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Etude de faisabilité de la mise en place d'une forêt communale pilote dans la Réserve Spéciale de Dzanga-Sangha en République centrafricaine

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par Dieudonné Bruno WANEYOMBO-BRACHKA
Université de Dschang - DESS 2008
  

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Figure 3 : Répartition de la population riveraine de la zone d'étude 3.1.3. Caractéristiques coutumières

Les chefs coutumiers autochtones sont au nombre de trois à Bayanga, à l'heure actuelle, car tous les descendants de l'ethnie Sangha-sangha. Le chef de groupe était considéré comme un chef de terre qui se partageait le terroir avec les chefs des villages voisins, notamment celui de Mossapoula. Cependant, selon la population, son autorité est, de nos jours, affaiblie suite à des multiple facteurs : la création des structures administratives, le contexte social tellement hétérogène et dynamique et, probablement, un système de pouvoir assez peu élaboré.

Les aînés des différents clans, surtout des populations autochtones, jouent un rôle de conseiller par rapport à leurs propres groupes de référence.

Quant au village Mossapoula, il est administré par un chef de village Bilo, de l'ethnie Sangha-Sangha, secondé par deux notables, tous du même clan. Le chef de village représente le maire de la commune au niveau local. Le chef est assisté des notables dans l'exercice de ses fonctions. Les problèmes apportés dans son instance

sont généralement ceux n'ayant pas trouvés de solutions au niveau des chefs des familles ou des différends entre les membres de deux familles distinctes.

Chez les Bilo les mariages entre membre d'un même clan sont proscrits tandis que chez les Baaka cet interdit se limite à la famille proche. Les populations de la zone sont des croyants.

On y rencontre des chrétiens, des animistes chez les Baaka et des musulmans. Il existe deux (2) lieux sacrés « Jengi » dans le village en dehors des cimetières qui se trouvent dans les concessions familiales.

3.1.4. Vie associative

Plusieurs types d'associations existent dans la zone, surtout selon l'appartenance ethnique. Au village Mossapoula , il n'y a pas d'association depuis que les Bilo ont refusé de travailler pour les champs Baaka, dans le cadre de l'association « Mossapoula A Zingo », après que ces derniers aient déjà travaillé les leurs.

L'Association des détenteurs Légaux d'Armes de Chasse (ADLAC) avec l'ONG, dénommée Service d'Appui aux Groupements pour le Développement (SAGD), basées à Bayanga constituent les seules associations légales de la Commune de YobéSangha, oeuvrant dans la réserve. Cependant, leurs impacts ne se font pas sentir sur le terrain.

3.1.5. Mobilité et migration

La commune de Yobé-Sangha constitue un pôle attractif pour une destination migratoire à cause des possibilités d'emplois qu'elle offre, surtout la ville de Bayanga avec le site industriel de l'Ex. Société de Bois de Bayanga (SBB) et le Projet DzangaSangha. Les mobilités constatées sont surtout celles des jeunes entre les différents villages. Les différentes zones diamantifères au Nord de la Réserve constituent des pôles d'attraction importants pour la recherche d'emploi ou le développement d'activités génératrices des revenus.

La ville de Bayanga étant située non loin de la frontière entre le Cameroun et la République du Congo, il existe beaucoup d'échanges entre les populations riveraines de la zone et celles du nord Congo-Brazzaville (Ouesso, Kabo et Bomassa) et du Sud- Est du Cameroun (Libongo) pour se ravitailler en produits manufacturés.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand