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Etude de faisabilité de la mise en place d'une forêt communale pilote dans la Réserve Spéciale de Dzanga-Sangha en République centrafricaine

( Télécharger le fichier original )
par Dieudonné Bruno WANEYOMBO-BRACHKA
Université de Dschang - DESS 2008
  

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Chapitre 3 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESU LTATS

Ce chapitre présente les résultats commentés de l'étude suivis de quelques recommandations et perspectives.

Dans le document, on utilisera les termes Bilo et Baaka pour désigner respectivement les populations non pygmées et pygmées.

3.1. FACTEURS SOCIO-ECONOMIQUES ET CULTURELS

3.1.1. Histoire et peuplement de la zone

La zone était peuplée par les Sangha-Sangha, pêcheurs établis le long du fleuve Sangha ; ensemble avec les pygmées Baaka et s'adonnaient à la chasse et à la cueillette. Dès les années 1930, avec l'implantation des plantations de café à Lindjombo, puis l'installation des sociétés forestières à partir de 1970 et du projet Dzanga-Sangha en 1988, la région a connu un essor démographique du aux populations en provenance de tous les coins de la République Centrafricaine. Les migrants, attirés par l'emploi, ont petit à petit supplanté les populations endogènes, et ont développé une économie diversifiée, basée sur l'exploitation des ressources naturelles : agriculture, chasse, pêche, extraction du vin de raphia, extraction du diamant dans le nord de la réserve.

Avec l'ouverture de la route forestière, les populations autochtones ont été délocalisées de leurs anciens sites pour s'installer en bordure de la route NolaBayanga-Londjombo.

3.1.2. Organisation sociale

Administrativement, la Réserve de Dzanga-Sangha est située dans la Sous- préfecture de Bayanga qui, à son niveau, englobe une seule commune, celle de YobéSangha. Ceci fait que l'entité géographique à gérer par le Sous-préfet est égale à celle relevant du maire. Tandis que le Sous-préfet représente tous les départements ministériels et l'administration centrale sur place, les attributions du maire concernent beaucoup plus la gestion pratique de la commune comme l'état-civil, les finances, la justice coutumière, l'organisation des élections des chefs de villages et de quartiers ainsi que la gestion du terroir (Daniela, 1998).

Les dynamiques socio-économiques de Bayanga ont imposé, à un moment donné, le renforcement des structures administratives avec comme corollaire l'institution des chefs de quartier en 1995. A Bayanga les quartiers sont définis plus ou moins suivant les appartenances ethniques. Les chefs représentent les différents groupes importants. Les ethnies allochtones les plus importantes sont les Gbaya, Mpiemo, Ngoundi, etc. La figure 3 ci-dessous donne une répartition de la population riveraine de la zone d'étude ; la ville de Bayanga et le village Mossapoula.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius