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Le financement de l'économie marocaine

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par El mehdi DIOURAN
université mohamed 5 Salé - licence en sciences économiques et gestion (finance et banques) 2007
  

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Partie2 : le secteur privé

Les entreprises et les autorités marocaines devront bien entendu travailler pour le développement. Mais pour tirer profit du potentiel de développement économique du pays, la difficulté est maintenant de faire participer l'ensemble des acteurs de secteur privé et de réussir à les intégrer dans ce processus de modernisation. Le rapport souligne d'ailleurs qu'«il s'agit d'un sujet transversal qui recoupe beaucoup de thèmes d'interventions qui, le plus souvent, relèvent de champs d'action partages entre le secteur public et le secteur privé. Le développement économique ne pourra se réaliser sans la mise en oeuvre d'une coopération entre l'Etat, les entreprises et les organismes spécialisés dans le développement économique ou la formation.

Section1 : les entreprises privés et ses moyens de financement

1. définition de l'entreprise.

Entreprise, concept socio-économique désignant un groupe humain dont le but est la vente de sa production.

L'entreprise s'oppose à l'administration dont la production (activité économique consistant à créer des biens et services) n'est pas destinée à être vendue et au ménage dont la production reste limitée. L'entreprise se distingue de la société en ce que cette désignation n'emporte ni droits ni obligations. L'école des relations humaines et Fayol ont défini quatre fonctions principales dans l'entreprise : la fonction de direction, la fonction logistique qui est en relation avec les fournisseurs, la fonction de production et la fonction de distribution.

Dans l'analyse économique, l'entreprise est considérée comme la cellule de base de la production. La théorie classique de la firme lui assigne un objectif de maximisation du profit en fonction de ses recettes et de ses coûts, et présuppose l'existence d'un centre de décision unique. Les modèles néoclassiques ont permis une prise en compte de la multiplicité des fonctions de production, c'est-à-dire des relations entre facteurs de production et biens produits tout en respectant l'hypothèse de l'unicité du centre de décision.

La théorie des organisations se fonde quant à elle sur l'hypothèse inverse : il existe une multiplicité de centres de décision n'ayant qu'une connaissance imparfaite de leur environnement et les contradictions entre leurs différents objectifs rendent l'optimisation exceptionnelle. La théorie des organisations cherche donc à rendre compte du fonctionnement interne de l'entreprise en s'intéressant aux flux monétaires, aux comportements, à la hiérarchie réelle, à la psychologie, à la gestion et à l'économie. Elle s'éloigne de l'approche purement économique comme le fait aussi l'approche juridique pour laquelle l'entreprise est tout autant une cellule économique qu'une cellule sociale. Le rôle fondamental de l'entreprise dans la société a donc amené à une limitation des droits des détenteurs du capital de l'entreprise pour prendre en considération non seulement les intérêts des clients mais aussi ceux des salariés. Le droit de aussi appel au droit du travail ou au redressement judiciaire. Par exemple, les entreprises de plus de trois cents salariés doivent chaque année établir un bilan social légal qui est soumis pour avis au comité d'entreprise.

La dénomination d'entreprise recouvre une grande diversité, tant en ce qui concerne la taille, l'activité, le mode de fonctionnement que la forme juridique. Il est ainsi possible de distinguer les entreprises selon certains de leurs caractères. Un premier critère de distinction est celui du caractère privé ou public de l'agent qui contrôle le capital. S'il s'agit de l'État ou des collectivités publiques, on parle alors d'entreprise publique. Le second critère de distinction est son régime juridique. L'entreprise peut en effet choisir entre différents statuts pour adopter celui qui correspond le mieux à son activité : elle peut être une société en commandite simple ou par action, une société en nom collectif (SNC), une société anonyme (SA : société de capitaux ainsi dénommée parce que son nom, sa dénomination sociale, ne révèle pas le nom des actionnaires, dont elle peut même ignorer l'identité lorsque les titres de la société sont au porteur.

.) Ou une société à responsabilité limitée (SARL : société d'une nature juridique mixte qui emprunte ses caractères tant aux sociétés de personnes qu'aux sociétés de capitaux..).L'entreprise ne se limite donc pas au droit commercial, c'est-à-dire au droit des commerçants, mais fait

2. différents types de financement de l'entreprise.

Pour bien saisir les différents types de financement concernant l'entreprise, il y a deux sortes de financement :

-financement interne.

-financement externe.

A- Financement interne.

Lorsqu'on parle de financement interne on parle principalement de l'autofinancement, c'est la part de bénéfice net non distribué affecté aux réserves de l'entreprise en général c'est toujours insuffisant, mais il y a encore d'autre moyen de financement interne c'est des flux exceptionnel par exemple ; la cession des immobilisations (corporelle, incorporelle et financière).

B- Financement externe.

Pour cette deuxième modalité, on trouve du moyen direct ou indirect, c-à-d que lorsqu'on parle de financement direct c'est-à-dire le recours au marché pour le procurer des moyens de financement c'est le cas de l'économie de marché ou on trouve la prédominance de financement direct, par contre le financement indirect c'est le recours au système bancaire (le crédit bancaire) on parle dans ce cas là sur l'économie d'endettement c'est la prédominance de financement indirect, mais même dans l'économie de marché on parle pas d'absence des banque par contre , il y a d'autre tache que les banque l'exécutent(montage financier , intermédiaire , garantie...)

Section2 : Les banques commerciales

1-La banque moderne

À partir de la fin du XVIIIe siècle, mais surtout au XIXe siècle -- durant lequel se produit la révolution industrielle --, l'essor des banques est favorisé par trois facteurs : le développement de la monnaie fiduciaire (c'est-à-dire les billets), puis de la monnaie scripturale (en compte), ainsi que le développement du financement des entreprises industrielles et commerciales par le biais d'émission de titres, ancêtres des valeurs mobilières.

Cette période correspond également à la concentration du système bancaire, avec l'apparition de grands établissements et, dans tous les pays, les premières tentatives de l'État pour organiser une véritable tutelle du secteur.

Au XXe siècle, ce mouvement ne se dément pas, notamment dans le contexte de la crise économique de 1929. En effet, cette dernière impose l'idée que la profession doit faire l'objet d'un contrôle, car les fluctuations de l'activité bancaire sont susceptibles d'avoir un retentissement sur l'ensemble de l'activité économique. Aux États-Unis, par exemple, l'une des premières mesures prises par le président Roosevelt dans le cadre du New Deal sera d'instaurer un cloisonnement strict entre banques d'affaires et banques de dépôts, par le Banking Act de 1933. En France, le gouvernement du général de Gaulle introduit après la Libération, en 1945, une classification des banques et un encadrement de leur activité en créant un Conseil national du crédit. Parallèlement s'opère la nationalisation d'un certain nombre d'établissements de crédit, dont BANK AL MAGHRIB au MAROC (la banque centrale).

Dans la seconde moitié du XXe siècle, les principales modifications ayant affecté le secteur bancaire ont consisté en une considérable expansion de sa clientèle : la possession d'un compte bancaire s'est à peu près généralisée à l'ensemble de la population dans la plupart des pays industrialisés. Dans le même temps, la tendance à la concentration des groupes bancaires s'est affirmée, ceux-ci s'impliquant de plus en plus dans des activités financières, de sorte que l'on assiste à la constitution de pôles réunissant banques et compagnies d'assurances, qui rentabilisent leurs actifs en menant des politiques de participation actives dans le domaine industriel et dans l'immobilier.

2-Les banque commerciale au Maroc

Le secteur bancaire joue un rôle prépondérant dans l'économie marocaine. Il a connu diverses réformes qui en font aujourd'hui un système moderne, adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises. Tous les services et produits bancaires modernes sont proposés par les principales banques du pays.
Jusqu'en 1943, le système bancaire n'était soumis à aucune réglementation.

Un arrêté a été institué au mois de mars de la même année afin de tenter d'organiser et de contrôler l'activité bancaire qui s'appliquait à la zone sud et qui a été étendu à Tanger. Ces mesures ont provoqué, à partir de 1962, une situation d'écrémage sur les banques.

la levée, par les autorités monétaires, de l'encadrement du crédit (qui a été mis en place en 1974) et la libéralisation de l'ensemble des intérêts débiteurs et créditeurs (sauf pour les intérêts appliqués pour les crédits à l'exportation et les crédits à moyen terme accordés aux PME);
la diversification des intermédiaires financiers, par la création de deux nouvelle banques, Bank Al Amal et la Banque de Développement des Collectivités locales l'adoption de règles prudentielles permettant un contrôle adéquat de l'activité bancaire,l'adoption de normes internationales, notamment le ratio "Cook" correspondant à la couverture de l'ensemble des risques bancaires par des fonds propres.

Ces réformes ont permis au système bancaire marocain une plus large ouverture vers l'extérieur, plusieurs banques commerciales marocaines ayant ouvert des succursales à l'étranger.

3-Les opérations des établissements de crédit

       

A- Réception de fonds du public

       

Les modalités de collecte de fonds du public sont fixées par la circulaire de Bank Al-Maghrib n° 9/G/94 du 15 juillet 1994, telle que complétée par celle du 16 juin 1999, prises en application des dispositions de l'arrêté du Ministre des Finances du 5 avril 1994 tel que modifié par celui du 25 mai 1999 réglementant certains intérêts servis par les banques.

       

Les établissements de crédit sont ainsi habilités à recevoir, du public, des fonds notamment sous forme de dépôts ou par émission de titres de créance.

       

Les dépôts à vue ne peuvent être rémunérés, à l'exclusion des comptes sur carnets et de ceux libellés en dirhams convertibles. Les comptes sur carnets sont réservés aux personnes physiques et assortis d'une rémunération minimale indexée sur le taux moyen pondéré des bons du Trésor à 52 semaines émis par adjudication, au cours du semestre précédent, diminué d'un point. Le solde maximum en capital de ces comptes est fixé à 150.000 dirhams. 

       

Les comptes à terme peuvent être libellés en dirhams, en dirhams convertibles ou en devises. Leur durée ne peut être inférieure à 3 mois et leur rémunération est libre. Les bons de caisse, qui ne peuvent être libellés qu'en dirhams, ne doivent pas avoir une durée inférieure à 3 mois et leur rémunération est librement négociée. L'ouverture et le fonctionnement des comptes en devises et en dirhams convertibles obéissent aux prescriptions de la réglementation des changes en vigueur. 

Dans le cadre de l'appel public à l'épargne, les établissements de crédit peuvent émettre des titres de créances négociables, à savoir les certificats de dépôt pour les banques et les bons des sociétés de financement pour les sociétés de financement.

Les caractéristiques et les conditions d'émission de ces titres sont fixées par les circulaires de Bank Al-Maghrib.

Les certificats de dépôt peuvent être émis sans aucune limitation et pour une période variant entre 10 jours et 7 ans.

L'émission des bons de sociétés de financement est, quant à elle, limitée à 40 % de l'encours des crédits distribués par l'établissement concerné et leur durée ne peut être inférieure à 2 ans sans, toutefois, excéder 7 ans.

La valeur nominale de ces deux catégories de titres est uniformément fixée à 100.000 dirhams.

Le rachat de titres de créances négociables par l'établissement émetteur ne peut intervenir que dans la limite de 20 % de leur encours.

       

B- Distribution des crédits

Aux termes du dahir portant loi du 6 juillet 1993, constitue une opération de crédit " tout acte par lequel une personne met ou s'oblige à mettre, à titre onéreux, des fonds à la disposition d'une autre personne, à charge pour celle-ci de les rembourser, ou prend, dans l'intérêt de cette dernière, un engagement par signature tel qu'un aval, un cautionnement ou toute autre garantie".

Les opérations de crédit-bail mobilier et immobilier, de pension ou de vente à réméré et d'affacturage sont assimilées à des opérations de crédit.

Les conditions débitrices sont régies par l'arrêté du Ministre des Finances et des Investissements Extérieurs n°143-96 du 10 ramadan 1416 (31 janvier 1996) réglementant les intérêts applicables aux opérations de crédit et la circulaire de Bank Al-Maghrib n° 8/G/96 du 15 février 1996.

Les taux d'intérêt débiteurs, qui peuvent être fixes ou variables, ont été libérés par l'arrêté susvisé.

C- Opérations en devises

Des mesures de libéralisation de la réglementation des changes ont été introduites progressivement, tout au long de la décennie 80, pour aboutir en janvier 1993 à l'instauration de la convertibilité du dirham pour les opérations courantes et, depuis le 3 juin 1996, à la mise en place d'un marché de changes institué par la circulaire de l'Office des Changes n° 1633 du 1er avril 1996 et par les textes d'application de Bank Al-Maghrib notamment la circulaire n° 61/DAI/96 du 1er avril 1996 relative au marché des changes.

Dans ce cadre, les banques peuvent effectuer :

des opérations d'achat et de vente de devises contre dirhams, dans la limite des cours plancher et plafond affichés en continu par Bank Al-Maghrib;
des opérations d'arbitrage que ce soit avec la clientèle, les autres banques ou les correspondants étrangers;
des opérations d'achat et de vente à terme, dirhams contre devises et devises contre devises. Toutefois, les opérations avec la clientèle doivent être adossées à des transactions commerciales ou à des prêts et emprunts en devises, contractés conformément à la réglementation des changes. L'échéance maximale des contrats d'achat de devises à terme relatifs à des transactions commerciales ne peut excéder 90 jours. Celle des contrats de couverture de prêts et emprunts extérieurs est fixée à un an. Bank Al-Maghrib n'affiche pas de taux de change à terme et ne se porte pas contrepartie à ces opérations ;
des opérations de prêts, d'emprunts ou de swap ;
des placements en devises auprès de Bank Al-Maghrib pour un 
montant minimum de 2 millions de dirhams.

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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King