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Analyse des séries chronologiques. les modèles ARCH et GARCH

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par Samira Kerdouci
Université Badji Mokhtar de Annaba - Master 2011
  

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Chapitre 6

Conclusion

Le but de ce document a été de mettre en évidence l'utilité des modèles non linéaires et l'hétéroscédasticité conditionnelle qui posséde, maintenant, des outils puissants d'analyse et de modélisation fondés sur des bases théoriques solides pour modéliser des séries chronologiques stationnaires présentant une dynamique non linéaire. Le concept de variance conditionnelle a commencé a jouer un grand role au début des années quatre vingt avec l'article fondateur de Engle (1982). Il caractérise les modèles venus élargir la classe des modèles classiques fondés essentiellement sur une structure de dépendance linéaire entre une variable a un instant t et ses valeurs passées et celles d'un bruit blanc et de ses valeurs passées.

Les modèles ARCH permettent de prendre en compte des faits stylisés inhérents a la volatilité comme, par exemple, un excès d'aplatissement, de faibles autocorrélations des rentabilités journalières des actifs considérés, et des autocorrélations positives et significatives pour le carré de ces rentabilités (i.e : non-stationnarité des variations de volatilité.

Avec l'existence de la volatilité, plusieurs chercheurs essayent d'étudier la raison de la volatilité du marché. La raison de volatilité n'est pas seulement les informations existantes sur le marché mais aussi les comportements des investisseurs, les bulles spéculatives et plusieurs autres facteurs. Avec ses influences, la volatilité fait stabiliser les marchés financiers et fait stabiliser aussi l'économie mondiale.

Les modèles ARCH et GARCH ont l'avantage de permettre de modéliser avec assez peu de paramètres des séries temporelles complexes et sont pour cette raison très utilisés pour certaines séries financières, en particulier pour prédire la volatilité. Il est cependant de plus en plus admis que la prise en compte de non-stationarités dans les séries financières est inévitable pour mettre en pratique ce type de modèles sur des données réelles

de longue durée.

Ces modèles ou des modèles qui s'en inspirent sont aussi employés dans d'autres contextes pour capturer d'autres propriétés des données. Ainsi, comme l'incertitude sur les rendements des actifs varie dans le temps avec la conjoncture, les événements politiques,. . . la décision de détenir de tels actifs de la part d'agents risquophobes doit être affectée par ces variations d'incertitude. Ces propriétés doivent se retrouver dans leurs rendements/prix. Lorsque l'incertitude est grande, l'agent demande une compensation pour le risque qu'il porte, il demande une prime de risque. Une famille de modèle inspirée des modèles ARCH tente de capturer les effets de cette incertitude sur les rendements d'actifs : ce sont les modèles ARCH-M.

Cependant, les modèles ARCH posent problème lorsque le nombre de données historiques devient extrêmement grand auquel cas les variances conditionnelles ont tendance a devenir négatives. En effet, le problème des modèles ARCH vient du fait que la volatilité est prédite par les carrés des innovations. Or, les rentabilités des actifs et la volatilité de ces actifs tendent a être négativement corrélées, phénomène que les modèles ARCH ne peuvent incorporer car ils restreignent la volatilité a être seulement affectée par les changements d'amplitude des innovations. En effet, le modèle EGARCH, tente de remédier a cet inconvènient, mais sa formulation reste complexe.

En plus, tous les modèles GARCH étudiés prennent la prime du risque des rendements des actifs sous-jacents comme constante. Cette hypothèse est critiquée dans l'article de Christoffersen-Jacobs (2004). Ces deux auteurs posent le problème de spécifier cette variable différemment. Dans cet essaie, on propose de la considérer comme une variable qui bouge dans le temps, en la modélisant par un processus GARCH.

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