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Analyse des déterminants de la faillite des entreprises publiques burundaises: cas du Complexe Textile de Bujumbura( COTEBU )

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par Salvator NYANDWI
Institut supérieur de gestion des entreprises - DESS en gestion des entreprises option finance comptabilité 2013
  

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0. INTRODUCTION GENERALE

Ce travail de recherche se réalise à une période de turbulence de l'histoire économique du monde en général, et de l'Afrique subsaharienne en particulier. Cependant, depuis le début du siècle dernier (XXème siècle), il y a eu beaucoup de crises économiques à travers le monde qui ont occasionné une problématique de gestion des ressources naturelles dont disposaient les nations.

La plupart des pays d'Afrique subsaharienne étaient sous domination occidentale et étaient gérés en grande partie par des colonisateurs étrangers. Il est arrivé enfin les années de la décolonisation où la gestion de ces nouveaux états a été laissée aux mains des élites qui avaient milité pour leur souveraineté nationale. Depuis lors, les projets de mise en place des outils de développement comme les entreprises publiques se généralisèrent à travers tout le continent africain.

Le présent travail de recherche consiste à analyser les déterminants de la faillite des entreprises publiques au Burundi en comparant cette situation avec celle des autres pays. Beaucoup d'entreprises publiques ont été créées juste après les indépendances mais après quelques années, elles ont commencé à fermer les portes les unes après les autres. Les personnes qui ne sont pas impliquées dans la vie publique du pays se demandent pourquoi ces entreprises ne durent pas assez longtemps et continuent à se poser tant de questions sur leur viabilité mais sans réponses évidentes.

Le présent travail se basera sur le cas du Complexe Textile de Bujumbura « COTEBU » qui a fermé complètement ses portes en janvier 2007. Malheureusement, la loi burundaise sur la faillite des entreprises s'intéresse plutôt aux seules entreprises privées et ne précise pas explicitement la suite réservée à la faillite des entreprises publiques.

Cette introduction générale sera exploitée en six points à savoir :

- Intérêt du sujet ;

- Problématique de la recherche ;

- Hypothèses de travail ;

- Méthodologie de la recherche;

- Délimitation du sujet

- Articulation du travail.

Dans la suite de ce travail, nous allons exploiter en détail tous ces points qui sont énoncés dans l'introduction générale.

0.1. Intérêt du sujet

A la veille des indépendances, les dirigeants des nouveaux Etats africains se sont retrouvés sans ressources financières suffisantes pour continuer à développer leurs populations qui venaient de sortir d'une longue et difficile période de colonisation. Les raisons de cette situation sont multiples : on peut citer à titre d'exemple le manque d'infrastructures économiques et sociales, les cadres compétents et les personnels techniques bien formés pour enclencher un développement harmonieux et durable.

Cependant, cette période coïncide avec les années 1960, appelée en Afrique « années des indépendances », et tous ces nouveaux Etats étaient obligés à se tourner vers les institutions financières internationales communément appelées « Institutions de Bretton Woods » (Banque Mondiale et Fonds Monétaire International) afin de solliciter les crédits nécessaires pour financer la création de toutes les infrastructures publiques qui faisaient défaut.

Pour le cas du BURUNDI, beaucoup d'entreprises publiques ont créé à partir des années 1960 et la plupart n'ont pas tardé à tomber en faillite.

La liste est longue mais nous pouvons citer quelques unes comme VERRUNDI en 2000 ; SOPHIDAR et ALCOVIT en 2001 ; APEE en 2004 ; ONAPHA et OPHAVET en 2006 ; COTEBU et BPB en 2007.

Nous énumérons les quelques entreprises publiques qui ont fait faillite au cours des années deux mille seulement puisqu'elles sont déjà nombreuses. Au cours des premières années de leur existence, ces entreprises publiques ont presque rayonné en affichant des bilans tout à fait positifs. Malheureusement, cette situation n'aura été que de courte durée puisque certaines entreprises publiques ont commencé à décliner jusqu'à leur liquidation totale quelques années plus tard. La liste des entreprises publiques (annexe1) ayant déjà fait objet de liquidation donne une durée de vie moyenne de 15 ans avec un maximum de 30 ans (CADEBU) et un minimum de 6 ans (OTRABU).1(*)

Les raisons de cet état des faits sont à analyser en profondeur puisque les faillites de ces entreprises publiques continuent jusqu'à nos jours au vu et au su des pouvoirs publics. C'est pour cette raison que nous avons décidé d'entreprendre un travail de fin d'études intitulé : « Analyse des déterminants de la faillite des entreprises publiques burundaises : Cas du Complexe Textile de Bujumbura (COTEBU)» tout en espérant que notre travail de recherche pourra faire une ébauche sur les probables causes d'un rayonnement ou d'une faillite des entreprises publiques au Burundi.

Notons que le COTEBU a été mis en place sur aide bilatérale du gouvernement chinois octroyée en 1972 pour réaliser divers projets.

* 1 NGENDAKUMANA Déo , «  Privatisation au Burundi : Dépasser l'émotionnel », RIDEC, Volume 3, n°1, Août 2008 , p128.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon