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L'engagement des jeunes étudiants en politique

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par Sébastien Bugnon Dris Lyes
Université de Strasbourg - Master 1 Sciences politiques et sociales 2008
  

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De nouvelles formes de rapport au politique

Pour Pierre Bréchon, les jeunes seraient naturellement plus contestataires, plus idéalistes, moins prêts à des compromis. Mais selon lui les jeunes semblent un peu plus mesurés dans leur soutien à la démocratie. Même s'ils mesurent certaines faiblesses possibles de la démocratie, ils s'y montrent nettement favorables. C'est l'échec scolaire qui génère nombre d'attitude critique sociétale et institutionnelle, voir de rejet de l'autre.

La mobilisation anti Le Pen entre les 2 tours des élections de 2002

On a pu voir de nombreuses manifestations, principalement des jeunes. Les manifestations de rues étaient en premier lieu dominées par des jeunes et des étudiants, qui se sont rassemblés en signe de protestation.

D `après une enquête de BVA (institut d'étude de marché et d'opinion), pour le magazine Citato de février réalisée auprès de 579 personnes âgées de 15 à 25 ans issues d'échantillons représentatifs de la population française, interrogées en trois vagues omnibus du 8 au 16 janvier 2007, 44% des 15-25 ans seraient prêts à retournés dans la rue pour manifester contre le président du Front national, si le scénario se reproduisait. A l'inverse, 53% d'entre eux resteraient chez eux.

La remobilisation lors du scrutin du second tour de la présidentiel de 2002

On remarque que l'abstention des plus jeunes se réduit de façon significative, et contrairement au premier tour ne marque plus de différences avec leurs aînés.

Le CPE

Au mois de mars 2006 des milliers de jeunes de toutes origines se sont mobilisés contre le Contrat Première Embauche.

Les émeutes des banlieues de novembre 2005

Pour Gérard Mauger8(*), il s'agit d'une révolte « proto-politique » : cette émeute a eu lieu sans aucun mot d'ordre, sans organisation ni porte-parole.

Les autres formes de politisation

Plus de 60 % des 15/ 17 ans sont prêts à faire partie d'une association pour les droits de l'homme ou pour la défense de l'environnement.

La grève, les manifestations et les pétitions sont des moyens acceptés par plus d'un jeune sur deux ayant 16 à 22 ans selon Annick Percheron.

Sujet, objet, problématique, hypothèses et méthodes

Il semblerait que la participation des jeunes se fasse plutôt dans des mobilisations ponctuelles que dans une participation constante. Néanmoins certains jeunes, certes ce n'est pas une majorité passent une part importante de leur temps à défendre leurs idéaux et c'est à ces jeunes là que l'ont va s'intéresser pour notre TER.

Nous allons donc nous intéresser aux jeunes (c'est à dire moins de 25 ans d'après la plupart des statistiques), et plus précisément aux étudiants puisqu'ils sont perçus comme la masse la plus politisée parmi ces jeunes (Il s'agit de l'une des choses que nous allons essayés de démontrer dans ce TER).

Nous allons donc essentiellement axer notre étude sur les jeunes étudiants de moins de 25 ans ayant un fort engagement. L'intérêt du sujet est de penser la spécificité de la participation politique des jeunes étudiants et voir si la participation de cette catégorie est différente de celle des autres catégories de jeunes, mais également aux autres catégories de la population.

Depuis trente ans, un des enjeux principaux de la science politique a été d'apporter une explication au dit « retrait des jeunes de la politique ».

Notre sujet est donc « le rapport à la politique des jeunes étudiants ». Nous avons choisi comme problématique : «  Comment agissent les étudiants dans la vie politique actuel ? Quel est le niveau de leur participation ? Sont-ils hors du jeu politique ? En sont-il exclus ou refusent-ils d'y rentrer ? Leur faible implication est-elle démontrable où s'agit-il de préjugés ? »

De plus, deux autres questions seront abordées, car il nous semble intéressant de savoir ce qui cause cet engagement politique auprès des étudiants ; mais également de savoir quel est le rapport de la scolarisation.

Pour voir cela notre plan va se diviser en trois grandes parties. Tout d'abord nous allons voir le rapport des jeunes étudiants (18 - 25 ans) au vote ; puis dans une seconde partie nous verrons leurs engagements en particulier dans le MJS (Mouvement Jeune Socialiste) ainsi que dans les syndicats étudiants. Enfin nous termineront par une étude, puis une comparaison avec les jeunes au Canada, plus précisément à Montréal, puisque Lyes Dris y a passé plus d'un mois. Son expérience peut donc nous permettre certaines comparaisons avec les étudiants français.

Les hypothèses :

Pour réaliser ce TER nous avons plusieurs hypothèses de départ. D'abord nous pensons que les étudiants sont plus politisés et donc favorable au vote, à l'engagement politique que les jeunes hors du système scolaire. Cela s'explique par le fait que les étudiants possèdent un meilleur capital culturel et politique, ainsi que davantage de temps libre que les travailleurs.

Nous nous sommes également moins intéressés aux étudiants faisant des études de « sciences dures » pour privilégier les étudiants en sciences humaines, sociales ...

En seconde hypothèse, nous pensons que pour étudier les étudiants il est parfois nécessaire d'analyser le comportement des non étudiants et des écrits sur les « jeunes » en général.

Troisième hypothèse : nous avons effectué un questionnaire et analyser les résultats. Nous ne prétendons pas l'avoir distribué à un échantillon représentatif, mais espérons que les résultats seront représentatifs car distribués à un nombre relativement important de personnes (96 étudiants).

La quatrième hypothèse est que les personnes interrogées lors des entretiens sont plus ou moins représentatives.

La méthode :

Pour ce TER, nous avons utilisés différentes méthodes d'enquêtes, estimant qu'utiliser qu'une seule méthode rendrait les résultats trop aléatoires, mais également par soucis de temps.

Nous avons effectués plusieurs entretiens individuels. Pour les réaliser nous avons prie des personnes volontaires, donc souvent impliquées un minimum en politique. Ces entretiens ont été faits séparément par soucis de temps. A l'aide d'un dictaphone nous avons retranscrit les plus intéressants (par faute de temps). Il s'agissait d'entretiens directifs où nous posions des questions précises.

De plus, nous avons effectués un entretien collectif au Mouvement des Jeunes Socialistes de Strasbourg (MJS), celui-ci prenant plus l'aspect d'un tour de table que d'un véritable focus groupe.

Enfin pour dans le souci de réponses plus quantitatives ; nous avons effectué un questionnaire remplis par une centaine de personnes (96 étudiants exactement). Nous allons nous servir de ce questionnaire tout au long de ce TER.

* 8 Gérard Mauger, « L'émeute de novembre 2005 : Une révolte protopolitique », Editions du Croquant

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