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La dette extérieure et la croissance économique: cas des pays de la CEMAC

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par Mahamat Ali MALLAH
Faculté des sciences juridiques, économiques et de gestion de Jendouba  - Master de recherche en économie : monnaie, finance et banque  2012
  

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2.2.2 Les théories économiques de l'intégration et l'Afrique

L'union douanière a fait bénéficier à un certains nombre de pays un gain supplémentaire, même si la théorie énoncée par Viner n'a été acceptable que pour une période bien déterminée et adaptée à certains pays de l'union européenne. Comment est-ce que les pays de la région de la CEMAC peuvent-ils en tirer la leçon et émerger et en plus inscrire des progrès dans ce domaine de l'union douanière?

La dette extérieure et la croissance économique : cas des pays de la CEMAC

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Force est de noter que les pays européens à l'époque étaient des économies développés et que les pays sont dotés d'infrastructures qui permettent de relier les villes ou les capitales des pays membres de l'union, et ont des financements nécessaires. Il est tout de même difficile d'adapter cette théorie dans le cadre de l'Afrique. D'ailleurs, l'économiste François Perroux (1962) a très tôt mis en garde contre une telle démarche : "emprunter la théorie de l'union douanière aux expériences occidentales et la transposer aux républiques africaines francophones, c'est méconnaître la réalité".

On remarque que la réalité dans les pays africains est totalement différente comparée à l'union douanière des pays européens. Vu le manque d'infrastructures de production, de communication, avec leurs marchés financiers rudimentaires, le coût lié au transport très élevé, sont des obstacles qui empêchent la réalisation des objectifs de ladite institution.

Parmi les autres faiblesses du plan d'intégration de la sous-région, on trouve l'injustice ou bien le fait d'affecter des responsables sans qualification qui viennent juste accomplir une tâche qui consiste à être présent pour ne rien faire pour l'organisation c'est-à-dire des agents qui n'appartiennent pas à une idéologie qui se battent pour défendre leur projet de loi mais plutôt c'est juste un poste politique obtenu par affinité alors qu'en réalité cela engendre davantage de coûts pour le pays concerné et l'institution de manière générale.

En théorie, il existe d'importants plans à mettre en oeuvre pour que chaque pays trouve son compte. A titre d'exemple, on peut parler du chemin de fer qui relie le Cameroun et le Tchad qui pourrait être bénéfique pour les deux pays de la CEMAC aussi, mais hélas c'est juste de beau discours qui sont oubliés. Outre le chemin de fer, il y a aussi le projet-loi portant sur l'énergie qui à l'époque a fait son temps et qui se veut un plan sans précédent et qui permet aux pays de l'Afrique centrale de faire face à la crise de l'énergie rencontré quotidiennement mais deux décennies après on attend toujours pas en parler.

Pour que l'intégration soit effective comme facteur de développement, le redressement doit porter sur la stratégie d'intégration selon les modalités suivantes :

Premièrement, les pays doivent mettre l'accent sur les projets prioritaires comme l'agriculture, l'industrie, l'énergie, le transport, la communication, la monnaie et la finance. Concernant les projets cités, ils doivent investir dans le secteur qui répond le mieux aux besoins et réalisable. Tout laisse croire que les projets en Afrique

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restent vagues et irréalisables parce que les pays se lancent sur plusieurs projets à la fois, alors qu'ils ne se préoccupent pas de son financement.

Les pays doivent aussi limiter leur intégration à plusieurs OIR11 (Organisations interrégionales) qui ne donnent pas un résultat concret et se résument sur une seule OIR qui peut être bénéfique pour le pays et pour la sous-région.

En second lieu exiger des secrétariats des OIR et les contrôler. A cet effet, qu'ils s'en tiennent exclusivement à des activités liées à leur mandat.

Deuxièmement, lancer des appels à candidature pour les postes à pouvoir de façon à ce que chaque organisation interrégionale puisse bénéficier de toutes les compétences techniques disponibles dans une sous-région et désireuses de s'y investir. A présent nous examinerons la dette extérieure de la région pour voir comment elle évolue.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry