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Etudes de pérennisation du microcrédit "grenier commun villageois" à  Ambatondrazaka, dans la région d'Alaotra - Madagascar

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par Jocelyn Rivoniaina RAVELOSON
Université d'Antananarivo école supérieure des sciences agronomiques - Ingénieur agronome 2004
  

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Conclusion partielle

Il est évident que dans un pays comme Madagascar, où plus de 85 % de la population active travaillent dans le secteur de l'Agriculture, et où la priorité affichée par les autorités et soutenue par les bailleurs de fonds internationaux porte sur la lutte contre la pauvreté que l'on sait majoritairement concentrée dans les zones rurales, les enquêtes menées auprès des paysans constituent des moyens très indispensables. Elles nous permettent, en effet, d'apprendre et d'étudier le fondement des problèmes bloquant leur développement.

Pour s'y faire, on a essayé de réaliser cette mission dans de bonnes conditions possibles, depuis la phase de préparation, d'investigations proprement dites à Ambatondrazaka, jusqu'aux traitements informatiques des données recueillies.

Malgré des difficultés connues lors de l'entretien avec des minorités d'enquêtés, les objectifs fixés avant l'élaboration des questionnaires sont atteints grâce aux expériences acquises lors des différents stages de recherche organisés antérieurement par l'Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques.

II. RESULTATS OBTENUS

1. Typologie d'exploitation basée sur le revenu annuel brut en paddy du ménage

Au vu des objectifs de l'enquête, une typologie des ménages est élaborée. Trois classes de ménages sont ainsi définies suivant leur revenu annuel brut en paddy et puis, leur solde de trésorerie annuel :

I1 CLASSE 1 : Les ménages dont le revenu annuel brut en paddy est supérieur ou égal à 25 tonnes, I1 CLASSE 2 : Les ménages dont le revenu annuel brut en paddy varie de 10 à 24,9 tonnes,

I1 CLASSE 3 : Les ménages dont le revenu annuel brut en paddy se trouve inférieur à 10 tonnes.

Dans les régions d'Ambatondrazaka, le paddy constitue le principal critère concrétisant le niveau social des paysans. Il assure en grande partie les dépenses d'exploitation et surtout hors exploitations.

A cet effet, la probabilité pour qu'un paysan mette en gage une partie de ses récoltes augmente théoriquement avec sa disponibilité en paddy. Dans la pratique, cette hypothèse ne pourrait pas toujours être vraie, surtout qu'on parle ici de crédit rural. Des paysans disposant plusieurs tonnes de paddy penseraient avoir suffisamment d'épargne en nature pour se lancer encore à un endettement. Ceux qui n'en ont que peu pourraient à leur tour se recourir au microcrédit GCV pour mieux conserver et capitaliser même leur dit épargne.

C'est pour ces raisons que l'on a pris le "revenu annuel brut en paddy" comme principal critère de la stratification typologique. Le "solde de trésorerie", qui prescrit le besoin en crédit extérieur, est pris comme critère secondaire.

Figure 1: Répartition typologique
de la population (%)

CLASSE 1
14,2

CLASSE 3
50,9

 

CLASSE 2
34,9

CLASSE 1 CLASSE 2 CLASSE 3

Source: Auteur/ Enquêtes auprès des paysans - Août 2003.

1.1. Classe 1 nettement dominée par les paysans du PC 15

Avec une production moyenne annuelle de 44,5 tonnes par ménage, les paysans du PC 15 représentent 86,6% dans la classe 1. Ils sont aussi dominants dans la classe 2 dont 20,8% par rapport à l'ensemble de la population. Les exploitants du PC 15 ont en effet bénéficié de l'irrigation via du barrage de Bevava. Les surfaces rizicoles par ménage y sont assez étendues - pouvant atteindre les 20 ha - avec un rendement par hectare supérieur, de l'ordre de 3,2 tonnes/ha.

Dans la Vallée Marianina, seules les rizières de la rive gauche11 peuvent jouir de l'irrigation du canal. La grande partie des surfaces dépend de la pluie, et le rendement y est de 2,9 tonnes à l'hectare.

Enfin, plus de la moitié des exploitants se trouve dans la classe 3. Leur répartition suivant les zones PC 15 - Vallée Marianina est plus ou moins équitable tant au niveau effectif que production de paddy.

Tableau 1: Répartition typologique par zone d'enquête

CLASSE

Zone

Taux (%)

Production moyenne de paddy
par ménage (t/an)

CLASSE 1

PC 15

12,3

44,5

VM

1,9

32,1

CLASSE 2

PC 15

20,8

16,6

VM

14,2

15,8

CLASSE 3

PC 15

24,5

4,7

VM

26,4

4,9

Ensemble

100,0

14,2

Source: Auteur/ Enquêtes auprès des paysans - Août 2003.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein