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Quelles sont les opportunités en termes de communication territoriale des initiatives locales axées sur le recyclage ?

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par Dimitri SIGOGNE
IAE Savoie Mont Blanc - Master 1 Développement Commerce International  2014
  

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Section 2 - la situation de la gestion des déchets en France

1. Cadre réglementaire

En France, la gestion des déchets, et par conséquent l'activité de recyclage, est assurée par les collectivités locales, dont les actions sont encadrées par les textes du Code de l'Environnement (parution des Livres I, III, IV et V en 2005 puis des Livres II et VI en 2007). Comme nous allons le voir, le Ministère de l'Environnement, dont la vocation est de fixer les grandes lignes de la politique environnementale au niveau national, n'a qu'un rôle de contrôle vis-à-vis des collectivités. En complément, le Grenelle de l'Environnement a depuis 2007 fixé des objectifs chiffrés devant être atteints en 2012. Nous verrons en quoi ces objectifs influencent les politiques territoriales.

a) Code de l'Environnement

Lorsqu'on se réfère au Code de l'Environnement, les dispositions concernant la gestion des déchets autres que ceux étant radioactifs sont regroupées dans le « Chapitre I : Elimination des déchets et récupération des matériaux » du « Titre IV : Déchets » du « Livre V : Prévention des pollutions, des risques et des nuisances ». L'article L541-1 (annexe 1 : Article L541-1 du Code de l'Environnement) de ce chapitre résume la volonté globale fixée par le Code de l'Environnement. Partant du principe que le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit, la priorité est de « réduire la production et la nocivité des déchets, notamment en agissant sur la conception, la fabrication et la distribution des substances et produits et en favorisant le réemploi ». Cet article hiérarchise également les modes de traitement des déchets, avec l'accent mis sur la réparation en vue de réemploi et le recyclage, ainsi que la rationalisation des transports de déchets et l'information du public. En plus de la sauvegarde des ressources, le Code de l'Environnement précise que le traitement des déchets doit être réalisé de manière à ne pas « mettre en danger la santé humaine » ou « nuire à l'environnement » (i.e. la qualité de l'eau, de l'air, la préservation de la faune et de la flore...).

Comme le stipulent les articles L541-12, L541-13 et L541-14 du Code de l'Environnement, les régions et les départements sont couverts par des plans régionaux et départementaux de gestion des déchets, et doivent à ce titre assurer la coordination du programme de leur prévention. Pour ce faire, ces entités doivent mettre en place :

- Un inventaire et un plan prospectif des déchets (quantités, natures et origines) à traiter, des

installations existantes et celles à créer, et des mesures pour atteindre les objectifs en termes de gestion des déchets ;

- Des moyens de mesure des résultats de leur plan de gestion des déchets.

Comme précisé dans l'article L541-12, la région peut également « prendre participations dans des sociétés constituées en vue de la réalisation ou de la gestion d'installations de stockage de déchets ultimes ».

Autre élément important, le Code de l'Environnement prévoit des sanctions pénales en cas de non respect des articles, allant jusqu'à 75000€ d'amende et 2 ans d'emprisonnement si les déchets ne sont pas gérés dans les conditions prescrites. Ces sanctions peuvent alors être utilisées comme moyen de pression, que ce soit sur les particuliers, les entreprises ou les collectivités, afin d'optimiser

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la gestion des déchets. Bien que les infractions restent difficiles à contrôler pour les autorités et qu'encore peu de moyens soient investis dans ce sens, les associations, les ONG et les citoyens permettent une certaines régulation de cette activité et une sensibilisation de l'opinion. Il existe donc deux outils majeurs pour favoriser le respect des dispositions du Code de l'Environnement : les sanctions pénales et le contrôle des citoyens et des associations de défense de l'environnement.

Le recyclage des emballages :

Le décret n° 92-377 du 1er avril 1992 et le décret 96-1008 du 18 novembre 1996 constituent le cadre réglementaire de la gestion des emballages et des déchets d'emballages ménagers ou non

ménagers :

- le premier stipule que le producteur mettant sur le marché ses produits et leurs emballages est tenu de pourvoir à l'élimination de l'ensemble de ses déchets. Trois possibilités lui sont offertes : la consigne, la collecte ou la contribution à un organisme agréé (comme Éco-emballages ou Adelphe). Des obligations analogues sont prévues pour les entreprises dans le décret n° 94-609 du 13 juillet 1994 ;

- le second renforce les objectifs de prévention et de valorisation des déchets d'emballages.

En 2011, près de 3 millions de tonnes (Mt) d'emballages ménagers sont collectés pour le recyclage, les deux tiers constitués de verre.

Le papier-carton constitue les quantités d'emballages collectées les plus importantes (4,2 Mt), dont 20 % sont constitués d'emballages ménagers.

b) Grenelle de l'Environnement

Lancé en 2007 à l'initiative du ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables Jean-Louis BORLOO, le Grenelle de l'Environnement vise à prendre des décisions stratégiques concernant la politique écologique française. A l'issu des réunions qui se sont tenue entre septembre et décembre, des engagements concernant l'ensemble des secteurs économiques furent pris. Les grands objectifs de ces engagements sont :

- La restauration et la protection de la biodiversité ;

- L'instauration d'une trame verte et bleu (visant à protéger certains espaces vert et maritimes) et de schémas régionaux de cohérence écologique ;

- La diminution des gaz à effet de serre ;

- L'amélioration de l'efficience énergétique.

Concernant la gestion des déchets, nous pouvons citer les objectifs suivants :

- Réduire les quantités de déchets partant en incinération ou en stockage de 15 % ;

- Réduire de la production d'ordures ménagères et assimilées de 7 % par habitant pendant les

5 prochaines années (à l'horizon 2012 donc) ;

- Orienter vers la valorisation matière et organique 35 % des déchets ménagers et assimilés

d'ici 2012 et 45 % en 2015 (contre 24% en 2004) ;

- Atteindre un taux de recyclage de 75 % des déchets d'emballages ménagers d'ici 2012 ;

- Orienter vers le recyclage 75 % des déchets des entreprises (non compris les déchets des BTP,

les déchets de l'agriculture, les industries agro-alimentaires et les activités spécifiques).

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La loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de

l'environnement fixe de nouveaux objectifs majeurs en matière de traitement de déchets :

- Orienter d'ici 2012 35 % des déchets ménagers et assimilés vers le recyclage ;

- Orienter d'ici 2015 45 % des déchets ménagers et assimilés vers le recyclage ;

- Diminuer d'ici 2012 de 15 % les quantités de déchets incinérés ou stockés.

Le Grenelle de l'environnement insiste sur la hiérarchie du traitement des déchets : prévention, préparation en vue du réemploi, recyclage, valorisation matière, valorisation énergétique et élimination. Aussi, les résidus produits par l'extraction de la fraction valorisable des déchets doivent être prioritairement faire l'objet d'une valorisation énergétique. Un levier possible pour inciter à la valorisation des déchets est la limitation au stricte nécessaire des capacités de traitement des sites d'enfouissement. Depuis 2012, cela doit être pris en compte dans de cadre de la révision des plans. Tout porteur de projet doit à présent justifier la compatibilité de son installation avec cette orientation.

Malgré quelques avancées notamment sur la méthode qui a réussi à réunir des acteurs aux vues parfois diamétralement opposées sur les questions écologiques et à aboutir au vote quasi-unanime du parlement de la loi dite « Grenelle 1 », le Grenelle Environnement a fait, avant même sa conclusion, l'objet de critiques parfois virulentes de la part d'associations écologistes et de groupes politiques de gauche. Certains sujets d'importance prioritaire selon les associations n'ont pas aboutis, comme la question de la taxe carbone ou du nucléaire. Ainsi, en 2010, la Fondation Nicolas HULOT, principal instigateur du Grenelle, quitte la table des négociations.

Concernant la gestion des déchets, les résultats sont plus positifs, avec notamment un taux de valorisation des déchets par recyclage, ou par valorisation énergétique ou organique (compostage, méthanisation, traitement mécano-biologique) atteignant 72 % des déchets municipaux en 2011, contre 53 % en 2000.

c) Le Plan National de Prévention des Déchets 2014 - 2020

Le plan national de prévention des déchets s'inscrit dans le contexte de la directive-cadre européenne sur les déchets (directive 2008/98/CE du 19 novembre 2008), qui prévoit une obligation pour chaque État membre de l'Union européenne de mettre en oeuvre des programmes de prévention des déchets.

Dans ce cadre, le Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a lancé dès 2012, en lien avec l'ADEME, des réflexions associant l'ensemble des parties prenantes concernées par la prévention des déchets (représentants de l'État et des collectivités territoriales, des entreprises, des acteurs du traitement de déchets, de l'économie sociale et solidaire, des

associations de protection de l'environnement et des consommateurs) afin d'élaborer ce plan de manière concertée.

Le plan national de prévention des déchets 2014-2020 cible toutes les catégories de déchets (déchets minéraux, déchets dangereux, déchets non dangereux non minéraux), de tous les acteurs économiques (déchets des ménages, déchets des entreprises privées de biens et de services publics, déchets des administrations publiques).

