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Installation d'une unité de production de biofertilisants

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par Rihab ALAMRI
Institut national agronomique de Tunisie  - Ingénieur agronome 2016
  

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II.2.3. Principales méthodes de contrôle

Plusieurs méthodes analytiques sont utilisées afin de détecter, quantifier et identifier la flore mycorhizienne (Haimet, 2013). Parmi ces méthodes on peut citer :

a. L'évaluation du niveau de colonisation des racines

Cette analyse porte sur l'observation d'un échantillon représentatif de racines qui sera préalablement lavé (Garbaye, 1990), éclairci, coloré puis observé sous loupe binoculaire ou microscope (Phillips et Haymann, 1970).

b. Le taux de mycorhization estime le pourcentage de longueurs de racines endomycorhizées. La colonisation des racines par le champignon peut être évaluée par la méthode des intersections de lignes. Ce diagnostic s'applique à des échantillons de racines issues des cultures de pleins champs ou des cultures hors sol sur substrat inoculé avec des champignons mycorhiziens. Cette analyse met en évidence la présence de propagules infectieuses de champignons mycorhiziens dans le support de culture. Elle permet aussi d'évaluer si les conditions de culture (composition du support, pratiques culturales...) sont favorables au bon développement de la symbiose (Haimet, 2013).

c. Dénombrement de spores

Pour les champignons mycorhiziens arbusculaires, un dénombrement de spores peut être réalisé sur des échantillons de sols, de supports de culture inoculés, d'inoculums microbiens ou tous autres produits enrichis en spores (engrais, amendement) (Haimet, 2013).

Une extraction par voie humide suivie d'un tamisage est réalisée. Les refus de tamis entre 40 et 250 microns sont observés sous loupe binoculaire et les spores comptabilisées. Une identification des genres fongiques, basée sur des critères morphologiques, peut compléter le dénombrement (Haimet, 2013).

d. Test MPN (Most Probable Number ou Nombre le plus probable)

Ce test est couramment utilisé pour quantifier les populations microbiennes (bactéries, champignons saprophytiques) et le nombre de propagules infectieuses dans un échantillon

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(Gianinazzi-Pearson et al., 1985). Il s'appuie sur des dilutions successives de l'échantillon à dénombrer puis sur la culture, en conditions contrôlées, de plantes hôtes inoculées avec chaque dilution réalisée. Ce test peut être réalisé sur un échantillon de sol, un support de culture inoculé ou un inoculum mycorhizien (Gianinazzi-Pearson et al., 1985).

Le test MPN et le taux ou la fréquence de mycorhization sont des analyses complémentaires permettant d'orienter l'agriculteur sur les pratiques culturales à adopter pour favoriser l'augmentation du potentiel mycorhizien de sa parcelle et le développement d'une symbiose mycorhizienne bien établie (Haimet, 2013).

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