WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Droit communautaire de l'environnement dans le cadre de l'Union Africaine

( Télécharger le fichier original )
par Boubacar DIAWARA
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maà®trise 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section II : La Cristallisation des avancées récentes par le Droit Communautaire de l'Environnement

Si, la révision de la convention africaine relative à l'environnement avait abouti dans les années 1980, elle n'aurait évidemment pas pu tenir compte des multiples progrès que le Droit International de l'Environnement a réalisés pendant les deux dernières décennies. Grâce donc à cet retard, le D.C.E dans le cadre de l'U.A, à travers la convention de Maputo, a su tirer profit des avancées juridiques récentes au regard tant de son contenu actuel (Paragraphe I) qu'aux mécanismes de mise en oeuvre qu'il consacre (Paragraphe II).

Paragraphe I : Au regard du contenu actuel du Droit Communautaire de l'Environnement

Le D.C.E, dans le cadre de l'U.A, a pu cristalliser les apports les plus progressistes du Droit International de l'Environnement, notamment conventionnel, qui se reflètent très clairement dans la plupart des dispositions de la convention de Maputo. En mettant l'accent sur conservation de la nature, la protection de l'environnement ainsi que le développement durable, la convention de Maputo représente, s'agissant d'un traité de portée globale, le « dernier cri » normatif en droit conventionnel de l'environnement. A titre indicatif, on peut noter l'affirmation du principe de précaution (article IV). Outre cela, des droits procéduraux, eu égard à l'environnement, ont été consacrés : l'accès à l'information (article XVI.1.b), la participation à la prise des décision (article XVI.1.c), y compris par des communautés locales (article XVII.3), l'accès à la justice (article XVI.1.d), l'accès aux procédures administratives et judiciaires en cas de dommage transfrontière (article XVI.2) et le consentement préalable éclairé des communautés concernées pour l'accès aux savoirs traditionnels (article XVII.2). Une coopération pour le transfert de technologies respectueuses de l'environnement (article XIV) est prévue ainsi que les règles et procédures concernant la responsabilité et l'indemnisation des dommages occasionnés (article XXXIX).

En effet, on remarquera, entre autres, que l'accès à l'information en matière d'environnement est traditionnellement un problème aigu en raison de l'absence de transparence inhérente aux processus technocratiques de décision existant dans ce domaine. Longtemps, le citoyen africain n'a pas été informé sur ces questions et a été souvent mis devant le fait accompli des atteintes à l'environnement. Aujourd'hui la convention de Maputo, consacrant l'accès l'information, la participation du public au processus de décision et l'accès à la justice en matière d'environnement, constitue le cadre juridique communautaire.

Toutefois, on remarquera sur un autre plan, une cristallisation des avancées récentes par le D.C.E dans le cadre de l'U.A : celui des mécanismes de mise en oeuvre.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld