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"Contribution des PME de l'informel au développement durable"

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par Guy Daniel LELEKUA MAMPUYA TAMBA
Institut supérieur pédagogique (ISP) de Mbanza-Ngungu en RDC - Licence 2012
  

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c. Les domaines spécifiques dans lesquels sont engagées ces actions ou ces stratégies :

Carroll propose six domaines d'intervention : le consumérisme, l'environnement, la discrimination, la sécurité des produits, la sécurité du travail, les actionnaires. Ces domaines peuvent être différents d'un secteur de l'économie à l'autre (une banque, par exemple, ne sera pas soumise aux mêmes pressions environnementales qu'une entreprise industrielle) et peuvent changer dans le temps. L'évaluation réalisée par Vigeo pour la Caisse d'Épargne, par exemple, retient les domaines suivants : la gouvernance, les ressources humaines, les droits de l'homme, la communauté et la société, la relations avec les clients et les fournisseurs et l'environnement).

Aux entreprises, Carroll propose un outil opérationnel leur permettant de mieux conduire leurs actions sociétales (en réinsérant notamment leurs responsabilités éthiques et discrétionnaires dans un cadre économique et légal) et d'évaluer leur performance globale.

La synthèse proposée par Wood

A partir de la définition de la notion de CSP proposée par Wartick et Cochrane (1985), Wood (1991, p. 693) propose une autre définition de cette notion : c'est « une configuration de principes de responsabilité sociétale, de processus de social responsiveness, et de politiques, programmes et résultats observables en tant qu'ils se réfèrent aux relations sociétales de l'entreprise ».

Wood définit alors trois niveaux d'approche des quatre catégories de responsabilités de Carroll :

a) Le niveau institutionnel qui repose sur le principe de légitimité : la société délègue à l'entreprise le pouvoir de "faire du business", à condition de respecter les normes légales et éthiques existantes et de résoudre les problèmes que son activité a créés directement (responsabilité "primaire") et indirectement (responsabilité "secondaire"). Ce principe de légitimité est appuyé par l'idée de stake holders (Freeman, 1984), comme le soulignent Ballet et De Bry (2001, p. 194) : « l'organisation est située en interrelation non seulement avec les clients, les fournisseurs, les employés, les détenteurs de capitaux, mais également avec toute personne, tout groupe de personnes ou toute institution qui peuvent être affectés par l'organisation de l'entreprise et sa production ».

b) Le niveau organisationnel qui repose sur le principe de la responsabilité publique : l'entreprise est responsable, directement et indirectement des conséquences de son activité dans les domaines où elle intervient. Mais sa responsabilité n'est pas infinie : un constructeur automobile pourra, par exemple, être tenu pour responsable d'un accident provoqué par une défaillance mécanique de son véhicule, mais en aucun cas de la mauvaise conduite du conducteur ou de l'illettrisme dans le pays.

c) Le niveau individuel qui repose sur la volonté managériale : l'entreprise est composée d'acteurs qui prennent constamment des décisions dont ils doivent assumer personnellement la responsabilité économique, légale et éthique.

En croisant les quatre catégories de responsabilité de Carroll (1979) et les trois niveaux d'approche, Wood construit une nouvelle grille de lecture plus opérationnelle.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery