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Les états et la construction de l'union africaine: le cas de la Libye et du Sénégal

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par Romaric TIOGO
Université de Dschang - Master II 0000
  

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I -DEFINITION DES TERMES DU SUJET ET JUSTIFICATION DU CHOIX DES ACTEURS

La construction par le chercheur de son objet d'étude est sans doute l'une des clés cardinales de toute recherche scientifique. Aspirant à un tel statut, il nous échoit d'emblée de définir les termes de notre sujet (A) avant de préciser les raisons portées sur les acteurs étatiques mobilisés(B).

A- Définition des termes du sujet

DURKHEIM indique que le savant doit d'abord définir les choses dont il traite afin que l'on sache et qu'il sache bien de quoi il est question6(*). Une définition préalable des concepts permet ainsi de réaliser la rupture épistémologique recommandée par Gaston Bachelard. Car, l'esprit scientifique interdit au chercheur de « se fonder une opinion »7(*) sur des questions qu'il ne comprend pas ou même sur des questions qu'il ne sait pas formuler clairement. Comme le suggère Mauss parlant de l'objectivité, il a été question de ne pas nous « fier ni à nos prénotions, ni à nos impressions, ni à celles des milieux observés »8(*). Dès lors, les termes clés qui nécessitent une définition sont l'Etat et l'UA.

1- L'Etat

L'Etat se définit comme l' « acteur privilégié » et exclusif des relations internationales jouissant de la plénitude des compétences internationales et de la souveraineté9(*).

Dans le cadre de cette étude, il revient comme tâche d'envisager l'Etat comme un acteur oeuvrant dans le processus de construction de l'organisation internationale africaine qu'est l'UA.

2- L'Union Africaine

En mobilisant les propriétés réelles qui caractérisent l'UA, nous pouvons dire ce qu'elle est véritablement. C'est-à-dire une organisation des Etats africains dans l'objectif global de construire une intégration économique, politique et socio-culturelle solide des Etats et des peuples d'Afrique sur la base des communautés économiques régionales (CER).

Reposant sur une fondation multilatérale, l'UA a pour but de mener des activités dans tous les domaines et pour ambition de trouver des solutions à tous les maux actuels et futurs ( la lutte contre la désertification par exemple) qui portent directement atteinte à la vie des Etats et des peuples du continent. Elle entend réaliser ces objectifs par le biais d'un organe permanemment institué qui est la Commission de l'UA. Contrairement à une organisation comme l'Union Européenne(UE), elle connaît des conditions très souples d'adhésion. Dès sa naissance, elle a admis sans conditionnalité tous les 52 Etats du continent à l'exception du Maroc10(*). Aujourd'hui, elle compte 53 Etats membres ; le dernier en date étant le jeune Etat du Sud-Soudan11(*) qui a accédé à la souveraineté internationale le 9 juillet 2011. Il s'agit donc d'une organisation qui se construit par un certain nombre d'acteurs étatiques bien déterminés sur le continent.

B - Justification et présentation des acteurs

La justification du choix porté sur les acteurs(1) au centre de cette construction précédera leur présentation(2).

1- Justification du choix des acteurs

Une organisation par son existence met en situation des acteurs et n'existe que par cela12(*). Ces acteurs peuvent être de diverses natures : Etats, organisations internationales, individus, groupes, etc. Dans le cadre de cette étude, nous nous sommes particulièrement appesanti sur les acteurs étatiques, lesquels sont représentés par des individus jouissant d'une légitimité certaine qui leur confère le droit d'agir au sein de l'UA au nom de leurs pays. A cet effet, soucieux de découvrir les vérités scientifiques qui sous-tendent la structuration de cette organisation, nous avons suivi les conseils de Gaston BACHELARD qui préconisait déjà de se méfier de « la fausse doctrine du général » 13(*) qui a longtemps « ralenti les progrès de la connaissance scientifique »14(*). C'est ainsi que pour mieux rendre compte de cette réalité, nous avons porté notre choix sur le duo Libye/Sénégal. Pourtant, il convient de relever immédiatement que le choix opéré sur ces Etats n'est point fantaisiste et encore moins arbitraire. Il procède de l'observation faite quant à leur implication tous azimuts dans la scène internationale africaine, et plus particulièrement des actions multiples qu'ils entreprennent pour la structuration de cette organisation depuis plus d'une dizaine d'années. Ainsi, avons-nous regardé sans amour ni passion ce que font concrètement ces deux acteurs pour la construction de l'UA. Il n'a surtout pas été question dans ce travail d'adopter une vue manichéenne et encore moins d'élaborer un schéma de comparaison susceptible de déterminer qui fait plus dans ce jeu. 

En effet, la Libye joue un rôle important dans la construction de l'UA depuis son retour dans le Concert des Nations africaines. C'est elle qui a pour la première fois évoqué l'idée de la constitution d'une UA. Pour transformer le rêve en réalité, l'Etat libyen a organisé plusieurs sommets qui ont abouti à la transformation de l'OUA en UA.

Quant au Sénégal, il a constamment soutenu le projet porté par la Libye avec laquelle il partage largement une même vision de l'Union. C'est ce qui a motivé le choix porté sur ce dernier Etat.

Comme il est loisible de le constater, entre la 1ère rencontre panafricaine organisée sur le continent africain à l'initiative du Docteur NKRUMAH en 1958 et le sommet de Syrte de 1999, le panafricanisme a connu une nouvelle dynamique et est désormais porté par des leaders tels Mouammar KADHAFI de Libye et Abdoulaye WADE du Sénégal. Or, nous savons prosaïquement que la Libye et le Sénégal sont deux Etats africains. Il convient d'aller au-delà de cette lapalissade pour déterminer qui sont véritablement ces deux acteurs. Au mieux, que représentent-ils sur la scène internationale africaine ?

2- Présentation des acteurs

- La Libye

La Libye est située au Centre-Nord du continent africain entre la longitude 9-25 Est et la latitude 18-33 Nord. Elle doit son nom à la tribu « Libu » qui habitait la région de la Cyrénaïque15(*). Les anciens égyptiens attribuèrent ce nom à toute la région du Nord de l'Afrique, à l'exception de l'Egypte. Ouvert sur la mer Méditerranée, ce pays est limité à l'Est par l'Egypte, à l'Ouest par l'Algérie, au Nord-Ouest par la Tunisie, au Sud-Est par le Soudan et le Sud-Soudan et au Sud par le Tchad et le Niger. Ayant pour capitale Tripoli, et une superficie de 1. 759. 440 km², il est le quatrième pays le plus vaste d'Afrique après l'Algérie, la République Démocratique du Congo et le Soudan, soit près de quatre fois le Cameroun. En 2008, sa population était estimée à 6,1 millions d'habitants. L'arabe est la langue officielle et coexiste avec la langue de l'ancienne puissance colonisatrice, l'Italie, et d'autres langues telles le français et l'anglais. Le désert occupe 92 % du territoire qui représente à peine 2% des terres arables16(*).

Grâce à l'ONU, la Libye fut la première colonie d'Afrique à accéder à l'indépendance en 1951. Le pays se constitua en un royaume fédéral formé des trois régions historiques que sont la Tripolitaine, la Cyrénaïque et le Fezzan. La même année, les troupes britanniques, étasuniennes et italiennes occupèrent le pays et portèrent au pouvoir l'émir Muhammad IDRIS AS-SANUSI, chef de la confrérie des Senoussis, comme roi qui prit le nom de Idris Ier 17(*). Du 15 au 22 avril 1958 à Accra, la Libye participa à la première conférence des Etats indépendants d'Afrique, idée lancée par N'KRUMAH en mars 1957, dans l'objectif d'affirmer la « personnalité africaine »18(*) et de prendre en main les intérêts du continent. En 1963, elle fut également l'un des pays qui fondèrent l'OUA et se classa à côté du groupe dit de Casablanca19(*). Caractérisé par son progressisme et son hostilité aux groupes de Brazzaville et de Monrovia(modérés)20(*), le groupe dit de Casablanca visait à réaliser l'unité de l'Afrique, de liquider le colonialisme et le néo-colonialisme.

Le 1er septembre 1969, devait s'ouvrir une ère nouvelle dans l'histoire de la Libye. Le capitaine Mouammar KADHAFI, âgé de 27 ans, prend la tête d'une rébellion militaire, renverse la monarchie et proclame la République arabe libyenne. En 1977, il proclame la Grande Jamahiriya21(*) Arabe Libyenne Populaire et Socialiste. Déjà, en 1976, il avait publié son fameux Livre vert qu'il qualifia de « Troisième Théorie Universelle». Dans cet ouvrage, il fait ressortir ses idées concernant la démocratie, les problèmes économiques et les bases sociales. Il voudrait qu'il soit aussi applicable à la Libye qu'à toute l'Afrique.

Sur le plan politique, la Libye de Kadhafi dont le Livre vert est en quelque sorte la base constitutionnelle rompt avec la «démocratie occidentale», considérée comme une «dictature»22(*). Il instaure un système de «démocratie directe» fondée sur les comités populaires.

D'un point de vue économique, il défend le « socialisme » et rêve de construire une Libye forte. En 2009 par exemple, le produit intérieur brut (PIB) de ce pays était estimé à 76.557 milliards de dollars, avec une croissance annuelle de 6,7%23(*). Actuellement, la balance commerciale est largement excédentaire avec 63 milliards de dollars d'exportations et 11,5 milliards d'importations. Les réserves de devises sont de l'ordre de 200 milliards de dollars, ce qui vient combler une dette externe estimée en 2010 à 3,30 % de son PIB24(*). Tout cela fait d'elle l'un des pays d'Afrique avec le PIB par tête le plus élevé, 14 534 dollars25(*), et le meilleur Indice de Développement Humain. L'espérance de vie est évaluée à 74 ans, la mortalité infantile ne dépasse pas 18 pour mille et l'analphabétisme de 5,5%. Les dépenses d'éducation représentent 2,7% du PIB, alors que le budget de la défense ne dépasse pas 1,1%. Toutefois, le taux de pauvreté persiste à un niveau élevé de 30% environ. Avant l'insurrection armée du 15 février 2011 qui a conduit à la chute de Kadhafi, les travailleurs étrangers et leurs familles représentaient près de 20 % de la population totale et 50 % de la population active26(*).

Sur le plan social enfin, les Libyens sont, pour la plupart, d'origine berbère. Ils ont été arabisés assez tôt avec l'expansion de l'islam d'Est en Ouest, portée par les tribus arabes dès le VIIIe siècle. Sous KADHAFI, l'islam est la religion d'État. Ainsi, un peu comme le Sénégal, la quasi-totalité de la population libyenne est à 99% musulmane.

- Le Sénégal

La République du Sénégal se situe à l'avancée la plus occidentale du continent africain dans l'Océan Atlantique. Il est au confluent de l'Europe, de l'Afrique et des Amériques, et à un carrefour de routes maritimes. D'une superficie de 196 722 km2, il est limité au Nord par la Mauritanie, à l'Est par le Mali, au Sud par la Guinée (Conakry) et la Guinée Bissau, à l'Ouest par la Gambie et par l'Océan Atlantique sur une façade de 500 km. En 2011, la population du Sénégal est estimée à 12 855 15327(*) habitants dont près du quart vit à Dakar sa capitale.

D'abord occupé par les Portugais (15ème siècle), et les Français dès 1659, le Sénégal acquiert son indépendance le 4 avril 1960. Cependant, l'influence politique et économique de la France, ancienne puissance coloniale, demeure très forte sur le pays. Depuis son indépendance, il a tenté plusieurs unions avec quelques pays ouest-africains, mais sans succès. C'était d'abord avec le Mali avec lequel il forma une fédération le 20 juin 1960. Suite à une mésentente entre Léopold SEDAR SENGHOR - président du Sénégal - et MODIBO KEÏTA - président du Mali-, le Sénégal va s'en retirer le 20 août 1960. Ensuite, le 17 décembre 1981, il signe un accord avec la Gambie, faisant des deux pays une confédération, sur le nom de « Sénégambie ». Elle échouera aussi en 1989.

Contrairement à la Libye, le Sénégal est un pays moins loti sur le plan économique. En 2003 par exemple, l'aide en direction de Dakar est estimée à 449 600 000 dollars. Celle-ci aggrave sa dette externe d'autant qu'elle est l'une des plus élevées sur le continent. Si l'on observe seulement la période allant de 2006 à 2011, la dette publique sénégalaise est allée crescendo. En 2006, elle était de 16,30 % de son PIB. Depuis cette date, elle a vertigineusement augmenté de 29,80% en 2009, 32,10% en 201028(*) et 36% en 201129(*). Cela entraîne un incident sur le PIB par tête qui est de 494 871 FCFA en 2009, avec un Indice de Développement Humain très bas de 0,499 FCFA30(*). En 2001, la population vivant sous le seuil de pauvreté était de 54%. Cependant, le taux d'analphabétisme qui est de 58,2% entre 2005 et 2006 a connu une amélioration avec un taux de scolarisation passant à 92%. Car, dans le but d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), le Sénégal a affecté 40% du budget de fonctionnement de l'Etat à l'Education.

Pays fortement islamisé, le Sénégal compte plusieurs ethnies. Entre autres les Wolofs, les plus représentés (40 %), les Pulaar (25 %), les Sérènes (16 %), etc. Les Diolas (5 %) se retrouvent en Casamance, mais aussi en Gambie et en Guinée-Bissau. Ils sont majoritairement animistes et/ou chrétiens31(*). En dehors du français qui est la langue officielle, le wolof est parlé par les trois-quarts de la population sénégalaise.

Pour ce qui est des rapprochements concernant nos deux acteurs, c'est précisément en 1984 que s'amorcent les rapports libyo-sénégalais. Soucieuse de rompre son isolement diplomatique d'autant plus dangereux que s'exacerbe la guerre avec les Etats-Unis, la Libye s'affirmera disposée à aider le Sénégal dans la lutte contre la sécheresse et lui fera un don alimentaire32(*).

Au regard de tout ce qui précède, nous avons affaire à deux Etats africains qui s'engagent pour la construction de l'UA. L'un la Libye, un « grand » pays et l'autre le Sénégal, un « petit » pays. Selon GOLDHAMMER, « le terme de « petit pays » semble réservé aux grands pays avec une petite population, aux petits pays avec une grande population, et accessoirement aux pays de n'importe quelle taille pourvu qu'ils se contentent de s'occuper de leurs propres affaires ».33(*)Comme nous le verrons d'ailleurs, les potentialités et les faiblesses de ces deux pays justifient de manière probante leurs actions pour la structuration de cette organisation. Toutefois, pour saisir toutes les logiques que recèle cette construction, nous avons fait appel à certains acteurs dont le poids ne saurait être sous-estimé dans le processus. Cette précision cardinale sur le choix et la connaissance des acteurs faite, il reste à déterminer l'intérêt de cette étude.

* 6 DURKHEIM Emile, cité par GRAWITZ Madeleine, Méthodes des sciences sociales, 11e édit., Paris, Dalloz, 2001, p. 381.

* 7 BACHELARD Gaston, La formation de l'esprit scientifique, Paris, Librairie Philosophique J. VRIN, 1986, p. 14.

* 8 Cité par GRAWITZ (M.) op. cit., p. 381.

* 9 Cf. MERLE Marcel, Sociologie des relations internationales, Paris Dalloz, 4e éd., 1988, pp. 320-321.

* 10 Le Maroc s'est officiellement retiré de l'OUA en novembre 1984 suite à l'admission de la République Arabe Sahraouie Démocratique(RASD), un territoire sur lequel il réclame toujours sa souveraineté. Mais, il fait curieusement partie de l'Union du Maghreb Arabe(UMA), une CER à partir de laquelle l'UA se structure.

* 11 Il a été admis à l'Union africaine comme 53ème Etat membre le 27 juillet 2011.

* 12 ROJOT Jacques, Théorie des organisations, Ed, Eska, 2003, p. 216.

* 13 BACHELARD (G.), op. cit., p. 55.

* 14 Ibid.

* 15 37 années de travail et de donation, Yaoundé, Edité par l'Ambassade de la Grande Jamahiriya Arabe libyenne Populaire Socialiste, 2006, p. 6.

* 16 The World Almanac and book of facts, Ed. Famighetti Robert, 1995, p. 795.

* 17 Le 24 décembre 1951, le roi Idris Ier proclama l'indépendance du royaume de Libye qui rejoignit la ligue arabe en 1953 et les Nations unies en 1955.

* 18 VAÏSSE Maurice (dir.), Dictionnaire des relations internationales au 20e siècle 2e éd., Paris, Armand Colin, 2007, p. 202.

* 19 Ghana, Egypte, Maroc, Libye, Ethiopie, Tunisie, Soudan, Guinée Conakry, Mali, gouvernement provisoire de la République algérienne.

* 20 Côte d'Ivoire, Sénégal, Nigeria

* 21 La « Jamahiriya » est un mot arabe pouvant se traduire par «République des masses».

* 22 EL KADHAFI Moammar, Le livre vert : La solution du problème de la démocratie. « Le pouvoir du peuple », première partie, 1976, p. 9.

* 23BRITTO García Luis, « Quand la Libye brûlera », disponible sur http://www.larevolucionvive.org. , consulté le 1er septembre 2011.

* 24 La dette publique libyenne est allée décroissante. Selon les chiffres les plus récents, en 2006, elle représentait 5,40% de son PIB et en 2009 3,90%. Voir « la Liste des pays par dette publique » sur http://fr.wikipedia.org/wiki/., consulté le 1er septembre 2011.

* 25 BRITTO (G. L.), « Quand la Libye brûlera », http://www.larevolucionvive.org., consulté le 1er septembre 2011.

* 26 Ils viennent principalement d'Egypte, du Soudan et du Sahel (Niger, Tchad, Nigeria, etc.).

* 27Ces chiffres sont de l'Agence Nationale de Statistique et de la Démographie Sénégalaise http://www.ansd.sn/, consulté le 1er septembre 2011.

* 28 Voir  la Liste des pays par dette publique sur http://fr.wikipedia.org/wiki/. , op. cit.

* 29 Selon une source de la télévision camerounaise Canal 2 International le 14 avril 2011.

* 30 Agence Nationale de Statistique et de la Démographie, http://www.ansd.sn/ op. cit.

* 31 http://www.au-senegal.com/Population.html., consulté le 2 septembre 2011.

* 32 Cf. OTAYEK René, La politique africaine de la Libye, éd., Karthala, Paris, 1986, p. 166.

* 33 Cité par TONRA Ben, « Les petits pays ont aussi une politique étrangère », dans CHARILLON Frédéric (dir.), Politique étrangère : Nouveaux regards, Presse de science po, 2002, p. 335

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry