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Intégration de l'intelligence économique dans les pratiques managériales des entreprises congolaises

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par Donatien LUBOYA KASONGO
Université de Kinshasa - Licence en Gestion des Entreprises et Organisation du Travail 2007
  

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A. FICHE SIGNALETIQUE

· Dénomination : Brasserie et limonaderie, BRALIMA en sigle ;

· Création : le 23 octobre 1923 ;

· Forme juridique : société par actions à responsabilités limitées (SARL) ;

· Initiateurs : industriels belges et la banque de Bruxelles ;

· N° registre de commerce : NRC 1230 Kinshasa ;

· Siège social et l'exploitation : n°1, AV. du drapeau, commune de la Gombe, Kinshasa, RDC ;

· Gestionnaire et propriétaire : le groupe HEINEKEN

· Objet social : production et distribution des boissons.

· Effectifs du personnel : 510

· Portefeuille d'activité : la BRALIMA met à la disposition des consommateurs une gamme d'articles variés : Primus, turbo King, Legend, la Mützig,

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Congolaises

Heineken, Coca Cola, Fanta, Sprite, Schweppès, Tonic, soda, Vital'o Grénadine, Vital'o eau de table... A côté de cette gamme des boissons, la BRALIMA produit aussi et commercialise des blocs de glace.

B. HISTORIQUE

L'histoire de la BRALIMA remonte à l'année 1923, précisément le 23 octobre date retenue pour sa création. En cette période, des industriels belges ont commencé à entreprendre des démarches pour installer, avec l'aide de la Banque de Bruxelles, une brasserie à Léopold-ville afin de combattre l'alcool local, communément connu sous le nom de « lotoko » distillé et fermenté dans les conditions hygiéniques douteuses. La mise en oeuvre de la Brasserie est devenue effective le 27 décembre 1926 sous le nom de Brasserie de Léopold-ville, avec un effectif de 35 agents dont 5 expatriés, sous la direction de monsieur DUMOULIN N.

Au cours de la période 1929-1933, la BRALIMA a connu des sérieuses difficultés. Alors Brasserie de Léopold-ville, elle est secouée par la crise mondiale de 1929 qui fait baisser les prix dans le monde entier. Sa bière phare se voit concurrencée par les bières d'importation et est peu consommée par les autochtones à cause de son prix élevé et de la réticence du gouvernement général d'autoriser la vente de la bière à toute la population. Elle n'est pas non plus commercialisée à l'intérieur parce que pasteurisée. Entre 1933-1949, la BRALIMA réussit à éviter la faillite grâce au savoir-faire de ses responsables et connût un progrès considérable. Le redressement fut opéré sous la direction de Monsieur VISEZ et se soldat par une expansion marquée dans la production. On remarque à cette époque l'amélioration de la qualité de la bière et l'obtention de l'autorisation de vendre la bière aux africains de la bière. L'obtention de l'autorisation a fait passer la production et la consommation de 35000 bouteilles en 1926 à 125000 bouteilles par mois à partir de 1945.

Durant la période allant de 1950-1972, la BRALIMA a poursuivit son expansion. Elle s'est faite remarquer par l'extension de ses activités, et suite au progrès réalisé par la Brasserie de Léopoldville, les actionnaires de la Brasserie à Bruxelles décident l'extension géographique de ses activités à l'intérieur du pays, au Congo-Brazzaville et au Rwanda Urundi. C'est ainsi qu'a été progressivement créées des Brasseries à Bukavu (1950), à Brazzaville (1952) à Bujumbura (1954) à Kisangani (1957), à Boma (1958), à Gisenyi (1959) et à Mbandaka (1972). Jusqu'à la période des indépendances, vers les années 60, la BRALIMA restait encore une société implantée à Kinshasa (Léopold-ville) mais avec l'évolution de la situation politique, ses succursales de Brazzaville, du Rwanda et de Burundi se sont autonomisées. On verra ainsi la création de BRALIMA Congo -Brazzaville (BRASCO), de BRALIMA Rwanda (BRALIMA) et BRALIMA Burundi (Brarundi).

Au départ la société était sous le contrôle d'industriels belges mais actuellement elle appartient au Groupe nétherlandais HEINEKEN qui est devenu actionnaire majoritaire avec 77% depuis 1992. A cette date HENIKEN a fusionné la BRALIMA et la CIB et depuis 2005, ce même groupe a racheté la bouteillerie de

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Congolaises

Kinshasa, BOUKIN en sigle. Depuis quelques années, la BRALIMA n'hésite pas de revendiquer son leadership sur le marché congolais de la bière.

II.2.3. LA COHYDRO

A. FICHE SIGNALETIQUE

- Dénomination : la Congolaise des Hydrocarbures, en sigle COHYDRO - Création : le 09Août 1999

- Forme juridique : Entreprise d'Etat

- Initiateurs : l'Etat congolais

- No d'identité nationale

- Siège social et d'exploitation : Avenue comité urbain, n°1, commune de la Gombe, ville de Kinshasa, République Démocratique du Congo

- Gestionnaire : les mandataires de l'Etat

- Objet social : entreprise pétrolière à caractère technique, commercial et industriel ;

- Portefeuille d'activités : l'exploitation, la production, le raffinage, l'approvisionnement, le transport, le stockage et la distribution des produits pétroliers, du gaz ou leurs devises tels que le carburant, lubrifiants synthétiques ou chimiques ;

- Effectif du personnel : 515

- Principaux concurrents : ELF, FINA, SONANGOL, COBIL, PETROBRAS, LUK'OIL, ENGEN...

B. HISTORIQUE

La Congolaise des Hydrocarbures est née sur les cendres de l'ancienne PETROCONGO qui avait pour objet social : la participation à la recherche pétrolière avec les sociétés étrangères ; les gérances et le contrôle des participations de l'Etat dans les sociétés génératrices de revenu sur la production et les services du secteur. Elle s'occupe aussi de l'importation des produits pétroliers finis et bruts, la commercialisation du pétrole brut congolais, la constitution et la gestion des stocks stratégiques des produits pétroliers. Son objet statutaire était les activités commerciales de la chaîne pétrolière.

En 1999, précisément le 9 Août 1999 naîtra une nouvelle société dénommée COHYDRO par décret-loi n° 245 du 08 Août 1999 conformément au décret-loi n° 246 du 9 Août 1999 portant création de la nouvelle société lui cédant tous les avoirs de l'ancienne société pétro-Congo -c'est-à-dire son actif et le passif fut placé à la disposition d'un comité de liquidation.

En neuf ans d'existence, les réalisations de la COHYDRO sont satisfaisantes et le résultat augure de bonnes perspectives de croissance. Dans le domaine de l'exploitation-production, COHYDRO est depuis 2002, producteur du pétrole brut dans le bassin côtier congolais en association avec le groupe français

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Congolaises

PERENCO. Sans oublier la découverte d'une plate-forme pétrolière commune dans le lac Edouard avec l'Ouganda.

En matière d'approvisionnement, de transport, de stockage et de distribution des produits pétroliers, COHYDRO a réalisée et continue à réaliser le transport en dizaines de convois annuels des produits pétroliers de Kinshasa vers l'arrière pays au moyen de sa flotte fluviale d'une capacité totale de 12500m2 soit 58% de l'ensemble de la flotte pétrolière du pays (selon les statiques de 2004).

III.2.4. LA SOFIDE

A. FICHE SIGNALITIQUE

- Dénomination : société financière de Développement

- Création : le 09 janvier 1970 par ordonnances-lois No : 070/001-003 et 070/008 de janvier 1970.

- Forme juridique : société par Action à Responsabilité limitée (SARL) à économie mixte,

- Initiateurs : Gouvernement congolais, Banque Centrale du Congo, BIRD et SFGI

- N° identification nationale : A08620U ;

- N0 Registre de commerce : Immeuble SOFIDE, croissement des avenues Kisangani et le Marinel à Kinshasa-Gombe/République Démocratique du Congo.

- Gestionnaire : BCC

- Objet social : concourir techniquement et financièrement au développement de la République Démocratique du Congo en favorisant la création, l'extension ou la modernisation des entreprises industrielles, agricoles ou autres établies sur l'étendue du territoire national ;

- Effectif du personnel de 173 en 1999 à nos jours la SOFIDE ne compte que 30 agents.

- Portefeuille d'activités : octroi de crédits, des prêts à moyen et long terme, de prêts à court terme (financement des opérations de charge, prise de participation et/ou d'aval.

- L'évaluation technique, financière et économique des projets, l'élaboration des études de faisabilité, des études économiques et de marché, le suivi et la supervision des projets, gestion des fonds pour compte des tiers, le consulting des institutions financières internationales et les conseils en gestion.

B. HISTOIRE SUCCINTE

La Société Financière de Développement, en sigle SOFIDE, est une institution financière non bancaire créée en 19710 à l'action conjointe du conseil exécutif (Gouvernement), de la Banque mondiale et des entreprises congolaises et étrangères.

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Congolaises

L'idée de créer une banque de développement est née après les réformes monétaires de 1967 mais n'a été concrétisée que par la signature de l'ordonnance présidentielle n° 07/001 du 09/01/1970 autorisant la création d'une société par Actions à Responsabilités limites dénommée société congolaise des finances et de développement pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans renouvelable à terme mais dont la prochaine durée ne pourra excéder quatre vingt-neuf ans.

Le 27 octobre 1971, au moment de la zaïrianisation, la SOCOFIDE devient SOFIDE. La création de cette structure se justifiait par le fait que :

- Le système financier d'avant 1971 ne comportant que des banques de dépôt avec mission essentielle de financement des entreprises pour leurs besoins d'exploitation ;

- L'inexistence d'un organisme d'appui financier et technique au financement des investissements et en faveur des PME ;

- La nécessité de compléter les mesures d'accompagnement de la réforme monétaire de juin 1967 et le code des investissements de 1969.

- L'inexistence des besoins importants de financement pour une économie entièrement à reconstruire.

De 1970 à 1985 : expansion et maintien positif de tous les indicateurs de structure et de gestion de l'institution ;

De 1986 à 1993 : La SOFIDE a vu son capital reparties de la manière

suivante :

- République du Zaïre : 40%

- Action privée congolaise : 27,2%

- BEIDEG et SFI : 20%

- Instituts financiers étrangers 12,8%.

Cet effort de recouvrement a été maintenu et amélioré jusqu'en 1994, année où la SOFIDE commençait à faire sa descente aux enfers avec une nette détérioration de la situation financière et risque de liquidation (amenuisement du portefeuille, indicateurs de section négatifs...), situation causée par l'accumulation des impayés, des prêts non remboursés après la période des pillages.

De septembre 1999 à octobre 2000. Mise sous gestion administrative par la BCC en vue d'exécuter un plan de restructuration de la SOFIDE mis au point par la BCC. De 2000 à 2005, situation d'exécution du plan de redressement pour rétablir les équilibres. Le redimensionnement du patrimoine (mise en location optimale des espaces d'immeuble du siège social) et du personnel depuis janvier 2003 en vue d'ajuster les charges aux produits d'exploitation. Actuellement, l'équipe dirigeante cherche à recapitaliser la société, rechercher et disposer d'autres ressources substantielles durables pour relancer l'entreprise.

Ainsi fait, nous passons aux résultats et discussions de notre étude.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote