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Analyse criminologique sur les espaces verts dans la ville de Lubumbashi

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par Pierre Nguz Mbaz
Université de Lubumbashi - bachelier 2015
  

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Conclusion générale

À l'issue de notre recherche dont l'objet était la compréhension de la disparition des espaces verts à Lubumbashi. Nous nous sommes donné comme question de recherche : comment comprendre la disparition des espaces verts dans la ville de Lubumbashi ? Pour cela, deux théories ont été mobilisées comme grille de lecture, il s'agit de la théorie de la sécurité humaine prise dans sa perspective environnementale suivie de la théorie de la planification urbaine basée sur le principe de développement durable dans l'aménagement du territoire.

Nous avons inscrit la présente recherche dans une démarche inductive parce que nous avions privilégié les données du terrain ; nous n'avions pas s au départ des hypothèses à infirmer ou à confirmer mais au contraire, nous avons cherché à construire la connaissance de la disparition des espaces verts en partant des perspectives des acteurs impliqués dans la gestion. Nous avons opté pour l'approche qualitative parce que nous cherchions à analyser les données descriptives des acteurs tout en cherchant à connaître leur sens.

Comme méthode de recueil des données, nous avons opté pour l'observation directe complétée par l'entretien semi-directif. Ces techniques nous ont permis d'observer et de recueillir les opinions différentes provenant non seulement de la population mais aussi les acteurs directs qui ont la charge de la gestion des espaces verts. Nous avons rencontré des difficultés sur le terrain, mais quelques manoeuvres nous ont permis de les surmonter.

En effet, dans l'analyse des données collectées sur terrain, nous sommes arrivé aux résultats selon lesquels plusieurs discours sont émis sur les espaces verts dans la ville de Lubumbashi. Certains discours tendent à valoriser les espaces verts en les considérants comme des lieux de repos, car ils permettent à certains sujets de se ressourcer en air frais. De plus, les espaces verts sont considérés comme des lieux de loisir dans la mesure où ils permettent aux jeunes de s'adonner à différentes formes de divertissement. En plus, les espaces verts sont pour certains des patrimoines naturels qui conservent l'histoire de toute une génération. Les espaces verts sont aussi compris en termes d'habitat naturel vu qu'ils renferment diverses formes des espèces animales et végétales.

D'autres discours par contre tendent à dévaloriser les espaces verts en les appréhendant comme une source d'insécurité, car, les espaces verts regorgent la présence des malfaiteurs. Pour d'autres, les espaces verts sont un manque à gagner vu qu'ils sont sollicités par plusieurs investisseurs internationaux. Les espaces verts sont perçus aussi comme des lieux de la débauche vu qu'ils offrent un endroit propice et discret aux jeunes qui s'adonnent à des comportements qualifiés d'impudiques. Les espaces verts sont aussi réduits à des simples dépotoirs, car, ils servent de décharges pour les habitations environnantes.

La disparition des espaces verts est sous-tendue par plusieurs logiques. Il s'agit des logiques conflictuelles entre différents acteurs, suivies de la logique de capitalisation, ainsi que de la logique politique.

La gestion des espaces verts se traduit par une logique conflictuelle, car, il y a des tensions entre différents acteurs qui sont reconnus pour la gestion des espaces verts à Lubumbashi. Ces acteurs sont les services étatiques, la population, les personnalités politiques ainsi que les agents qui gèrent ces espaces verts à Lubumbashi.

La disparition des espaces verts devient une logique de capitalisation pour les agents, car le remplacement des espaces par des bâtiments est une ressource financière pour les agents. Mise à part la capitalisation, il y a aussi la logique politique autour de la gestion des espaces verts, car, la politique est devenue après un certain temps un outil pour les hommes forts de s'octroyer sans respecter la procédure officielle.

La gestion des espaces verts à Lubumbashi est réduite à son minimum et ne fait pas l'objet d'une approche organisée et planifiée. Pourtant, parallèlement à ce constat, les villes sont de plus en plus nombreuses à revendiquer le qualificatif de ville verte. Or, une véritable Ville verte veille au maintien et à l'amélioration continue de son environnement physique afin d'offrir un cadre de vie agréable à ses citoyens. Notre recherche ouvre les voies à des études ultérieures, car, les résultats que nous avons présentés n'ont pas la prétention d'être exhaustifs.

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