Il se donne comme ambition de rompre progressivement le lien entre la croissance économique et la production de déchets et il constitue un levier pour la mise en oeuvre de la transition énergétique et environnementale. Il s'inscrit en effet pleinement dans la démarche de l'économie circulaire en tant

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qu'outil au service de l'évolution de notre modèle économique vers un modèle durable, non seulement au plan environnemental, mais aussi économique et social.

Le plan comporte 3 grandes parties :

- Un bilan des actions de prévention menées précédemment (notamment dans le cadre du précédent plan national de prévention de 2004) ;

- La définition des orientations et objectifs pour la période 2014-2020 ;
- La mise en oeuvre, le suivi et l'évaluation des mesures retenues.

d) Les Agendas 21

L'Agenda 21 est un plan d'action pour le XXIe siècle adopté par 173 Etats lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992. Il détaille les secteurs où le développement durable doit s'appliquer dans le cadre des collectivités territoriales. Il formule des recommandations dans des domaines variés tels que :

- La pauvreté ;

- La santé ;

- Le logement ;

- L'agriculture ;

- La gestion des déchets...

Les collectivités territoriales sont appelées, dans le cadre du chapitre 28 de l'Agenda 21 de Rio, à mettre en place un programme d'Agenda 21 à leur échelle, intégrant les principes du développement durable, à partir d'un mécanisme de consultation de la population. « Elles jouent, au niveau administratif le plus proche de la population, un rôle essentiel dans l'éducation, la mobilisation et la prise en compte des vues du public en faveur d'un développement durable » (Extrait du chapitre 28). Ainsi naît l'Agenda 21 local.

Les réseaux de villes prennent l'initiative des travaux pour veiller à la mise en oeuvre concrète des Agendas 21 locaux. En France, l'Observatoire national des agendas 21 locaux, porté par le Ministère du développement durable, l'Association 4D, l'Association des Maires de France et le Comité 21 assurent cette mission. D'autres structures relaient ce travail au niveau national ou régional comme le Comité 21 - Comité français pour l'environnement, l'Association 4D (dossiers et débats pour le développement durable), l'association ETD (Entreprises territoires développement), le réseau des agences régionales de l'environnement (RARE).

e) Schéma régional d'aménagement du territoire

Comme l'a annoncé François Hollande, la carte des régions devra évoluer d'ici 2017, pour diviser leur nombre par deux. Le gouvernement prévoit aussi une « rationalisation de la carte intercommunale resserrée autour des bassins de vie ». L'objectif : réduire le nombre de syndicats de communes et de syndicats mixtes, notamment pour l'eau potable, l'assainissement, les déchets, le gaz, l'électricité et les transports. Avant le 31 décembre 2015, un schéma départemental de coopération intercommunale devra être arrêté.

Le projet de loi, clarifiant l'organisation territoriale de la France, prévoit un renforcement des compétences des régions, qui devront élaborer des schémas régionaux prescriptifs. Les communes devront se regrouper et réduire le nombre de syndicats.

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Le schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT) est défini comme « un document de planification majeur, élaboré par la région, avec une valeur

prescriptive » à l'égard des documents d'urbanisme (Scot, PLU, PDU, chartes de parc naturel régional...). Il se substitue aux schémas existants (schéma régional de l'intermodalité, schéma régional climat, air et énergie -SRCAE- et plan régional de prévention et de gestion des déchets), qui seront déclinés en trois chapitres individualisés.

Le volet dédié aux déchets se substituera aux trois schémas qui existent aujourd'hui : le plan régional ou interrégional de prévention et de gestion des déchets dangereux, le plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux, et le plan départemental ou interdépartemental de gestion de prévention et de gestion des déchets issus du bâtiment.

Ce plan unique devra décliner, pour les six et douze années à venir, les objectifs nationaux en matière de hiérarchisation des modes de traitement des déchets, et s'appuyer sur le principe de proximité dans la gestion des déchets.

Pour les déchets ménagers et assimilés (DMA), le plan fixe un objectif de réduction de 7% de la quantité produite par habitant entre 2010 et 2020. Les remarques concernant d'éventuels objectifs de réduction chiffrés des DAE "n'ont pas été retenues à ce stade" et seront étudiées lors du premier bilan d'étape à mi-parcours en 2017,"lors duquel il sera décidé de poursuivre ou d'accentuer les efforts afin d'atteindre ses objectifs", a répondu le ministère. Les déchets du BTP seront le flux prioritaire dans le nouveau plan.

Enfin, le gouvernement prévoit de responsabiliser les collectivités locales. Celles-ci devront supporter "les conséquences financières des arrêts rendus par la Cour de justice de l'Union européenne à l'encontre de l'Etat, (...) pour tout manquement au droit de l'Union européenne qui leur est imputable en tout ou en partie", indique l'article 29.

f) Les Plans Départementaux d'Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés

Les plans départementaux d'élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) ont été rendus obligatoires par la loi du 13 juillet 1992. Leur élaboration est de la compétence du Préfet ou du Conseil Général. Ils sont destinés à coordonner et programmer les actions de modernisation de la gestion de ces déchets à engager à 5 et 10 ans notamment par les collectivités locales.

Ils fixent les objectifs de recyclage et de valorisation à atteindre, les collectes et équipements à mettre en oeuvre à cette fin, les échéanciers à respecter et évaluent les investissements correspondants. Leur importance est primordiale car, lorsqu'un plan a été approuvé, les décisions prises dans le domaine des déchets par les personnes morales de droit public et leurs concessionnaires doivent être compatibles avec ce plan.

La circulaire du 24 avril 1998 du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement révise les PDEDMA afin qu'ils soient mieux adaptés à la fois aux réalités locales et aux priorités gouvernementales. Elle engage à une réorientation des Plans selon les axes suivants :

- Agir de façon plus volontaire sur la réduction de la production de déchets ; - Intégrer davantage de recyclage matière et organique ;

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- Limiter le dimensionnement des incinérateurs à la fraction résiduelle après recyclage,

lorsqu'une valorisation énergétique est possible ;

- Renforcer la concertation locale

La circulaire précise également la définition du déchet ultime qui sera seul admis en décharge à compter de 2002. Le déchet ultime a maintenant une acception plus souple : il ne doit pas être partout réduit aux seuls résidus de l'incinération. Il peut être défini en fonction du contexte local, mais doit au minimum avoir supporté des tris préalables à des fins :

- De dépollution ;

- De recyclage matière et/ou organique.

g) Les Plans Climat Energie Territorial (PCET)

Le Plan Climat-Energie Territorial (PCET) est un projet territorial de développement durable dont la finalité première est la lutte contre le changement climatique ; la qualité de vie des citoyens est la question sous-jacente.

Institué par le Plan Climat National et repris par les lois Grenelle 1 et le projet de loi Grenelle 2, il constitue un cadre d'engagement pour le territoire. L'enjeu est d'inviter les forces du territoire à travailler ensemble pour mettre en place des actions cohérentes.

Le PCET a deux objectifs principaux :

- Réduire les émissions de gaz à effet de serre : diviser par 4 les émissions d'ici 2050 ;

- Adapter le territoire au changement climatique : réduire la vulnérabilité du territoire puisqu'il

est désormais établi que les impacts du changement climatique ne pourront plus être intégralement évités.

Un PCET se caractérise également par des ambitions chiffrées de réduction des émissions de GES et par la définition dorénavant d'une stratégie d'adaptation du territoire (basée sur des orientations fortes en termes de réduction de la vulnérabilité et de créations d'opportunités), dans des contraintes de temps. Lesdits objectifs chiffrés sont calqués sur ceux de la Commission Européenne à l'horizon 2020 : réduire de 20% les émissions de GES, améliorer de 20% l'efficience énergétique, porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie. Pour la France, ils se déclinent comme suit :

- Réduire de 17% des émissions de GES

- Réaliser 20% d'économies d'énergie en 2020

- Intégrer 23% d'Energie Renouvelable dans la consommation d'énergie finale en 2020 Concernant la gestion des déchets, le PCET reprend les objectifs du Grenelle de l'Environnement :

- Prévenir la production de déchets (qui représentent 2% des émissions de GES en France) ; - Favoriser le recyclage (pour réduire la consommation de ressources énergétiques liée à la production de biens) ;

- Améliorer l'efficacité des incinérateurs à récupération énergétique et développer la filière de valorisation énergétique ;

- Réduire l'incinération sans récupération et l'enfouissement des déchets.

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Synthèse :

La gestion des déchets est aujourd'hui encadrée de manière à favoriser au maximum, dans l'ordre des priorités : la prévention des déchets, le recyclage (réintroduction et valorisation matière), la valorisation énergétique, l'élimination (qui doit être limitée au maximum).

La politique de gestion des déchets est donc fixée au niveau national et déléguée aux collectivités territoriales au sens large du terme (des communes aux régions). Cependant, il y a bien une faction des rôles entre les institutions départementales et régionales, et les municipalités et les agglomérations. En effet, les départements et régions ont en charge :

- De fixer une stratégie permettant d'atteindre les objectifs nationaux

- De veiller à l'application de ces directives stratégiques et d'en rapporter au Ministère de

l'Environnement

Pour leur part, les communes et les communautés d'agglomérations sont en quelques sortes les exécutants au niveau local de la stratégie fixée par les régions et départements et sont donc chargées de la gestion des déchets non industriels (déchets des ménages, des administrations et lieux publiques, des associations, des commerçants...).

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand