurs enfants parce qu'ils sont les derniers par rapport autres écoliers de leurs classes. Cela est justifié par cette moyenne de 3.11 qui est dans l'intervalle de [2.50-3.49]. Donc les parents cherchent des répétiteurs à leurs enfants à cause d'être les derniers par rapport aux autres écoliers de leurs classes. La moyenne de 3.33, montre que les parents sont moyennement d'accord à l'idée qu'ils n'ont pas du temps pour aider leurs enfants à réviser les cours. Cela est montré par cette moyenne de 3.33 se trouvant dans l'intervalle de [2.50-3.49].

Les parents sont totalement d'accord à l'assertion qui dit qu'ils cherchent des répétiteurs à leurs enfants dans le but de les aider à maitriser la matière étudiée en classe, c'est ce que montre la moyenne de 3.51 des réponses des parents qui se trouve dans l'intervalle de [3.50-4.00].

Les parents sont tout à fait d'accord qu'ils cherchent des répétiteurs à leurs enfants pour améliorer leurs notes. Cela est montre par la moyenne de 3.70 qui est situé dans l'intervalle de [3.50-4.00]. Les parents ont répondu fortement qu'ils cherchent des répétiteurs en voulant améliorer la note des leurs enfants.

En général les parents cherchent des répétiteurs à leurs enfants parce qu'ils n'ont pas de temps pour les aider. Ils leur cherchent les répétiteurs parce que ces enfants sont parmi les derniers de la classe. Les parents veulent que leurs enfants aient la performance dans la matière ayant par conséquent une bonne note.

Qui les écoliers préfèrent t-ils  les aider ?

Voici les avis des écoliers sur les questions de savoir s'ils admirent les répétiteurs que les autres personnes et pourquoi ils les admirent plus que les autres.

Tableau 14 : Avis des élèves sur celui qu'ils préfèrent lors du cours du soir.

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Nous admirons les répétiteurs parce qu'ils aident beaucoup

28

1

4

3.7143

.71270

Etre aidé par un enseignant-répétiteur est très important que nos parents ou une autre personne

28

1

4

3.5357

.83808

Source : résultats de l'enquête.

La moyenne de 3.71 montre que les écoliers sont tout à fait d'accord à l'idée que les écoliers admirent les enseignants-répétiteurs parce qu'ils les aident beaucoup à maîtriser la matière. Cela se montre par cette moyenne qui est dans l'intervalle de [3.50- 4.00]. Les écoliers affirment que les enseignants-répétiteurs sont très importants que les parents ou autre personne, s'est ce que montre la moyenne de 3.53 des réponses qui se trouve dans l'intervalle de [3.50- 4.00]

Les enseignants-répétiteurs sont qualifiés dans ce domaine d'enseignement. Ils savent comment ils peuvent manier les enfants et par conséquent les écoliers les admirent et les préfèrent plus que les autres personnes.

c). Comment les enseignants donnent les cours de répétitions

Voici le tableau qui montre les avis des enseignants sur la façon dont ils donnent les cours du soir.

Tableau 15 : Façon dont les enseignants-répétiteurs donnent les cours de répétition

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Nous donnons les cours du soir à tous les écoliers de la classe

49

1

4

3.3673

.90586

Nous donnons les cours du soir au petit nombre des écoliers de la classe

49

1

4

1.8163

.85813

Nous donnons les cours du soir à un seul écolier de notre classe

49

1

3

1.2245

.46839

Nous donnons les cours des répétitions à un petit nombre d'écoliers qui ne sont pas de notre classe

49

1

4

3.3061

.96186

Source : Résultat de l'enquête.

La moyenne de 3.36, montre que les enseignants sont moyennement d'accord à l'assertion qui dit qu'ils donnent les cours de répétition à tous les écoliers de la classe. La moyenne des réponses des enseignants est située dans l'intervalle de [2.50-3.49]. Pour l'assertion de savoir si les enseignants-répétiteurs donnent les cours de répétition à un petit nombre d'écoliers, les enseignants ne sont pas d'accord, cela est montre par la moyenne de 1.81 qui est située dans l'intervalle de [1.00- 2.49]. La moyenne de1.22 nous montre que les enseignants ne sont pas d'accord à l'assertion dont les enseignants-répétiteurs donnent les cours de répétition à un seul écolier de la classe. Cela est montré par la moyenne de 1.22 qui est dans l'intervalle de [1.00- 2.49].

Par la moyenne de 3.30, les répondants sont moyennement d'accord à l'assertion de savoir si des enseignants-répétiteurs donnent les cours de répétition à un petit nombre d'écoliers qui ne sont pas de leur classe. Cela est montré par cette moyenne se trouvant dans l'intervalle de [2.50-3.49]. Selon les réponses fournies par les enseignants, sur la façon dont ils donnent les cours de répétition, les enseignants ont confirmé qu'ils donnent les cours de répétition soit à tous les écoliers de la classe ou soit à un petit nombre d'écoliers qui ne sont pas de leurs classes et ensuite ils ont infirmé qu'ils donnent les cours du soir à un petit nombre d'écoliers de la classe ou en seul écolier de la classe

A ce qui aide l'enfant à faire les cours du soir, les parents ont répondu que les enfants font les répétitions du cours par eux-mêmes ou à l'aider des répétiteurs. Les écoliers ont répondu qu'ils sont aidés par les parents, les répétiteurs qui sont de leurs enseignants, leurs collègues ou eux-mêmes. Les raisons qui poussent les parents à chercher des répétiteurs à leurs enfants, les réponses des parents nous montrent que les parents cherchent les répétiteurs à leurs enfants pour des raisons suivantes : ils n'ont pas du temps pour les aider, leurs enfants sont les derniers en classe, les parents ont besoin que leurs enfants aient la maîtrise de la matière et ils ont besoin de meilleurs notes pour leurs enfants. D'après les réponses données par les écoliers sur l'assertion de savoir à quelle personne pourraient préférer de les aider pendant les cours du soir. Les écoliers disent qu'ils admirent les répétiteurs parce qu'ils les aident plus que les autres personnes.

Les réponses données par les enseignants sur la façon dont les enseignants-répétiteurs donnent les cours du soir, nous montrent que les enseignants-répétiteurs donnent ces cours du soir à tous les écoliers qu'ils soient de leurs classes ou non.

4.2.4. Influence des répétiteurs sur la performance des écoliers

Les perceptions des enseignants sur l'influence des répétiteurs sur la performance des écoliers ;

a) Est-ce qu'après les répétitions faites par l'enfant, a-t-il réussi ou échoué ?

Tableau 16 : Influence des répétiteurs sur la performance des écoliers

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Grace aux répétitions l'écolier a réussi aux cours répétés

49

1

4

3.5510

.67888

Malgré les cours du soir fait par l'écolier, il a échoué aux cours répètes

49

1

2

1.4694

.50423

Source : résultats de l'enquête.

La moyenne de 3.55, montre que les enseignants sont totalement d'accord à l'assertion qui dit que les écoliers réussissent mieux grâce aux cours du soir. Cela est montré par la moyenne qui est dans l'intervalle de [3.500- 4.00]. Et la moyenne de 1.46 indique que les enseignants ne sont pas d'accord que les écoliers échouent après avoir fait les cours du soir parce que la moyenne des réponses est situe dans l'intervalle de [1.00-2.49].Les enseignants affirment que les cours du soir (répétitions) sont très important, comme beaucoup de répondants l'ont affirmé.

Les perceptions des écoliers sur l'influence des répétiteurs sur la performance scolaire

Apres avoir saisi les informations données par les enseignants, il a été nécessaire de passer au côté des écoliers pour voir ce qu'ils pensent sur l'influence des répétiteurs sur la performance scolaire.

Tableau 17: Perceptions des écoliers sur l'influence des répétiteurs sur la performance scolaire

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

J'ai resté au même niveau malgré les cours du soir

28

1

4

2.2500

1.35058

J'ai échoué malgré les répétitions que j'avais faites

28

1

4

1.7500

.79931

Source : résultats de l'enquête.

Les écoliers ne restent pas au même niveau après avoir fait les répétitions, d'après la moyenne des réponses de 2.25 située dans l'intervalle de [1.00-2.49] qui montre que les écoliers ne sont pas d'accord à cette assertion. La moyenne de 1.75, montre que les répondants ne sont pas d'accord à l'assertion de savoir si des écoliers échouent alors qu'ils font les cours de répétition. Ceci est montré par la moyenne des répondants située dans l'intervalle de [1.00-2.49].

Selon les réponses données dans le tableau 17, Les écoliers ont montré qu'ils ne restent pas au même niveau après avoir fait les répétitions et qu'ils n'échouent pas, c'est-à-dire que les écoliers réussissent mieux grâce aux cours du soir. Donc les cours du soir ont une influence sur la performance scolaire selon les réponses données par les écoliers dans le tableau ci-haut.

L'impact des répétiteurs sur le rendement scolaire.

Le tableau 18 montre les différentes perceptions des enseignants des écoles primaires et les parents sur les assertions suivantes :

Tableau 18. Perceptions des parents et enseignants sur l'impact des répétitions sur le rendement scolaire et la nécessite du cours du soir.

Répondants

Questions/réponses

Enseignants

Parents

 

1. Penses-tu que les cours du soir ont un impact sur le rendement des écoliers ?

Nombre des répondants

%

Nombre des répondants

%

Rep : les cours du soir ont un impact sur le rendement scolaire parce que le répétiteur explique la matière non comprise par l'écolier en classe et il découvre aussi où est la faiblesse de l'élève.

49

100%

27

100%

2. Penses-tu qu'il nécessaire de chercher un répétiteur pour un écolier (enfant) ?

 
 
 
 

Rép 1 : un répétiteur est nécessaire parce qu'il aide l'enfant à comprendre de plus ce qu'il a appris à l'école

21

42.85

19

70.37

Rep 2 : Il n'est pas nécessaire pour certains élèves qui captent facilement la matière

28

57.14

15

55.55

Source : résultats de l'enquête.

Le dénominateur commun pour la question de l'impact des répétiteurs sur la performance des écoliers entre les parents et les enseignants est que les répétiteurs ont une influence remarquable sur la réussite scolaire parce que le répétiteur occupe davantage l'écolier et l'écolier trouve le temps de poser les questions sur la matière dont il ne comprend pas. L'enseignant découvre le côté faible d'un écolier.

A la question de savoir s'il est nécessaire de chercher un répétiteur pour un écolier, 42.85% des enseignants et 70.37% de parents ont répondu qu'un répétiteur est nécessaire parce qu'il aide l'enfant à comprendre mieux la matière non comprise en classe et il se sent à l'aise quand il est avec cet enseignant. 57.14% des enseignants et 55.55%, des parents ont dit qu'il n'est pas nécessaire de chercher à l'écolier un répétiteur surtout quand l'écolier est fort, il peut s'aider lui-même.

En général, un répétiteur est nécessaire pour les écoliers faibles surtout dans les cours où un écolier présente des difficultés parce qu'un répétiteur a un rôle primordial sur la performance scolaire.

Tableau 19 : Perceptions des parents sur l'influence des répétiteurs sur la performance scolaire

Assertions

N

Min

Max

Moyenne

Ecart-type

Nos enfants ont réussi grâce aux répétitions faites à la maison

27

1

4

2.8148

1.07550

A cause des répétitions faites, nos enfants ont amélioré leur réussite

27

3

4

3.6667

.48038

malgré les répétitions faites, nos enfants ont réussi au même niveau qu'avant.

27

1

4

2.3333

1.10940

Source : résultats de l'enquête.

Les parents sont moyennement d'accord à l'assertion qui dit que l'enfant réussit mieux grâce aux répétitions faites à la maison, ceci est montré par la moyenne de 2.81 se trouvant dans l'intervalle de [2.50-3.49] et ils sont totalement d'accord que les enfants ont amélioré la réussite en classe grâce aux répétitions faites pour eux, ceci est expliqué par la moyenne de 3.66 qui montre l'acceptation très forte à cette assertion, puis ce que cette moyenne est dans l'intervalle de [3.50- 4.00]. La moyenne de 2.33 montre que les répondants ne sont pas d'accord à l'assertion de savoir si les enfants réussissent au même niveau qu'avant les répétitions. Ceci est montré par la moyenne située dans l'intervalle de [1.00- 2.49].

Donc, les parents affirment que les écoliers réussissent et améliorent la réussite grâce aux répétitions faites.

D'après les réponses fournies par les enseignants, ils ont confirmé que les répétiteurs ont une influence sur la performance scolaire mais qu'il n'est pas nécessaire de chercher un répétiteur pour les écoliers fort car ils sont capable de s'aider eux-mêmes. Les écoliers ont aussi confirmé que les cours du soir influencent sur la performance scolaire. Même les parents ont confirmé que leurs enfants ont réussi grâce aux répétitions faites et ils confirment avec consistance que les répétiteurs ont un impact positif sur le rendement scolaire.

4.2.4.1. Évolution des écoliers sur le rendement scolaire.

Après avoir vu les différentes opinions provenant des parents, des élèves, des enseignants et des directeurs des établissements faisant partie de notre échantillon, nous avons eu la curiosité de voir l'évolution des écoliers qui n'ont pas des répétiteurs dans l'année 2010 mais ces mêmes écoliers ont cherché les répétiteurs en 2011 après avoir constaté que leurs notes étaient médiocre

Ce tableau 20 nous montre l'évolution du rendement scolaire des enfants qui étaient en 4e année et 5e année en 2010 lorsqu'ils n'avaient pas des répétiteurs. Ces écoliers ont été promus respectivement en 5e et en 6e années en l'an 2011 mais en 2011 ils ont cherché les répétiteurs pour les aider dans leurs études. C'est-à-dire que nous comparons les notes des mêmes écoliers qui n'avaient pas des répétiteurs dans l'années 2010 mais qui les ont recherché en l'an 2011.

Tableau 20: Nous montre l'évolution des écoliers à l'an 20111, après avoir fait les répétitions.

Les années

Intervalle

des notes

E.P. Kimironko I

E.P. Kimironko II.

E.P. la Fontaine

2010

2011

2010

2011

2010

2011

4e

5e

5e

6e

4e

5e

5e

6e

4e

5e

5e

6e

Freq.

Freq

Freq

Freq

Freq

Freq.

Freq

Freq

Freq.

Freq.

Freq.

Freq.

[80-75]

2

1

2

1

2

2

2

1

4

3

2

2

[74-70]

2

0

3

2

5

3

4

4

5

5

5

4

[69-65]

2

3

3

4

4

2

6

3

3

6

6

8

[64-60]

3

3

2

1

2

4

3

6

8

4

9

5

[59-55]

3

3

4

2

6

4

3

1

9

5

10

3

[54-50]

3

2

2

2

2

1

4

1

5

2

3

4

[49-45]

2

 

1

0

1

0

0

0

0

1

0

0

Moyenne en %

58.0

61.1

62.4

62.2

57.4

65.6

60.

70.2

65.4

60.9

67.0

66.7

Total

17

12

17

12

22

16

22

16

34

26

34

26

Source : résultats de l'enquête.

Le tableau ci-haut, nous montre que la réussite des écoliers de la 4e année à l'école primaire de Kimironko I en 2010, avaient la moyenne des notes de 58% et en arrivant en 5e année en 2011 ces écoliers ont pu trouver 62.4% et ont augmenté leur note après avoir fait les cours du soir.

Les écoliers de 5e année avaient la moyenne des notes de 61.1% en l'an 2010, en 2011 en arrivant en 6e année ils ont pu augmenter leurs notes grâce aux cours du soir, avec la moyenne de note de 62.2%, c'est-à-dire ils ont eu l'augmentation de 1.1%.

A l'E.P. Kimironko II, en 2010 les écoliers de la 4e année avaient 57.4% et en 2011 ces écoliers ont eu la moyenne des notes de 60%. C'est-à-dire qu'il y a eu une augmentation de 2.6% de note. Les écoliers de la 5e année avaient 65.6% en 2010, en arrivant en 6e en 2011, les écoliers avaient la moyenne de 70.2%. c.à.d. qu'ils ont pu augmenter 4.6% à la note qu'ils avaient en 5e année. Cette moyenne des notes des écoliers qui ont des répétiteurs montre l'influence des répétiteurs sur la performance des écoliers.

Pour l'E.P la Fontaine, en 2010 dans la classe de la 4e année, il y avait 43 écoliers qui n'avaient pas de répétiteurs, ils avaient la moyenne de note de 65.4% mais après avoir fait les répétitions quand ils arrivaient en 5e année, ils ont pu trouver la note de 67%. Ces écoliers ont une augmentation de la moyenne de 1.6%.

Pour les écoliers qui étaient en 5e année en 2010, ils avaient la moyenne de 60.9% et arrivant en 6e année, ils ont eu 66.7% grâce aux cours du soir, donc ils ont pu augmenter la moyenne de 5.8% de plus.

Le tableau no 20, nous montre clairement que les enfants ont évolué après avoir fait les cours du soir. Ceci est marqué par les notes qu'ils ont eues en 2011.

Evolution du rendement scolaire selon les écoles constituant notre échantillon.

Le tableau no 21 ci-dessous, montre l'évolution des écoles en comparant les notes des écoliers. Les cours du soir dans ces écoles ne se font pas de la même façon. Pour les unes, les cours du soir sont obligatoires pour tous les écoliers comme l'école primaire la Fontaine. Pour les deux autres ce sont les écoliers qui ont des parents ayant les moyens qui trouvent des répétiteurs.

Tableau 21 Montre l'évolution de note de chaque école.

Année /Scolaire

% en classe

Ecoles

2010

2011

%

%

4e

5e

5e

6e

E.P. Kimironko I

58.3

52.5

51.7

57.5

E.P. Kimironko II

65.3

68.6

68

65.7

E.P. la Fontaine

51.4

63.2

60.0

64.5

Source : résultats de l'enquête

Le tableau no 21, montre que les écoliers de la 4e en 2010, à l'E.P. Kimironko I avaient la moyenne de note de 58.3%, arrivés en 5e année en 2011 ils ont pu trouver la moyenne de 51.7%. Ceux de la 5e année en 2010 de la même école avaient la moyenne de 52.5% et arrivés en 6e en 2011, ils ont pu trouver la moyenne de 57.5%. Selon l'interview menée auprès du directeur de la dite école, il est remarquable qu'un petit nombre d'écoliers sont arrangés par leurs parents pour trouver des répétiteurs et que beaucoup des écoliers n'ont pas des moyens pour faire les cours du soir. Cependant, dans cette école, les parents et l'école se sont convenus que tous les écoliers de la 6e année doivent faire les cours du soir chaque jour après la classe afin que leurs enfants réussissent mieux à l'examen national.

Concernant l'E.P. Kimironko II, les écoliers de la 4e en 2010 avaient la moyenne de note de 65.3%, mais en arrivant en 5e année, ils ont pu trouver une moyenne de note de 68% grâce aux répétitions qu'ils faisaient chaque samedi. Les écoliers de la 5e en 2010 avaient la moyenne de 68,6% mais arrivés en 6e année en 2011, ces écoliers ont 65,7%. Ici nous nous sommes demandé pourquoi ces écoliers qui étaient en 5e année en 2010 ont eu la régression de la moyenne en arrivant en 6e année en 2011. La raison avancée par le directeur est que ces écoliers quand ils étaient en 5e année n'avaient pas beaucoup à faire, mais arrivés en 6e année ils étaient très occupés de se préparer aux examens nationaux, ils étudient non seulement la matière de la 6e année mais également révisent et celle des années antérieures.

A l'école primaire la Fontaine, les écoliers en 4e en 2010 avaient la moyenne de 51.4%, mais en arrivant en 5e année en 2011 ils ont obtenu 60%, alors que ceux qui étaient en 5e année en 2010 avaient la moyenne de 63.2% et en arrivant en 6e année en 2011 ont eu 64.5%. Selon les résultats obtenus dans les années 2010 et 2011, il est remarquable que les écoliers ont pu améliorer la moyenne, suite au renforcement des cours du soir obligatoires pour tous les écoliers de cette école.

Avec ce tableau qui montre les résultats des 3 écoles, nous constatons que les notes ont augmenté selon les efforts fournis par les écoles pour enseigner leurs écoliers. Aussi pouvons-nous dire que les cours du soir ont une grande importance dans la performance des écoliers.

4.2.4.2. Vérification de l'hypothèse

La vérification de l'hypothèse résume notre sujet de recherche, l' « influence des répétiteurs sur la performance des écoliers du milieu urbain; Cas du secteur de Kimironko.

L'hypothèse formulée au départ est la suivante :

Les répétiteurs ont une influence sur la performance des écoliers.

Pour la vérification de cette hypothèse, nous avons fait l'analyse, l'interprétation des données collectées au moyen des questionnaires adressés aux parents, aux enseignants et aux écoliers, en plus l'interview mène auprès des directeurs des établissements scolaire dans le secteur de Kimironko est venu compléter les données collectées au moyen du questionnaire.

Grâce aux données analysées dans les tableaux 16, 17 et 19, les écoliers, les parents et les enseignants, nous ont affirmé que les répétiteurs ont une grande influence sur la performance des écoliers. Grace au tableau 16 qui nous donne la moyenne de 3.55, nous montre que les répétitions ont permis d'augmenter les pourcentages de la note des écoliers. Selon les écoliers dans les tableaux 17 et les parents dans les tableaux 19 avec respectivement les moyennes des réponses de 2.89, 2.81 et 3.66, ici ces moyennes nous montrent que les écoliers et les parents sont moyennement d'accord à l'assertion de savoir si des écoliers après avoir fait les cours du soir ont réussi. La moyenne des réponses de 3.66, nous confirme que les répétitions permettent l'amélioration de la réussite scolaire sur la question de savoir si les répétitions améliorent la réussite scolaire. Selon l'interview mène auprès des directeurs des écoles primaires, ils ont montré que les répétitions ou cours du soir sont nécessaires parce que quand l'enfant est à la maison et il devient parfois paresseux, il ne trouve pas le courage de faire l'étude. Donc les enfants ont besoin de support des parents quand ils sont à la maison et quand il est même à l'école. Et quand les parents ne sont pas là, ils doivent chercher à leurs enfants d'autres personnes pouvant les aider à réviser leurs matières.

Pour la question posée, à la fois aux parents et aux enseignants de savoir s'il est nécessaire de chercher les répétiteurs pour les enfants, 57.1% des enseignants ont répondus que ce n'est pas nécessaire pour l'enfant intelligent. Cet enfant qui capte facilement ce que l'enseignant donne en classe, peut faire lui-même la révision sans aucune assistance d'une autre personne. Ceci est affirmé aussi par les parents, 55.55% des parents enquêtés ont affirmé qu'il faut chercher un répétiteur pour les enfants faibles seulement.

Les enfants faibles trouvent l'occasion de poser les questions à l'enseignant-répétiteur parce qu'en classe ces enfants sont souvent timides. Les plus fort quant à eux découvrent facilement les

Choses nouvelles et posent des questions à l'enseignant pour mieux comprendre juste en classe.

CHAPITRE V: CONCLUSION GENERALE ET RECOMMENDATIONS

5.1. CONCLUSION GENERALE

Pour arriver à la fin de notre travail de recherche de fin d'études universitaires, il est mieux de donner les points essentiels de ce travail intitulé « Problématique des répétiteurs sur la performance des écoliers du milieu urbain». Cas du secteur de Kimironko.

Les questions de recherche ont été formulées pour bien mener cette enquête et envisager les remèdes de résoudre ce problème.

§ Est-ce que les répétiteurs ont une influence sur la performance des écoliers ?

Les objectifs suivants ont été fixés en vue de vérifier si nos observations qui ne sont pas empiriques sont conformément à la réalité.

Objectif général

Ce travail a pour but général d'examiner l'influence de répétiteur sur la performance des écoliers du milieu urbain. Comme objectif spécifique, nous avons

§ Vérifier si les écoliers qui ont des répétiteurs réussissent mieux qu'auparavant.

L'hypothèse suivante a été à la base de notre étude ;

§ Les répétiteurs ont une influence sur la performance des écoliers.

Les méthodes et les techniques de recherche ont été utilisées dans la détermination des échantillons, la collecte des données, interprétations et analyse des résultats. Pour déterminer l'échantillon, nous avons utilisé l'échantillonnage à choix raisonné, échantillonnage aléatoire simple pour la détermination des écoles à enquêter, échantillonnage accidentel et les idées des auteurs comme Javeau et Lokesh.

Les méthodes et techniques de collecte des données ont été exploitées, comme méthode documentaire nous avons consulté les documents relatifs à notre travail tel que les livres, la source électroniques et les différents mémoires.

L'analyse de documents nous a été d'une grande importance sur la confection de la partie théorique ou il s'est avéré nécessaire d'expliquer mieux le sens de notre sujet. Les documents consultés sont entre autre des ouvrages, des rapports scolaires, les mémoires des autres étudiants. Les méthodes d'enquête m'a permis d'accéder aux enquêtés sur terrain. Elle a été prise en considération pour mieux récolter les informations. Cette méthode avec ses techniques a permis l'accès à diverses informations pouvant nous aider à connaître si les enseignants répétiteurs ont une influence sur la performance des écoliers. Cette méthode nous a permis de recourir aux deux techniques : technique d'enquête par questionnaire et interview pour accéder aux informations sur terrain. Ici nous ne pouvons pas oublier les méthodes d'analyse des données qui nous ont été utile dans notre travail.

Nous avons fait recourt à la technique de S.P.S.S pour analyser les données au moyen de la méthode statistique. Cette méthode a été utilisée pour calculer la moyenne, le minimum et maximum des réponses données par les répondants.

Les résultats obtenus nous ont permis de conclure que « Les répétiteurs ont une influence sur la performance des écoliers». Cette hypothèse est confirmée parce que les répondants ont affirmé que les répétitions ou cours du soir ont une influence positive sur la performance des écoliers. Les écoliers eux-mêmes en sont les témoins, puisqu'à cette assertion, l'ont affirmé par la moyenne des réponses de 2.89.

A cette idée les parents les ont affirmés par la moyenne des réponses de 3.66 et 2.81 que grâce aux répétitions faites, les écoliers ont amélioré la réussite. Cela a été confirmé fortement par les enseignants par la moyenne de 3.55. Même la note obtenue par les écoliers qui ont des répétiteurs nous montre clairement que ces écoliers ont amélioré la moyenne. La majorité des répondants ont confirmé que les cours des répétitions sont nécessaires surtout pour les écoliers faibles qui ont besoin de supports.

Pour la question posée aux enseignants et aux parents, pour savoir s'il est nécessaire de chercher un répétiteur pour les enfants. 21 enseignants et 19 parents ont répondu qu'un répétiteur est nécessaire parce qu'il aide l'enfant à comprendre de plus ce qu'il a appris à l'école. Mais les 28 enseignants et 15 parents ont répondus qu'Il n'est pas nécessaire pour certains élèves qui captent facilement la matière. Ainsi donc, les cours du soir est l'une des conditions envisageables, pour renforcer les connaissances des enfants, d'après les réponses fournis par les enseignants et parents, sur le plan pédagogique, le principe de renforcement est normal et permis quand on constate qu'un enfant éprouve des difficultés à l'école.

5.2. RECOMMENDATIONS

Au terme de ce travail, il est nécessaire de formuler quelques recommandations, que les différents intervenants dans l'éducation doivent tenir en considération, en vue d'améliorer le rendement scolaire de nos enfants. Ces recommandations ont été adressées aux personnes suivantes : les enseignants-répétiteurs, parents, les écoliers et aux futurs chercheurs.

Les recommandations pour les enseignants- répétiteurs 

§ Il faut se concentrer sur ce que l'élève ne comprend pas pour éviter de perdre du temps inutilement.

§ Un répétiteur doit éviter de faire les devoir pour l'enfant parce qu'il est là pour le guider, conseiller, faciliter et de lui aider.

§ Un répétiteur ne doit pas donner la nouvelle leçon parce que l'objectif du cours du soir est de renforcer la matière vue en classe.

§ Il faut laisser les enfants se reposer un moment avant de commencer leurs cours du soir.

Aux parents :

§ Il faut chercher les répétiteurs capables dignes de son nom (qualifiés) et disponibles

§ Si les parents cherchent un répétiteur, ils doivent lui payer régulièrement et surveiller les cours données par ce répétiteur.

§ Il ne faut pas que les parents se sentent remplacés par les enseignants répétiteurs, car beaucoup de parents n'accomplissent pas leur devoir suite à la vie qui coute cher ou à la paresse de certains parents qui ne font pas ceux qu'il faut faire à leur tache éducatrice. Ils doivent savoir que leur effort est indispensable pour l'éducation de leurs enfants.

§ Les parents doivent éviter d'engager les enseignants-répétiteurs qui enseignent leurs enfants en classe, pour éviter le favoritisme qui peut se produire, quand les enseignants veulent se montrer bons aux yeux des parents qu'ils savent enseigner.

Aux écoliers

§ L'écolier doit prendre bien les notes à l'école. L'écolier doit mettre en pratique ce qu'il apprend et doit profiter cette occasion et poser beaucoup de questions pour mieux comprendre.

Aux futurs chercheurs

Etant donné que le sujet qui a fait l'objet de notre étude de recherche est sujet vaste, nous ne prétendons pas l'avoir épuisé dans tous ces aspects car nous avons été limité dans l'espace, dans le temps et ainsi que financièrement. C'est pour cette raison que, nous voudrions ouvrir les horizons pour les recherches ultérieures en proposant de thème suivant :

§ Etude comparative des écoliers ayant les répétiteurs et à ceux qui n'ont pas des répétiteurs.

§ Les problèmes rencontrés par les répétiteurs pendant les cours du soir.

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Mujawayezu, L. (2005). Incidence des répétiteurs au primaire sur la réussite scolaire des élèves du tronc commun. Kigali : U.A.A.C., Mémoire inédit.

Niyonsaba, L. (2010). Etude comparative sur la performance en première année primaire des enfants qui ont fait l'école maternelle à ceux qui ne l'ont pas faite l'an 2009. Kigali : U.A.A.C., Mémoire inédit.

Sources électroniques

JACQUES M. Nouveau manuel des écoles primaires, moyennes ou normale» http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfp_0556-7807_1975_num_31_1_1592. Consulte le 17/7/2011

GASTON M, (1945). Le mode mutuel. http://clioweb.free.fr/dossiers/mutuel.htm http://doc-aea.aide-et-action.org/data/admin/repetiteurs_a_domicile.pdf. Consulte le 4/5/2011

http://www.djibitv.com/video/8055/Les+r%C3%A9p%C3%A9titeurs+sont+ils+indispensables+%3F. consulte le 19/6/2011
Journal FRATERNITE. www.laraignee.org/modules.php?name=News&file Consulte le 19/11/2011

Annexes






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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King