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Rapport de stage effectué à  la DIAF (Direction des Inventaires et Aménagement Forestiers)sur la gestion durable et rationnelle des forêts en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Jean-Jacques Maniana
Université de Kinshasa RDC - Gradué en forêsterie 2010
  

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CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE

Dans ce chapitre, nous présenterons les trois divisions de la DIAF qui ont fait l'objet de notre stage.

Nous étions passés successivement de la division de géomantique à la division d'inventaire et puis à celle d'aménagement forestier. Ce cheminement s'avère évident du fait qu'il faut au préalable élaboré des cartes forestières délimitant la concession forestière avant tout inventaire et aménagement sur terrain.

II.1. DIVISION DE GEOMATIQUE

Nous avons eu à passer deux semaines dans le laboratoire de SIG sous la supervision de Mr. Ir. KAYEMBA.

Ce laboratoire a pour charge de scanner et de numériser les données, de produire des cartes électroniques et de constituer une base géographique de données..

2.1.1. Composition 

Cette division est composée de 3 bureaux spécialisés:

2.1.1.2. Bureau de télédétection :

Ce bureau est spécialisé dans la prise des mesures à distance ou évaluation à distance par les activités des photographies aériennes du sol, par les activités d'identification, d'analyse et d'interprétation de ces images et des images satellitaires.

2.1.1.3. Bureau de restitution et cartographie-dessin 

Le bureau de la cartographie-dessin faisait les activités de restitution analogique carto-dessin, dressait, conservait et traitait toutes les différentes cartes sur l'étendu national suivant la photographie aérienne en se référant aux cartes de base de l'Institut géographique national.

On traitait analogiquement les données de photographies aériennes sur base de la superposition des cartes anciennes ou de base par traçage sur les papiers film polyéther en respectant l'échelle grâce à un appareil appelé SKETCHMASTER.

Actuellement le SIG se fait par des ordinateurs et les logiciels appropriés en se servant de certaines données issues du bureau cartographique.

2.1.1.4. Bureau de Système d'Information Géographique

En effet, la géomatique constitue l'ensemble des outils et méthodes permettant de représenter, d'analyser et d'intégrer des données géographiques. Elle est étroitement liée à l' Information géographique qui est la représentation d'un objet où d'un phénomène localisé dans l'espace.

2.2. Matériels

La Direction d'Inventaire et Aménagement forestiers dans son laboratoire d'information géographique possède les systèmes suivant :

· 6 logiciels d'Arc View ;

· 6 logiciels d'Arc GIS (9.3) ;

· Software Wise : antivirus, Microsoft Office, Microsoft Access;

· 5 à 10 Licences ArcGIS 9.3;

· 8 Ordinateurs Desktop;

· 1 Scanner EPSON GT-15000 de format A3 ;

· 1 Plotter HP 500 de format A0 (Traceur) ;

· 1 Disque dur externe de 300GB ;

· 10 Power Workstations :

· 2 Imprimantes Noir&blanc, double sided printing ;

· 1 Imprimante en couleur (Large printer in colour for maps posters).

2.3. Généralités sur la Géomatique

2.3.1. Historique

Cette discipline a été proposée dans les années 1960, lorsque les cartes de l' Afrique de l'Est étaient devenues trop nombreuses, cela a permis aux scientifiques de localiser les meilleurs endroits pour créer de nouvelles implantations forestières. Cela a fait naître l'idée d'utiliser l'informatique pour traiter les données géographiques[].

Notons que c'est Laval de Québec (Canada) qui en a fait une discipline en 1986 pour la gestion des espaces forestiers canadiens.

La géomatique consiste donc en au moins trois activités distinctes : collecte, traitement et diffusion des données géographiques.

2.3.2. Activités 

2.3.2.1. Collecte des données géographiques

Il s'agit de constituer un référentiel représentant au mieux la réalité de terrain. (Voir : topographie, géodésie, cartographie, géographie)

Plusieurs méthodes existent :

· la photographie aérienne, dont la version exploitable, après correction des aberrations optiques et erreurs de parallaxe, s'appelle orthophotographie. La science regroupant les techniques de création de ces images est la photogrammétrie  ;

· l'image satellite (type Spot, Landsat, Ikonos...) exploitée par télédétection ;

· le relevé direct sur le terrain, fait en utilisant des méthodes de topographie, et souvent effectué à l'aide de terminaux équipés de GPS qui permettent de saisir en même temps l'objet géographique et sa localisation.

· la numérisation de documents papier déjà existants, par exemple le cadastre congolais au format EDIGEO;

2.3.2.2. Traitement informatique des données géographiques

Le traitement des données géographiques est souvent effectué dans des logiciels spécialisés appelés SIG (systèmes d'information géographique, en anglais GIS) -- il en existe une petite dizaine: ArcGIS d' ESRI, GeoConcept de la société éponyme, MapInfo importé par Pitney Bowes, StarGIS et Apic de la société STAR-APIC, GeoMedia de chez Intergraph, AutoCad Map chez Autodesk. D' autres logiciels existent sur des métiers plus ciblés, comme EdiTop de chez Sirap pour les communes, etc.

Les logiciels SIG étant souvent très chers, ce domaine connait une croissance exponentielle des logiciels libres tels que Grass, Jump, Udig, Quantum GIS, GvSIG...

Le but de ces outils est non seulement de pouvoir afficher les informations géographiques sur différents référentiels, mais aussi de réaliser des croisements, d'interroger les bases, de créer des cartes synthétiques ou thématiques, etc.

Figure 1 : Exemple d'une fenêtre de traitement de données sur le SIG

2.3.2.3. Diffusion de l'information géographique

La diffusion des données traitées peut se faire selon plusieurs moyens : soit au travers de clients légers comme les navigateurs Internet, la production d' atlas cartographiques, les systèmes de navigation embarqués à bord des véhicules, par les aclasses, cd, bouquins, etc.

Figure 2 : Exemple d'une diffusion de données traitées sur le SIG

2.4. Le Système d'information géographique 

1. Définition 

Un système d'information géographique (SIG) est un système d'information capable d'organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement référencées, ainsi que de produire des plans et des cartes.

2. Intérêt du SIG

L'intérêt d'un SIG dépendant fortement des données, les SIG évoluent lentement vers des architectures « n-tiers » interopérables grâce au respect de normes de services web édictées par un regroupement mondial des éditeurs, l' Open Geospatial Consortium (OGC). L internet joue donc un rôle de plus en plus important dans le développement des SIG, en particulier grâce à des logiciels libres tels que MapServer, souvent plus performant que les alternatives payantes.

Enfin, les SIG professionnels reposent sur des bases de données géographiques telles qu'Oracle spatial, ArcSDE, ou PostGIS. La base de données géographique PostGIS est très puissante, libre, et gratuite.

§ Utilisation

L'usage courant du système d'information géographique est la représentation plus ou moins réaliste de l'environnement spatial en se basant sur des primitives géométriques : points, des vecteurs (arcs), des polygones ou des maillages (raster).

À ces primitives sont associées des informations attributaires telles que la nature ( route, voie ferrée, forêt, etc.) ou toute autre information contextuelle (nombre d'habitants, type ou superficie d'une commune par ex.).

Ses usages couvrent les activités géomatiques de traitement et diffusion de l' information géographique. La représentation est généralement en deux dimensions, mais un rendu 3D ou une animation présentant des variations temporelles sur un territoire sont possibles. Incluant le matériel, l'immatériel et l'idéel, les acteurs, les objets et l'environnement, l'espace et la spatialité.

§ Les composantes du SIG

Un système d'information géographique est constitué de cinq composants majeurs : les logiciels, les données, les matériels informatiques, les savoir-faire et les utilisateurs.

§ Présentation du logiciel ARCGIS

ArcGIS est un produit en trois applications :

-ArcMap, ArcCatalog et ArcToolbox.

· ArcMap permet: de créer; d'analyser, de visualiser et de présenter les données. Son interface est semblable à celle d'ArcView 3.X.

Dans l'ArcView 3.X les données et toutes les informations y afférentes sont organisées dans un projet (.apr) alors que dans l'ArcMap, cette information est contenue dans un map document (.xmd).

Figure 3 : Fenêtre d'interface ArcMap

· ArcCatalog permet de : Chercher, Organiser et Explorer les données.

L'un des ses atouts essentiels est la possibilité de créer et d'éditer les métadonnées.

Figure 4 : Fenêtre d'interface ArcCatalog

Figure 5 : Création d'une miniature dans ArcCatalog

· ArcToolbox : Puissant outil de géotraitement d'ArcGIS 9. Il contient essentiellement trois séries d'outils organisées en : Data management, Tools, Conversion Tools et My Tools.

Figure 6: Fenêtre ArcToolbox

*Affichage des données dans ArcGIS 9.

Format des données spatiales : Les données sont présentées sous formes de : Shapefile, données Raster, données Tabulaires, Importation des projets ArcView vers ArcGIS 9

*Les Cartes dans ArcGIS

La production des cartes concoure à plusieurs techniques et méthodes dont les plus synthétiques sont repris ci-après :

- Ouverture du logiciel ArcGIS dans le menu démarrer ;

- Ouverture d'ArcCatalog pour la création des dossiers (folder) ;

- Définir le dossier (image ou vectoriel) ;

- Numériser les données (Reshape feature) ;

- Téléchargement des données ;

- Ajout des informations du milieu (Table d'attributs) ;

- édition des données (Start editor) ;

- Stratification (classification des couches) ;

- Calcul de superficie et Symbologie.

Les procédures, méthodes et techniques précitées, nous ont permis d'élaborer la carte ci-dessous d'un bloc forestier à Basankusu :

Figure 7 : Carte produite dans le cadre de la pratique du logiciel ArcGIS 9.3 avec toutes ses applications (ArcMap, ArcCatalog et ArcToolbox).

3. Le système de projection

Un système de projection est une correspondance ponctuelle biunivoque entre un point de l'ellipsoïde « M0 » repéré par ses coordonnées géographiques (latitude, longitude) et un point « m » du plan repéré par ses coordonnées cartésiennes planes (x, y), c'est donc un système d' équations mathématiques tel que : M0 (ö, ë) --> m (x, y).

L'ellipsoïde n'étant pas une surface développable sur le plan, il y aura nécessairement des déformations au niveau des distances, car toutes les projections déforment les longueurs.

Dans la pratique, on définit une surface développable autour de l'ellipsoïde (plan, cône, cylindre) et on détermine une transformation amenant le point de l'ellipsoïde sur cette surface. Sinon, on court le risque de ne pas pouvoir systématiquement « superposer » les différents thèmes couvrant le même espace géographique. C'est le système de projection.

Il ne s'agit pas d'une projection au sens géométrique, mais au sens mathématique.

En fait, pour que l'altération des longueurs reste négligeable pour les travaux topographiques courants, il y a donc le LAMBERT I, LAMBERT II, LAMBERT III et le LAMBERT IV.

Il existe de nombreux systèmes de projection. Mais la plus utilisée pour la cartographie à grande échelle en zone intertropicale ou basse latitude est l'UTM (Universelle Traverse de Mercator). La RDC a 3 zones UTM : 33, 34 et 35.

Figure 8 : Représentation du Bassin du Congo suivant le système de projection géographique

4. Domaines d'application

Les domaines pour lesquels peut s'appliquer la géomatique sont multiples :

· Géographie

· Topographie

· Navigation

· Foresterie

· Agriculture

· Hydrographie

· Géomarketing

· Aménagement du territoire et Urbanisme

· Gestion des risques

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard