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Comment faire converger les pratiques professionnelles pour la gestion des déclarations d'incidents afin d'améliorer la qualité de service?

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par Xavier TATIGNEY
Université Paris- Est Marne- La- Vallée - Licence 3ème année MIPI 2011
  

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2 La conduite du changement opérationnelle

2.1 Présentation de la conduite du changement

« La conduite du changement est un ensemble de techniques, de méthodes et d'outils qui a pour objectifs l'adhésion des bénéficiaires et le traitement des points susceptibles de bloquer ou retarder le projet (cadrage, déploiement et pilotage). Les critères d'acceptation du changement varient selon l'origine et les raisons du projet qu'il soit une adaptation de l'entreprise à son environnement ou une réponse de celle-ci à des situations extraordinaires

telles qu'une fusion / acquisition ou une crise soudaine.» (Source : Romuald Poos, La conduite du changement, au coeur de la transformation des organisations, Article Le Mensuel d'Agéfi Luxembourg, 2010).

Le changement des organisations et des modes de travail a une influence sur les dimensions culturelles et humaines. Cela impacte directement les collaborateurs de par la modification de leur environnement et leurs habitudes de travail. Chacun va voir ses repères modifiés, sa place dans l'organisation va être bousculée et les tâches vont être redistribuées. Ces changements vont entraîner pour l'individu une remise en question sur sa compétence et son avenir dans l'organisation. Pour rendre le changement acceptable il faudra mettre en place un accompagnement personnalisé pour chacun des collaborateurs. Cet accompagnement devra répondre aux angoisses générées par le projet et apporter des réponses précises sur les enjeux et les objectifs à atteindre. Les managers devront être les premiers à adhérer aux changements, car ils seront les accompagnateurs du projet avec tous les acteurs. Ils devront en outre trouver le bon moyen pour rassurer et entraîner les collaborateurs sur la voie du changement. Faire l'unanimité est quasiment impossible, toutefois il faudra déployer les efforts nécessaires pour faire participer et adhérer le plus de collaborateurs possible. Ce principe de participation favorise une relation de confiance et responsabilise les acteurs dans ce processus. Tout ce cheminement vise à atteindre deux

objectifs :

+ L'adhésion des acteurs et du groupe en général en prenant en compte les idées et les attentes de chacun face au projet,

+ Les évolutions des manières de penser et de travailler qui transforment la culture et les valeurs de l'entreprise.

Pour construire une démarche de changement, la communication et la formation ne suffisent pas. Il faut impliquer les acteurs le plus en amont possible du projet, et si possible dès son origine. C'est en prenant en compte leur avis et en faisant participer les acteurs concernés que le projet pourra prendre racine dans l'esprit collectif. En comprenant mieux les enjeux, les problématiques opérationnelles et organisationnelles, les acteurs accepterons d'avantage les arbitrages qui pourraient être douloureux. Imposer un projet sans associer les acteurs peut entraîner des retards sur le déploiement, une résistance, voir un rejet total.

La démarche du changement est basée principalement sur : + L'analyse du besoin et le diagnostic

+ La participation

+ La communication

+ La formation et le suivi

Le changement doit donc passer par une démarche en 4 étapes pour espérer une réussite. Ces étapes sont complémentaires et parfois se mènent de front avec plusieurs d'entre elles. Pour exemple, l'analyse des pratiques individuelles ne pourra pas se faire sans la participation des acteurs, et pour qu'ils participent il faut que la communication en amont ait été efficace pour limiter leur résistance et ainsi passer de la phase du doute à celle du bilan. Également il ne faut pas négliger l'importance et le rôle du commanditaire de ce changement. Sans son appui inconditionnel il ne peut pas y avoir de suite à cette démarche.

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2.1.1 La démarche du changement

L'analyse et le diagnostic

L'analyse du besoin et le diagnostic du contexte est l'étape primordiale dans laquelle il faut prendre le temps de bien comprendre les enjeux, les objectifs attendus et les délais qui sont impartis. Il est essentiel de faire le diagnostic de l'existant. Cette phase définira une méthode adaptée pour conduire le changement souhaité. L'analyse doit aussi porter sur la cible. Identifier les acteurs qui vont être concernés pour les inclure dès le début de la démarche. Il conviendra d'exposer le projet et de recueillir leurs observations, leurs attentes et leurs craintes. L'analyse doit aussi porter sur l'historique de l'entreprise, d'où l'on vient et où va-t-on ?

La participation

La participation va consister à inclure dans le projet tous les acteurs concernés. Cette participation va enrichir l'analyse et conduira le changement, en prenant en compte notamment leurs avis, leurs expériences. Cette participation doit respecter un ordre logique. Le point de départ est souvent à l'initiative du top management. Il conviendra d'élaborer en premier lieu la participation au niveau managérial. Faire accepter le changement par l'ensemble des acteurs ne peut pas se faire sans les managers de proximité. Ensuite viendra le temps où chaque personne concernée pourra être sollicitée afin de participer au projet.

La participation à l'UGI PARIS

Dans le cadre de ma mission, cette participation a été très intense et à plusieurs niveaux. J'ai intégré dans mon projet aussi bien les 6 managers que les 23 chargés de GTI (Gestion technique immobilière). Chacun a pu s'exprimer et faire ses propositions pour améliorer le traitement des demandes d'interventions et en faciliter le suivi.

La communication

La communication est essentielle, c'est un moyen par lequel il faut apporter des réponses aux acteurs du changement. Si parfois le fond du problème ne peut être évoqué de manière claire, il faut néanmoins répondre aux inquiétudes que génère le changement. Il faut expliquer comment va se dérouler la transition et les modalités de déploiement du projet. La communication doit être adaptée en fonction du public destiné à la recevoir. Elle devra être claire, précise et surtout compréhensible. Chacun doit obtenir un niveau d'information suffisant et pouvoir se projeter dans l'avenir.

La communication vers les acteurs de l'UGI Paris

La communication qui a été mise en place, s'est traduite par des entretiens individuels, des réunions en petit groupe et d'une présentation lors d'une réunion d'équipe à l'ensemble des managers (les pilotes) et des chargés de GTI en présence du directeur de l'unité qui a initié cette démarche.

La formation et le suivi

La formation va permettre de s'assurer que les acteurs sont parfaitement opérationnels. Il faut qu'ils aient assimilé les connaissances pratiques et théoriques de la modification de leur organisation ou de leur méthode de travail.

La formation des managers et des chargés de GTI

La formation est intervenue en fin de projet, lorsque l'outil a été développé sous forme d'une base de données Access. Cet outil est venu compléter celui du système d'information intranet lié aux déclarations d'incidents.

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"