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Déterminants de la faible proportion des femmes enceintes vues a la première CPN au 1er trimestre de grossesse

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par Joselyne MOSIANA MISIMA
Université Pédagogique Nationale - Licencié en Sciences de la Santé 2014
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

B.P. 8815 KINSHASA-BINZA

FACULTE DES SCIENCES

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA SANTE

MEMOIRE

DETERMINANTS DE LA FAIBLE PROPORTION DES FEMMES ENCEINTES VUES A LA PREMIERE CPN AU 1er TRIMESTRE DE GROSSESSE

Joselyne MOSIANA MISIMA

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences de la Santé

Option : Sciences Infirmières

Orientation : Enseignement et Administration en Soins Infirmiers (EASI)

Directeur  : Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO

Professeur Associé

Encadreurs : Julien FETI KISIATA

Chef de travaux

Septembre 2015

EPIGRAPHE

Il n'ya qu'un seul chemin menant vers le bonheur : c'est le travail.

Ceux qui sèment avec larmes, moissonnent en chantant.

DEDICACE

A nos parents MOSIANA MAYANGA Sylvain et NGANIAMA NGO NKALA Dovica, voilà le fruit de vos larmes, c'est la consolation d'une fille qui a effacé les larmes dans lesquelles la nature vous avait jetées.

A notre famille MOSIANA, pour leur encouragement perpétuel et leurs conseils pendant les temps difficiles que nous avons surmontés tout au long de nos études.

A nos oncles paternels et maternels : Cèle MBO, Doudou EBUABA, Justin MUNKANI et Giscard NGILI,

A nos frères Fiston MOSIANA, Fortuna MOSIANA, Christian MOSIANA, Jures MOSIANA, Miche MOSIANA et Michael MOSIANA;

A nos soeurs, Chancelle MOSIANA, Chayta NDALA, KUPA MOSIANA, Mervedi MBA, Christelle BOMWINI, Nora BOMWININ Carine BOMWINI, Gaël BOMWINI et Nana BOTSHO.

A notre collègue de promotion Didier MBUYANGANDU avec qui nous avions partagé la joie et la peine afin de terminer le présent cycle d'études avec succès.

REMERCIEMENTS

Nous voilà à la fin de notre deuxième cycle, nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont assisté, de loin comme de près, à la réalisation de ce travail.

Nous remercions en premier notre Père Céleste qui nous a protégé depuis notre jeune âge jusqu'à maintenant.

Nos tenons à remercier notre directeur, le Professeur Docteur Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO, pour son soutien, sa disponibilité et ses qualités scientifiques dont nous avons pu profiter durant l'élaboration de ce travail.

Nos remerciements chaleureux s'adressent à notre Encadreur, le chef de Travaux Julien FETI KISIATA, qui a accepté de nous accompagner dans cette aventure scientifique.

Merci aussi à tous nos camarades de promotion : Carmen NGASALA, Nathalie MASUNGUNA, Sandra OKONDA, Rosemie MATANU, Sandra META, Parfait MBONGO, Juthanesse LUMBU, Bena NKAZI, Ruth ELENYAMA, KABONGO Alpha, MULAMBA Jean Pierre, Joseph, Past Koffi KOUAKOU LOFUBWE.

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1  : Répartition des enquêtées selon l'âge

Tableau n°2  : Répartition des enquêtées selon la profession

Tableau n°3  : Répartition des enquêtées selon le niveau

Tableau n°4  : Répartition des enquêtées selon la distance entre

le milieu de résidence et le service de CPN

Tableau n°5 : Répartition des enquêtées selon la religion

Tableau n°6 : Répartition des enquêtées selon la situation

matrimoniale

Tableau n°7 : Répartition des enquêtées selon le régime

matrimonial

Tableau n°8 : Répartition des enquêtées selon la profession du

conjoint

Tableau n°9 : Répartition des enquêtées selon le niveau d'études

du conjoint

Tableau n°10 : Répartition des enquêtées selon la parité

Tableau n°11 : Répartition des enquêtées selon le nombre

d'enfants vivants

Tableau n°12 : Répartition des enquêtées selon le nombre

d'avortement et le nombre d'enfants décédés, le

type de grossesse et la date de début de la pesée

Tableau n°13 : Répartition des enquêtées selon le connaissance

des complications du 1er trimestre et le motif de

ne pas fréquenter la 1ère CPN

Tableau croisé n°14 : Relation entre la date probable du début de

la pesée et la situation matrimoniale.

Tableau croisé n°15 : Relation entre date probable du début

de la pesée et la connaissance sur les complications au premier trimestre

Tableau croisé n°16 : Relation entre la date probable du début

de la pesée et l'âge des enquêtées

Tableau croisé n°17 : Relation entre le motif de ne pas fréquenter la

1ère CPN et le niveau d'études du conjoint

Tableau croisé n°18 : Relation entre le motif de ne pas fréquenter la

1ère CPN et le nombre de grossesses

Tableau croisé n°19 : Relation entre le motif de ne pas fréquenter la

1ère CPN et la parité

LISTE DES ABREVIATION, SIGLES ET SYMBOLES

BCF  : Bruits du coeur foetal

CCC : Communication pour le Changement de comportements

CHK  : Centre Hospitalier de Kingasani

CPN  : Consultation Prénatale

ddl : degré de liberté

EASI  : Enseignement et Administration en Soins Infirmiers

Ed  : Edition

fi  : fréquence

HTA : Hypertension Artérielle

IEC : Information Education Communication

km  : kilomètre

MPN : Mortalité périnatale

N  : Taille de l'échantillon

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

ONU : Organisation des Nations Unies

P : précision

PMI : Protection Maternelle et Infantile

SMI : Soins Maternel et Infantile

SPSS  : Statistical Package for Social Siences

UPN : Université Pédagogique Nationale

% : Pourcentage

: khi-carré

RESUME

Ce travail a pour titre : Déterminants de la faible proportion des femmes enceintes vues à la 1ère Consultation Prénatale.

Pour ce faire, une enquêté a été réalisée au service de CPN du Centre Hospitalier de Kingasani auprès de 61 gestantes durant la période allant du 12 au 24 juin 2015.

Cette recherche a abouti aux résultats suivants : les déterminants de la faible proportion des femmes à la CPN sont le manque d'argent, la distance entre le milieu de résidence et le service de CPN, le refus du partenaire, le manque d'information, l'oubli, l'âge de la femme, les pratiques traditionnelles et la religion.

L'analyse statistique a démontré les différences significatives entre ces déterminants et les caractéristiques sociodémographiques des femmes enquêtées.

INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Dans le monde, la mortalité maternelle constitue un problème majeur de santé publique. C'est ainsi que la plupart des pays se sont inscrits dans la dynamique de recherche de réponses adéquates à ce problème.

L'importance de la Consultation Prénatale étant démontrée dans de nombreuses études pour y contribuer, elle se doit pour être efficace débuter à un stade précoce de la grossesse et se poursuivre avec une régularité jusqu'à l'accouchement. L'OMS (2011) recommande au moins quatre Consultations Prénatales (CPN) à intervalles réguliers tout au long de la grossesse. Malheureusement, dans la plupart des pays en développement, des irrégularités dans le suivi sont constatées ; la majorité des femmes enceintes consultent les services prénataux après le troisième mois de grossesse.

En Europe, la proportion des femmes enceintes qui utilisent les services prénatals est de 100%. Toutes ces femmes débutent la CPN dans les trois premiers mois de grossesses.

En Afrique par contre, la situation est toute autre car une grande majorité des gestantes ne font pas recours aux soins prénatals selon les normes. (ONU, 2009)

En République Démocratique du Congo qui nous concerne, la santé de la reproduction est caractérisée par une mortalité élevée pour la période prénatale dont le taux est de 80%. Selon l'enquête menée en 2001 par Multiple Indicator cluster survey, la mortalité maternelle élevée et estimée à 1 289 décès pour 100.000 nouveau-nés et par une prévalence de l'infection au VIH/SIDA estimé à 5%, selon les états des lieux de la santé de 1988.

En RDC, la prise en compte de la consultation prénatale pose un sérieux problème chez la femme enceinte surtout si elle est encore adolescente. Pourtant, sa prise en compte est d'une importance capitale pour permettre le personnel soignant ainsi que la mère du bébé à s'acquérir de l'évolution du bébé dans le sein de sa mère. Il révèle également que la population cible concernée par la programmation de la CPN sont toutes les femmes enceintes se trouvant dans le rayon d'action du centre de santé et que la fréquence des visites ou le nombre de séances par mois vont de 4 à 5 et plus en cas de nécessité.

Par ailleurs, des obstacles relevés par l'OMS sur la santé de la reproduction en 2006 sont d'ordres socioéconomiques et culturels.

L'importance de la consultation prénatale n'est plus à démonter. Elle constitue le plus grand moyen dans la prophylaxie des grossesses, l'absence à la CPN constitue un danger pour les gestantes. Surtout celles qui présentent plus de deux facteurs de risques.

La surveillance de la grossesse a pour but de prouver que la femme évolue normalement ou anormale et surtout de prévenir les complications de l'accouchement (SCHAMPHECURE, 1997).

RONNEY 1992), souligne que le manque de soins prénatals est un facteur de risque car le soin prénatals sont non seulement des soins dispensés systématiquement à toutes les femmes enceintes mais aussi, servent au dépistage de la grossesse et des différentes maladies pendant la grossesse jusqu'aux soins vitaux intensifs.

L'OMS (2012), estime qu'il y a plus de deux cents millions des femmes enceintes chaque année dans les pays en développement, et que 585000 d'entre elles mènent de complications liées à la grossesse.

Cependant, la plupart voient leur diagnostic vital menacé soit par des complications dues à des anomalies dans l'évolution de leurs grossesses soit par une pathologie médico-chirurgicale ou soit encore par des accouchements dystociques.

La CPN présente plusieurs avantages pour la mère et le couple mère et enfant. Malgré cela, 12% des femmes enceintes ne fréquentent pas la CPN.

La méconnaissance des raisons de cette faible proportion ne permet pas de développer des stratégies adaptées, à même de venir à bout de ce problème. C'est pourquoi, nous avons jugé nécessaire d'entreprendre cette étude sur les déterminants de la faible proportion des CPN1 vues au premier trimestre de grossesse au Centre Hospitalier de Kingasani II.

02. QUESTIONS DE RECHERCHE

Eu égard à ce qui précède, nous nous posons les questions suivantes :

· Quels sont les déterminants de la faible proportion des femmes enceintes vues au premier trimestre de la grossesse au service de CPN du Centre Hospitalier de Kingasani.

· Existe-t-il un lien entre les déterminants de la faible proportion et le profil des enquêtées ?

03. HYPOTHESES DE RECHERCHE

Pour répondre provisoirement à ces questions, nous formulons les hypothèses selon lesquelles :

- la faible proportion des femmes enceintes vues au premier trimestre de la grossesse au service de CPN serait liée aux déterminants sociodémographiques, économiques, culturels, financiers et communicationnels.

- Il existerait un lien significatif entre les déterminants de la faible proportion et le profil des enquêtées.

0.2. BUT ET OBJECTIFS

Cette étude a pour but d'identifier les facteurs de la faible proportion des femmes enceintes vues au premier trimestre de grossesse au service de CPN du Centre Hospitalier de Kingasani.

Pour atteindre ce but, nous avons fixé les objectifs suivants :

· décrire le profil sociodémographique des enquêtées à l'aide de l'instrument élaboré ;

· identifier les déterminants de la faible proportion des femmes enceintes vues au premier trimestre de grossesse à la CPN selon la littérature existante ;

· interviewer les femmes enceintes à la 1ère CPN ;

· tirer les conclusions sur base des résultats obtenus.

0.3. INTERET DU SUJET

Le choix de ce sujet a été basé sur le déterminant de la faible proportion des femmes enceintes à la première CPN du premier trimestre de grossesse, car cela peut avoir des conséquences graves sur l'évolution de la grossesse, la santé de la mère et du foetus.

En outre, son intérêt peut être apprécié du fait que d'une part, les services de maternité démontrent comment le personnel soignant s'intéresse à l'évolution de la grossesse mais aussi de l'état de santé maternel et infantile.

0.4. TYPE ET DOMAINE DE LA RECHERCHE

Cette étude est du type descriptif et s'inscrit dans le domaine de la santé de la reproduction.

0.5. METHODOLOGIE

Pour réaliser cette recherche, nous avons utilisé la méthode d'enquête soutenue par l'interview structurée comme technique et un questionnaire a servi d'outil de collecte des données.

0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Cette étude a été réalisée au service de CPN du Centre Hospitalier de Kingasani II durant la période allant du 12 au 24 juin 2015.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comprend trois chapitres :

Ø Le premier aborde la revue de la littérature ;

Ø Le deuxième porte sur l'approche méthodologique;

Ø Le troisième présente, analyse et discute les résultats.

CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE

1.1. DEFINITION DES CONCEPTS

a. Déterminant

Selon Larousse (2005), un déterminant est un élément qui en détermine un autre.

Dans le cadre de cette étude, les déterminants de la faible proportion des femmes enceintes vues au premier trimestre de grossesse sont les facteurs liés à la femme elle-même c'est-à-dire ses caractéristiques personnelles, à la société, au personnel de santé, à l'organisation des services de santé, qui expliquent les raisons de la première consultation prénatale chez les femmes enceintes.

b. Faible proportion

Qui est peu considérable à son genre sous le rapport de la quantité, de l'étendue, de la valeur, de l'intensité en rapport et convenance des parties entre elles et avec leur tout.

c. Femme enceinte

D'après Bénard et Geneviève (1989), la femme enceinte est une femme en état de grossesse ; qui conçoit et met au monde.

d. CPN 

Menga (2004) définit la CPN comme l'action de consulter une femme enceinte pour confirmer le diagnostic d'une grossesse et suivre son évolution.

e. 1er trimestre

Un trimestre est un ensemble de trois mois consécutifs. (www.Wikipédia.org.).

f. Grossesse 

Selon PAULH (1971), la grossesse est un état de l'organisme concernant un embryon à tout stade de développement.

NOVI (2009) définit la grossesse comme un état de la femme enceinte ou le développement dans l'utérus du produit de la conception depuis la fécondation jusqu'à l'accouchement.

g. Premier trimestre de la grossesse

La période qui s'étend du 1er jour des dernières règles à la 14ème semaine d'aménorrhée.

h. Première consultation prénatale

C'est le premier suivi de la grossesse au cours duquel la femme enceinte entre en contact avec les services de santé et bénéficie de l'ensemble des soins et de surveillance médicale de sa grossesse.

1.2. GENERALITES SUR LA GROSSESSE ET LA CPN

1.2.1. LA GROSSESSE

Selon AGUILAR et HERMINA GALBES (1983), la grossesse est le commencement d'une nouvelle vie qui apparait avec la fécondation et qui subsiste dans le développement progressif du foetus et s'achève avec l'irruption de celui-ci dans le monde extérieur lors de l'accouchement.

La grossesse s'accompagne de l'interruption des règles menstruelles remplacée par le cycle gravidique qui se manifeste par un certain nombre des signes généraux et locaux dans l'organisme.

Parmi les signes, on peut citer la cessation des règles, l'augmentation du volume utérin, le ramollissement de l'utérus, l'augmentation du volume des seins et l'accentuation de la pigmentation de l'alvéole.

1.2.2. LA FECONDATION

Pour LEVY (1957), la fécondation c'est la pénétration du spermatozoïde dans l'ovule mûr, puis la fusion de deux gamètes.

L'évolution de la grossesse est progressive ; en effet, l'ovule fécondé ou zygote va se développer progressivement par des multiplications successives (la mitose). Ce lieu de la fécondation dans la trompe de Fallope jusqu'au lieu d'implantation dans l'utérus (nidation).

1.2.3. Nidation

D'après NOVI (OP. Cit), c'est l'implantation de l'oeuf fécondé à travers un point de la muqueuse de l'utérus, habituellement au niveau du fond de l'organe c'est-à-dire la pénétration de l'oeuf entre les cellules de la muqueuse utérine a lieu vers le septième jour qui suit la fécondation. Elle est possible grâce à des cellules particulières de l'oeuf qui sont déjà spécialisées ou différenciées : les cellules trophoblastiques du pôle d'implantation qui vont aboutir à la formation du placenta tandis que les autres cellules sont formées d'embryon.

Au neuvième jour, l'oeuf est presque entièrement enfoui dans l'endomètre à ce stade il est nourri par le glycogène contenu dans les grandes de l'endomètre.

Après la nidation, l'oeuf poursuit son développement jusqu'à la formation de l'embryon pendant le premier trimestre de la grossesse, puis la formation du foetus dans les deux derniers trimestres qui évolue jusqu'à l'accouchement.

1.2.4. LES SIGNES DE LA GROSSESSE

D'une manière succincte, CHARVETRICHTER et coll. (1984) soulignent trois volets dans les signes cliniques d'une grossesse : les troubles psycho-émotifs, l'irritabilité vésicale avec l'augmentation de la fréquence d'uriner, les troubles digestifs du genre nausée, vomissement, constipation ; et avec l'évolution le relâchement du bassin, la perception des mouvements foetaux actifs et des bruits du coeur foetal (BCF).

1.2.5. SIGNES DE PROBABILITE

ü La cessation de règles ;

ü Test hormonal ou immunologique ;

ü Modification de col utérin ;

ü Augmentation de volume de l'utérus ;

ü Nausée ;

ü Gonflement des seins ;

ü Rétablissement du col utérin ;

ü Test de grossesse positif ;

1.2.6. SIGNES DE CERTITUDE

ü Bruit du coeur foetal positif ;

ü Mouvement du foetus actif ;

ü Echographie ;

ü Radiologie du squelette foetal ;

1.2.7. EVOLUTION DE LA GROSSESSE

Selon AGUILAR (1973), la grossesse état dans le quelle se trouve une femme qui a conçue et qui porte le fruit de sa conception est un état physiologique. Il s'accompagne donc de toute une série de modifications de l'organisme dont l'ensemble constitue le phénomène gravidique.

La durée d'une grossesse est de 266 jours ; elle a commencé le jour de la fécondation soit environ 14 jours après les dernières règles. Pour prévoir la date probable de l'accouchement on ajoute 9 mois et 7 jours à la date de dernières règles.

1.3. GENERALITES SUR LA CONSULTATION PRENATALE

1.3.1. HISTORIQUE DE LA CPN

L'histoire de la CPN moderne remontre au début du XXème siècle en Occident. Pour les britanniques, son concepteur n'est autre que John William Ballantyne en 1901, tandis que pour les australiens et les américains, il s'agit respectivement de Wilson en 1910, et d'instructive District Nursing Association du Boston Lying-In hospital, aussi en 1901.

Mais, c'est en 1929 que le contenu standard de la CPN est mis au point par le Ministère de la Santé du Royaume-Uni, et il ne changera plus de manière fondamentale, même si de temps en temps une technique est ajoutée ou remplacée par une autre jugée dépassée.

Au début des années 1930, la CPN fut remise en question parce que la mortalité maternelle ne diminuait pas. Cependant, il a fallu attendre les années 1950, pour voir les soins prénatals définis par le premier comité d'expert de l'OMS « consultant prénatale et éducation des mères ».

Les années 1970, la formation et la promotion des accoucheuses traditionnelles ont constitué le deuxième axe stratégique de la lutte contre la mortalité maternelle. Ces stratégies : extension de la couverture prénatale et formation des accoucheuses traditionnelles, se sont révélées « illusoires pour diminuer la mortalité maternelle dans le pays en développement ».

Les années 1980 furent les années d'engouement pour ce nouveau paradigme appelé « "risk approche"qui avait comme nouveauté" la mise au point des méthodes de quantification du risque ». Le paradigme de l'approche risque est devenu donc depuis l'étude réalisée à Kasongo en 1984.

En effet, cette étude a révélé que : " beaucoup de femmes ayant été dépistées comme ayant des facteurs à risque, ne développeront pas de complications, tandis que d'autres femmes n'ayant pas de facteurs de risque en développement ». Donc, une approche de risque avec ses consultations fréquentes (10 à 12) ne garantit pas forcément de meilleurs résultats.

Au début des années 1990, soit une dizaine d'années après la diffusion de l'approche de risque comme stratégie de réduction de la mortalité maternelle, l'OMS diffusait le fameux rapport ROONEY (1992) " soins prénatals et santé maternelle : étude d'efficacité ».

La consultation prénatale (CPN) revêt d'une importance capitale pour une femme enceinte. Elle permet au médecin, au cours de ces visites, de s'assurer de la santé de la femme et du foetus ainsi que son évolution jusqu'à l'accouchement ».

La grossesse n'est pas une maladie, dit-on, au contraire c'est un état physiologique qui constitue un risque de santé chez la femme, cet état s'accompagne des quelques ennuis de santé qui nécessitent un suivi médical «  Des éventuels problèmes qui surviennent au cours de cette période, on les appelle les ennuis de la grossesse ».

Le fait que la femme enceinte ait des nausées, des vomissements, manque d'appétit, croqué de l'argile, quelque fois elle a envie de se coucher à même le sol, le changement d'habitude alimentaire tout ceci fait partie des ennuis de la grossesse. Pour faire face à cela, il faudrait un suivi médical. C'est pourquoi une femme enceinte est obligée de  rencontrer le médecin. Et aussi, ce n'est pas seulement à cause de ces ennuis qu'une femme doit se rendre auprès du médecin, mais il y a aussi d'autres raisons à savoir l'évolution du foetus.

1.3.2. Consultation proprement dite (CPN)

Une fois que le médecin confirme que la femme attend famille, il y a un calendrier qu'elle doit respecter juste pour s'assurer de l'évolution du foetus et la santé de la maman. Au cours de cette consultation, il est question de  peser la femme pour connaître son poids; normalement une femme à cet état doit augmenter du poids chaque mois (2kg); prendre la tension artérielle. Normalement, chez la femme enceinte la tension doit être basse. Une tension élevée constitue un risque pour elle; consultation cardiaque ; le toucher.

On utilise le mètre ruban pour mesurer l'utérus de la femme qui augmente avec le bébé. Puis on passe à l'examen gynécologique: toucher vaginal pour se rendre compte de l'état du col de la femme ; car il ne doit pas être ouvert au risque de provoquer l'avortement. Enfin, on passe aux examens de laboratoire. Il y a certaines maladies (infections qui créent de malformation chez le foetus; la prise en désordre des médicaments s'avèrent aussi dangereux pour le foetus.

Il faut chercher aussi à connaître si la femme est  diabétique ou non. Certaines pensent que le fait d'avoir mis au monde 5 ou 6 enfants le prédispose à certains dangers.

Le rendez-vous fixé chaque mois par le médecin revêt d'une importance capitale C'est à travers la 1ère consultation que le médecin prescrit le calendrier des visites médicales.

1.3.1. LA CPN ET SES OBJECTIFS

a) Objectifs de la CPN 

Ils sont complémentaires et concernent la femme enceinte, sa grossesse et le milieu :

- Surveillance de la santé de la femme enceinte ;

- Surveillance de la grossesse et premier pronostic obstétrical ;

- Préparation à l'accouchement pour le dépistage des dystocies et des grossesses à haute risque obstétrical ;

- Intégration d'activités éducatives dans les consultations (préparation psychologique à l'accouchement « psychoprophylaxie », surtout l'information sur le problème des naissances désirables, l'éducation sanitaire et nutritionnelle, les notions de puériculture pour les nouveaux nés...

b) Quand la femme enceinte doit elle aller à la CPN

On conseille que toute femme enceinte puisse se présenter à la CPN la plus proche de chez elle au moins trois fois durant sa grossesse afin d'attendre la plus grande efficacité de dépistage.

- Première visite durant le 1er trimestre ; quand la femme se sait enceinte, elle vient se faire examiner pour surveiller sa santé et dépister les complications précoces qui pourraient causer un avortement ;

- Deuxième visite vers le sixième mois, pour dépister est préparaient (les mauvaises présentations qui commencent à se fixer à cette période).

- Troisième visite vers sept mois et demi ou huit mois, dernier contrôle est le plus important car on peut dépister les dystocies juste devant l'accouchement. En utilisant les critères de grossesse à haut risque c'est à ce moment qu'on pourra choisir les cas qui doivent absolument venir à la maternité pour l'accouchement.

c) Où doit se tenir la CPN 

Si les maternités comme telles, sont les centres de référence pour une action prénatale, il est souhaitable d'intégrer les CPN dans l'action globale de production maternelle et infantile (PMI).

d) Le schéma de la CPN

a. Examen clinique et surveillance médicale de la femme enceinte :

· L'examen clinique ne diffère pas de l'examen médical normal, mais il portera une attention toute spéciale au diagnostic des maladies suivantes : malaria, helminthiase, anémie, obésité, décalcification, etc.

· Les gestes médicaux essentiels de la CPN sont:

- La recherche des oedèmes aux paupières et aux chevilles (signe du godet), la pesée de la femme enceinte (le gain de poids ne peut excéder deux kilos par mois,

- L'auscultation cardio-pulmonaire, mais toujours une prise de la tension artérielle.

- Les examens complémentaires (de laboratoire) :

· L'examen des urines recherche des albumines, du sucre, examen macroscopique du culot en centrifugation.

· L'examen des selles (avec une recherche spéciale des ascaris, des ankylostomes).

Les thérapeutiques chez la femme enceinte.

- D'une manière générale, en dehors d'un préventif du paludisme, des vitamines et des minéraux ;

v Les médicaments ne doivent être utilisés que lorsqu'il a une indication franche et à dose réduite à la moitié de la dose ordinaire.

Définition

Sont des consultations de dépistage. Elles constatent la normalité du phénomène dans la majorité des cas le médecin devra tenir son attention en éveil pour ne pas passer à la limite du pathologique et de la normale.

Ces consultations doivent donc aider à baisser la mortalité périnatale (MPN).

v Objectifs

1ère consultation

Elle a pour objectifs de confirmer la grossesse et d'évaluer les facteurs de risque.

Consultations intermédiaires (entre 3è et le 7è mois)

Elles vérifient la bonne évolution de la grossesse (absence de pathologie et menace d'accouchement prématuré).

Consultations du 9è mois

Elles prévoient les modalités d'accouchement.

v MODALITES

Selon l'OMS (2012), elle s'effectue avant la fin de la 15è semaine de grossesse. Elle a lieu en générale dans le courant du 2è mois, c.à.d entre 6ème et la 10è semaine d'aménorrhée.

Elle permet de :

- Confirmer l'état de la grossesse ;

- Préciser le terme probable ;

- Evaluer les facteurs de risque ;

- Prévoir un plan de surveillance de la grossesse quitte à le modifier à la suite suivant l'évolution de celle-ci ;

- Prodiguer un certain nombre des conseils ;

- Etablir la déclaration de la grossesse.

But de la CPN

- Obtenir un enfant à terme, vivant et bien portant d'une mère bien portante et heureuse.

- Maintenir et améliorer la santé physique et mentale de la future mère pendant la grossesse.

- Préparer la femme enceinte à son rôle de mère.

1.3.2. LA CONSULTATION PRENATALE

Le suivi prénatal permet de faire le diagnostic précoce ;

Dépister les facteurs de risque de la grossesse de faire le pronostic foetal et maternel l'accouchement et de mettre en oeuvre des traitements préventif et curatifs efficaces.

Le but du suivi prénatal est d'aider la femme amener sa grossesse jusqu'à terme et à accoucher dans les meilleures conditions de sécurité pour elle et son enfant.

Pour ce faire, la prise en charge devra assurer le suivi de la grossesse ; la préparation à l'accouchement ; l'information et la communication aussi ; les suivis prénatale permettent de réduire le risque de décès contre la mortalité maternelle. Les soins prénatals permettent de lutter contre certaines pathologies, les avortements, certaines croyances sociales et culturelles par des mesures simples.

1.3.3. LES CONSULTATIONS PRÉNATALES DE SUIVI

Elles ont lieu aux deuxième et troisième trimestres de la grossesse. C'est le moment de surveiller le bon développement de l'enfant en s'aidant éventuellement de l'échographie.

Elles permettent d'évaluer l'évolution de la grossesse ; de prendre en charge les signes de danger et les pathologies associées et d'assurer les mesures préventives de la grossesse, d'évaluer le pronostic de l'accouchement et de la recherche d'éventuelles causes de dystocies.

1.4. ETUDES ANTERIEURES

1.4.1. Etude d'ILBOUDO. Z.A en (1996)

L'auteur a noté certaines insuffisantes constatées au niveau des services de santé, entre autres :

- L'insuffisance d'information, des causeries débats dans les formations sanitaires et dans les communautés, faisait que certaines femmes ignorent le nombre légal de consultations prénatales pendant la grossesse.

1.4.2. Etude de ROUAMBA M. (2000)

Dans son étude transversale à visée descriptive sur les facteurs déterminant la faible couverture obstétricale dans le district sanitaire de Manga, le chercher a souligné que la relation soignant/soignés est souvent incriminée et décriée par les populations. Ce qui, constitue une barrière très importante car le mauvais souvenir des services de santé peut amener certaines personnes à ne plus les utiliser et démotiver ceux qui voudraient les utiliser.

1.4.3. Etude BAKI M. (2002)

Le manque d'information était une des causes de méconnaissance des facteurs de risque, du calendrier et les avantages de la CPN ;

- Par rapport à la CPN tardive, les enquêtés accusaient le manque de moyens financiers, les longues distances ;

- La pratique de la CPN menée par le personnel de santé connaissait d'énormes insuffisances. Certaines femmes n'avaient pas bénéficié de renseignement sur leur grossesse. Le toucher vaginal et la vidange de la vessie étaient des aspects occultés pendant l'examen obstétrical.

1.4.4. Etude de DIEYE El (2003)

Dans le district sanitaire de Richard-Toll (nord-est du Sénégal), les femmes âgées de plus de 34 ans ainsi que les femmes de moins de 18 ans étaient plus nombreuses en termes de retard de la première consultation prénatale que les autres tranches d'âges.

1.4.5. Etude de TRAORE Y et coll. (2007)

Dans les aspects sociodémographiques et pronostic des grossesses non suivies chez les femmes admises dans le service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Gabriel TOURE, ont incriminé le niveau d'étude et la profession dans le suivi prénatal des femmes enceintes.

Ceci au cours d'une étude de  type cas/témoins avec collecte prospective qui s'est étendue sur une période de 12 mois allant de juin 2002 à mai 2003.

Des études réalisées au Kenya et en Namibie portant sur l'utilisation des  services prénataux par les femmes enceintes, ont révélé que les jeunes femmes utilisaient moins les services de maternité car, faute d'expérience, elles peuvent ignorer les symptômes de la grossesse et par conséquent elles auront un recours tardif à la première CPN .

1.5.5 Stratégie nationale pour une maternité sans risque 1998-2000

Il ressort que sur le  plan socioculturel, le statut de la femme varie très peu d'un groupe ethnique à l'autre. Au sein de la famille et de la communauté, la femme a un statut inférieur, qui l'écarte des prises de décision. On constate que la femme subit le poids des pesanteurs socio culturelles liées à son statut social. Ce qui l'expose à la pauvreté dont l'une des conséquences est l'accès limité aux services sociaux de base.

1.5. Cadre conceptuel

CONCEPT

COMPOSANTES

VARIABLES MESURABLES

Déterminants de la faible proportion des femmes enceintes en première CPN au 1er Trimestre de grossesse

Les facteurs sociodémographiques

L'âge

Le niveau d'instruction

La situation matrimoniale

La profession

La parité

Le lieu de résidence

Les facteurs culturels

Les représentations sociales et culturelles

Le pouvoir de décision

La religion

Les pratiques traditionnelles

La perception de la grossesse

Les connaissances des femmes enceintes sur la CPN

Les facteurs organisationnels

La permanence des services de CPN

Personnel qualifié

La présence de calendrier de travail par semaine

La présence d'une description des postes

La présence d'une répartition des tâches

La présence d'un planning des activités

L'intégration des activités

La restitution des résultats de monitoring

Réunions de service

Information, Education et Communication

Les connaissances des prestataires en matière de CPN

les pratiques des prestataires 

1. Les facteurs sociodémographiques des femmes enceintes :

Il s'agit de l'âge, du niveau d'instruction, de la profession, de la situation matrimoniale, du milieu de résidence, la parité, les connaissances des femmes enceintes sur la CPN.

v L'âge : Il est pour certaines raisons (immaturité, expérience) un déterminant du recours tardif la CPN1 ; l'indicateur retenu pour mesurer cette variable est le nombre d'années révolues par femme au moment de l'entretien.

v Le niveau d'instruction : Il est un facteur de motivation à l'utilisation des services de santé d'une manière générale et partant à l'utilisation précoce des services de CPN ; car une femme instruite a plus accès à l'information et à discerner les informations sur sa propre santé. Pour la présente étude nous avons reparti les enquêtées en : niveau aucun, niveau alphabétisé, primaire, secondaire, et niveau supérieur.

v La situation matrimoniale : La femme enceinte ayant un conjoint du fait du soutien financier de ce dernier peut être plus enclin à se présenter en CPN1 plus précocement que celle n'ayant pas de conjoint.

La situation matrimoniale dans notre étude est une variable nominale avec les modalités suivantes : mariée polygame, mariée monogame, célibataire, veuve, divorcée.

v La profession : il s'agit de la profession de la Femme Enceinte et de son mari. Par le biais du revenu et de l'autonomie qu'elle confère elle peut influencer favorablement ou défavorablement le recours précoce à la CPN1 ; nous avons regroupé les femmes enceintes.

v La parité : tout comme l'âge, elles peuvent pour les mêmes raisons influencer le recours précoce à la CPN1 ;

v Le lieu de résidence : Le lieu de résidence du faite de la différence existant entre la ville et le village en matière d'accès à l'information, peut être un facteur explicatif de la période de recours à la CPN1.

v Les connaissances des femmes enceintes sur la CPN : Les connaissances des femmes enceintes porteront sur le calendrier de CPN, les signes de danger au cours de la grossesse, de la prévention au cours de la grossesse, des complications liées à la grossesse au premier trimestre, des avantages de la CPN au premier trimestre de grossesse.

2. Les facteurs culturels:

v Les représentations socioculturelles : Il s'agit également des facteurs tels que le pouvoir de décision, la perception des services de CPN par les femmes et les pratiques traditionnelles avant la CPN qui influencent d'une manière ou d'une autre le retard à la consultation.

v Le pouvoir de décision : Quand le recours à la CPN est conditionné par une autorisation préalable du conjoint ou tout autre individu, cela peut occasionner un retard dans la CPN1.

v La religion : La religion exerce une forte influence sur le comportement des fidèles et donc les femmes enceintes.

v Les pratiques traditionnelles : Le fait d'accomplir certaines pratiques traditionnelles avant l'annonce de la grossesse peut influencer la période de recours à la CPN1 ;

v La perception de la grossesse/croyances : L'interprétation qui entoure la grossesse dans nos contrés fait en sorte que beaucoup de femmes enceintes cachent leur grossesse. Cette situation engendre un retard à la première consultation prénatale.

3. Les facteurs organisationnels :

Les indicateurs de l'organisation des services de soins prénatals sont :

v La permanence des services de CPN :

v Le personnel qualifié : pour assurer de façon permanente les soins prénatals aux femmes enceintes et éviter ainsi les occasions manquées. Pour cela, la norme minimale en personnel est de 3 agents de santé.

v La présence de calendrier de travail par semaine ;

v La présence d'une description de poste ;

v La présence d'une répartition des tâches ;

v La présence d'un planning des activités ;

v L'intégration des activités : une bonne intégration des services permet d'orienter les femmes enceintes venues pour la CPN,

v La restitution des résultats de monitorings des activités de suivi de la grossesse : elle permet une implication de la communauté dans l'identification des causes de CPN tardive et leur résolution.

v Les réunions de service : elles se font selon une périodicité mensuelle et offrent l'opportunité à l'équipe de santé de se concerter, de discuter par rapport au déroulement des activités et de mieux orienter le suivi prénatal.

v L'Information Education Communication(IEC) sur la CPN : il s'agit d'apprécier dans cette étude, la planification et la mise en oeuvre d'activités de sensibilisation, les acteurs impliqués, les canaux utilisés pour cela et les ressources qui leur sont consacrées.

v les connaissances des prestataires en matière de CPN : un bon niveau de connaissances des prestataires en matière de CPN permettra de renforcer les connaissances des femmes enceintes sur la consultation prénatale et partant améliorera la proportion des CPN1 au 1er trimestre de grossesse. Les connaissances seront mesurées à travers les dimensions telles que la connaissance des objectifs de la CPN, le calendrier des CPN, les éléments de la CPN1, les maladies à prévenir, les composantes, les signes de danger.

v les pratiques des prestataires :

La communication interpersonnelle lors de la conduite de la CPN : Il s'agit de vérifier si les femmes reçoivent les informations clés sur la CPN lorsqu'elles viennent dans les consultations. De bonnes pratiques dans la conduite de la CPN motivent et encouragent les Femme Enceinte.

Tous ces facteurs augmentent la proportion des femmes à la CPN1 au premier trimestre de grossesse.

Aussi, les variables indépendantes, en plus d'exercer une influence sur la variable dépendante, interagissent entre elles. Les facteurs tels que l'Information, Education et Communication sur la CPN, la permanence des services de CPN, la disponibilité du personnel des services de suivi prénatal et l'accueil des femmes enceintes, la supervision et la formation des prestataires qui sont des éléments de l'organisation des services et des facteurs liés aux compétences des prestataires des services prénatals augmentent non seulement le niveau de connaissance des femmes enceintes, mais a également un effet sur certains éléments des facteurs socioculturels tels que : la perception de la grossesse et des services de santé, le pouvoir de décision et les pratiques traditionnelles.

De plus, le niveau d'instruction des femmes enceintes, leurs connaissances sur les avantages de la CPN, leurs perceptions sur les services de santé doivent être prises en compte pour une organisation conséquente des services de santé. En effet, une bonne organisation des services est une condition indispensable à la qualité des prestations et à la satisfaction des clients. Tout cela peut contribuer à accroitre l'utilisation précoce de la CPN.

CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE

II.1. Présentation du milieu d'étude

Cette étude s'est déroulée dans la ville province de Kinshasa en RDC, précisément au sein du Centre Hospitalier de Kingasani II dans la commune de Kimbanseke.

a. Situation géographique

Le Centre Hospitalier de Kingasani II est situé sur l'avenue Kimpioka n°3-4-5-6 au quartier Kingasani II, dans la commune de Kimbanseke. Il est limité :

- Au Nord par le boulevard Lumumba où surgissent les Centres de Santé Lumière, Lunda, Kimbela et la paroisse Saint Marc ;

- Au Sud, par l'avenue Mobutu, le lycée pédagogique de Kingasani, le Centre de Santé Mosala et la zone de santé de Kikimi ;

- A l'Est, par l'aéroport de N'djili, l'arrêt de Kingasani ya suka ;

- A l'Ouest, par le Centre de Santé Molende, la rivière Mokali et la route fer-bois.

b. Historique

L'idée de construire ce Centre Hospitalier a été connue le 08 novembre 1964 à l'arrivée des soeurs des pauvres de Bergame à Kingasani. Elles montent un dispensaire de fortune, cette nouvelle attire aussitôt de nombreux malades, car à l'époque, il n'existait même pas un petit dispensaire dans les environs, la population leur accorde spontanément une confiance illimitée.

En 1965, le quartier Kingasani, constitue au début de quelques maisonnettes, commence à se peupler à une vitesse incroyable, particulièrement par des gens venant de l'intérieur du pays en quête de meilleures conditions de vie en ville.

En 1966, le chef coutumier Ngampani offre un terrain de 7 ha aux soeurs pour construire des bâtiments qui abriteront les oeuvres sociales.

En 1967, informée de cette générosité, la Mère Générale Angela Frandi accepte qu'on commence les travaux de construction. Avec l'appui du Saint Siège et de Caritas-Congo, l'entreprise italienne Cerruti débute les travaux de construction. Avec l'appui du Saint Siège et de Cartas-Congo, l'entreprise italienne cerruti débute la construction la construction de la maternité d'abord puis du dispensaire ensuite sur un projet du frère Querer.

En 1969, les travaux de construction s'achèvent le dispensaire commence à fonctionner aussitôt, mais on entend l'arrivée de l'électricité pour ouvrir la maternité.

En 1971, l'installation de la toute première cabine électrique moyenne tension à Kingasani, sur rue Kimpioka, dans le terrain des Soeurs.

La maternité oeuvre enfin ses portes, avec comme accoucheuse la soeur Annelvira Assoli (l'une des victimes de Ebola en 1995) le soir du même jour, la maternité enregistre sa première naissance une fillette.

En 1980 ouverture d'un centre nutritionnel à côté du dispensaire, dans le but d'offrir aux enfants de 3 mois à 3 ans et à leurs mamans un service de nutrition efficace qui répond à leurs besoins. Près de 3000 mamans y passent par mois pour vacciner leurs enfants, recevoir les conseils nécessaires sur l'alimentation, les maladies ou la croissance de leurs enfants et contrôler leur état de santé.

En 1984, l'agrandissement de la salle d'hospitalisation du dispensaire pour pouvoir accueillir et soulager plus des malades, l'ancienne infrastructure étant devenue exige rapport aux besoins en soins des populations.

En 1988, la suite à de fréquences perturbations électriques, les soeurs décident de construire une cabine moyenne tension propre à elles, laissant ainsi l'ancienne cabine au service des habitants de Kingasani.

Construction d'une salle de prématurés à la maternité rendue nécessaire pour sauver de nombreux enfants qui naissent avant terme.

En 1992, la construction d'une grande salle appelée « chambre 8 » au dispensaire pour accueillir les enfants souffrant de Kwashiorkor.

En 1993, la construction d'un bureau et d'un préau pour les tuberculeux au dispensaire.

Il y a eu aussi le début des travaux d'agrandissement de la salle d'accouchement et de la salle de travail à la maternité pour faire face à un nombre toujours plan croissant de l'accouchement.

En 1994, l'inauguration du centre pour diabétique et tuberculeux, en suite inauguration de nouvelles salles d'accouchement et de travail agrandies. Elles sont plus spacieuses, plus confortables et plus lumineuses.

En 1999, le début de service ophtalmologique.

En 2000, l'inauguration de la banque de sang et de la nouvelle cuisine du Centre Nutritionnel.

c. Capacité d'accueil du Centre

Le Centre Hospitalier de Kingasani II a une capacité d'accueil de 132 lits, dont 75 lits montés à la maternité et 57 autres au dispensaire.

II.2. POPULATION ET ECHANTILLON

II.2.1. POPULATION

Selon ATUNGALE (2014), une population est l'ensemble d'individus ou d'objets qui ont au moins une propriété commune, il est nécessaire de bien définir la population à laquelle on s'intéresse.

Ainsi, la population de notre étude est constituée de l'ensemble des femmes enceintes vues au premier trimestre de la grossesse au service de CPN du Centre Hospitalier de Kingasani II dont le nombre est inconnu.

III.2.2. ECHANTILLON

D'après ATUNGALE (2014), un échantillon est un groupe de sujets tirés d'une population cible. Les individus sélectionnés font réellement partie de l'étude, et sont sélectionnés sur base des critères d'éligibilité à l'étude.

III.2.2.1. CRITERES DE SELECTION

a. Critères d'inclusion

- être femme enceinte consultant le centre hospitalier de Kingasani II;

- être femme enceinte vue au premier trimestre de la grossesse au service de CPN du Centre Hospitalier de Kingasani II ;

- être présent au moment de l'enquête ;

- accepter volontairement de répondre aux questions.

b. Critère d'exclusion

- est exclue de cette étude toute femme ne remplissant pas notre critère d'inclusion.

II.2.2.2. Taille de l'échantillon

L'échantillon donne une image réduite et fidèle de l'ensemble de la population sur les caractéristiques que nous cherchons à étudier.

Pour l'estimation de la taille de l'échantillon, nous n'avons utilisé la formule de Fisher par manque des données de la proportion et celle dite standard n'a pas été aussi utilisé car notre population cible est minime.

Sur base des critères de sélection, et de l'échantillonnage non probabiliste du type accidentel ou occasionnel, nous nous sommes arrêtés à 61 femmes comme taille de l'échantillon.

II.3. METHODE, TECHNIQUE ET INSTRUMENT

II.3.1. METHODES

Selon ATUNGALE (2014), c'est un ensemble des opérations par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie.

La méthode est définie comme étant l'ensemble des opérations intellectuelles qu'une discipline poursuit, les démontre et les vérifie.

Dans cette étude, nous avons opté pour la méthode d'enquête sur terrain.

II.3.2. TECHNIQUE

Durant l'enquête, nous avons fait recours à la technique d'interview face à face.

II.3.3. OUTIL DE COLLECTE DES DONNEES

Nous nous sommes servi d'un questionnaire guide d'entretien comme instrument de collecte des données.

II.3.4. VALIDITE ET FIABILITE DE L'OUTIL

Pour être fiable, la mesure doit être uniforme d'un individu à l'autre dans l'enquête, quel que soit le milieu et quel que soit le moment. Pour notre travail, nous nous sommes limités aux étudiants de l'UPN.

On parle de la validité pour expliquer dans quelle mesure les données de l'enquête sont pertinentes relativement à la conclusion tirée et sont exactes et complètes pour étayer la conclusion.

Pour assurer la validité de l'instrument, nous l'avons soumis à l'examen à l'encadreur, le directeur et d'autres personnes ressources en matière de la CPN. Ces personnes ont porté des corrections qui nous ont autorisé de blanchir et d'ajuster l'outil tenant compte des objectifs de la prospection.

II.3.6. CONTROLE DES BIAIS

Les biais étant une démarche ou un procédé qui engendre des erreurs dans les résultats d'une étude.

Ainsi, dans cette recherche, nous nous sommes rassurer que les personnes contactées ont personnellement répondue au questionnaire.

II.4. ORGANISATION DE L'ENQUETE SUR TERRAIN

Nous avons commencé tout d'abord à obtenir une attestation de recherche délivrée par ka faculté des sciences. Après cette obtention, nous nous sommes présenté au bureau du département pour avoir le chiffre des étudiants. L'autorité compétente nous a permis d'exécuter l'enquête.

Nous avons commencé par nous rendre au Centre Hospitalier de Kingasani II dans la zone de santé de Kingasani.

Nous avons ensuite présenté la lettre de recommandation pour la recherche scientifique auprès du Directeur de Nursing de l'Hôpital. Il nous a autorisé de réaliser l'enquête.

Dans le service de la CPN (maternité), nous nous sommes présentés auprès du chef de service qui nous a permis de mener l'enquête.

Nous avions commencé à interviewer les femmes enceintes qui répondaient aux critères d'inclusion. Ici, la recherche s'est basée sur le questionnaire d'enquête qui a servi de guide d'interview auprès des enquêtées. Chaque entretien durait 6 à 7 minutes.

II.5. CONTROLE DE LA QUALITE DES DONNEES

Le premier contrôle de qualité des données s'est fait par nous-mêmes sur terrain de manière à être assuré que toutes les fiches ont été remplies correctement, ensuite le second contrôle a été fait de manière à dégager les incohérences entre les réponses.

II.6. TRAITEMENT DES DONNEES

Les données collectées ont été saisies, vérifiées et nettoyées en Excel 2010 et puis exportées pour être compilées et analysées à l'aide du logiciel SPSS version 16.0.

A l'aide du même logiciel, nous avons fait recours à l'application du test de comparaison, le chi-carré, pour déterminer et montrer l'influence ou la relation entre les variables. La comparaison de groupes a été calculée par le chi carré avec le degré de signification (P<0,05).

II.7. CONSIDERATIONS ETHIQUES

L'identité des personnes soumises au questionnaire a été protégée, le questionnaire était anonyme. La participation à l'enquête était volontaire et sans contrainte. Le choix de ne pas se soumettre au questionnaire a été respecté.

CHAPITRE III : ANALYSE, PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

III.1. PRESENTATION DES RESULTATS

A. ANALYSE UNIVARIEE

III.1.1. Caractéristiques sociodémographiques des enquêtées

Tableau n°1 : Répartition des enquêtées selon l'âge

Tranches d'âge

fi

%

16-23 ans

27

44,3

24-31 ans

26

42,6

32-40 ans

8

13,1

Total

61

100,0

Ce tableau indique que 27 enquêtées, soit 44,3% ont l'âge de 16-23 ans, suivi de 26, soit 42,6% de 24 à 31 ans et enfin, 8, soit 13,1% de 32-40 ans.

Tableau n°2 : Répartition des enquêtées selon la profession

Profession de la femme

fi

%

Ménagère

10

16,4

Fonctionnaire

2

3,3

Etudes

17

27,9

Débrouillard

8

13,1

Sans profession

24

39,3

Total

61

100,0

Ce tableau montre que 24 enquêtés, soit 39,3% sont sans profession, suivi de 17, soit 27,9% qui sont aux études, 10, soit 16,4% sont des ménagères, ensuite 8, soit 13,1% font la débrouillardise et enfin 2, soit 3,3% sont des fonctionnaires.

Tableau n°3 : Répartition des enquêtées selon le niveau d'études

Niveau d'études de la femme

fi

%

Sans niveau

10

16,4

Primaire

3

4,9

Secondaire

37

60,7

Supérieur

11

18,0

Total

61

100,0

Il ressort de ce tableau que 37 enquêtées, soit 60,7% qui ont un niveau secondaire, suivies de 11, soit 18% du niveau supérieur, ensuite 16,4% sont sans niveau, et enfin 3, soit 4,9% sont du niveau primaire.

Tableau n°4 : Répartition des enquêtées selon la distance entre le milieu de résidence et le service de CPN

Milieu de résidence

fi

%

Moins de 5 km

20

32,8

De 5 à 9 Km

20

32,8

Plus de 10 km

21

34,4

Total

61

100,0

Il découle de ce tableau que 21 enquêtées, soit 34,4% résident à plus de 10 km du service de la CPN contre 20, soit 32,8% qui résident à moins de 10 km.

Tableau n°5 : Répartition des enquêtées selon la religion

Religion

fi

%

Catholique

27

44,3

Protestante

25

41,0

musulmane

2

3,3

Eglise de Réveil

7

11,5

Total

61

100,0

Ce tableau renseigne que 27 enquêtées, soit 44,3% sont des catholiques, suivies de 25 enquêtées, soit 41% des protestantes, ensuite 7 enquêtées, soit 11,5% des Eglises de Réveil et enfin 2 enquêtées, soit 3,3% de la religion musulmane.

Tableau n°6 : Répartition des enquêtées selon la situation matrimoniale

Situation matrimoniale

fi

%

Célibataire

31

50,8

Mariée

29

47,5

Divorcée

1

1,6

Total

61

100,0

Ce tableau indique que 31 enquêtées, soit 50,8% des femmes sont des célibataires, suivies de 29 enquêtées, soit 47,5% des mariées et enfin 1 enquêtée, soit 1,6% était divorcée.

Tableau n°7 : Répartition des enquêtées selon le régime matrimonial

Régime matrimonial

fi

%

Monogame

59

96,7

Polygame

2

3,3

Total

61

100,0

Quant au régime matrimonial, 69 enquêtées, soit 96,7% des femmes sont du régime monogamique contre 2 enquêtées, soit 3,3% qui sont du régime polygamique.

Tableau n°8 : Répartition des enquêtées selon la profession du conjoint

Profession du conjoint

fi

%

Ménagers

14

23,0

Fonctionnaire

12

19,7

Etudes

5

8,2

Débrouillard

22

36,1

Sans profession

8

13,1

Total

61

100,0

Nous constatons que 22 enquêtées, soit 36,1% leurs maris sont des débrouillardes, suivies de 23% des ménagers, ensuite 19,7% sont des fonctionnaires, enfin 13,1% et 8,2% sont respectivement sans profession et aux études.

Tableau n°9 : Répartition des enquêtées selon le niveau d'études du conjoint

Niveau d'études du conjoint

fi

%

Sans niveau

14

23,0

Primaire

1

1,6

Secondaire

31

50,8

Sup et universitaire

15

24,6

Total

61

100,0

Il ressort de ce tableau que 31 enquêtés, soit 50,8%, leurs conjoints ont un niveau secondaire, suivies de 15 enquêtées, soit 24,6% du niveau supérieur, ensuite 14 enquêtées, soit 23,0% sont sans niveau, et enfin 1 enquêtée soit 1,6% dont le conjoint est du niveau primaire.

Tableau n°10 : Répartition des enquêtées selon la parité

Parité

fi

%

I à III

49

80,3

IV à VI

10

16,4

VII ou plus

2

3,3

Total

61

100,0

Quant à la parité, 49 enquêtées, soit 80,3% ont la parité entre II à III, suivies de 10 enquêtées, soit 16,4% dont la parité est comprise entre IV et VI et 2 enquêtées, soit 3,3% ont la parité supérieure ou égale à VII.

Tableau n°11 : Répartition des enquêtées selon le nombre d'enfants vivants

Nombre d'enfants

vivants

fi

%

0

31

50,8

1 à 4

26

42,6

4 et plus

4

6,6

Total

61

100,0

Ce tableau montre que 31 enquêtées, soit 50,8% n'ont aucun enfant vivant, suivies de 26 enquêtées, soit 42,6% qui ont 1 à 4 enfants, puis 4 enquêtées, soit 6,6% ont 4 enfants ou plus.

Tableau n°12 : Répartition des enquêtées selon le nombre d'avortement et le nombre d'enfants décédés, le type de grossesse et la date de début de la pesée

Nombre d'avortement

fi

%

0

40

65,6

1

17

27,9

2

3

4,9

3

1

1,6

Total

61

100,0

Nombre d'enfants décédés

 
 

0

46

75,4

1

13

21,3

2

1

1,6

3

1

1,6

Total

61

100,0

Grossesse désirée

 
 

Oui

43

70,5

Non

18

29,5

Total

61

100,0

Date probable du début de la pesée

 
 

Moins de 3 mois

11

18,0

4 à 5 mois

26

42,6

Plus de 6 mois

9

14,8

Ne sait pas

15

24,6

Total

61

100,0

Ce tableau montre que 65,6% des femmes enquêtées n'ont jamais eu d'avortement, suivies de 27,9% qui ont déjà eu un avortement, enfin, 4,9 et 1,6% qui ont respectivement eu 2 et 3 avortements. Par ailleurs, 75,4% n'ont jamais eu des décès d'enfants, suivi de 21,3% qui ont déjà perdu un enfant, enfin 1,6% a déjà perdu deux et trois enfants. Quant au type de grossesses, 70,5% des enquêtées ont signalé que leurs grossesses sont désirées contre 29,5% de grossesses ne sont pas désirées. Enfin, 42,6% des enquêtées commencent leur pesée entre 4 et 5 mois, 24,6% qui ne savent pas, puis, 18% ont dit à moins de 3 mois et enfin, 14,8% ont dit à plus de 6 mois.

III.1.2. Résultats relatifs aux déterminants de la faible proportion des femmes en CPN

Tableau n°13 : Répartition des enquêtées selon le connaissance des complications du 1er trimestre et le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN

Connaissance sur les complications du premier trimestre

fi

%

Oui

49

80,3

Non

12

19,7

Total

61

100,0

Motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN

Manque d'argent

20

32,8

Manque d'information

7

11,5

Oublie

6

9,8

Refus du partenaire

7

11,5

Age de la femme

5

8,2

La religion

1

1,6

L'ethnie

1

1,6

Pratique traditionnelle

4

6,6

Lieu de résidence

8

13,1

La distance du service de CPN

2

3,3

Total

61

100,0

Ce tableau montre que 80,3% des femmes enquêtées connaissent les complications du premier trimestre.

Par ailleurs, 32,8% ont cité le manque d'argent comme facteurs favorisant la faible participation aux activités de CPN, suivi de 13,1% qui ont cité le lieu de résidence, ensuite 11,5% ont évoqué le manque d'information et le refus du partenaire, 9,8% ont dit l'oubli, 8,2% ont souligné l'âge de la femme, 6,6% la pratique traditionnelle, 3,3% la distance du service de CPN et enfin, 1,6% ont cité la religion et l'ethnie.

B. ANALYSE BIVARIEE

Tableau croisé n°14 : Relation entre la date probable du début de la pesée et la situation matrimoniale.

Date probable du début de la pesée

Situation matrimoniale

Total

²

ddl

P

Célibataire

Mariée

Divorcée

Moins de 3 mois

4

7

0

11

 
 
 

4 à 5 mois

8

17

1

26

 
 
 

Plus de 6 mois

7

2

0

9

 
 
 

Ne sait pas

12

3

0

15

 
 
 

Total

31

29

1

61

13,603

6

,034

Ce tableau montre une différence statistique significative entre la date probable du début de la pesée et la situation matrimoniale des enquêtées, car le chi-carré calculé (13,603) est supérieur au tabulaire à 6 degré de liberté avec p=0,05.

Tableau croisé n°15 : Relation entre date probable du début de la pesée et la connaissance sur les complications au premier trimestre

Date probable du début de la pesée

Connaissance des complications du premier trimestre

Total

²

ddl

P

Oui

Non

 
 
 

Moins de 3 mois

10

1

11

 
 
 

4 à 5 mois

25

1

26

 
 
 

Plus de 6 mois

5

4

9

 
 
 

Ne sait pas

9

6

15

 
 
 

Total

49

12

61

12,318

3

,006

Ce tableau renseigne l'existence d'une relation statistique significative entre la date probable du début de la pesée et la connaissance sur les complications du premier trimestre, car le chi-carré calculé (12,318) est hautement supérieur au tabulaire à 3 degré de liberté avec p=0,05.

Tableau croisé n°16 : Relation entre la date probable du début de la pesée et l'âge des enquêtées

 

Tranche d'âge

Total

²

ddl

P

Date probable du début de la pesée

16-23 ans

24-31 ans

32-40 ans

 
 
 

Moins de 3 mois

3

5

3

11

 
 
 

4 à 5 mois

7

16

3

26

 
 
 

Plus de 6 mois

6

3

0

9

 
 
 

Ne sait pas

11

2

2

15

 
 
 

Total

27

26

8

61

14,684

6

,023

Il résulte de ce tableau un lien statistique significatif entre la date probable du début de la pesée et l'âge des enquêtées, car le chi-carré calculé (14,684) est supérieur au tabulaire à 6 degré de liberté avec p=0,05.

Tableau croisé n°17 : Relation entre le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN et le niveau d'études du conjoint

 

Niveau d'études du conjoint

Total

²

ddl

P

Motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN

Sans niveau

primaire

Second

Sup

et univ.

 
 
 

manque d'argent

4

0

11

5

20

 
 
 

manque d'information

1

0

3

3

7

 
 
 

Oublie

2

0

2

2

6

 
 
 

refus du partenaire

3

0

2

2

7

 
 
 

l'âge de la femme

2

0

3

0

5

 
 
 

La religion

0

0

1

0

1

 
 
 

L'ethnie

0

1

0

0

1

 
 
 

Pratique traditionnelle

1

0

3

0

4

 
 
 

Lieu de résidence

1

0

6

1

8

 
 
 

La distance du service de CPN

0

0

0

2

2

 
 
 

Total

14

1

31

15

61

77,386

27

,000

Ce tableau renseigne que le niveau d'études du conjoint exerce une influence statistique très significative sur le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN, car le chi-carré calculé (77,386) est hautement supérieur au tabulaire à 27 degrés de liberté avec p=0,05.

Tableau croisé n°18 : Relation entre le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN et le nombre de grossesses

Motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN

Nombre de grossesses

Total

²

ddl

P

1

2

3

4

5

6

8

 
 
 

manque d'argent

9

5

2

3

0

0

1

20

 
 
 

manque d'information

4

1

0

0

0

2

0

7

 
 
 

Oublie

0

2

3

0

0

0

1

6

 
 
 

refus du partenaire

3

2

1

1

0

0

0

7

 
 
 

l'âge de la femme

4

0

1

0

0

0

0

5

 
 
 

La religion

1

0

0

0

0

0

0

1

 
 
 

L'ethnie

1

0

0

0

0

0

0

1

 
 
 

Pratique traditionnelle

2

0

1

1

0

0

0

4

 
 
 

Lieu de résidence

3

1

3

1

0

0

0

8

 
 
 

La distance du service de CPN

0

0

0

0

1

1

0

2

 
 
 

Total

27

11

11

6

1

3

2

61

75,738

54

,027

Ce tableau renseigne que le nombre de grossesses exerce une influence statistique significative sur le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN, car le chi-carré calculé (75,738) est supérieur au tabulaire à 54 degrés de liberté avec p=0,05.

Tableau croisé n°19 : Relation entre le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN et la parité

 

Parité

Total

²

ddl

P

Motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN

0

1

2

3

4

5

8

 
 
 

manque d'argent

8

5

6

0

0

0

1

20

 
 
 

manque d'information

3

1

1

0

2

0

0

7

 
 
 

Oublie

1

1

3

1

0

0

0

6

 
 
 

refus du partenaire

4

2

1

0

0

0

0

7

 
 
 

l'âge de la femme

4

1

0

0

0

0

0

5

 
 
 

La religion

0

1

0

0

0

0

0

1

 
 
 

L'ethnie

1

0

0

0

0

0

0

1

 
 
 

Pratique traditionnelle

2

0

0

1

1

0

0

4

 
 
 

Lieu de résidence

2

6

0

0

0

0

0

8

 
 
 

La distance du service de CPN

0

0

0

0

1

1

0

2

 
 
 

Total

25

17

11

2

4

1

1

61

84,231

54

,005

Ce tableau indique que la parité exerce une influence statistique très significative sur le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN, car le chi-carré calculé (84,231) est hautement supérieur au tabulaire à 54 degrés de liberté avec p=0,05.

III.2. INTERPRETATIONS DES RESULTATS

A. ANALYSE UNIVARIEE

a. Age

L'échantillon est dominé par les mères dont l'âge varie entre 16 et 31 ans.

Signalons qu'il est recommandé une reproduction active à partir de plus de 18 ans. Mais chose étonnante, la sexualité précoce bat le record, et la majeure conséquence est la grossesse précoce. Ce qui justifie les moins de 18 ans dans cette étude et plus la tranche la plus majoritaire.

b. La profession

Nous constatons que les femmes sans profession sont dominants (39,3%).

Selon Atungale Al. (2011), du point de vue profession, 51,0% étaient sans-emploi.

c. Niveau d'études

La majorité des enquêtées sont du niveau secondaire (soit 60,7%).

Ces résultats vont à l'encontre de ceux trouvés par les données de l'Enquête Démographique et de Santé au Cameroun de 1998 (EDSC-II) montrent par ailleurs que les femmes à aucun niveau d'instruction représentaient une plus grande proportion (22,0%) par rapport à celles du niveau d'instruction primaire (15,2%) et celles du niveau secondaire ou plus (11,3%).

d. Distance entre le milieu de résidence par rapport au service de la CPN

Il découle de cette étude que 34,4% des femmes enquêtées résident à plus de 10 km du service de la CPN contre 32,8% qui résident dans moins de 10 km.

L'OMS recommande pour une maternité à moindre risque que chaque femme puisse fréquenter la structure sanitaire de son quartier. Mais contrairement à nos résultats, les femmes effectuent de grandes distances pour se rendre aux consultations prénatales. Cela affaiblit la fréquentation à temps de la 1ère CPN.

e. La religion

La grande majorité des femmes enquêtées sont des confessions catholiques et protestantes.

f. La situation matrimoniale

La moitié des femmes enquêtées, soit 50,8% sont des célibataires, suivies de 47,5% des mariées.

Nos résultats vont de pair avec ceux d'ATUNGALE et al. (2011) qui révèlent que 64,0% des enquêtées étaient célibataires avec enfants contre 25,0% des mariées.

Ceci s'explique par la situation des filles mères et surtout le problème de l'union libre, par lequel la femme va rejoindre l'homme à l'occasion d'une grossesse. Ce qui handicape la plupart de femmes à assurer adéquatement les soins de leurs enfants, car nombreuses sont celles qui ont des moyens économiques insuffisants.

g. Le régime matrimonial

La grande majorité des femmes, soit, 96,7% sont du régime monogamique contre 3,3% du régime polygamique.

Signalons que dans d'échantillon d'étude, il y a une proportion des femmes musulmanes chez qui la religion permet à l'homme d'avoir plusieurs femmes et de les respecter toutes en tant que telles.

h. La profession du conjoint

36,1% des conjoints des femmes enquêtées sont des débrouillards.

i. Le niveau d'études du conjoint

50,8% des enquêtées ont des conjoints qui ont un niveau secondaire. Ceci montre que la scolarité des partenaires est presque la même que celles des femmes.

j. La parité

80,3% des femmes ont entre 2 et 3 enfants. Près d'un tiers des femmes enquêtées ont une à deux grossesses.

S'agissant du nombre de grossesse, KAMDEM (2012), montre que 55,50% ont un nombre de grossesse compris entre 1 et 2.

k. Le nombre d'enfants vivants

Un peu plus de la moitié des femmes (50,8%) n'ont aucun enfant vivant, et les autres en ont 1 ou plus.

Etant donné que la majorité des enquêtées est une population jeune, cela fait qu'elle n'ait pas trop d'enfants.

l. Le nombre d'avortement et le nombre d'enfants décédés, type de grossesse et date de début de la pesée

65,6% des femmes enquêtées n'ont jamais eu d'avortement, suivies de 27,9% ont déjà eu un avortement, enfin, 4,9 et 1,6% ont respectivement eu 2 et 3 avortements. Par ailleurs, 75,4% n'ont jamais eu des décès d'enfants, suivi de 21,3% qui ont déjà perdu un enfant, enfin 1,6% a déjà perdu deux et trois enfants. Quant au type de grossesses, 70,5% des enquêtées ont signalé que leurs grossesses sont désirées contre 29,5% de grossesses ne sont pas désirées. Au finish, 42,6% des enquêtées commencent leur pesée entre 4 et 5 mois, 24,6% qui ne savent pas, puis, 18% ont dit à moins de 3 mois et enfin, 14,8% ont dit à plus de 6 mois.

Selon KAMDEM (2012), parlant du moment à partir duquel il faudrait commencer les CPN, 68,75% ont donné la bonne réponse surtout avec une prédominance de celles du niveau supérieur, 78,57% ; suivi du niveau secondaire 37 soit 71,15% ; par contre 25 répondantes des 80 soit 31,25% pensent qu'il faut commencer soit quand on est malade, quand le ventre prend le volume ou encore lorsque le terme approche avec un pourcentage de 77,43% des non scolarisées, ce qui montrerait un déficit en connaissances. Or d'après l'OMS(2005), toute femme enceinte devrait commencer les CPN avant la 16ème semaine ou au moment où elle pense qu'elle est enceinte.

On a aussi constaté que plus on met au monde tôt, plus on ne sait pas prendre correctement en charge ces enfants. Ce qui détermine d'une part la mortalité infantile.

m. Le nombre de grossesses et le déterminant de la faible participation à la 1ère CPN

80,3% des femmes enquêtées connaissent les complications du premier trimestre de grossesse.

Par ailleurs, 32,8% ont cité le manque d'argent comme facteur favorisant la faible participation aux activités de CPN.

En Afrique en générale, l'épanouissement de toute femme ne s'accomplit qu'au fur et à mesure de ses maternités.

Une grossesse n'est certes pas une maladie mais elle doit faire l'objet d'un suivi régulier sous les soins d'un professionnel de santé.

Vivre sa grossesse en toute sécurité telle est la préoccupation majeure des futures mamans ; néanmoins des accidents parfois graves interviennent, dont beaucoup peuvent être évités par des actions relativement simples (éducation, CCC aux femmes enceintes...).Pour assurer la mission de la CPN et pour être à même de remplir complètement son rôle, l'infirmier est appelé à réaliser certaines tâches essentielles concernant la surveillance d'une grossesse. Parmi ces tâches on trouve la préparation de la gestante par rapport aux différents changements physiologiques, au travail de l'accouchement, l'allaitement maternel et bien d'autres.

B. ANALYSE BIVARIEE

n. Relation entre la date probable du début de la pesée et la situation matrimoniale

Les résultats montrent une différence statistique significative entre la date probable du début de la pesée et la situation matrimoniale des enquêtées, car le chi-carré calculé (13,603) est supérieur au tabulaire à 6 degré de liberté avec p=0,05.

La relation qui existe entre ces variables signifie que le fait d'être mariée ou non octroie une influence pour se présenter à la CPN.

o. Relation entre la date probable du début de la pesée et la connaissance sur les complications du premier trimestre de grossesse.

Il existe une relation statistique très significative entre la date probable du début de la pesée et la connaissance sur les complications du premier trimestre, car le chi-carré calculé (12,318) est hautement supérieur au tabulaire à 3 degré de liberté avec p=0,01.

Ceci démontre que la connaissance de complication liée à la grossesse dès les 3 premiers mois stimule la femme à se présenter à une structure sanitaire.

p. Relation entre la date probable du début de la pesée et l'âge des enquêtées

Il existe un lien statistique significatif entre la date probable du début de la pesée et l'âge des enquêtées, car le chi-carré calculé (14,684) est supérieur au tabulaire à 6 degrés de liberté avec p=0,05.

Signalons par ailleurs que l'âge est un déterminant majeur de l'utilisation. C'est comme on le constate, les jeunes ne fréquentent pas plus les services de CPN. Par le fait que si la grossesse est non désirée, elles ont deux positions : soit de l'évacuer soit de la conserver. Cela les pousse à la réflexion qui peut dépasser même le 1er trimestre.

q. Relation entre le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN et le niveau d'études du conjoint

Le niveau d'études du conjoint exerce une influence statistique très significative sur le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN, car le chi-carré calculé (77,386) est hautement supérieur au tabulaire à 27 degré de liberté avec p=0,01.

Ceci veut dire que plus le mari a un niveau bas, plus il ne permettra pas atteint sa femme de fréquenter la CPN ou ne trouvera même pas son importance.

r. Relation entre le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN et le nombre de grossesses

Le nombre de grossesse exerce une influence statistique significative sur le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN, car le chi-carré calculé (75,738) est supérieur au tabulaire à 54 degré de liberté avec p=0,05.

Il existe une relation statistique significative par le fait que certaine femme sachant les maux des grossesses postérieures sont appelées à se présenter précocement à la CPN car cette dernière est un moment d'éducation et de la préparation de la femme à l'accouchement à moindre risque.

s. Relation le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN et la parité

La parité exerce une influence statistique très significative sur le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN, car le chi-carré calculé (84,231) est hautement supérieur au tabulaire à 54 degré de liberté avec p=0,01. Ceci va de pair avec le nombre de grossesses.

CONCLUSION

La présente étude a porté sur les déterminants de la faible proportion des femmes enceintes vues à la 1ère Consultation Prénatale. Elle a été réalisée au service de CPN du Centre Hospitalier de Kingasani II durant la période allant du 12 au 24 juin 2015.

La problématique de cette étude s'est focalisée sur les questions suivantes :

· Quels sont les déterminants de la faible proportion des femmes enceintes à la 1ère CPN ?

· Existe-t-il un lien entre les déterminants de cette faible proportion et les caractéristiques sociodémographiques profil des femmes enquêtées ?

Pour mener à bien cette recherche, nous avons recouru à la méthode de l'échantillonnage non probabiliste et par la technique d'échantillonnage occasionnel. Pour la collecte des données, nous avons utilisé la méthode d'enquête appuyée par la technique d'interview.

Cette recherche a abouti aux résultats suivants. Les déterminants de la faible proportion des femmes à la CPN sont :

- Le manque d'argent (32,8%),

- La distance entre le milieu de résidence et le service de CPN (13,1%),

- Le refus du partenaire (11,5%),

- Le manque d'information (9,8%),

- Oubli (8,2%),

- L'âge de la femme (6,6%),

- La pratique traditionnelle (3,3%),

- La distance du service de CPN,

- Et enfin la religion et ethnie (1,6%).

Les résultats ont montré une relation avec les caractéristiques des enquêtées et ces déterminants. Il s'agit de :

· La relation entre la date probable du début de la pesée et la situation matrimoniale ;

· La relation entre la date probable du début de la pesée et la connaissance sur les complications du premier trimestre de grossesse ;

· La relation entre la date probable du début de la pesée et l'âge des enquêtées ;

· La relation entre le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN et le niveau d'études du conjoint ;

· La relation entre le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN et le nombre de grossesses ;

· La relation entre le motif de ne pas fréquenter la 1ère CPN et la parité.

Ceci nous amène à confirmer les hypothèses émises selon lesquelles la faible proportion des femmes enceintes vues au premier trimestre de grossesse est liée aux caractéristiques sociodémographiques, économiques, culturelles, financières et communicationnelles. Et il existe un lien significatif entre les déterminants de la faible proportion et le profil des enquêtées.

SUGGESTIONS

Au vue de ces résultats, nous suggérons ce qui suit :

Aux autorités de l'hôpital :

- d'organiser le recyclage des professionnels de la santé en général et en particulier les infirmiers en cours d'emploie sur les déterminants de la faible proportion des femmes enceintes vues aux 1er CPN de 1e trimestre de la grossesse.

Aux femmes enceintes : de

- cultiver la notion de la lecture ;

- poursuivre les études pour hausser leur niveau ;

- ne plus fuir la CPN pour éviter les complications.

BIBLIOGRAPHIE

1. ATUNGALE (2014), Notes de cours de Bio-Statistique, L1 EASI, Don Petit de Lemba.

2. BAKI M. (2002), Déterminants du faible taux de dépistage de la grossesse à risque.

3. Bernard et Geneviève (1989), Dictionnaire médicale, KANGU-MAYEMBE, BEMPS.

4. DECLERCK (2003), La consultation prénatale et surveillance du travail, Kinshasa, Médias Paul, 2e édition.

5. DIEYE EL (2003), Etudes des facteurs déterminant le retard de la première consultation prénatale au district sanitaire de richard-TOLL (Sénégal) (épidémiologie, bio statistique Dakar ISEDE, n°11-1-08.

6. IL BOUDO ZA (1996), Analyse de la pratique des soins prénatals dans les centres SMI en milieu rural.

7. KABYAHURA Nene, cours de (Nursing obstétrique, 2012, G2, UPN)

8. MIHALU KANGU (2001) Prise ne charge de la gestante basée sur l'éducation sanitaire à la CPN, ISTM, Kinshasa.

9. RONEY (1992), Soins prénatals étude de l'efficacité, Genève, OMS.

10. SHAMPHECURE (1997), Dictionnaire de la langue française, grand format, 8ème éd. Paris.

WEBOGRAPHIE

- Hpp//www.Acess to health, February (2007). Access ro clinical and community maternal, neonatal and women's health services and UASID, site visité le 12 mai 2015.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENTS III

LISTE DES TABLEAUX IV

LISTE DES ABREVIATION, SIGLES ET SYMBOLES VI

RESUME VII

0. INTRODUCTION 1

0.1. PROBLEMATIQUE 1

02. QUESTIONS DE RECHERCHE 4

03. HYPOTHESES DE RECHERCHE 4

0.2. BUT ET OBJECTIFS 4

0.3. INTERET DU SUJET 5

0.4. TYPE ET DOMAINE DE LA RECHERCHE 5

0.5. METHODOLOGIE 6

0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL 6

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6

CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE 7

1.1. DEFINITION DES CONCEPTS 7

1.2. GENERALITES SUR LA GROSSESSE ET LA CPN 9

1.2.1. LA GROSSESSE 9

1.2.2. LA FECONDATION 9

1.2.3. NIDATION 10

1.2.4. LES SIGNES DE LA GROSSESSE 10

1.2.5. SIGNES DE PROBABILITE 11

1.2.6. SIGNES DE CERTITUDE 11

1.2.7. EVOLUTION DE LA GROSSESSE 11

1.3. GENERALITES SUR LA CONSULTATION PRENATALE 12

1.3.1. HISTORIQUE DE LA CPN 12

1.3.1. LA CPN ET SES OBJECTIFS 16

1.3.2. LA CONSULTATION PRENATALE 19

1.3.3. LES CONSULTATIONS PRÉNATALES DE SUIVI 20

1.4. ETUDES ANTERIEURES 20

1.5. CADRE CONCEPTUEL 23

CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE 30

II.1. PRÉSENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE 30

A. SITUATION GÉOGRAPHIQUE 30

B. HISTORIQUE 30

C. CAPACITÉ D'ACCUEIL DU CENTRE 33

II.2. POPULATION ET ECHANTILLON 33

II.2.1. POPULATION 33

III.2.2. ECHANTILLON 34

III.2.2.1. CRITERES DE SELECTION 34

II.2.2.2. TAILLE DE L'ÉCHANTILLON 34

II.3. METHODE, TECHNIQUE ET INSTRUMENT 35

II.3.1. METHODES 35

II.3.2. TECHNIQUE 35

II.3.3. OUTIL DE COLLECTE DES DONNEES 35

II.3.4. VALIDITE ET FIABILITE DE L'OUTIL 35

II.3.6. CONTROLE DES BIAIS 36

II.4. ORGANISATION DE L'ENQUETE SUR TERRAIN 36

II.5. CONTROLE DE LA QUALITE DES DONNEES 37

II.6. TRAITEMENT DES DONNEES 37

II.7. CONSIDERATIONS ETHIQUES 38

CHAPITRE III : ANALYSE, PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS 39

III.1. PRESENTATION DES RESULTATS 39

A. ANALYSE UNIVARIEE 39

B. ANALYSE BIVARIEE 47

III.2. INTERPRETATIONS DES RESULTATS 52

A. ANALYSE UNIVARIEE 52

B. ANALYSE BIVARIEE 57

CONCLUSION 60

SUGGESTIONS 63

BIBLIOGRAPHIE 64

ANNEXES........................................................................................................71

ANNEXES






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