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"Contribution des PME de l'informel au développement durable"

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par Guy Daniel LELEKUA MAMPUYA TAMBA
Institut supérieur pédagogique (ISP) de Mbanza-Ngungu en RDC - Licence 2012
  

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Section 2. Notion sur le développement durable

2.1. Définition du concept

Le développement durable est une nouvelle conception de l' intérêt public, appliquée à la croissance économique et reconsidérée à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects environnementaux et sociaux d'une planète globalisée.

Selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement dans le rapport Gro Harlem Brundtland - le premier à utiliser ce mot -, le développement durable est : « Le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.

Nous définissons le développement durable comme étant le mode de développement veillant au respect de l'environnement par une utilisation raisonnée de ressources naturelles, afin de les ménager à long terme.

C'est le modèle économique et social visant à assurer la pérennité de patrimoine naturel de la terre. Il a pour principes de base : La mise en oeuvre d'une utilisation et d'une gestion rationnelles des ressources (naturelles, humaines et économiques), visant à satisfaire de manière appropriée les besoins fondamentaux de l'humanité. Les conditions nécessaires du développement durable sont les suivantes : la conservation de l'équilibre général et de la valeur du patrimoine naturel ; une distribution et une utilisation des ressources équitables entre tous les pays et toutes les régions du monde ; la prévention de l'épuisement des ressources naturelles ; la diminution de la production de déchets (qui inclut la réutilisation et le recyclage des matériaux) ; la rationalisation de la production et de la consommation d'énergie.

Deux concepts sont inhérents à cette notion :

ü le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d'accorder la plus grande priorité ;

ü l'idée des limitations que « l'état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l'environnement à répondre aux besoins actuels et à venir ».

Face à la crise écologique et sociale qui se manifeste désormais de manière mondialisée ( changement climatique, raréfaction des ressources naturelles avec en particulier le rapprochement du pic pétrolier, écarts entre pays développés et pays en développement, sécurité alimentaire, déforestation et perte drastique de biodiversité, croissance de la population mondiale, catastrophes naturelles et industrielles), le développement durable est une réponse de tous les acteurs ( États, acteurs économiques, société civile, culturels et sociaux du développement.

Tous les secteurs d'activité sont concernés par le développement durable : l' agriculture, l' industrie, l' habitation, l'organisation familiale, mais aussi les services ( finance, tourisme, transport, commerce,...) qui, contrairement à une opinion quelquefois répandue, ne sont pas qu' immatériels. En 1971, un rapport du Club de Rome qui fait état d'une dégradation de l'écosystème. Il préconise une croissance zéro car le développement économique est présenté à long terme comme incompatible avec la protection de la planète.

C'est au cours de l'année 1987 que le rapport présenté devant l'Assemblée générale de l'ONU par la commission Brundtland. Celle-ci emploie le terme de développement durable et définit celui-ci comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». Le rapport érige la protection de l'environnement au rang de priorité internationale. Cette date marque l'entrée de ce concept dans la sphère politique.

Lors de la Conférence des Nations unies sur l'Environnement et le Développement Durable à Rio en 1992: c'est le Sommet de la Terre. En présence de milliers d'associations, 173 Etats signent un programme d'action pour le XXI° siècle, l'Agenda 21. Il définit les trois objectifs majeurs de ce concept.

Ce sont les «3E» :

ü L'efficacité économique

ü La protection de l'environnement

ü L'équité sociale

L'avenir de la planète repose sur une double solidarité que l'on doit engager :

ü Une solidarité dans le temps, c'est-à-dire entre générations

ü Une solidarité dans l'espace, c'est-à-dire entre pays riches et pays pauvres

La durabilité du progrès économique nécessite de protéger l'environnement et de tendre vers plus d'équité sociale. Ce thème inspire depuis toutes les conférences internationales de l'ONU. La société civile se sent de plus en plus concernée par ce thème du développement durable. Cette société aux multiples visages (ONG, associations, riverains, clients) souhaite une responsabilisation plus importante de toute entreprise, y compris les PME.

Qu'entendent-ils par responsabilisation ?

Exigences d'une responsabilisation de la PME

ü au niveau économique : elle doit offrir des produits et/ou services de qualité ;

ü au niveau environnemental : elle doit développer une stratégie de préservation de l'environnement ;

ü au niveau social : elle doit assurer le bien-être de ses travailleurs par la qualité de l'environnement de travail ou encore la pratique de la formation continue.

La plupart de ces revendications se trouvent être légitimes et n'impliquent en rien une révolution de l'organisation au sein de l'entreprise. Ces demandes doivent être considérées par l'entreprise comme une impulsion supplémentaire en faveur d'un développement qualitatif de son activité. ( www.agenda21france.org; consulté le 10 mars 2012 à 10h45').

En effet, les problèmes de développement ont fait l'objet de plusieurs stratégies, aucune ne venant au bout de ces problèmes avant que la dimension environnementale ne s'y ajoute. Schématiquement, quatre stratégies ont été explorées et restent encore aujourd'hui appliquées dans les combinaisons variables selon les différents pays du tiers-monde :

ü La théorie dite des besoins de base invitait à imiter les étapes de la croissance des pays développés en les appliquant au tiers-monde par un investissement massif dans l'agriculture. Cette stratégie visait à augmentait le taux d'épargne dans les PVD par un rapide accroissement de la productivité de leur secteur largement dominant. Les résultats étaient encourageants dans bien de cas, mais la croissance démographique limitait considérablement leur impact sur l'épargne. Dans certains pays, la productivité agricole par tête diminuait.

ü Une deuxième stratégie de développement se dégageait ensuite. S'il s'avérait si difficile de générer le développement selon les étapes de croissance de l'Occident, il fallait accélérer le processus par un autre moyen. Il s'agissait de favoriser le transfert technologique en contrepartie des matières premières que les PVD fournissent pour alimenter le style de vie occidental. Dans cette réorientation stratégique, la théorie économique des besoins de base cédait sa place à la théorie sociologique de la dépendance, qui débouchait sur une recommandation lourde de conséquence, celle de la substitution des importations par la production nationale. En effet, avec le transfert technologique, les PVD étaient censés devenir des producteurs de produits industriels qu'ils importaient auparavant. Or, cette utilisation des connaissances technologiques se trouvait très vite limitées par le manque de qualifications de la main-d'oeuvre indigène et la politique de substitution des importations était de plus en plus poursuivie par une politique protectionniste censée d'éviter la dépendance économique du tiers-monde des pays développés.

ü La troisième stratégie misait donc sur le développement par l'éducation. Des campagnes d'alphabétisation, d'hygiène et de santé furent lancées. En termes économiques, cette stratégie se concentrait sur l'investissement dans le capital humain dont le rôle ne se faisait que croître. Compris comme une condition indispensable pour assurer le succès du transfert technologique, le capital humain était censé orienter l'économie de Pays du tiers-monde, basée sur les matières premières vers des produits manufacturiers.

ü La quatrième stratégie établissait un lien entre l'éducation et les matières premières pour thématiser les conditions nécessaires pour assurer le développement à long terme. Face à l'épuisement prévisible de nombreuses ressources naturelles non renouvelables et face à l'exploitation en dessus des taux de régénération des ressources naturelles renouvelables, cette stratégie dite du développement durable se réfère à la responsabilité intergénérationnelle pour transmettre l'environnement naturel non pollué aux générations futures. A partir du constat que les conditions de ce transfert intergénérationnel se dégradent, une nouvelle controverse est née. Pour les uns, c'est par la croissance économique que ces conditions peuvent s'améliorer, pour les autres, il faut résolument s'orienter d'après de nouveaux concepts de développement qui tiennent explicitement compte des inégalités sociales. (Beat BOURGNONNEIER, 2005).

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry