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Un projet d'établissement pour un apprentissage/usage de la langue française: l'animation d'un journal ou d'une radio.

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par Kouessi Jacques Richard CODJO
Université de Parakou - Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement Secondaire (CAPES). 2007
  

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Conclusion

INTRODUCTION

La matière « français » fait l'objet d'attaques de plus en plus persistantes, surtout depuis la généralisation des Nouveaux Programmes d'Etudes (NPE) dans notre pays, au primaire et au premier cycle du secondaire. Les pourfendeurs de ces programmes n'ont qu'une expression sur les lèvres : les enfants ne savent plus lire. A cela s'ajoute le dédain des élèves eux-mêmes pour la matière « français » qu'il faut souvent combler avec les notes des matières scientifiques. Cette situation mérite d'être examinée et des solutions doivent être trouvées pour que le français soit considéré par les apprenants non plus seulement comme une matière mais aussi comme une langue d'échanges au Bénin et d'ouverture sur le monde. C'est dans ce cadre que se situe l'étude que nous nous proposons de faire ici et dont le thème est : « Un projet d'établissement pour un apprentissage/usage de la langue française : l'animation d'un journal ou d'une radio ».

Le Bénin a en effet pendant dix-sept ans, vécu sous un régime politique militaro-marxiste qui avait privé les Béninois des libertés les plus élémentaires. C'est pourquoi, depuis l'avènement de l'ère du renouveau démocratique générée par l'historique Conférence des Forces Vives de la Nation en février 1990, la liberté de parole recouvrée a donnée naissance à une flopée d'organes de presse écrite et audiovisuelle qui, bon an mal an, s'efforcent d'apporter leur pierre à l'édifice démocratique.

C'est dans ce contexte qu'à partir du début des années 90, la presse scolaire a également connu une floraison, même si les établissements d'enseignement secondaire ont toujours eu leurs propres organes de presse au Bénin. La pratique et l'envie du journalisme sont souvent nées de cette expérience scolaire comme en témoignent d'ailleurs plusieurs professionnels des media qui reconnaissent que leur passion pour le métier vient des bancs de l'école ou de l'université. Mais le plus gros problème des publications scolaires vient de leur caractère souvent aléatoire. Les parutions sont pour la plupart sporadiques et s'étouffent parfois dès la première publication niant ipso facto les nobles objectifs de l'entreprise, avec des conséquences néfastes sur les fragiles budgets de certains établissements. Ce qui pousse certains responsables d'établissements à s'opposer au projet arguant de l'étroitesse de leur assiette budgétaire et/ou de la non maturité des élèves qui ne peuvent pas apprécier à juste titre la pertinence de la formation qui leur est donnée.

Cette situation a duré longtemps à cause de l'inexistence d'un cadre formel et juridique dans lequel l'apprenant doit s'exprimer en dehors des activités strictement pédagogiques. De plus, la mauvaise organisation des activités socio-éducatives en général et des activités de presse en particulier avec leurs lots d'improvisation et d'amateurisme a contribué pour une large part au déclin de cette activité qui a presque disparu de nos jours des établissements d'enseignement secondaire.

Ce vide juridique et formel a été comblé depuis la publication de l'Arrêté N° 0123/MENRS/CAB/SG/DES du 24 septembre 1999 portant organisation et gestion des projets d'établissement en République du Bénin. Les activités de presse comme les autres activités socio-éducatives trouvent, à partir de cet arrêté le cadre dans lequel ils devraient s'épanouir, encore faudrait-il qu'elles s'organisent convenablement pour connaître la participation de toute la communauté scolaire, pour leur pérennité et pour atteindre les objectifs qui leur sont assignés.

Le choix de ce thème , loin d'être exclusivement le fruit d'une expérience personnelle dans le journal scolaire et dans la presse professionnelle, est avant tout un travail de recherche qui vise essentiellement à participer au débat de la place des activités de presse dans la formation de l'adolescent de nos jours et surtout à contribuer à la pulsion rédactionnelle des élèves et lycéens, ce qui constitue un complément efficace et utile à leur formation académique. Et pour atteindre cet objectif, nous avons envisagé que si, malgré cet arrêté les activités de presse ne se sont pas mieux portées après 1999 et ont même tendance à disparaître de nos jours, c'est certainement à cause de la façon dont elles ont été menées.

C'est pourquoi nous commencerons par cerner les contours du thème avant de nous attarder sur les avantages et surtout les faiblesses des activités de presse en milieu scolaire pour aboutir à des suggestions en vue de la rénovation et du renforcement de ces activités socio-éducatives.

I- ECLAIRCISSEMENT DU THEME

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