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Investigation sur les bactéries responsables des infections urinaires et leur diagnostic par l'étude comparative

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par François ABALIKUMWE
Kigali Health Institute (KHI) - Bachelor Degree en sciences médicales 2004
  

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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE

1.1 : Problématique

1.2 Hypothèse

1.2.1Hypothese Satellite

1.3 Choix et Intérêt du Sujet

1.4 Objectifs

1.4.1. Objectif Global

1.4.2. Objectif Spécifiques

CHAPITRE 2 : CADRE TEORIQUE

2.1. Définition des concepts

2.2. Généralités sur les infections Urinaires

2.3. Définition d'une infection Urinaire

2.4. Physiopathologie de l'infection Urinaire

2.5 .Epidémiologie de l'infection urinaire

2.6. Conséquences de l'infection Urinaire

2.7. Le diagnostic de l'infection Urinaire

2.7.1. Prélèvements des Urines

2.7.2 .Techniques de Prélèvements

2.7.2.1 Chez l'homme

2.7.2.2. Chez la Femme

2.7.2.3. Chez l'enfant

2.7.2.4. Cas particulier

2.8. Analyses des Urines

2.8.1. Analyse Macroscopique

2.8.2. Analyse -Physico chimique

2.8.3. Examen Microscopique Direct

2.8.3.1. Leucocytes

2.8.3.2. Hématies

2.8.3.3. Cellules Epithéliales

2.8.3.4. Les Cylindres

2.8.3.5 .Les Cristaux

2.8.3.6. Les Bactéries

2.8.4. Coloration de Gram

2.9. Examen a la Bandelette Urinaire

2.9.1 Leucocytes

2.9.2. Nitrites

2.9.3. Protéines

2.9.4. Hématies

2.9.5 .PH

2.9.6. Poids Spécifique

2.10. Uro-culture

2.11. Notion de Traitement

RESUME

Depuis des années, les infections urinaires constituent toujours un problème de sante publique en considérant leur cout au traitement et leur diagnostic.

Pour analyser les problèmes de diagnostic, surtout dans les pays en voie de développement, nous avons mené une étude comparative pour déceler la présence d'une infection urinaire et les germes responsables.

Les conditions de travail sont celles du lieu d'étude et un contrôle de la qualité a été effectué en vue de valider les résultats obtenus.

325 échantillons ont été récoltes dont seulement 320 ont été analyse( effectif valable de 98,46%).

4methodes ont été adoptes a savoir l'examen macroscopique, l'usage des bandelettes urinaires, l'analyse microscopique et la mise en culture.

Les germes responsables ont été identifies ainsi que leur sensibilité aux antibiotiques .Le germe le plus i observée a été E.COLI A 72,72% ET Sa sensibilité aux antibiotiques était de 79,62%.

La bandelette urinaire avait une sensibilité de 71,77% et Une spécificité de 100%.

L'examen microscopique avait une sensibilité de 81,82% et une spécificité de 90,38%.

Nous avons conclu qu'il faut utiliser la BRU avant de faire ECBU et nous avons recommandé aussi de réaliser un bon prélèvement pour avoir un bon résultat,

CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE

1.1. PROBLEMATIQUE

Les infections urinaires sont les maladies les plus fréquentes comme le montrent un certain nombre d'auteurs. Elles sont dues aux entérobactéries qui d'âpres leur nom devraient résider dans les intestins de l'appareil digestif. Les Infections Urinaires viennent après les infections respiratoires au second rang des motifs de consultations et de prescriptions d'antibiotiques : Infections Respiratoires ; IR7.5 contre 6.4 millions d'infection Urinaires, I.U).

D'après A.Meynier 1985, 6 millions de consultations ont été enregistre avec 3,5 millions de prescriptions de médicament. Un budget de 1,500 millions de francs ont été affectées a leur diagnostic et a leur traitement en France

D'après A.P.M Sante(Paris), les infections Urinaires constituent 40% des infections contractées a l'hôpital, mais pour J.L.Vilde ( Paris en 2002), elles constituent 36,3-42,7% des infections acquises a l'hôpital.

Avec Une prévalence de 2,6- 2,8, les infections urinaires sont dans de nombreux cas de systémiques et symptomatiques, susceptibles d'entrainer des complications graves comme le choc septique ; ces localisations sont très grave chez le jeune enfant, pouvant même être fatales si elles sont négligées.

Selon B.BLANC et AGOSTIN, Dans ULMSTEN 1995, Les infections Urinaires peuvent être responsables de perforation vésicale dans 2-23% des cas, d'érosion urétrale dans 0-1% de cas. Le risque de faire une hémorragie est inferieur a 3% et celui d'occasionner un hématome pelvien varie de 0,1 a 3%.

La prévalence des infections Urinaires est de 4,1-7,5% en pédiatrie de France, elle est de 1-3 % chez le garçon en période néonatale, et de 0,4 % chez la fille. La prédominance féminine devient très nette après l'âge d'une année, avec une prévalence de 1-3% chez la fille contre 0,2% chez le garçon. Meynier indique que la fréquence chez les femmes enceintes est de 2,3-17,5% surtout chez les primipares avec le risque de développer une pyélonéphrite de 20-40% avec avortement.

Le germe accuse est E.COLI dans 80% des cas et sa résistance aux antibiotiques est extrême (Dr G.Bourdat) ; mais les rapports du CHUK montrent que le rôle des staphylocoques n'est pas négligeable, car leur fréquence était de 9,3% en Janvier, 6,0% en Février, en Mars 6,2% et En Avril avec une moyenne de 7,5% en l'an 2002(CHUK, 2002).

Le diagnostic de l'infection urinaire étant un peu difficile du fait que les signes cliniques ne sont pas toujours spécifiques, seul le laboratoire peut préciser l'étiologie des infections urinaires et le traitement de choix. La majorité des urines qu'on apporte au laboratoire se révèlent stériles (Remic, 1998) . alors que Le travail unitile, la perte du temps , l'argent du patient sont déjà comptabilises. Par conséquent, dans des pays aux ressources limitées comme le Rwanda, on ne devrait rien gaspiller, car nous avons peu de techniciens qualifies ,peu de laboratoires équipés ,sans parler d'autres contraintes. A travers nos conclusions et nos recommandations, nous proposons des recommandations face a ces problèmes, nous donnons aussi une image des infections urinaires et leur diagnostic.

1.2. HYPOTHESES

1.2.1. HYPOTHESE GLOBALE

« E. Coli serait aussi responsable des infections urinaires en clinique du CHUK »

1.2.2. HYPOTHESES SATELLITES

«  Les infections urinaires seraient attribues aux entérobactéries seules et leur diagnostic n'est confirme que par la culture »

1.3.CHOIX ET L'INTERET DU SUJET

Ce travail donne son analyse et son intérêt sur le point de vue clinique, microbiologique, épidémiologique et thérapeutique des infections urinaires. IL met en évidence l'impact sur le temps que dure l'analyse des urines tout en évitant le travail unitile et le gaspillage du matériel. A l'aide de nos observations, nos conclusions et recommandations, nous donnons une information complète et synthétisée sur la physiopathologie, le diagnostic et la conduite a tenir tout en participant a la réduction des prescriptions d'antibiotiques et la diminution des couts associes.

1.4. OBJECTIFS

1.4.1. OBJECTIF GLOBAL

« Identifier l'étiologie des infections urinaires et leur diagnostic par l'étude comparative en clinique du CHUK »

1.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

Identifier les bactéries responsables des infections urinaires et situer leur place épidémiologique

Identifier les différents tests utilises et leur rendement

Déterminer la population vulnérable des infections urinaires selon l'âge, sexe, provenance et leur situation hospitalière

Démontrer la part revenant a E.COLI par rapport aux autres bactéries

Illustrer l'importance du dépistage urinaire avant l'analyse complète de l'urine

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote