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"Contribution des PME de l'informel au développement durable"

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par Guy Daniel LELEKUA MAMPUYA TAMBA
Institut supérieur pédagogique (ISP) de Mbanza-Ngungu en RDC - Licence 2012
  

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2.1.2. Les activités du secteur secondaire

Le secteur secondaire comprend l'ensemble d'activités économiques correspondant à la transformation des matières premières en produits finis ou en bien de consommation. C'est dans cette logique que nous osons insérer les propos de De Clercq, qui affirme qu'acheter des marchandises pour les revendre après les avoir travaillées est le rôle de l'industrie qui assume la fonction de producteur des biens.

La création de ces activités souligne Gozo, relève d'un choix subtil favorisant la consommation d'une large couche de la population, aussi bien dans la production à moindre coût des biens et services que dans la reproduction des habitudes de consommations traditionnelles. Nous sommes donc devant un secteur qui a notamment pour mission à partir de la transformation chimique ou mécanique d'un produit ancien ou de la combinaison des produits anciens de créer un ou de nouveaux produits. Nous pouvons d'une part citer les industries de transformation de matières premières en bien de production caractérisé par la présence de petits ateliers artisanaux, boulangerie, imprimerie,... foisonnant en République Démocratique du Congo généralement dans les grandes villes et à Kinshasa en particulier.

D'autre part, considérant les micro-industries de transformation des matières premières en bien de consommation, il est constamment fait allusion aux activités relatives à la fabrication des savons, des huiles, des farines, peinture etc. Le volume de production de ce secteur a grandement augmenté, croissance essentiellement due à la production des boulangeries, des industries de boissons et de bois.

Une étude de l'ONUDI (février 1991) faite par le professeur Moussa SAMB se basant sur les réalités sénégalaises a révélé que les coûts de certains facteurs de production (électricité, eau, téléphone, transport, etc.) représentaient environ 32,5% du chiffre d'affaires du secteur industriel. Les autres éléments à prendre en considération sont : l'état de l'outil de production, le manque de compétitivité des produits locaux, l'environnement juridique et administratif, l'existence d'un secteur informel.

A toutes ces contraintes, s'ajoutent un financement bancaire très faible et des taux d'intérêt prohibitifs dans un contexte pourtant de surliquidité. Nous pensons que cette situation reflet du sous-développement n'est pas propre au Sénégal. Elle est également partagée par la République Démocratique du Congo dans la mesure où au niveau des pays développés, le secteur tertiaire s'impose de plus en plus au détriment du secteur secondaire et surtout du secteur primaire.

En revanche, en ce qui concerne les pays sous-développés, comme nous allons le voir ci-après, c'est le secteur tertiaire qui s'impose.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery