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La coopération sectorielle en Afrique Centrale: le cas de la CEBEVIRHA ( Commission Economique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques )

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par Sébastien HEKEBEREYA
Université de Yaoundé II- Soa - Master en relations internationales option: intégration régionale et management des institutions communautaires 2009
  

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INTRODUCTION GENERALE

I. PRÉSENTATION DU SUJET ET JUSTIFICATION DU CONTEXTE D'ÉTUDE

La problématique de la coopération sectorielle en Afrique Centrale est une préoccupation ancienne. En effet, elle a longtemps été à l'ordre du jour des agendas politiques de la quasi-totalité des organisations internationales, régionales ou sous-régionales du monde. Elle est devenue l'une des préoccupations majeures des pays africains depuis leur accession à l'indépendance.

Depuis quelques décennies, les économies nationales autrefois judicieuses à l'échelle des frontières étatiques se structurent en intégrant les dimensions régionales et internationales. Les espaces économiques régionaux émergent et s'organisent pour apporter la plus-value indispensable à la valorisation des énergies nationales.

Dès le lendemain des années d'indépendance, l'Afrique Centrale s'est dotée d'une institution sous-régionale, notamment l'UDEAC1(*) et  d'une banque commune, la BEAC2(*).

Les contingences actuelles caractérisées par des interactions de plus en plus fortes entre les ensembles régionaux de la planète, ont dicté la nécessaire mutation de l'UDEAC en Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC) lancée à Malabo (Guinée Equatoriale) en 1999 par les six Chefs d'État3(*) de la Communauté.

Pour la mise en oeuvre de la politique de développement communautaire définie par la Conférence des Chefs d'État, la CEMAC s'est dotée d'organes et d'organismes spécialisés au sein de l'Union Economique d'Afrique Centrale (UEAC). Les institutions spécialisées sont des entités opérationnelles décentralisées, chargées de compétences spécifiques à leurs domaines de compétence dans le but de contribuer à la réalisation des objectifs globaux de la communauté.

La Commission Economique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques (CEBEVIRHA) est l'une de ces institutions spécialisées de la Communauté. Les missions qui lui sont assignées se rapportent, entre autres, à l'étude et au suivi des échanges des produits d'élevage et de pêche dans cet espace CEMAC qui s'étend sur 3 020 368 Km² et compte une population d'environ 40 millions habitants4(*). La diversité écologique, et, le dynamisme des populations rurales qui représente 60% des âmes de la communauté, se traduisent par un important flux de produits qui vont bien au-delà des frontières de la sous-région. Elle est dotée d'importantes potentialités d'élevage et des ressources halieutiques.

L'importance de l'élevage comme activité économique et sociale dans cette sous-région n'est plus à démontrer. Le cheptel ici est estimé a 17 millions de bovins, 19,6 millions de petits ruminants, 2,3 millions de porcins, et près de 81,3 millions de volailles, représentant un patrimoine de 3.500 milliards de FCFA et engendrant des revenus de l'ordre de 400 milliards de FCFA par an. Ce secteur représente ainsi 35% du PIB agricole et 5,84 % du PIB total5(*) de la zone CEMAC. L'élevage occupe près de 30% des ruraux et induit de nombreux emplois en amont et en aval. Il fournit la force de traction qui permet une augmentation des surfaces cultivées, et par conséquent des productions agricoles et des revenus. « Près de 480 000 boeufs, 312 000 ânes et 250 000 chevaux sont ainsi utilisés comme moyen de traction et pour le transport en zone des savanes d'Afrique Centrale »6(*). Les échanges de produits d'élevage constituent donc une préoccupation importante pour les pays de la CEMAC.

Cependant, on dénombre de nombreuses contraintes internes et externes au développement de la production et des échanges du bétail et de la viande bovine.

Au niveau interne de la production, on peut mentionner les contraintes sanitaires, les contraintes d'alimentation et d'abreuvement, les contraintes managériales, les contraintes organisationnelles et relationnelles. La commercialisation des produits est entravée par l'inorganisation des marchés à bétail, l'inexistence des passages et des pistes à l'exportation. Par ailleurs les unités de transformation sont absentes et les abattoirs dans un état précaire.

Les contraintes externes concernent l'influence du marché nigérian, la concurrence du marché européen et mondial, l'incidence des Accords de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et de Cotonou. Le Nigeria exerce une ponction forte sur l'offre de viande de la CEMAC d'après la carte des circuits commerciaux entre l'Afrique Centrale et l'Afrique de l'Ouest ci-dessous.

Figure 1 : Carte des circuits de commercialisation du bétail entre l'Afrique Centrale et l'Afrique de l'Ouest

Le marché Ouest et Centre africain du bétail est mieux structuré que celui des produits vivriers du fait de sa spécificité. En dépit de quelques évolutions conjoncturelles, les circuits suivent les mêmes trajectoires et les flux ne s'inversent pas, contrairement à la situation que connaît le marché des produits vivriers, des céréales notamment7(*). Les échanges de bétail obéissent à une complémentarité des zones agro écologiques en Afrique de l'Ouest et du Centre qui rendent immuables les orientations des principaux circuits commerciaux transfrontaliers.

La bande sahélo sahélienne qui constitue la zone d'élevage par excellence est la principale pourvoyeuse des régions forestières en bétail sur pied contre d'autres produits agro-alimentaires, céréales, tubercules et racines et leurs dérivés. De ce fait, les circuits actuels de commercialisation correspondent globalement à ceux du commerce caravanier8(*). Ils sont d'orientation Nord Sud avec des bretelles Ouest-Est et Est-Ouest qui permettent de connecter les circuits Ouest Centrafricains. L'abondante littérature sur le marché du bétail en Afrique de l'Ouest 9(*)permet de distinguer cinq principaux circuits de commercialisation du bétail en Afrique de l'Ouest et du Centre. Ces circuits partent des cinq grands bassins de production que sont le Mali, le Burkina-Faso et le Niger en Afrique de l'Ouest, le Tchad et la République Centrafricaine en Afrique Centrale.

Il existe un circuit (bassin de consommation de l'Afrique centrale) alimenté par les animaux en provenance du Tchad, de la République centrafricaine et du Nord Cameroun (Maroua, Garoua). Les animaux sont dirigés vers les lieux de consommation des grandes villes du Sud Cameroun, du Congo, du Gabon, de la République Démocratique du Congo et de l'Angola.

Un autre circuit est constitué par tous les axes de commercialisation qui partent du Tchad vers le Nigeria. Les travaux du PRASAC au Tchad permettent de mieux caractériser ces circuits qui partent de l'Est vers l'Ouest, c'est-à-dire des bassins de production du Tchad et de la République Centrafricaine vers le Nigeria, parfois via le Cameroun. C'est le circuit de connexion de l'Afrique de l'Ouest à celui du Centre dont le Nigeria demeure le principal marché fédérateur. Ce circuit comprend trois ramifications importantes10(*) :

- le circuit de Nguéli, aux portes de N'djamena rejoint Maïduguri au Nigeria. Il est actif toute l'année. Il draine les troupeaux d'exportation en provenance des marchés situés au centre et Nord du Tchad ;

- le circuit du Centre passe par Bongor pour rejoindre le marché de Banki au Nigeria en passant par le marché relais de Bogo au Cameroun. Cette sortie draine les animaux du Centre et du Sud du pays ;

- le circuit de la région de Pala débouche au Nigeria sur le marché de Mubi, après avoir traversé le Cameroun. Il est alimenté par les flux du Sud-est du pays et les troupeaux remontant de la RCA.

Il existe également le circuit qui traverse la région du lac Tchad. Ce circuit particulièrement actif en saison sèche, permet d'approvisionner en partie le marché de Maïduguri au Nigeria, mais l'essentiel des animaux passerait par le Niger à hauteur de la ville de Diffa (komadougou), pour s'ajouter aux flux alimentant les marchés de Kano au Nigeria qui approvisionnent notamment la capitale fédérale, Abuja. Ce circuit permettrait notamment la commercialisation et l'acheminement des animaux de race Kouri.

Plus à l'Ouest l'insécurité persistante en République centrafricaine a contribué à développer la migration de nombreux troupeaux non seulement vers le Tchad, mais aussi vers le Cameroun; mettant en difficulté les circuits en direction de la RDC, du Congo Brazzaville et du Gabon. La contribution du cheptel centrafricain (3 à 4 millions de bovins) à l'approvisionnement des marchés des pays de l'Afrique centrale n'est pas bien documentée.

Avant l'apparition de la maladie de la «vache folle»11(*) en Europe, la production d'Afrique Centrale était fortement concurrencée par les importations européennes de viande bovine très bon marché du fait des subventions dont elle bénéficiait. Les Accords de l'OMC et surtout ceux de Cotonou stipulent l'ouverture du marché africain aux produits européens. Ils vont indéniablement soumettre le bétail et la viande bovine de la sous-région à une forte concurrence. Les échanges intra-communautaires de bétail, quoiqu'anciens, sont de faibles ampleurs du fait de la cherté12(*) du bétail et de sa viande. Le Tchad et la République Centrafricaine se présentent comme des exportateurs nets de bétail à la différence du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la Guinée équatoriale qui sont des importateurs.

Tout de même, il existe également d'autres circuits de commercialisation du bétail avec l'Afrique du Nord, notamment la Libye et avec l'Afrique de l'Est, le Soudan.

Contrairement aux produits de l'élevage où seulement trois (3) pays sont producteurs potentiels de la sous-région (Cameroun, Centrafrique et Tchad), la pêche fait l'objet d'activités des quatre (4) pays côtiers (Cameroun, Congo, Gabon et Guinée-Equatoriale).

Le contexte général des pays de la CEMAC dans le domaine halieutique montre que les six (6) Etats membres s'étendent sur plus de 3 millions de km² et près de 2.000 km de littoral avec de grandes différences climatiques ce qui permet à la sous-région d'avoir un réseau hydrographique important. On retrouve cette diversité dans le poids économique de ces pays (27,5 milliards de F CFA de PIB, une population d'environ 40 millions d'habitants et un PIB d'un peu plus de 750 000 F CFA.)13(*).

L'offre de produits ne couvre pas la demande, en forte augmentation, liée au développement démographique, créant dans les couches de populations les plus défavorisées une insécurité alimentaire sans cesse croissante. Face à cette situation, la CEMAC n'a pas pu assurer, jusqu'à présent, une amélioration de la productivité de la pêche et de l'offre vis-à-vis de ses populations. Cette zone continue, malheureusement, de faire face à une crise alimentaire forte et des conflits intérieurs qui freinent encore plus son développement. L'une des stratégies de la CEMAC est de favoriser le développement des secteurs des pêches (maritime et continentale), principales sources de protéines d'origine animale dans l'alimentation des populations de la sous-région. Dans son ensemble, la production halieutique est une des filières représentant un potentiel de développement fort.

Pour le développement de ce secteur, la CEMAC met en oeuvre un certain nombre de politiques visant notamment à :

- améliorer les conditions des opérateurs de production ;

- accroitre la productivité dans ce contexte de forte urbanisation ;

- développer et améliorer les conditions de mise en marché ;

- améliorer l'accès au marché régional et international ;

- accroitre la compétitivité des entreprises ;

- mettre en oeuvre les modes de gestion rationnels et durables ;

- négocier des accords internationaux permettant l'intégration de ces pays dans le commerce mondial.

Par ailleurs, la « flottille artisanale »14(*) est très imparfaitement suivie au niveau statistique. Outre le manque de moyens en la matière, le suivi est rendu difficile par la non systématisation des permis ou autorisations de pêche, et même lorsqu'ils existent, l'application de ces mesures reste défaillante. Certains pays ne disposent d'aucune donnée statistique sur la flottille artisanale.

Pour l'aquaculture, l'état de la connaissance statistique est en général meilleur, compte tenu de l'immobilité et de la relative pérennité des structures d'élevage (étangs) mais la mise à jour des données laisse à désirer. Par contre, la connaissance peut être localement bonne et très documentée, soit du fait de l'activité de certains projets, au premier rang desquels le Programme pour des Moyens d'Existence Durables dans la Pêche (PMEDP), ou mener des enquêtes dans ce cadre (c'est le cas au Cameroun). Malheureusement, si cette connaissance au niveau local permet d'identifier un certain nombre de phénomènes qui qualifient bien le fonctionnement de la filière et dont on peut raisonnablement supposer qu'ils ont un caractère général, elle s'avère peu utile pour esquisser une vue d'ensemble de cette filière.

La zone CEMAC contient des ressources halieutiques diversifiées et relativement abondantes, tant au niveau maritime que continentale. On estime à 800. 000 tonnes15(*) le potentiel de production de la pêche, toute filières confondues.

Cette ressource présente des signes manifestes de surexploitation dans tous les secteurs de la pêche des pays de la CEMAC. Cette surexploitation se manifeste par des faits constatés sur le terrain ainsi qu'au travers de visites et d'enquêtes ; le fruit des entretiens, des échanges et des discussions, effectués par INFOPECHE en 200716(*) auprès des professionnels et acteurs du secteur.

Cette surexploitation se traduit, également, par la présence sur les étals des marchés et chez les commerçants de poissons frais ou transformés en dessous des tailles admissibles pour préserver le renouvellement des stocks. La présence de produits en sous-taille s'explique, aussi, par la pression de la demande sur la production qui voit par là une opportunité de valoriser au maximum leur travail ; la méconnaissance des incidences des comportements des professionnels sur la ressource et leur avenir. On remarque que parmi les différents types de pêche pratiqués dans le monde, deux seulement sont vraiment pratiqués dans la sous-région. Il s'agit de la pêche maritime artisanale et de la pêche artisanale continentale.

La pêche artisanale maritime de la zone est caractérisée par une présence massive des pêcheurs étrangers (nigérians, ghanéens, béninois et togolais) qui atteindraient jusqu'à 85% des effectifs, (à part celle dans les milieux insulaires de la Guinée Equatoriale). Il n'y a pas d'enregistrement ni de gestion de la profession. Les pêcheurs sont très mobiles et vivent essentiellement dans des camps ou des villages de pêche le long du littoral. C'est pourquoi, il est difficile d'avoir une idée exacte du nombre de personnes qui pratiquent cette activité professionnelle. Les embarcations utilisées sont des pirogues en bois équipées, le cas échéant, de moteurs hors-bords. La flottille est fortement motorisée (près de la moitié) et met en oeuvre une large panoplie d'engins de pêche (différents types de filets fixes, dérivants et encerclant, lignes et hameçons, pièges et nasses). La pêche maritime artisanale approvisionne les marchés locaux, souvent urbains, en poissons frais et son produit se diffuse également après transformation artisanale dans les pays limitrophes17(*).

En la quasi-absence d'un système bancaire en milieu rural, l'élevage reste la forme de capitale productive, d'épargne, et de trésorerie la plus adaptée aux besoins quotidiens ou ponctuels des peuples. Il contribue aussi à la gestion des ressources naturelles en valorisant essentiellement les terres non propices à l'agriculture. Enfin, l'élevage a un rôle important en matière d'alimentation. Il fournit ainsi une grande partie des protéines animales aux populations de la zone CEMAC, dont la demande ne cesse de croître du fait de la croissance démographique et de l'augmentation de la population urbaine. Pour marquer cette importance de l'élevage dans les pays de la CEMAC, le Cameroun a créé en 1957, le Tchad en 1970 et la RCA en 2003 chacun un département ministériel consacré entièrement à cette activité. De plus, l'élevage joue historiquement un rôle essentiel en matière d'intégration régionale. Le bétail et la viande en provenance du Tchad, de la RCA et du Cameroun approvisionnent traditionnellement les grandes zones de consommation de la sous-région.

Avec la mise en place du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) en 2002, les Etats membres ont à travers cette coopération, accentué leur désir de développer ces secteurs, dans le but d'atteindre un niveau d'autosuffisance alimentaire acceptable en 2015.

C'est au regard de l'importance de toutes ces potentialités animale et halieutiques qu'est née l'idée de la création de la CEBEVIRHA. Cependant, quelles est la motivation qui tourne autour du choix et la justification de cette étude ?

* 1 Union Douanière des Etats d'Afrique Centrale.

* 2 Banque des Etats d'Afrique Centrale.

* 3 Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad.

* 4 Rapport des différents INSEED de la sous-région sur les recensements Généraux de la population 2009. www.cemac.org: consulté le 18 décembre 2011 à 22h04min

* 5 Rapport, BEAC, 2002

* 6Document principal PRSA 2ème version préliminaire non officielle, 2002.

* 7 Les flux de mil et de sorgho entre le Nigeria et le Niger s'inversent au gré de la conjoncture agricole dans les deux pays.

* 8AGIER (M), Commerce et sociabilité : les commerçants soudanais du quartier Zongo de Lomé (Togo),Paris, ORSTOM, 1983, 317 p.

* 9 Les travaux de l'IRAM, sur les échanges entre le Nigeria et ses voisins, de l'INSA à Bamako, du club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, de l'IFPRI et du PRASAC.

* 10DUTEURTRE, (G), KOUSSOU, (M), « Les politiques d'intégration régionale face aux réalités de terrain : le cas des exportations tchadiennes de bétail. Communication au colloque international "Tchad, 40 ans d'indépendance : bilan et perspective de la gouvernance et du développement », CEFOD, N'Djamena, 25-28 février 2002.

* 11C'est une infection dégénérative du système nerveux central des bovins. C'est une maladie mortelle, analogue à la tremblante des ovins et des caprins, causée par un prion (particule infectieuse qui serait l'agent des encéphalopathies spongiformes).

* 12 Un boeuf coûte entre 60.000F CFA et 250.000F CFA dans les pays exportateurs et 150.000F CFA à 45.000F CFA dans les pays importateurs (enquête personnelle).

* 13Rapport FAO 2009.

* 14 Petits navires fabriqués à base des troncs d'arbres ou des lattes qui servent à naviguer sur les eaux.

* 15 Cf. Rapport annuel de production des pêches, UE-CEMAC, 2008, p.19.

* 16 Cf. Rapport d'activités d'INFOPECHE, 2007.

* 17 Nigeria, Ghana, Benin, Togo etc.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway