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La relation thérapeutique dans les interférences entre la biomédecine et la tradipratique. Une lecture anthropologique à  l'hôpital Laquintinie et à  l'African Clinic de Douala (cameroun).

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par Bruno Duovany BEKOLO ENGOUDOU
Université de Douala (Cameroun) - D.E.A en anthropologie, mention santé 2007
  

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DEFINITION DES CONCEPTS ET NOTIONS CLES

Médecine conventionnelle : Ensemble des prestations sanitaires légalisées par le ministère de la santé publique et offertes par les hôpitaux tant publics que privés.

Médecine traditionnelle : Ensemble des soins de santé dispensés sur la base d'un savoir traditionnel hérité, oral ou écrit.

Médecine : Ensemble des connaissances scientifiques et des moyens mis en oeuvre pour la prévention, la guérison ou le soulagement des maladies, blessures ou infirmités.

Couverture sanitaire : Ensemble des moyens, techniques et stratégies thérapeutiques déployés pour pallier la morbidité dans un pays et/ou dans un hôpital.

Population vulnérable : Femmes en âge de procréer, enfants de 0 à 5 ans, personnes âgées et pauvres.

Paquet minimum d'activités (PMA) : Minimum incompressible d'activités à la fois curative, préventive et promotionnelle qui doivent être exécutées dans chaque aire de santé.

Structure sanitaire : Edifice dans lequel sont dispensés des soins.

Formation sanitaire : Etablissement qui dispense des soins.

Equité : Capacité de garantir aux plus pauvres l'accessibilité aux soins de qualité

Pyramide sanitaire : Représentation hiérarchisée (sous forme de pyramide) de trois niveaux du système de santé :

-Le niveau central au sommet : Les services centraux

-Le niveau intermédiaire au milieu : Les services techniques d'appui que sont les délégations provinciales.

-Le niveau périphérique à la base : Services opérationnels au contact des communautés (hôpitaux).

Phytothérapie : Traitement des maladies par les plantes

Herboriste : Professionnel titulaire d'un diplôme l'habilitant à vendre des plantes médicinales.

Herboristerie : Boutique de l'herboriste

Para médecine : Ensemble des prestations sanitaires uniquement dispensées par le personnel paramédical (infirmiers et aides- soignants) d'un hôpital.

Curetage : procédé au moyen duquel un thérapeute enlève les produits chimiques des médicaments de l'organisme de son patient.

Naturopathe : Personne qui soigne à partir des plantes ou des produits dérivés.

Relation thérapeutique : Interaction ou rapport établit entre le patient et son soignant.

Infections nosocomiales : Ensemble des maladies contractées par un patient pendant son séjour à l'hôpital, du fait de l'insuffisance de l'hygiène hospitalière.

Nganga : Terme Duala qui renvoie au tradipraticien ou au phytothérapeute.

Mbombog : Dignitaire et dans une certaine mesure le tradipraticien en pays Bassa

Pharmacopée : (Avec une majuscule).Recueil officiel contenant les médicaments, leur composition, leur effet. (Avec une minuscule).Ensemble des remèdes.

Pharmacovigilance : Centralisation, contrôle et diffusion des informations sur les effets nocifs ou imprévus des médicaments.

Parturition : Accouchement

Hôpital de référence : Structure médicale de renommée provinciale voire nationale

Major : Personne qui dirige un pavillon ou un service dans un hôpital.

Consultation médicale : Entretien qu'un prestataire de soins a avec son patient afin de diagnostiquer son mal.

Patient « orphelin » ou sans « tuteur » : Qualificatif que nous avons donné aux patients sans gardes-malades.

Tâcleurs : Personnes prostrées à l'entrée de l'hôpital Laquintinie avec pour but de détourner les malades vers des pharmacies privées avec lesquelles elles sont en collaboration.

Ausculter : Examiner le malade.

DES DIFFICULTES RENCONTREES

Les obstacles sur lesquels nous avons butés sont de deux ordres. Les premiers ont trait aux ouvrages que nous avons lus alors que les seconds ont trait à la disponibilité de nos informateurs pendant les consultations médicales.

Certains documents consultés certes, traitent des problèmes de santé, mais ne portent pas uniquement sur une analyse profonde de la relation personnel médical/patients dans les structures sanitaires. Bien plus, les ouvrages se rapportant à la relation thérapeutique entre patients et traitants à l'HLD et à l'AC ne sont pas encore disponibles. En outre, le secteur médical camerounais n'a pas encore fait l'objet d'une large analyse scientifique de la part des spécialistes des sciences humaines. Ce qui fait que les données secondaires se rapportant à ce secteur sont congrues.

En conséquence, l'accès aux informations relevant de telles études est bien difficile. Néanmoins, nous nous sommes contentés des lectures faites par les spécialistes occidentaux et quelques uns d'Afrique.

Au surplus, la consultation médicale étant une affaire sécrète, il nous a été difficile d'assister aux séances de parturition (accouchement) des femmes ou d'assister aux consultations se tenant entre le gynécologue et son patient. C'est la même situation avec les autres consultations. Interroger un malade n'est pas chose aisée parce qu'il est souffrant et qu'il est difficile pour lui de faire preuve d'objectivité.

Les enquêtes nocturnes nous ont été proscrites. A l'AC, nous n'avons presque pas eu des difficultés pour recueillir les informations et faire nos investigations. Toutefois, nous avons aussi buté sur la confidentialité des informations.

En dépit de ces difficultés, nous avons réussi à recueillir bien des informations qui nous ont permis de réaliser notre travail structuré en deux parties subdivisées chacune en deux chapitres. La première partie porte sur la médecine conventionnelle et la médecine tradi-naturelle dans la couverture sanitaire à Douala. La seconde partie, quant à elle, se penche sur les places du social, de l `économique et de la relation thérapeutique entre soignants et malades dans les deux formes de médecine à Douala. Cette deuxième partie est talonnée par une approche évaluative de la politique sanitaire en vigueur au Cameroun et de la conclusion générale.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand