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Déterminants du devenir hospitalier des nouveau-nés de très faible poids de naissance à  l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé.

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par Marie-Josiane NTSAMA ESSOMBA
Faculté de médecine et des sciences biomédicales,Université de Yaoundé I, Cameroun - Doctorat en médecine 2011
  

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2. DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT

La situation qui prévaut dans la plupart des pays en développement, en ce qui concerne le devenir hospitalier des nouveau-nés de moins de 1500g, demeure préoccupante. En effet, de manière globale les taux de survie sont faibles comparés à ceux retrouvés dans les pays développés.

A. EN ASIE

D'après l'étude de Basu et al sur les facteurs prédictifs de mortalité au sein des TFPN en Inde en 2008, le taux de survie était de 63%. La survie augmentait avec le poids de naissance et l'âge gestationnel. Les facteurs associés au décès postnatal étaient : l'absence de corticothérapie anténatale, la présence d'une hémorragie du post-partum, un score d'Apgar inférieur ou égal à 5 à la 1ère minute et l'existence d'une apnée, d'un sepsis ou d'un choc (33).

Asmnu et al ont étudié le devenir des TFPN prématurés au Bangladesh en 2008. Ils ont retrouvé 56,7% de survivants. Les principales causes de décès étaient l'asphyxie néonatale (38,5%), la prématurité (26,9%) et l'infection néonatale (19,2%) (34).

La même année au Népal, Poudel et al ont trouvé un taux de survie global de 54,3% chez les TFPN. L'infection néonatale était la principale cause de morbidité, comptant pour 92,9% des admissions en unité de soins intensifs. Cette étude avait pour but d'identifier les facteurs de risque de TFPN (35).

B. EN AFRIQUE

En Tunisie en 1991, Regaieg et al ont trouvé 45,7% de survivants parmi les moins de 1500g de manière générale, pour un taux de survie de 8,6% chez les moins de 1000g. La maladie des membranes hyalines et les infections néonatales étaient les principales causes de morbidité avec respectivement 29,8% et 38,6% (36).

Au Kenya, dans un travail sur la mortalité et la morbidité des faibles poids de naissance en 2000, Simiyu a trouvé un taux de survie de 16,4% chez les moins de 1500g. Il souligne également que les problèmes d'assistance respiratoire, de régulation thermique et de nutrition expliqueraient un tel taux. Les causes de décès étaient principalement : la détresse respiratoire (69%), les apnées (42%), les infections (37%) et l'hypothermie (27%). Les facteurs suivant étaient liés à une faible chance de survie : les âges maternels extrêmes, le faible statut socio-économique et l'accouchement par voie basse (37).

D'après Velaphi en 2005, la prématurité extrême et le défaut de ventilation mécanique étaient associés à un faible taux de survie des nouveau-nés de moins de 1000g en Afrique du Sud (7).

Dans une étude sur les facteurs influençant la survie des TFPN au Nigéria en 2008, Ogunlesi et al ont trouvé 46,4% de survivants sur l'ensemble des nouveau-nés de moins de 1500g ; seuls 6,7% des moins de 1000g sont sortis vivants du service de néonatalogie. Les pathologies les plus rencontrées étaient l'asphyxie néonatale (62,8%) et le sepsis (47,4%). Les facteurs prédictifs de survie étaient un âge gestationnel supérieur à 32 semaines, l'accouchement par césarienne, l'absence de syndrome de détresse respiratoire et d'asphyxie néonatale (10).

Toutefois, selon Ballot et al, le taux de survie global était de 70,5% chez les moins de 1500g, dans un hôpital public de Johannesburg entre 2006 et 2007. Les pathologies les plus fréquentes chez les nouveau-nés de très petit poids de naissance admis en unité de néonatalogie intensive étaient : la maladie des membranes hyalines dans 15% des cas, l'asphyxie et l'entérocolite nécrosante présentes dans 12,1% et 10% des cas respectivement. Le taux de survie augmentait avec le poids de naissance et l'âge gestationnel (4).

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld