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Droit communautaire de l'environnement dans le cadre de l'Union Africaine

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par Boubacar DIAWARA
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maà®trise 2006
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre étude du Droit communautaire de l'environnement dans le cadre de l'Union Africaine, on remarquera que ce droit a évolué même si, par ailleurs il a gardé la philosophie traditionnelle de la protection de l'environnement. Pour retracer cette évolution on notera la création de nouvelles institutions qui s'occuperont des questions environnementales. Avec ces institutions, on a pu constater un changement énorme sur le plan normatif et la mise en oeuvre du Droit Communautaire de l'Environnement. En effet, la révision opérée en 2003 par l'Union Africaine, dans le but d'améliorer la protection de l'environnement, n'a pas moins été profonde, et ce à maints égards. Quant au volume de la nouvelle convention de Maputo de 2003, on relève 43 articles, contre 25 avec la convention d'Alger de 1968, donc avant la création de l'Union Africaine. Au delà de l'élargissement du nombre de dispositions conventionnelles, le contenu de la plupart des 25 articles initiaux a été modifié et complété. Ces apports substantiels ont été réalisés, en grande partie, grâce à de nombreux emprunts aux conventions environnementales récentes, autant mondiales que régionales. La construction normative qui en est résultée porte forcement la marque de ces différents emprunts, au fond comme en la forme. Si bien qu'il reste malgré tout une part d'hétérogénéité quasiment irréductible, qui tient à la multiplicité et la disparité des sources normatives ayant alimenté le texte de Maputo. Celui-ci apparaît ainsi comme relativement composite, avec une texture panachée qui fait son originalité aussi bien que sa richesse, mais qui pourrait donner lieu en pratique à des interprétations divergentes.

Le D.C.E dans le cadre de l'U.A, a gardé son socle fondateur qui est la convention d'Alger. Mais ses fondations initiales, il faut le souligner, soutiennent désormais un tout autre édifice, bien plus dense et plus massif qu'il ne l'était avant l'U.A. La façade, la base et les murs n'ont pas subi de changements majeurs. Par contre, l'intérieur est complètement rénové. Il a fallu également ajouter quelques dépendances pour loger les nouveaux textes postérieurs à la convention de Rio.

Au delà de toutes ces considérations, ce qu'il faut retenir, c'est que l'Afrique détient une opportunité de contribuer au développement des normes internationales émergentes sur la gestion politique saine en matière d'environnement. Cela pourrait être accompli au moyen d'actions simultanées au niveau national, infra régional et régional. Ces actions serviraient à clarifier le rôle que peuvent jouer la communauté internationale toute entière dans le cadre d'une protection de l'environnement mondial pour un développement humain durable qui devrait enfin être l'objectif visé par tous les pays(pauvres et riches). Tant que se poursuit l'élaboration des normes communautaires aussi bien par l'Union Africaine que par les organisations sous-régionales africaines, l'Afrique conserve l'opportunité de présenter ses expériences riches en enseignements pour le reste du monde. Ce qui garantirait davantage une prise en compte du contexte africain par les normes internationales et que ces normes soient plus pertinentes pour le continent africain. Un tel processus permettrait aux Etats africains et à leurs citoyens d'encourager les principes qui assureront la protection de l'environnement non seulement en Afrique mais aussi dans le reste du monde.

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