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Quelle politique marketing pour le développement et la promotion du tourisme interne au Maroc ?

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par BADIRI Kenza/ ABASSI Imane/LALOUN Abdelali
Institut supérieur international du tourisme Tanger - Mémoire professionnel en vue de l'obtention du diplôme du cycle normal option management touristique 2013
  

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Sous section n°3 : revenus et dépenses touristiques.

a) Revenus.

Le revenu reste un facteur déterminant dans la prise de décision du consommateur. En effet, il existe un seuil au niveau du revenu qui permet de dégager une épargne. Celle-ci constitue la source principale des dépenses touristiques.

Au Maroc, les revenus demeurent généralement faibles, ceci en raison de l'importante dimension de l'économie informelle, le non-respect de la législation en matière d'emploi dans la majorité du système productif, le chômage et l'augmentation considérable de l'indice du coût de la vie qui a connu une hausse de 0,6% entre années 2007 et 2011.

A côté de ces facteurs, on pourrait ajouter les problèmes que créent les disfonctionnements voire les contradictions entre les politiques générales des plans de développement économique et social et celles relatives aux différents secteurs d'activité dont le tourisme. (Ex : la fameuse relation Revenus/inflation).19(*)

Ce genre de contradictions n'apparaît que lorsque le tourisme interne est éclipsé ou encore négligé par les autorités compétentes. Cet état des lieux est dû principalement à des montées périodiques qu'affiche l'activité internationale.

Actuellement, ces dysfonctionnements sont relativement absents vu que le plan de développement économique et social préconise une augmentation de 4,4% de l'épargne nationale, ce qui pourrait avoir des retombées positives sur le tourisme des nationaux.

b) Dépenses touristiques :

« La dépense touristique est définie comme la dépense totale de la consommation effectuée par un visiteur ou pour son compte, pour et pendant son voyage et son séjour dans le lieu de destination. Elle est ventilée dans les principales catégories suivantes : hébergement, repas et boissons, transport, loisirs, culture et activités sportives, achats et autres ».20(*)

Selon le ministère de tutelle, l'année de 2010 a enregistré une dépense moyenne par touriste interne de l'ordre de 728,60 dhs par nuitée. Autrement dit, un visiteur interne marocain dépense en moyenne, pour lui et les personnes qui l'accompagnent, tous frais confondus, l'équivalent de 730dhs par nuitée passée dans un mode d'hébergement quelconque. Elle est très haute pour un chef d'entreprise qui dépasse quotidiennement 1433 dhs et est de 1050 dhs pour un cadre supérieur. D'un autre côté, elle n'est que de 352 dhs pour un employé et de 209 dhs pour un sans profession.

La dépense au titre de l'hébergement, tous types confondus, représente globalement 35,7% de la dépense totale. Elle constitue plus de 50% du budget du chef d'entreprise et 27% de celui d'un enseignant. La part qui revient à la rubrique repas et boissons est moins importante avec seulement 24,2% de la dépense globale.

Par contre, les achats occupent la deuxième place en matière de dépenses des touristes nationaux. En effet, les marocains dépensent l'équivalent de 208dhs par jour et par touriste en achats de souvenirs et produits artisanaux, soit 28,5% de la dépense globale.

Les loisirs s'accaparent de 7,7% et le transport à l'intérieur de la ville de séjour de 2,5% seulement.

Evidemment, ces propositions varient en fonction de la situation socioprofessionnelle car les centres d'intérêt différent selon le revenu, les motivations ou encore l'habitude.

Reste à préciser que pour les familles où l'hébergement et les repas sont gratuits, il y a quand même une part de 40% di budget réservé à la restauration en guise d'aide et de cadeaux pour la famille hôte et qui relève typiquement de la tradition marocaine.

Le graphique ci-dessous présente la dépense moyenne par touriste interne et par nuitée selon le poste de dépense (en DH)

Figure n°5 : Dépense moyenne par touriste par nuitée (en DH)

Source : Observatoire du tourisme, 2012

* 19 La lutte contre l'inflation suppose la réduction des salaires ou revenus alors que la stimulation de la demande interne exige des revenus relativement élevés.

* 20 Direction de la planification et de la coordination de la promotion- Mai 2010

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