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Évaluation du potentiel de rendements de 45
lignées de riz pluvial (Oryza sativa) à la station de
recherche agronomique de Longorola /Sikasso
Mémoire de fin de cycle
Présenté par Hama COULIBALY pour
l'obtention du diplôme d'Ingénieur avec grade de Master de
l'IPR/IFRA de Katibougou
Spécialité : Agronomie
Directeur de mémoire :
|
Co-directeur :
|
Dr Jean Rodrigue SANGARE
Chercheur, IER/CRRA Sikasso
Encadreurs :
|
Pr Aly KANSAYE
Enseignant-Chercheur, IPR/IFRA de Katibougou
|
M. Médoune dit Papa KHOUMA
Chercheur, IER/CRRA Sikasso
|
|
Décembre 2024
Table des matières
Dédicace
ii
Remerciements
ii
Sigles et abréviations
iii
Liste des tableaux
iv
Liste des Figures
v
Liste des annexes
vi
Résumé :
vii
1 INTRODUCTION
1
2 MILIEU D'ETUDE ET
STRUCTURE D'ACCEUIL
3
2.1 Milieu physique
d'étude
3
2.1.1 Situation géographique de la
région de Sikasso
3
2.1.2 Relief
4
2.1.3 Climat
4
2.1.4 La Végétation et le
sol
5
2.1.5 Hydrographie
5
2.1.6 Faune
6
2.2 Milieu
humain
6
2.2.1 Population
6
2.2.2 Les langues
6
2.3
Activités socioéconomiques
7
2.3.1 Agriculture
7
2.3.2 L'élevage et la pêche
8
2.4 Structure
d'accueil
8
2.4.1 Historique
8
2.4.2 Centre Régional de Recherche
Agronomique de Sikasso
8
2.4.3 Missions assignées à
l'IER
8
2.4.4 Objectifs
9
3 ETAT DES
CONNAISSANCES
10
3.1
Généralité sur le riz
10
3.1.1 Systématique
10
3.1.2 Origine et aire de
répartition
10
3.1.3 Classification et Systématique
du riz
10
3.1.4 Morphologie du riz
11
3.1.5 Phases et stades de croissance et
développement
14
3.2 Ecologie du
riz
15
3.2.1 Lumière
15
3.2.2 Température
15
3.2.3 Besoins en eau
16
3.2.4 Exigences édaphiques du riz
16
3.3 Principaux
types de riziculture
16
3.3.1 Contraintes biotiques
17
3.3.2 Contraintes abiotiques
17
3.4 Importance de
la production au Mali
17
3.4.1 Contraintes de la production
rizicole
18
3.5
Amélioration variétale du riz
18
3.5.1 Définition et principe de
l'amélioration variétale
18
3.6
Évaluation des variétés
22
3.6.1 Inscription des variétés
sur le catalogue officiel
22
4 ETUDE
PRATIQUE
24
4.1 OBJECTIFS
24
4.1.1 Objectif général
24
4.1.2 4.1.2 Objectifs spécifiques
24
4.2 Matériel
et méthodes
24
4.2.1 Matériel technique
24
4.2.2 Méthodes
26
4.3
Résultats et discussions
32
4.3.1 Résultats
32
4.3.2 Discussion
43
5 CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
46
REFERENCES
47
ANNEXES 1
ix
Dédicace
À la mémoire
de Feu Fousseyni CISSE, Sélectionneur au Programme Riz de Bas-fonds
à l'Institut d'Économie Rurale (IER) / CRRA de Sikasso.
.
Remerciements
Je remercie le Directeur Général de l'IPR/IFRA
de Katibougou, Dr LassineSoumano, ainsi que toute la direction et le corps
professoral. Je suis également reconnaissant au Directeur du CRRA de
Sikasso et au Chef de Programme de Riz de Bas fond de Sikasso pour leur accueil
et leur soutien logistique.
Un grand merci à Dr Jean Rodrigue et à M.
Médoune dit Papa Khouma Sangaré, ainsi qu'à Pr. Aly
Kansaye et son assistant Dr Moussa Abdoulaye Maiga, pour leurs précieux
conseils et leur assistance.
Je remercie Monsieur Ibrahim Cissé, Mohamed Diarra, et
tous les stagiaires du programme riz de Bas-fonds Année 2024, pour leur
soutien et leur expertise.
Merci à M. Baba Ballo, Professeur à l'IPR/IFRA
de Katibougou, pour son soutien moral et intellectuel.
Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers M. Modibo
B Sangaré, M. Issouf Coulibaly, M. Djibril Doumbia, Dr Yaya Koné,
et Dr Moumine Guindo pour leur soutien constant.
Enfin, je remercie ma famille : mon père, M. Idrissa
Coulibaly, ma mère, Aminata Ballo, et mon épouse, Mariam
Diakité, pour leurs sacrifices et leur soutien indéfectible.
À mes amis et collègues de la 1ère promotion 2021-2024 des
ingénieurs Agronomes Eaux et Forêts et de la Zootechnie, merci
pour vos encouragements et notre camaraderie.
Sigles et abréviations
ACP : Analyse en Composantes
Principales
ANOVA : Analyse de Variance
CHA : Classification
Hiérarchique Ascendante
CRRA : Centre Régional de
Recherche Agronomique
CMDT : Compagnie Malienne de
Développement Textile
CPS/SDR : Cellule de planification
et de statistique du secteur du développement rural
CSSRP : Cadre Stratégique pour
la Croissance et la Réduction de la Pauvreté
DNA : Direction Nationale de
l'Agriculture
DHS : Distinction
homogénéité stabilité
DRA : Direction Régionale de
l 'Agriculture
EPA : Etablissement Public à
caractère Administratif
EPST : Etablissement Public à
caractère Scientifique et Technologique
ESPGRN : Equipe Système de
Production et Gestion des Ressources Naturelles
FAO : Food and Agriculture
Organizations
HM : Hauteur à la
Maturité
IER : Institut d'Économie
Rurale
IRRI : Institut International de
Recherche sur Riz
JAS : Jours Après Semis
Lp : Longueur paniculaire
MET Multi Environment Trails
NT : Nombre de Talles
OCDE Organisation de
coopération et de développement Économique
PSDR Plan Stratégique de
Développement Régional
PDA : Politique de
Développement Agricole
PET : Eessais participatifs
de rendement
PIB : Produit Intérieur Brut
PPDS : Plus petite multiple commun
SES Système d'évaluation
Standard
SNDR : La Stratégie Nationale de
Développement de la Riziculture
UPOV : Union Internationale pour la
Protection des Obtentions Végétales
Liste des tableaux
Tableau 1 : Date de semis, quantités et dates
d'apport d'engrais.
27
Tableau 2 L'analyse de variance de la hauteur et les nombres
de talles
32
Tableau 3 : L'analyse de variance de la hauteur et les
nombres de talles
34
Tableau 4 : Le nombre de grains par panicule, le poids de
mille grains, et le rendement
36
Tableau 5 : Matrice de corrélation entre 9
caractères évalués chez 45 lignées de riz
37
Tableau 6: Description de la classe 1
40
Tableau 7 : Description de la classe 2
40
Tableau 8 : Description de la classe 3
41
Liste des Figures
Figure 1 : Carte de la région de Sikasso.
4
Figure 2: Plant de riz (SAED et al., 2011)
11
Figure 3 Feuille du riz
13
Figure 4 Fleur du riz
14
Figure 5 Stades de croissance et développement
14
Figure 6 Composantes des écarts de rendement (FAO,
2004)
21
Figure 7 Localisation du bas-fond de Longorola
24
Figure 8 Évolution de la pluviométrie annuelle
à Longorola durant les 17 années d'expérimentation.
24
Figure 9 : Plan de masse.
26
Figure 10 : Choix des échantillons en fonction du
type de variable selon le Protocol.
28
Figure 11: Dendrogramme issu de la CHA des lignées.
39
Liste des annexes
ANNEXES 1
ix
ANNEXES 2
ix
ANNEXES 3 : Degré de variabilités des
différents paramètres étudiés
ix
1 Résumé :
Le riz, aliment de base pour plus de la moitié de la
population mondiale, est crucial pour la sécurité alimentaire,
surtout en Asie où plus de 90 % de la production mondiale a lieu. En
Afrique subsaharienne, la consommation de riz a augmenté d'environ 5,5 %
par an, passant de 24 millions de tonnes en 2012 à une prévision
de 30 millions de tonnes d'ici 2035.
Au Mali, la superficie dédiée au riz a plus que
doublé de 2000 à 2020, augmentant les rendements de 2,1 t/ha
à 3,4 t/ha et quadruplant la production. Cependant, les importations
restent élevées malgré cette augmentation. La population
croissante et les habitudes alimentaires changeantes ont fait passer la
consommation de riz par habitant de 58 à 76 kg/an entre 2010 et 2019.
Pour répondre à cette demande, il est essentiel
de développer de nouvelles variétés de riz adaptées
aux préférences locales. Cette étude évalue 45
nouvelles lignées de riz pluvial à
Longorola.L'expérimentation a été conduite dans un
dispositif Alpha lattice à 3 répétitions. Les
caractères agro-morphologiques étudiés étaient :
hauteur des talles, nombre de talles par plant, nombre de panicules par plant,
longueur de la panicule, nombre de grains par panicule, poids de mille grains
et rendement.
Les résultats ont montré des différences
significatives pour tous les caractères étudiés, sauf le
nombre de talles fertiles à maturité, avec des
corrélations positives entre la hauteur des plantes, la longueur des
panicules et le nombre de grains.
Grâce à la classification ascendante
hiérarchique, trois groupes principaux de lignées ont
été identifiés. Deux individus, AR19U008-F4-170-B et
AR19U024-F4-06-B, ont montré des rendements particulièrement
élevés et sont recommandés pour des tests plus
poussés. Les 35 meilleures lignées seront testées la
saison prochaine.
2 INTRODUCTION
Le riz (Oryza sativa) est un aliment de base crucial pour plus
de la moitié de la population mondiale. La demande mondiale de riz a
connu une augmentation significative, passant de 676 millions de tonnes en 2010
à 763 millions de tonnes en 2020. Cette croissance reflète
l'importance croissante du riz dans les régimes alimentaires mondiaux,
en particulier dans les régions à forte croissance
démographique et à évolution rapide des habitudes
alimentaires'(OECD 2022). L'augmentation de la production du riz est un
défi majeur pour les pays en développement qui dépendent
de cette céréale pour assurer leur sécurité
alimentaire '''''''''(Moinina, Boulif, et Lahlali 2018).
Contrairement à l'Asie, le riz est le plus souvent
cultivé en Afrique subsaharienne dans des conditions pluviales, ce qui
exerce une forte pression sur les ressources foncières en raison de la
forte croissance de la population et de la demande alimentaire. Cette
céréale est l'une des cultures vivrières les plus
importantes, avec une consommation qui croît plus rapidement que celle
des autres denrées alimentaires (-GUINDO et al. 2024).
En Afrique de l'Ouest, le riz représente le plus fort
potentiel de contribution à la croissance des Produits Intérieurs
Bruts (PIB), (Sierra Leone 35,5 %, Guinée 32,9 %, Mali 21,8 %,
Guinée Bissau 19,5 %, Nigéria 12,8 %, Sénégal 12,8
%, Côte d'Ivoire 9,9 %) et constitue un tiers de l'apport calorique
(FALL, 2016).
Au Mali, le riz est un aliment de base consommé dans
tout le pays. Selon les données de 2015 de la CPS/SDR, chaque habitant
consomme en moyenne 73,85 kg de riz par an. La préférence des
consommateurs se porte principalement sur le riz local, qui joue un rôle
déterminant dans la fixation des prix sur le marché national.
Cette dynamique valorise non seulement les efforts des producteurs locaux, mais
elle génère également des emplois et contribue à
maintenir les populations dans les zones rurales '(Lamissa, Zeinabou, et
Aboubacar 2004).
La croissance démographique rapide, avec un taux de 3,6
%, combinée à l'évolution des habitudes alimentaires, a
conduit à une augmentation significative de la consommation de riz dans
les zones rurales. Depuis 1995, cette consommation a augmenté en moyenne
de 7,5 % par an. Cela souligne l'importance de la recherche et de
l'amélioration des variétés de riz pour répondre
à la demande croissante et assurer la sécurité alimentaire
dans ces régions'(OECD 2022).
En effet, la production de riz au Mali en 2022 est
estimée à environ 2,88 millions de tonnes de paddy. Cette
production est cruciale pour répondre à la demande croissante de
riz dans le pays, en raison de la forte croissance démographique et des
changements dans les habitudes alimentaires(CPS/SDR, 2022).
A cet effet, la SNDR s'est fixé comme objectif, la
production de 5,5 millions tonnes de riz paddy par an à l'horizon 2025.
Cette production devra, d'une part, permettre de satisfaire la consommation
intérieure et, d'autre part, faire du Mali un pays exportateur de riz.
Cette vision s'appuie sur la volonté politique du gouvernement
d'aménager 200 000 ha de terres, ce qui portera à environ 632 000
ha les superficies totales aménagées pour la riziculture (SNDR
II, 2016).
Compte tenu de la demande et des exigences de plus en plus
croissantes des consommateurs, la filière se doit de se restructurer
pour un accroissement de la production et un gain de
compétitivité(Ouédraogo et al. 2021a).
La faible utilisation de semences certifiées au Mali
est un défi majeur pour le secteur agricole. En 2010, seulement 14 % des
variétés améliorées de riz pluvial étaient
utilisées. Les contraintes se situent à toutes les étapes
de la filière semencière, comme l'ont souligné
'''''(Haggblade et al. 2015). Pour surmonter ce défi, il est essentiel
de mettre en oeuvre une politique semencière efficace qui favorisera une
croissance durable de la productivité et facilitera l'accès des
producteurs aux semences certifiées.
C'est dans ce cadre que s'inscrit la présente
étude sur le thème « L'évaluation du potentiel de
rendements de 45 lignées de riz pluvial à la station de recherche
agronomique de Longorola/Sikasso ». L'objectif global est de contribuer
à l'amélioration de la productivité du riz pluvial par la
sélection de lignées à haut potentiel de rendement
adaptées aux conditions de riziculture pluviale stricte au Mali.
Le présent mémoire est structuré en trois
parties. La première partie est consacrée à l'état
de connaissance (revus de littérature sur le riz), la deuxième
partie présente l'étude expérimentale, et la
troisième partie traite les résultats et la discussion.
3 MILIEU D'ETUDE ET STRUCTURE D'ACCEUIL
3.1 Milieu physique d'étude
L'essai a été installé à
la station de recherche agronomique de Longorola, située dans le
villagede Longorola, commune de Sikasso, à environ 7,5 km du
CRRA/Sikasso (figure1). La station de recherche agronomique de Longorola (SRA)
est un bas-fond aménagé par l'IER et couvre une superficie
d'environ 10 ha en zone inondée et 11 ha sur le plateau.
3.1.1 Situation géographique de la région de
Sikasso
L'actuelle région de Sikasso connaît depuis
l'avènement de l'indépendance un développement prodigieux.
Les villes secondaires sont devenues des centres urbains très importants
grâce à une urbanisation galopante. De nombreux villages,
grâce à la pratique d'une agriculture et d'un élevage
modernes, connaissent une vitalité économique remarquable. Les
activités minières prospèrent pour soutenir ce dynamisme
et rationaliser les différents moyens.
La Région a été restructurée en
trois nouvelles régions : Sikasso, Bougouni et Koutiala.
· Région de Sikasso recomposée en
cercle :Nièna, Kadiolo, Kignan ;
· Région de Koutiala : recomposé,
M'pessoba, Yorosso
· Région de Bougouni : recomposé,
Kolondièba, Yanfolila, Koumantou et
Ouéléssébougou ;
Les arrondissements existants sont : Sikasso central, Blendio,
Dandérésso, Dogoni, Finkolo, Kignan, Kléla, Nièna,
Nkourala, Lobougoula pour la région de Sikasso.
Troisième région administrative du Mali, elle
est située au Sud du territoire national. Elle est comprise d'une part
entre le 4° 30' et le 12° 30' de latitude nord et d'autre part entre
4° 30' et 8° 45' de longitude ouest (Coulibaly, 2020). Elle est
limitée au Nord par la région de Koutiala, au Sud par la
République de Côte d'Ivoire, à l'Ouest par la région
de Bougouni, à l'Est par la République du Burkina Faso et au
Nord-Ouest par la région de Koulikoro'''''''''''''(Coulibaly 2013).

Figure 1 : Carte de la
région de Sikasso.
Créer avec QGIS
3.1.2 Relief
La région de Sikasso présente un relief
tabulaire relativement tourmenté, avec une altitude moyenne comprise
entre 350 et 400 mètres. Çà et là, émergent
quelques collines et plateaux gréseux qui dépassent rarement 700
mètres d'altitude. Les vallées sont, dans l'ensemble,
encaissées.Ce relief tabulaire se situe dans le prolongement du plateau
de Banfora (Burkina Faso) et s'étend entre les petits affluents de la
Bagoé et du Banifing.
3.1.3 Climat
La position Sud de la région de Sikasso lui
confère par rapport au reste du pays un climat relativement plus humide.
La saison froide y est assez douce. L'isotherme annuelle oscille autour de 28
°C. Les moyennes annuelles de température minimales et maximales
à Sikasso sont respectivement de 19 °C et 38 °C. La
région est caractérisée par une forte pluviosité en
hivernage. Les pluies commencent dès la deuxième quinzaine
d'avril et se prolongent jusque vers le mois de novembre en année
normale. Le maximum de précipitation a lieu au mois d'août. La
pluviométrie moyenne annuelle normale est de 1,300 mm en 90 jours.
Cependant, depuis quelques années, la moyenne
pluviométrique annuelle normale ne dépasse guère 900 mm,
consécutive à une sécheresse persistante qui sévit
dans les pays du Sahel depuis plus d'une dizaine d'années.
3.1.4 La Végétation et le sol
C'est la forêt claire et la savane qui
caractérisent le mieux la végétation de la région,
surtout dans sa partie méridionale. Elle se dégrade au nord et
laisse parfois apparaître quelques graminées sauvages. La strate
arborée est composée d'essences dépassant rarement 20
mètres de haut. Les arbres au tronc court ont une écorce
épaisse, craquelée. Leur aspect noueux et tourmenté
rappelle qu'ils ont beaucoup supporté l'action des feux de brousse, une
activité particulièrement importante dans cette région
pendant la saison sèche.
Par contre, les vallées sont ourlées par une
bande de végétation constituant les galeries forestières
qui tranchent nettement sur le paysage environnant.
Le sol est dans l'ensemble pauvre et fragile. Composé
tantôt d'argile rouge et de latérite, tantôt de schiste
cristallin d'où émergent des affleurements de grès
siliceux parmi lesquels on trouve des blocs isolés de granite. Il se
couvre en certains endroits de collines dont la maigre végétation
dissimule parfois mal la roche mère que les intempéries
désagrègent chaque année, formant des dalles plus ou moins
larges et épaisses.
Un humus maigre et peu profond recouvre le sol presque partout
imperméable. Ce qui explique sans doute l'aridité de la terre
durcie par les rayons solaires.
Le régime des eaux se ressent de cette
imperméabilité. Les points d'eau sont rares. En dehors des
villages bâtis sur les bords d'un cours d'eau, presque toutes les
agglomérations possèdent des puits dont la profondeur varie
suivant la composition du terrain. C'est dans ce cadre naturel que les paysans
doivent résoudre les problèmes matériels.
3.1.5 Hydrographie
L'essentiel du réseau hydrographique de la
Région de Sikasso est constitué par le sert également de
limite naturelle avec la Région de Koutiala, et la Bagoé qui sert
également de limite naturelle avec la Région de Bougouni.
Cependant, la circonscription pendant l'hivernage est sillonnée par
plusieurs rivières au régime irrégulier et torrentiel.
Les plaines très fertiles, arrosées par ces
cours d'eau, offrent à la région de grandes potentialités
agropastorales.
3.1.6 Faune
La végétation assez fournie procurait
à la faune abri et nourriture : éléphants, buffles,
bubales, phacochères, cynocéphales. Les oiseaux sont
également nombreux et variés : Rolliers, Calaos, outardes,
perdrix. Il y a beaucoup de reptiles : couleuvres, vipères, pythons. Les
insectes prolifèrent également par l'action conjuguée de
la chaleur et de l'humidité.
Cependant, malgré sa richesse, le pays souffre de
prélèvement excessif dû aux activités de chasse.
Ainsi, la disparition progressive du gibier et la progression des aires de
culture obligent les chasseurs à aller souvent loin des villages.
D'ailleurs, depuis une dizaine d'années, la chasse est interdite sur
l'ensemble du territoire national.
3.2 Milieu humain
3.2.1 Population
La Région de Sikasso compte une population totale de 1
533 123 habitants. Parmi eux, 760 239 sont de sexe masculin
et 772 884 de sexe féminin. Le rapport de masculinité
est de 98,4, ce qui signifie qu'il y a légèrement plus
d'hommes que de femmes. La proportion des femmes est de 50,4 % (INSTAT,
Novembre 2023).
La population de Sikasso est une population extrêmement
jeune. Ainsi, les moins de 15 ans (0-14 ans) représentent un effectif de
738 363, soit 48,16 % de la population totale ; les 15-24 ans, avec un effectif
de 284 228, représentent 18,54 % de la population totale et enfin, les
15-34 ans, avec un effectif de 477 373, représentent 31,2 % de la
population totale. En outre, quelle que soit la tranche d'âges
considérée, il y a plus de jeunes hommes que de jeunes
femmes'''''(INSTAT 2023)
En ce qui concerne les ethnies dominantes, on retrouve les
groupes suivants : Sénoufo, Minianka, Bambara, Peuls et Gana. Ces
communautés contribuent à la richesse culturelle et à la
diversité de la Région.
3.2.2 Les langues
La langue sénoufo, plus connue au
Kénédougou sous le nom Siénéré ou
Sipiré, comprend plusieurs dialectes, mais les plus connus sont le
« Tagoua », le « Mboin », le «
Nanérégué », le « Folo », etc.Le minianka
ou dialecte bamanan sénoufo est parlé dans le Nord, surtout dans
la zone de Kouoro.Le « Samogho » est parlé par l'ensemble de
cette communauté qui peuple le sud de Sikasso. Cependant, une
variété dialectale très originale est parlée dans
les localités de Koura, Ngoinso, Fakokourou et Siraninkoroba, et
diffère totalement du samogho des autres contrées.Enfin, le
« Dioula » langue mandé reste la plus populaire, car il est la
langue commerciale et est parlée et comprise par une bonne partie de la
population.
3.3 Activités socioéconomiques
3.3.1 Agriculture
3.3.1.1 Les cultures
vivrières
Les cultures vivrières portent essentiellement sur le
mil, le maïs, le sorgho, le riz et le fonio. Les rendements sont dans
l'ensemble moyens. Le maïs et le petit mil constituent la
céréale de base, tandis que le sorgho est moins
apprécié à la consommation, mais il présente
l'avantage d'une grande productivité.
Le riz figure aujourd'hui parmi les cultures vivrières
les plus importantes de la région. Anciennement connu des
Sénoufo, le riz n'était utilisé à l'origine que
pour la consommation locale. Aujourd'hui, grâce à l'introduction
des variétés asiatiques et aux efforts fournis par l'État
malien, qui ont permis de mettre en valeur des bas-fonds marécageux
jusque-là délaissés, sa production permet de constituer de
petits excédents commercialisables.
À côté de ces céréales, la
région produit également beaucoup de tubercules et de fruits qui
font l'objet d'un commerce intense avec les autres régions du pays,
notamment les marchés de Bamako, de Ségou, de San et de Mopti. On
peut citer entre autres les ignames, les patates, les pommes de terre, les
maniocs, les bananes, les mangues, les oranges, les goyaves et les avocats.
Nous ne disposons pas de chiffres précis sur les transactions dont ils
font l'objet, mais ils atteignent des proportions importantes.
3.3.1.2 Les
cultures industrielles
Pour la région de Sikasso,
le cotonnier représente aujourd'hui la principale plante industrielle.
En 1952, au moment de l'intervention de la C.F.D.T., la production
cotonnière commercialisable en culture sèche était
très faible, même insignifiante : 140 T pour toute la
région. La production a atteint en 1982-1983 125 tonnes pour la seule
région de Sikasso.
Au coton, il faut ajouter quelques oléagineux comme
l'arachide et les amandes de karité, un peu de tabac, du dah, etc.
3.3.2 L'élevage et la
pêche
Par rapport à l'agriculture, l'élevage ne joue
qu'un rôle complémentaire dans l'économie de la
région. À part les secteurs directement exposés aux
influences mandées, le pays Sénoufo possède relativement
peu de troupeaux. Le Sénoufo, cultivateur convaincu, ne
s'intéresse pas particulièrement à l'élevage. On
rencontre cependant disperser çà et là et surtout dans le
Nord vers l'Ouest un cheptel assez important de bovin entretenu par les Peuls.
Quant aux poissons (silures surtout), ils sont en nombre
particulièrement insuffisants et il faut donc acheter au marché
le produit séché ou fumé du Niger ou du Baní.
3.4 Structure d'accueil
3.4.1
Historique
L'Institut d'Économie rurale (IER) a
été créé en 1960 en tant que service
rattaché. Il a subi plusieurs mutations d'ordre institutionnel jusqu'en
1993, quand il a été érigé par le gouvernement en
établissement public à caractère administratif (EPA).
Le dernier changement institutionnel est intervenu en 2001
avec l'avènement de l'ordonnance n°01-024/P-RM du 22 mars 2001
portant création de l'institut d'Économie rurale en
établissement public à caractère scientifique et
technologique (EPST).
3.4.2 Centre Régional de
Recherche Agronomique de Sikasso
Le centre régional de recherche agronomique de
Sikasso est l'un des six centres de l'IER qui a été
créé par arrêté n°548/MAEE.CAB du 13
décembre 1991. Il a pour missions la coordination technique,
administrative et financière du Centre. La région administrative
de Sikasso dispose de deux stations de recherche : la station de N'Tarla
(Koutiala) et la station de Longorola (Sikasso). Il compte trois sous-stations
: Tiérouala, Kébila et Farako/Finkolo.
Le CRRA de Sikasso comprend trois programmes de recherche : le
programme coton, le programme riz de bas-fond et le programme ressources
forestières. Il comporte également la délégation du
programme Fruits et légumes, une délégation du programme
bovin et une équipe Systèmes de production et de gestion des
ressources naturelles (ESPGRN).
3.4.3 Missions assignées à
l'IER
Le CRRA de Sikasso participe à la mise en
oeuvre des missions de l'Institut d'Économie rurale (IER). Dans ce
cadre, il est chargé de :
· La programmation à la base des activités
de recherche et la prise en compte des préoccupations des utilisateurs
dans les priorités de recherche ;
· Le développement des relations entre la
recherche agricole et ses partenaires au niveau régional ;
· La génération des connaissances et des
technologies en vue de l'accroissement de la production et de la
productivité agrosylvopastorale et de la gestion durable des ressources
en sols et en végétations ;
· La diffusion des résultats de recherche
auprès des utilisateurs indirects (structures de vulgarisation
étatiques et ONG) et directs (producteurs et productrices, PME,
etc.) ;
· La réalisation de prestations de service dans
les divers domaines de sa compétence.
3.4.4 Objectifs
Les objectifs du CRRA de Sikasso se résument à
:
· Mettre en oeuvre au niveau régional la politique
de l'IER.
· Mettre au point des techniques améliorées
de productions végétales et animales dans la région de
Sikasso.
· Améliorer la qualité de la recherche en
milieu paysan.
· Assurer la coordination des activités de gestion
administrative et financière.
Outre la direction du CRRA de Sikasso, on peut noter la
présence de la comptabilité, du service des approvisionnements,
du bureau des ressources humaines, du parc auto, de la salle informatique et de
la documentation et reprographie.
Pour l'atteinte de ces objectifs, l'IER dispose des structures
suivantes :
· Une direction générale à Bamako
composée d'une direction scientifique, d'une direction des services
d'appui technique et d'une direction des ressources financières.
· Six centres régionaux de recherche agronomique
(CRRA) qui opèrent à travers huit stations et treize
sous-stations.
Un CRRA abrite au moins une station de recherche et chaque
station est le siège d'au moins un programme de recherche. Les centres
régionaux sont les suivants : Sotuba, Sikasso, Niono, Mopti, Kayes et
Gao. Le personnel de l'IER est composé de 814 agents dont 250 chercheurs
(DRA, 2013) cité par (S. Coulibaly 2020).
4 ETAT DES CONNAISSANCES
4.1 Généralité sur le riz
4.1.1
Systématique
Le riz est une plante herbacée annuelle appartenant
à la famille des Poacées, au genre Oryza qui renferme
une vingtaine d'espèces dont deux seulement sont cultivées.
Oryza sativa L en Asie et Oryza glaberrima Steuden Afrique
(Sun et Zheng 1990).
4.1.2 Origine et
aire de répartition
O. glaberrima (riz africain) est originaire du Delta
central du Niger et sa domestication remonterait à 3500 ans
(Swaminathan, 1984). Cependant, sa culture recule en Afrique par rapport
à celle de Oryza sativa qui l'a progressivement
supplantée, grâce à sa diversité
génétique et à son potentiel de rendement plus grands.
Oryza sativa est devenu, de ce fait, la culture principale de tous les
environnements rizicoles d'Afrique.
Oryza sativa L est originaire du sud-est asiatique et
sa domestication remonterait à 7000 ans (Swaminathan, 1984). La grande
majorité des riz cultivés appartiennent à cette
espèce. Elle s'est différenciée en trois
sous-espèces, indica, japonica (sinica), javanica qui
correspondent à trois écotypes différents :
· La sous-espèce indica est
caractéristique des régions continentales (Inde,
Indonésie, sud et centre de la Chine),
· La sous-espèce japonica, des
régions tempérées (Japon, Corée),
· La sous-espèce javanica des
régions tropicales (Java).
4.1.3
Classification et Systématique du riz
Les classifications de riz sont très nombreuses et il
existe plusieurs systèmes de classification basés sur les
critères différents. Le riz est une graminée annuelle
d'origine tropicale appartenant à la famille des Poacées et au
genre Oryzae. Le genre Oryzae comprend une vingtaine d'espèces, dont
deux seulement sont cultivées :
? Oryza glaberrima (riz africain), est originaire du
delta central du Niger ;
? Oryza sativa L est originaire du Sud-Est
asiatique.
Sa culture a gagné l'Asie, puis la Grèce et
Rome, plus tard Madagascar, l'Afrique, enfin l'Amérique(Raemaekers,
2001).
La grande majorité des riz cultivés
appartiennent à cette espèce. Elle s'est
différenciée en trois sous-espèces, Indica, Japonica
(Sinica), Javanica, qui correspondent à trois écotypes
différents :
? La sous-espèce Indica est
caractéristique des régions continentales (Inde,
Indonésie, sud et centre de la Chine).
? La sous-espèce Japonica, des régions
tempérées (Japon, Corée)
? La sous-espèce Javanica des régions
tropicales (Java).
4.1.4 Morphologie
du riz
La plante de riz (Figure 2) est une graminée annuelle
à tige ronde, creuse, à feuilles plates et à panicule
terminale. C'est une plante très plastique qui pousse aussi bien en
condition inondée qu'en exondée (SAED et al., 2011). La
plante de riz comprend :
? Des organes végétatifs : racines, tiges,
feuilles ;
? Des organes reproductifs : panicules constituées d'un
ensemble d'épillets ;
Le riz est une plante herbacée annuelle avec une tige
ronde, recouverte de feuilles sessiles plates en forme de lame et une panicule
terminale. Sous des conditions climatiques favorables et exceptionnelles, la
plante peut pousser pendant plus d'une année. De même que les
autres espèces du groupe Oryzae, le riz est adapté à un
habitat aquatique (Lacharme, 2001).
Un plant de riz (figure 2), quelle que soit l'espèce,
comprend un système racinaire, une tige, des feuilles et des
inflorescences (ADRAO, 1995).

Figure 2: Plant de riz
(SAED et al., 2011)
4.1.4.1 Organes végétatifs
· Racines : elles servent de support
(ancrage) à la plante et ont pour fonctions principales d'absorber et de
stocker l'eau et les éléments nutritifs contenus dans le sol. Le
système racinaire de la plante, comme la plupart des graminées,
est du type fasciculé et peu profond.
· Tige (ou chaume) : elle est
composée d'une série de noeuds et d'entre-noeuds. Les entrenoeuds
sont creux, avec une surface lisse. Chaque noeud porte une feuille et un
bourgeon qui peut se transformer en talle. Les tiges renferment des vaisseaux
servant à véhiculer les éléments nutritifs et l'eau
absorbés par les racines, mais aussi à approvisionner les racines
en air.
· Feuilles : elles se développent
alternativement sur la tige, en raison d'une feuille à chaque noeud. La
première feuille qui apparaît après la germination est
appelée coléoptile, elle n'a pas de limbe et n'est pas
considérée dans le comptage du nombre de feuilles au stade
plantule. La dernière feuille qui enveloppe la panicule est
appelée « feuille paniculaire » ou « feuille drapeau
».Les feuilles sont le siège de la photosynthèse, où
les éléments nutritifs grâce aux radiations solaires
qu'elles reçoivent sont stockés. Par ailleurs, la plante respire
et transpire par les feuilles. Les différents éléments qui
composent une feuille sont :
· La gaine: partie basale de la feuille
qui entoure l'entre-noeud ;
· Le limbe: partie de la feuille qui est
linéaire, lancéolée et plate, avec des nervures
parallèles ;
· Le collet: il joint la gaine et le
limbe et on note à son niveau la présence de deux organes annexes
qui sont l'auricule et la ligule ;
· L'auricule : il se présente
comme une espèce de petite lamelle en forme de faucille, portant sur le
bord des poils longs et souples ;
· La ligule : c'est une sorte de
membrane située à la base du limbe. Elle est le prolongement de
la gaine. Sa longueur et sa forme sont fonction de l'espèce et de la
variété. Elle est longue et lancéolée chez Sativa,
mais courte et arrondie chez O. glaberrima( ISRA, et JICA 2011).
Nervures parallèles
parallèles
Nervure centrale



Figure 3 Feuille du riz
Source : (SAED, et al., 2011)
4.1.4.2 Organes reproducteurs
· Panicule : Elle constitue
l'inflorescence du riz. C'est la partie terminale de la plante et elle est
portée par le dernier entre-noeud. La panicule est composée de
ramifications primaires (rachis) et de ramifications secondaires
(racémules) portant les épillets. Le nombre de ramifications
primaires et secondaires peut être fonction de l'espèce et
même de la variété. Une panicule peut porter entre 50 et
500 épillets.
· Fleur : le riz est une plante
autogame, la fleur renferme les organes reproducteurs mâles (les
anthères contenant le pollen) et les organes femelles (l'ovaire).
· Paddy : Il est constitué de
trois parties essentielles :
* L'enveloppe comprenant les glumes, les glumelles
(paléa et lemma) et le tégument,
* L'endosperme qui sert de source alimentaire à
l'embryon.
* L'embryon situé sur la partie ventrale de
l'épillet.

Figure 4 Fleur du riz
Source : (SAED, et al., 2011).
4.1.5 Phases
etstades de croissance et développement
Le cycle du riz peut être divisé en trois phases
(végétative, reproductive et maturation), avec différents
stades de développement : germination, plantule, tallage, initiation
paniculaire, montaison, épiaison, floraison, laiteux, pâteux,
maturité.


Phase végétative Phase
reproductive Phase de maturation
Figure 5 Stades de
croissance et développement
Source : (SAED, et al.,
2011)
4.1.5.1 Phase
végétative
La phase végétative comprend la germination, la
levée et le tallage. Elle dure du semis jusqu'à la phase de
différenciation paniculaire (initiation paniculaire).
Selon la température, la phase de germination dure de 5
à 20 jours (5 jours en condition chaude et 20 jours sous de basses
températures-(Sanon et al. 2021)Cette phase conditionne l'introduction
et l'adaptation d'une variété d'une région à une
autre. Elle comprend : Cette phase conditionne l'introduction et l'adaptation
d'une variété d'une région à une autre. Elle
comprend :La germination qui correspond à l'apparition de la racine
embryonnaire et à l'émergence de la tigelle ;Le tallage, qui est
la période de croissance où le riz a la possibilité
d'émettre des tiges secondaires et tertiaires (talles).
4.1.5.2 Phase
reproductive
La phase reproductive va de l'initiation paniculaire à
la fécondation. Elle dure de 19 à 25 jours. Elle comprend
l'initiation paniculaire, la montaison, l'épiaison et la
fécondation. À partir de l'initiation paniculaire, le TALLAGE
s'arrête. Durant cette phase, le plant de riz est particulièrement
sensible à des conditions défavorables (sécheresse, basses
températures...).
4.1.5.3 Phase de
remplissage du grain et de maturation
La phase de remplissage du grain et de maturation va de la
fécondation jusqu'à la maturité des grains. Durant cette
phase, on observe un remplissage des grains par un mouvement des
éléments nutritifs de la plante vers les grains. Les grains
passent par un stade de grain laiteux, puis de grain pâteux et enfin de
grain mature. Cette phase dure de 30 à 42 jours, selon les conditions de
température et d'humidité du milieu.(Lacharme 2001)
4.2 Ecologie du
riz
4.2.1
Lumière
La lumière joue un important rôle dans la
croissance et la productivité du riz. De plus, l'initiation paniculaire
est inhibée voire annulée si le riz est soumis à une
longue durée de jours. De manière générale,
l'allongement de la durée du jour développe la vigueur de la
végétation, augmente le tallage, mais retarde la floraison et
parfois, aucune panicule ne peut se former.
4.2.2 Température
Le riz est une plante tropicale donc assez exigeante en
chaleur et en lumière pour son développement. La
température constitue le facteur climatique le plus important, en ce
sens qu'elle est très difficile à modifier. Les besoins en
température du plant de riz varient en fonction des stades de croissance
et des variétés (Yoshida, 1981) cité par
'''''''''''''(DIARRISSO 2014). La température optimale pour le
développement du riz se situe entre 30 et 35 °C et le zéro
de germination entre 14 et 16 °C(Lacharme 2001)
4.2.3 Besoins en eau
L'eau constitue le facteur limitant dans la riziculture. Les
besoins en eau du riz sont fonction du stade phrénologique et des
conditions édaphiques. Ils se situent entre 800 et 1000 mm d'eau en
riziculture sur un sol limoneux ou argilo-limoneux. Les besoins sont faibles au
repiquage et atteignent un optimum à l'initiation paniculaire, puis
s'annulent à la maturité. Pour ce qui est de
l'évaporation, les besoins en eau du paddy varient entre 450 et 700 mm
d'eau, selon le climat et la longueur du cycle végétatif. (Anon s. d.-a)
4.2.4 Exigences édaphiques du
riz
Les sols où le riz est planté sont
extrêmement variables, depuis des sols très fortement acides
jusqu'à des sols très riches comme les sols alluviaux. Le riz
peut être cultivé sur presque tous les sols, de sableux à
fortement argileux, à des pH d'au moins 4 jusqu'à 8 avec des
textures très fines ou grossières. Le type de riziculture
détermine le type de sol. Ainsi, en riziculture pluviale, les sols
propices sont limoneux ou limono-argileux, meubles et drainant aisément.
En culture irriguée, les sols à proportion
équilibrée en argile, limon et sable donnent de meilleurs
rendements. Les sols appréciés dans les bas-fonds sont les
hydromorphes et les vertisols. Les sols à texture grossière et
sableuse sont impropres à la culture du riz'(Nadie 2008).
4.3 Principaux
types de riziculture
La plus grande plasticité du riz, tant pour le climat
que pour les sols, explique l'existence de plusieurs formes de riziculture. Au
Mali, les systèmes de production rizicole peuvent être
répartis en deux grandes catégories.
La première catégorie concerne la riziculture
irriguée, c'est-à-dire celle des aménagements
hydro-agricoles. Selon le degré de maîtrise de l'eau, on distingue
la riziculture en submersion contrôlée, avec des superficies
exploitées estimées à 34 076 ha répartis en quatre
complexes hydro-agricoles : Dioro (15 446 ha), Sibila (3 050 ha), Farako (6 670
ha) et Tamani (8 010 ha). Il y a aussi la riziculture en maîtrise totale
de l'eau dans les rizières de l'Office du Niger, estimées
à 960 000 ha, ainsi que les aménagements de
Sélingué, de Baguinéda et les petits
périmètres irrigués le long du fleuve Niger et du fleuve
Sénégal.
La deuxième catégorie est la riziculture dite
traditionnelle, qui regroupe la riziculture en submersion libre dans le delta
central nigérien, la riziculture dans les bas-fonds et les plaines
inondables dans la partie sud du pays, et la riziculture pluviale dans les
régions de Sikasso, Kayes, Koulikoro et une partie de la région
de Ségou.
Avec un rendement d'environ 6,4 tonnes/ha, la riziculture en
maîtrise totale contribue à 5 % de la production totale du Mali.
Ce système de production a un rendement plus élevé que les
rizicultures pluviales, car il dépend moins des caprices climatiques.
Cela procure à la riziculture malienne un avantage comparatif par
rapport au système de production fortement pluvial (Ouédraogo et
al. 2021b).
4.3.1 Contraintes
biotiques
Les contraintes biotiques peuvent être liées
à l'action de divers nuisibles : les microorganismes,les insectes, les
adventices, les oiseaux et les rongeurs etc.
4.3.2 Contraintes abiotiques
Les facteurs abiotiques tels que la température (basse
ou élevée), la salinité, la toxicité ferreuse, le
rayonnement solaire, l'eau et le vent influencent le rendement du riz par leurs
effets sur la croissance du plant et sur les processus physiologiques
liés à la formation du grain. Ces facteurs peuvent affecter
indirectement le rendement en augmentant les dégâts causés
par les maladies et les ravageurs. La température constitue l'un des
principales contraintes abiotiques. Les températures basses peuvent
réduire le rendement du fait de la stérilité mâle
des épillets induite par le froid -(Andaya et Mackill 2003), occasionner
un taux de germination faible, une faible croissance des plantules et un taux
de mortalité élevé(Zhang et al. 2014). Les
températures supérieures à l'optimum induisent la
stérilité, ce qui se traduit par la diminution du
rendement.(Shrestha et al. 2021)
4.4 Importance de la production au Mali
Au Mali, le riz a un rôle central dans la
sécurité alimentaire, qui reste un problème crucial pour
le pays. Il contribue également de manière substantielle à
la croissance économique du pays. Mais les importantes
potentialités rizicoles avec des superficies jugées aptes
à l'irrigation évaluées à près de 2.200.000
ha ne sont valorisées qu'à hauteur de 20 %.-'(Coulibaly et Havard
2013)
Enfin, dans un pays à gros risques climatiques, avec
des variations de production très importantes, le riz est le seul
produit relativement sécurisé, au moins pour la moitié de
sa production qui est assurée avec une maîtrise totale de l'eau.
De plus, contrairement au mil ou au sorgho, dont les prix varient fortement au
cours de l'année, mais aussi d'une année à l'autre, le riz
a l'avantage d'avoir des prix relativement stables, ce qui donne une
visibilité et une sécurité économiques au
producteur comme au consommateur (Baris, Zaslavsky, et Perrin 2005)
La
productivité moyenne du riz au Mali est l'une des plus
élevées en Afrique de l'Ouest. Elle est actuellement
estimée à 3,8 t/ha selon la direction nationale de l'agriculture
(DNA). Dans le scénario de croissance, on estime que la
productivité moyenne devrait se situer à 5,2 t/ha d'ici 2030,
comparable au niveau de rendement actuel en Chine et au Vietnam (FAOSTAT,
2020). Ce qui permettra d'assurer une croissance de la production de 6,63 pour
cent par an passant de 2,8 millions en 2020 à 6,4 millions de tonnes en
2030 ((Ouédraogo et al. 2021)).
Cette croissance est nécessaire pour assurer la
sécurité alimentaire, réduire significativement la
pauvreté en milieu rurale et contribuer à satisfaire la demande
au niveau régional en riz par un accroissement des exportations.
4.4.1 Contraintes de la production
rizicole
D'une manière générale, la riziculture
fait face à des contraintes notamment physiques (climat), biotiques
(adventices, rongeurs, termites, oiseaux et insectes ravageurs) et
problèmes de gestion des cultures(Chaudhary, Nadan, et Tran 2003).
Les principales contraintes inhérentes à la
pratique rizicole sont énumérées ci-dessous :
· Le manque de professionnalisation des acteurs de
production ;
· Des difficultés d'accès au crédit
et aux intrants ;
· Un faible niveau d'utilisation d'engrais
minéraux et de semences de qualité ;
· Des invasions aviaires importantes;
· Des unités de transformation vétustes
altérant la qualité du riz au décorticage ;
· Des difficultés de commercialisation du riz
local à cause de sa mauvaise qualité.
4.5
Amélioration variétale du riz
4.5.1
Définition et principe de l'amélioration variétale
L'amélioration des plantes est l'ensemble des
méthodes et des techniques destinées à la création
de nouvelles variétés encore plus productives, mieux
adaptées au milieu de culture et dont la qualité répond
aux attentes organoleptiques du consommateur.
Du point de vue génétique, elle correspond
à l'ensemble des opérations qui permettent de passer d'un groupe
d'individus n'ayant pas certaines caractéristiques au niveau
recherché à un nouveau groupe plus reproductible apportant un
progrès(GALLAIS 2002).
Elle repose sur la variabilité génétique
et son estimation demeure un problème fondamental en amélioration
des plantes -(Sampoux, Gallais, et Lefort-Buson 1989). L'amélioration
variétale est une activité dont la réussite résulte
de l'action conjuguée d'un certain nombre d'éléments
notamment une définition claire des objectifs à atteindre, une
meilleure caractérisation des conditions écologiques et une
disponibilité des ressources génétiques renfermant les
caractères recherchés.
L'amélioration et la création variétale
repose sur 3 aspects fondamentaux relatif au rendement :
4.5.1.1 Aptitude au
rendement
C'est la capacité de production lorsque la
variété est placée dans les conditions optimales de
culture. La productivité est la résultante d'un grand nombre de
facteurs et mettant en cause un ensemble de mécanisme physiologique,
donc les gènes.
4.5.1.2
Stabilité du rendement
C'est l'aptitude d'une variété à produire
avec des rendements réguliers malgré les variations des
conditions environnementales. En maîtrisant les facteurs tels que la
résistance aux maladies, à la sécheresse, aux insectes
ravageurs, à la verse.
4.5.1.3
Qualité du grain
Cette notion diffère selon les régions et les
destinations du produit. Elle doit satisfaire aux conditions suivantes :
· Bon rendement à l'usinage ;
· Bonne qualité culinaire et gustative ;
· Péricarpe de couleur blanche ;
· Long et fin.
4.5.1.4 Définition de la notion de rendement
Le rendement (RDT) d'une culture est la production de grains
par unité de surface. II est généralement donné en
quintaux par hectare ou tonnes par hectare.
4.5.1.5 Principes d'élaboration des composantes de
rendement
Le rendement est un caractère complexe ou
polygénique contrôlé par de nombreuses composantes
liées au rendement (Tableau 1).
Tableau 1 : Elaboration du rendement grain
Composante du rendement
|
Phase d'élaboration de la
composante
|
Nombre de plants/m2
|
Germination-Levée
|
Nombre de talles par pieds
|
Début tallage-Fin tallage
|
Nombre de panicules par talle
|
Fin tallage-Début montaison
|
Nombre de grain par panicule
|
Montaison-Epiaison-Fécondation
|
Poids d'un grain
|
Remplissage du grain-Maturation
|
Chaque composante est élaborée à une
période spécifique du cycle végétatif de la plante
et se calcule suivant la formule.
RDT= NP/ha × NT/P × NPa/T × NG/Pa
× PG .............................. ()
NP/ha = nombre de plants/hectare = NP/10 000
m2.
NT/P = nombre de talles/pieds ;
NPa/T = nombre de panicule/talle ;
NG/Pa = nombre de grains/panicule ;
PG= poids d'un grain (Gramme).
4.5.1.6 Types de rendements et leurs
caractéristiques
Plusieurs types de rendements peuvent être
rencontrés suivant la figure 6.
· Ecart de type 1 qui traduit
l'écart entre le rendement potentiel théorique et le rendement en
stations expérimentales exempt de tout type de stress ;
· Ecart de type 2 prend en compte la
perte entre le rendement en station expérimentale et le rendement
potentiel au champ. Cet écart est principalement provoqué par des
facteurs qui ne sont généralement pas transférables, comme
des conditions environnementales et certaines techniques disponibles dans les
centres de recherche agronomique. Il est donc difficile d'agir sur cette
composante, et la réduction de l'écart. II ne présente
souvent aucun avantage sur le plan économique ;
· Ecart de type 3 renferme
l'écart entre le rendement potentiel au champ et le rendement
réel de la parcelle. Cet écart est principalement dû aux
différences dans les pratiques culturales. Encore appelé
écart III, ce rendement est rencontré parce que les paysans ne
respectent pas les itinéraires techniques conduisant à des
pratiques culturales non optimales. Cet écart est modifiable et peut
être réduit en augmentant l'assistance des services de recherche
et l'appui technique des services de vulgarisation de même que par des
interventions gouvernementales appropriées, en particulier au niveau
institutionnel.

4.6 Évaluation des variétés
Au-delà des objectifs et méthodes de
sélection, des essais sont ainsi mis en place pour obtenir une
évaluation indépendante des nouvelles variétés,
tant au niveau des performances agronomiques au champ qu'en ce qui concerne la
valeur du produit récolté du point de vue de l'utilisateur final,
qu'il soit industriel transformateur ou consommateur direct. Tous ces aspects
pré-récolte et post-récolte sont évalués au
travers d'un ensemble d'essais et de tests rassemblés sous le vocable
d'épreuve (ou examen) de la Valeur agronomique et technologique de la
nouvelle variété ou VAT. Ces expérimentations sont
généralement conduites sur plusieurs lieux, et cela sur deux ou
trois années ou saisons de culture ; elles doivent être
organisées en réseau et selon des dispositifs
expérimentaux et des systèmes de collecte de données
rigoureux.
Depuis les années 1960, un autre type d'examen a
été introduit, portant sur les caractéristiques botaniques
de la nouvelle variété et connu sous le vocable d'épreuve
(ou examen) DHS, pour Distinction, Homogénéité et
Stabilité. « Distincte » signifie que la nouvelle
variété est différente de toutes les
variétés déjà connues ; « Homogène
» signifie qu'il n'y a pas de variabilité au sein de la population
de plantes qui constitue la variété ; « Stable »
signifie que cette distinction et cette homogénéité
observées sont maintenues au cours des multiplications successives de la
variété.
Le DHS repose sur une observation et une description
écrite extrêmement minutieuses d'un certain nombre de plantes
représentant la variété selon une liste de descripteurs
standard adaptée à chaque espèce. L'épreuve DHS n'a
pas besoin d'être conduite en pluri local pour décrire les
variétés, que des caractères peu ou pas influencés
par l'environnement. Cependant, deux lieux apportent une sécurité
en cas d'accident culturel et permettent de confirmer les résultats.
La raison d'être des tests DHS s'est imposée,
principalement en raison de l'accélération des programmes de
sélection et de la concurrence très vive à laquelle se
sont livrées les entreprises commerciales depuis une cinquantaine
d'années, qui a conduit à la création d'un grand nombre de
variétés souvent très proches. Aussi, toute obtention d'un
titre légal de protection, quel qu'en soit le motif, exige que la
description de la variété soit extrêmement
précise.
4.6.1 Inscription
des variétés sur le catalogue officiel
Les résultats et les informations résultant des
examens VAT et DHS sont examinés par une instance technique jouant le
rôle de Comité national d'homologation des variétés
cultivées. Les variétés approuvées par ce
comité sont inscrites sur une liste officielle ou catalogue officiel et
peuvent alors être mises sur le marché et cultivées.
Toutefois, des essais agronomiques, similaires à ceux
évoqués ci-dessus, sont mis en place afin de fournir les
informations nécessaires aux agriculteurs. Ils peuvent être
réalisés par les services de vulgarisation agricole, des
coopératives, voire même des associations d'agriculteurs sur leur
propre exploitation.(Michael 2013)
5 ETUDE PRATIQUE
5.1 OBJECTIFS
5.1.1 Objectif
général
Contribuer à l'amélioration de la
productivité du riz pluvial par la sélection de lignées
à haut potentiel de rendement.
5.2 4.1.2 Objectifs
spécifiques
? Déterminer les caractères agro-morphologiques
des différents génotypes ;
? Sélectionner les génotypes les plus
performants en termes de rendement, de tolérance aux stress et
d'adaptabilité auxconditions du milieu.
5.3 Matériel
et méthodes
5.3.1 Matériel technique
5.3.1.1 Description
du site
L'essai a été conduite de Juin à novembre
à la station de recherche agronomique de Longorola située
à une dizaine de kilomètres de Sikasso, sur l'axe
Sikasso/Kléla. Le site a une Longitude de 05° 41' et de Latitude
11° 21', Altitude 350 m.
Elle est limitée par les villages suivants :
? Au Nord par Diomaténé ;
? Au Sud par Zanadougou et la rivière
Banankoni ;
? A l'Ouest par Niana Diassa ;
? A l'Est par Longorola.
Longorola est situé à 8 km au nord de Sikasso
(Figure 7). Le climat est de type soudanien, marqué par une alternance
de saison pluvieuse de mai à octobre et sèche de novembre
à avril avec une pluviométrie annuelle moyenne de 1100 mm
L'évolution de la pluviométrie selon les années est
donnée en Figure 8. La température moyenne varie de 26°C
à 39°C par an. L'étude a été
réalisée en période d'hivernage, où le bas-fond de
Longorola présente un engorgement d'eau de juillet à novembre
avec une frange d'eau semi-permanente de 25 cm en moyenne. Le sol est de type
hydromorphe, profond avec une texture limoneuse à la surface et riche en
matière organique. -(GUINDO et al. 2024)
La Station couvre une superficie de 21ha dont 10ha dans le
Bas-Fond et 11ha sur terre exondée (le plateau). Le Bas-Fond est
réservé aux essais du programme Riz (toutes disciplines
confondues) et le plateau est consacré aux cultures sèches
(Coton, Céréales, Légumineuses etc.).

Figure 6 Localisation du
bas-fond de Longorola
Source : -(GUINDO et al. 2024)

Figure 7 Évolution
de la pluviométrie annuelle à Longorola durant les 17
années d'expérimentation.
Source :-(GUINDO et al. 2024).
5.3.1.2
Caractérisation du
sol de
la station de Longorola
Le sol du plateau de Longorola est de type ferrugineux
tropical à texture limono-sableuse. Les analyses de sol
réalisées ont révélé une forte
acidité des sols avec un pH eau de 5,39 (Sidibé et al., 2016),
pauvres en azote total et en CEC. Le niveau du phosphore assimilable est
acceptable, le potassium (K) échangeable est faible, par contre le
niveau du carbone organique se situant au-dessus du seuil critique
(estimé 0,6 %) est donc relativement moyen avec 1,35 % (GUINDO et al.
2024).
Pour l'azote total, les résultats d'analyse ont
montré des réserves moyennes avec des teneurs d'azote de 0,05 %,
valeur en dessous de laquelle le sol est dit pauvre en cet
élément (Sidibé et al., 2016). Le rapport C/N à
Longorola (29,89) était élevé (> 12), ce qui
dénote une activité biologique réduite du sol, ramenant
à une décomposition lente de la matière organique (une
minéralisation difficile). Cette situation peut se traduire par des
conditions d'anaérobie et d'acidité excessive (Guindoet al.
2024).
5.3.1.3 Matériel végétal
Le matériel végétal est constitué
de 45 lignées de riz dont deux variétés témoin
(ARICA RP4 et NERICA4). Les variétés témoinsont
été choisies en fonction de leurs bonnes adaptabilités aux
conditions du plateau de Sikasso (Annexe 1).
5.3.2
Méthodes
5.3.2.1 Dispositif
expérimental
Le dispositif expérimental utilisé était
un Alpha lattice à trois répétitions espacées d'un
mètre (1 m) entre elles. Chaque répétition était
constituée de neuf blocs espacés de 0,5 m et chaque bloc
constitué de cinq parcelles élémentaires (5 m de longueur
et 1 m de largeur) (voir plan de masse). C'est un dispositif de type blocs
incomplets randomisés. Il permet d'avoir une taille raisonnable pour le
bloc afin de maintenir une uniformité au sein des blocs. Chaque bloc ne
contient qu'une partie des traitements, on les appelle « blocs incomplets
». Le semis a été fait en poquet avec un écartement
de 20 cm x 20 cm. Les répétitions ont été
séparées de 1 m les unes des autres et les blocs de 50 cm les uns
des autres.
· La superficie totale de l'essai = 49 m x 19 m = 931
m²
· La superficie totale d'une répétition =
225 m²
· La superficie totale d'un bloc = 25 m²
· La superficie totale d'une parcelle
élémentaire = 5 m²
5.3.2.2 Plan de
mass

Figure 8 : Plan de
masse.5 mètres
5.3.2.3 Conduite de
l'essai
Un labour profond de 30 cm et la confection de diguettes de 40
cm d'épaisseur a été réalisé. La
préparation du lit de semis a été réalisée
par concassage, suivi d'un hersage et d'un planage des parcelles. Le piquetage
a été effectué en fonction du plan de masse.
Un semis direct a été réaliséen
raison de 2 à 3 grains par poquet et un écartement de
20cmx20cm.
5.3.2.4 Entretien
de l'essai
Les semences ont été traitées avec un
fongicide et un insecticide répulsif : Apron star (10g/10kg de
semence) ou thioral vert 20g/10kg de semence et le carbofuran contre les
éventuelles attaques de termites.
Après la germination, un démariage à
unplant par poquet et le repiquagedes poquets manquants ont été
effectuées. La présence des poquets vides était
dûà la présence de certains insectes (fourmis et termites)
dans le sol, favorisée par une longue poche de sècheresse entre
le semis et la germination dans la zone.
5.3.2.5 La
fertilisation
Le complexe céréale (NPK) de formule 17-17-17 a
été apporté à la dose de 200
Kg/ha-1comme fumure de fond et 100 kg d'Urée/haen deux
apports de couverture au tallage (50 kg N/ha) et à l'initiation
paniculaire (50 kg N/ha).
Tableau 1 : Date de
semis,quantités et dates d'apport d'engrais.
Date de Semis
|
Superficie/ bloc (m2)
|
Nbre de Blocs par répétition
|
Type
D'engrais
|
Dose/bloc (g)
|
Dose/
Répétition (g)
|
Dates
|
|
|
09.07.2024
|
|
|
|
|
|
|
|
25
|
9
|
NPK (17-17-17
|
500
|
4500
|
30/07/2024
|
|
|
Urée (46%) 1er Apport
|
125
|
1125
|
20/08/2024
|
|
|
Urée (46%)2ème Apport
|
125
|
1125
|
01/09/2024
|
|
|
5.3.2.6 La lutte
contre les mauvaises herbes
Elle est manuelle à la demande ou chimique en utilisant
un herbicide.Le GLYPHADER 75 (2l/ha) a été appliqué avant
le labour, et un herbicide sélectif le DAF 2-4D 720 SL(1l/ha) deux
semainesaprès la germination. Appliqué une semaine après
le semi. Les différentes doses citées sont
énumérées dans le mode d'emploi des produits sur leurs
emballages.
5.3.2.7
Récolte
Elle a été effectuée manuellement sur
chaque parcelle élémentaire. La récolte a concerné
d'abord les plants dans la parcelle utile, suivis lors des observations ensuite
vint la récolte du reste de la parcelle.
5.3.2.8 Collecte
des données
Les variables mesurées ont été
portés sur les caractères quantitatifs et qualitatifs suivant le
choix des échantillons prédéfinis de façon
aléatoire en fonction du type de variables.

Figure 9 : Choix des échantillons
en fonction du type de variable selon le Protocol.
ü Hauteurs
La hauteur des plants (cm) a été mesurée
à la maturité sur 5 plants par lignée dans chaque
répétition elle se prend de la base de la tige au bout de la
panicule de la tige principale. Elle est mesurée à l'aide d'une
règle graduée.
ü Nombres de talles fertiles
Il correspond au nombre de talles fertiles. Ce comptage se
fait à la maturité complète avant la récolte et
concerne uniquement les panicules pourvues de grains.
ü Nombres de talles à la maturité
Il concernele nombre de talles total. Ce comptage se fait
à la maturité complète avant la récolte et concerne
toutes les talles avec ou sans pannicule.
ü Délais semis- 50% floraison et semis-80%
maturité
Les nombres de jourssemis-50% floraison etsemis-80%
maturité ont été déterminés en comptant le
nombre de jours depuis le semis jusqu'aux jours où 50% des plantes dans
chaque parcelle ont fleuri. Et le cycle de maturité a été
estimé en comptant le nombre de jours depuis le semis jusqu'aux jours
où 80% des plantes ont atteint la maturité.
ü Rendement (Rdt)
Le rendement a été estimé à partir
des grains de 5 poquets choisis au milieu de la parcelle de
façonaléatoire. Les grains des 5 poquets ont été
séchés jusqu'à 14 % d'humidité et ensuite
pesés à l'aide d'une balance. Le poids obtenu a été
ensuite divisé par 5 pour avoir le poids par poquet. Et ce poids par
poquet a été extrapolé en tonne par hectare.
ü Le poids de 1000 grains (g)
Il a été évalué après
séchage et comptage de 1000 grains à l'aide de l'appareil de
comptage, la pesée a été faite à l'aide d'une
balance électronique de précision. Il a été
déterminé en pesant un échantillon de 1000 grains de
chaque lignée de chaque répétition. Et le poids est
obtenuen faisant la moyenne.
ü Longueur de la panicule (LP) :
Cette mesure a été faite à la
maturité, elle a été prise à partir de la base de
la panicule jusqu'à son extrémité à l'aide d'une
règle graduée.
ü Nombre de grains par panicule (NGP)
Ce comptage a été fait à l'aide d'un
appareil électronique de comptage après égrenage des
panicules et vannage des grains.
5.3.2.9 Analyses
statistiques des paramètres mesurés
Les données collectées ont
été soumis à une analyse de variance à l'aide du
logiciel R-Studio et META-R. L'analyse des données proprement dite s'est
ensuite déroulée en plusieurs étapes.
· La normalité des résidus a
été réalisé avec le test de Shapiro-Wil Il permet
de vérifier si un ensemble de données suit une distribution
normale.
· L'égalité des
variances avec le test de Bartlett qui permet de vérifier
l'homogénéité des variances entre plusieurs groupes.
Ces tests ont été utilisé pour
vérifier la normalité des résidus et
l'homogénéité des variances des données.
5.4
Résultats et discussions
5.4.1 Résultats
La statistique descriptive pour les 9 caractères
évalués chez 43 lignées et 2 témoins a
montré des écarts plus ou moins grande entre le minimum et le
maximum. En général, les valeurs moyennes des caractères
étaient de 127,16 cm pour la hauteur, de 68 et 95 jours pour le cycle de
floraison et le cycle de maturité respectivement, 8 et 5 pour le nombre
de talles et le nombre de panicules talles et, 25,40 cm pour la longueur des
panicules, 174 pour le nombre de grains par panicule, 31,66 g pour le poids de
1000 grains, et 3,5 t/ha pour le rendement grains.
5.4.1.1 Hauteur et
nombre de talles
La hauteur des plantes variait entre 106,26 cm pour ARICA 4 et
139,59 cm pour AR19U047-F4-17-B. avec une moyenne 127.16 cm.L'analyse de
variance des données de la hauteur des plants à la
maturité a montré une différence très hautement
significative (p< 0,001)entre les individus.
L'analyse de variance sur le nombre de talles à la
maturité a révélé des différences
très hautement significatives (p < 0,001) entre les individus. Le
nombre de talles à la maturitéa varié selon les individus.
On observe une moyenne minimale de 5 talles (AR19U001-F4-167-B) et unemaximale
de 15 talles (AR18U027-F4-142-1-1). Pour le nombre de talles fertiles (NTF),
l'analyse na pas montrés de différence significative (p >0,05)
entre les moyennes des individus.
Tableau 2L'analyse de
variance de la hauteur et les nombres de talles
Désignations
|
HTM
|
NTM
|
NTF
|
AR18U027-F4-142-1-1
|
111,600
|
15
|
6
|
AR19U001-F4-171-B
|
123,400
|
14
|
5
|
AR19U037-F4-85-B
|
134,533
|
13
|
7
|
AR19U001-F4-157-B
|
118,200
|
11
|
5
|
AR19U075-F4-95-B
|
120,533
|
11
|
5
|
AR19U008-F4-170-B
|
130,200
|
10
|
6
|
AR19U053-F4-53-B
|
134,467
|
10
|
5
|
BRS PRIMAVERA
|
130,000
|
10
|
5
|
NERICA 4
|
112,200
|
10
|
6
|
ARICA 4
|
101,800
|
9
|
5
|
AR19U074-F4-100-B
|
112,067
|
9
|
5
|
AR19U078-F4-44-B
|
142,467
|
9
|
5
|
AR18U020-F4-107-B-2
|
130,067
|
9
|
6
|
ARICA-RP4 (LOCAL CHECK)
|
120,133
|
9
|
6
|
AR19U023-F4-32-B
|
121,667
|
8
|
5
|
AR19U076-F4-130-B
|
128,467
|
8
|
5
|
AR19U006-F4-119-B
|
131,933
|
8
|
5
|
AR19U075-F4-39-B
|
119,400
|
8
|
5
|
AR19U001-F4-112-B
|
128,667
|
8
|
5
|
ART34-88-1-2-B-1
|
131,000
|
8
|
5
|
ARICA 5
|
142,733
|
8
|
5
|
AR19U056-F4-70-B
|
116,267
|
8
|
5
|
AR19U002-F4-06-B
|
128,933
|
8
|
4
|
AR19U004-F4-55-B
|
130,333
|
8
|
5
|
AR19U004-F4-72-B
|
130,667
|
8
|
5
|
AR19U024-F4-06-B
|
135,600
|
8
|
6
|
AR19U047-F4-17-B
|
140,600
|
8
|
4
|
AR19U077-F4-37-B
|
120,467
|
7
|
5
|
AR19U066-F4-80-B
|
123,467
|
7
|
5
|
AR19U030-F4-49-B
|
124,133
|
7
|
5
|
AR19U053-F4-223-B
|
126,200
|
7
|
5
|
AR19U001-F4-240-B
|
129,267
|
7
|
5
|
AR19U001-F4-11-B
|
143,733
|
7
|
4
|
AR19U018-F4-07-B
|
143,800
|
7
|
5
|
AR19U056-F4-86-B
|
126,133
|
7
|
4
|
AR19U007-F4-23-B
|
132,067
|
7
|
5
|
AR19U056-F4-36-B
|
118,933
|
7
|
5
|
AR19U036-F4-21-B
|
137,933
|
7
|
5
|
AR19U004-F4-67-B
|
139,933
|
7
|
4
|
AR19U017-F4-29-B
|
116,800
|
6
|
4
|
Min
|
106,26
|
6
|
4
|
Max
|
139,59
|
15
|
7
|
Héritabilité
|
0,82
|
0,72
|
0,37
|
PPDS
|
9,66
|
2,51
|
1,46
|
Probabilité
|
<0,0001
|
<0,0001
|
0,118
|
5.4.1.2 La longueur
des panicules, cycles de floraison et de maturité
Une différence hautement significative (p < 0,01)
est observée entre les lignées comparées en ce qui
concerne la longueur des panicules. Les lignées AR19U037-F4-203-B et
ART34-88-1-2-B-1 ont des panicules plus longues, avec des valeurs respectives
de 27,98 cm et 26,97 cm, comparées aux lignées avec des panicules
plus courtes, mesurant en moyenne 22,99 cm (ARICA 4)et 23,72 cm
(AR19U023-F4-32-B).
L'analyse de variance du Cycle Semis Floraison 50% a
révélé une différence hautement significative (p
< 0,01) entre les individus. La lignée AR18U027-F4-142-1-1a
été la plus précoce, avec un Cycle semis 50% floraisonde64
jourset la lignée AR19U024-F4-06-B la plus tardive avec 74 jours.Une
différence très hautement significative (p < 0,001) a
été observée pour le cycle semis-maturité entre les
lignées. La lignée ARICA 4 s'est révélée la
plus précoce, avec uncycle semis-maturité de 90 jours, tandis que
la lignée AR19U024-F4-06-B était la plus tardive, avec un cycle
de 100 jours.
Tableau 3 : L'analyse
de variance de la hauteur et les nombres de talles
N°
|
Désignations
|
LP
|
CSF50
|
CSM
|
1
|
AR19U037-F4-203-B
|
27,98
|
70
|
97
|
2
|
ART34-88-1-2-B-1
|
26,97
|
65
|
92
|
3
|
AR19U047-F4-17-B
|
26,7
|
69
|
96
|
4
|
AR19U053-F4-53-B
|
26,61
|
67
|
94
|
5
|
AR19U076-F4-130-B
|
26,55
|
67
|
94
|
6
|
AR19U037-F4-85-B
|
26,32
|
68
|
95
|
7
|
AR19U004-F4-72-B
|
26,24
|
69
|
97
|
8
|
AR19U004-F4-55-B
|
26,2
|
66
|
93
|
9
|
AR19U029-F4-62-B
|
26,14
|
70
|
98
|
10
|
AR19U007-F4-23-B
|
26,12
|
68
|
95
|
11
|
AR19U037-F4-208-B
|
25,99
|
70
|
97
|
12
|
AR19U053-F4-223-B
|
25,99
|
67
|
94
|
13
|
AR19U001-F4-167-B
|
25,9
|
66
|
94
|
14
|
AR19U001-F4-112-B
|
25,75
|
66
|
93
|
15
|
BRS PRIMAVERA
|
25,74
|
68
|
95
|
16
|
AR19U078-F4-44-B
|
25,66
|
66
|
93
|
17
|
AR19U006-F4-119-B
|
25,62
|
70
|
97
|
18
|
AR19U066-F4-80-B
|
25,62
|
67
|
94
|
19
|
AR19U008-F4-170-B
|
25,61
|
66
|
93
|
20
|
AR19U001-F4-240-B
|
25,56
|
67
|
94
|
21
|
AR19U018-F4-07-B
|
25,52
|
69
|
96
|
22
|
AR19U036-F4-21-B
|
25,37
|
69
|
96
|
23
|
AR19U075-F4-95-B
|
25,34
|
65
|
92
|
24
|
AR19U004-F4-67-B
|
25,32
|
69
|
96
|
25
|
AR19U069-F4-54-B
|
25,31
|
70
|
97
|
26
|
AR19U001-F4-11-B
|
25,3
|
67
|
95
|
27
|
AR19U001-F4-157-B
|
25,3
|
66
|
93
|
28
|
AR19U056-F4-86-B
|
25,29
|
65
|
92
|
29
|
ARICA-RP4
|
25,21
|
71
|
98
|
30
|
AR19U024-F4-06-B
|
25,05
|
73
|
100
|
31
|
AR18U027-F4-142-1-1
|
25,02
|
64
|
91
|
32
|
AR19U056-F4-36-B
|
24,93
|
70
|
97
|
33
|
AR19U002-F4-06-B
|
24,89
|
64
|
92
|
34
|
AR19U056-F4-70-B
|
24,86
|
69
|
96
|
35
|
ARICA 5
|
24,85
|
64
|
92
|
|
Min
|
22,99
|
64
|
90
|
|
Max
|
27,98
|
73
|
100
|
|
Héritabilité
|
0,57
|
0,86
|
0,86
|
|
PPDS
|
2,32
|
2,44
|
2,59
|
|
Probabilité
|
0,000
|
<0,0001
|
<0,0001
|
5.4.1.3 Le nombre
de grains par panicule, poids de mille grains, et le rendement
Le nombre de grains par panicule varie de 93à 231
grains avec la lignée AR19U029-F4-62-B, avec une moyenne de 174 grains.
L'héritabilité observé est de (0,78) suggère que le
nombre de grain par panicule est fortement influencé par les
gènes. Une différence très hautement significative (p <
0,001) a été observée pour le nombre de grains par
panicule.
Le poids de mille grains varie de 26,15 cmavec la
lignée AR19U018-F4-07-B à 37,98 cm ARICA 5, avec une moyenne de
31,67. L'héritabilité très élevée (0,93)
montre que ce caractère est principalement dû aux gènes. Une différence très hautement
significative (p < 0,001) a été également
observée entre les poids de mille grains.
Le rendement (RDT) varie de 2958,73kg à 4365,23 kg
respectivement AR19U037-F4-203-B et AR19U008-F4-170-B, avec une moyenne de
3508,33 kg. L'héritabilité (0,71) suggère une influence
génétique notable. Une différence très hautement
significative (p < 0,001) a été également
observée entre le rendement (RDT).
En termes de rendement grains, les lignées
AR19U008-F4-170-B suivie de la lignée AR19U024-F4-06-B ont montré
la meilleure performance avec respectivement 4,3 et 4,2 t/ha-
Ces résultats montrent une variabilité
significative entre les lignées pour les caractères
étudiés, avec une forte composante génétique, comme
l'indiquent les valeurs élevées d'héritabilité.
Tableau 4 : L'analyse
de variance du nombre de grains par panicule, le poids de mille grains, et le
rendement.
|
Désignations
|
NGP
|
PMG
|
RDT
|
1
|
AR19U008-F4-170-B
|
199
|
34,56
|
4365,23
|
2
|
AR19U024-F4-06-B
|
225
|
32,02
|
4213,94
|
3
|
AR19U069-F4-54-B
|
179
|
32,61
|
3885,37
|
4
|
AR19U001-F4-240-B
|
181
|
31,6
|
3854,64
|
5
|
AR19U017-F4-29-B
|
153
|
36,55
|
3847,55
|
6
|
AR19U004-F4-55-B
|
158
|
28,62
|
3807,36
|
7
|
AR19U029-F4-62-B
|
231
|
32,55
|
3778,99
|
8
|
AR19U037-F4-208-B
|
168
|
30,39
|
3708,08
|
9
|
AR19U056-F4-70-B
|
174
|
29,84
|
3698,62
|
10
|
AR19U053-F4-223-B
|
165
|
32,32
|
3670,26
|
11
|
ARICA-RP4
|
191
|
34,8
|
3625,34
|
12
|
AR19U001-F4-112-B
|
175
|
31,85
|
3608,8
|
13
|
AR18U020-F4-107-B-2
|
154
|
33,6
|
3575,7
|
14
|
AR19U004-F4-72-B
|
167
|
29,58
|
3561,52
|
15
|
AR19U078-F4-44-B
|
207
|
33,45
|
3561,52
|
16
|
AR19U001-F4-167-B
|
221
|
31,08
|
3551,12
|
17
|
AR19U076-F4-130-B
|
182
|
27,08
|
3542,61
|
18
|
ARICA 5
|
138
|
37,98
|
3537,88
|
19
|
AR19U006-F4-119-B
|
173
|
29,06
|
3533,15
|
20
|
AR19U077-F4-37-B
|
137
|
37,07
|
3518,97
|
21
|
AR19U074-F4-100-B
|
149
|
34,68
|
3509,51
|
22
|
AR19U053-F4-53-B
|
216
|
27,14
|
3500,06
|
23
|
AR19U075-F4-39-B
|
171
|
33,43
|
3497,69
|
24
|
AR18U027-F4-142-1-1
|
154
|
32,55
|
3481,15
|
25
|
AR19U066-F4-80-B
|
155
|
28,78
|
3471,69
|
26
|
AR19U075-F4-95-B
|
140
|
37,69
|
3469,33
|
27
|
AR19U001-F4-11-B
|
177
|
32,84
|
3466,96
|
28
|
ARICA 4
|
93
|
37,47
|
3457,51
|
29
|
AR19U023-F4-32-B
|
156
|
31,48
|
3455,14
|
30
|
AR19U001-F4-171-B
|
171
|
28,44
|
3412,59
|
31
|
AR19U047-F4-17-B
|
177
|
30,06
|
3410,23
|
32
|
NERICA 4
|
170
|
31,67
|
3410,23
|
33
|
ART34-88-1-2-B-1
|
163
|
30,57
|
3393,68
|
34
|
AR19U036-F4-21-B
|
193
|
31,23
|
3372,41
|
35
|
AR19U002-F4-06-B
|
184
|
27,85
|
3344,04
|
|
Min
|
93,14
|
26,15
|
2958,73
|
|
Max
|
231,44
|
37,98
|
4365,23
|
|
Héritabilité
|
0,78
|
0,93
|
0,71
|
|
PPDS
|
42,08
|
2,15
|
489,84
|
|
Probabilité
|
<0,0001
|
<0,0001
|
<0,0001
|
5.4.1.4 Relation entre les
différents paramètres mesurés
Le test de corrélation de
Pearson entre les neuf caractères quantitatifs a
révélé plusieurs corrélations significatives. Une
forte corrélation positive a été observée entre la
hauteur des plantes et la longueur des panicules (r=0.679), la hauteur des
plantes et le nombre de grains par panicule (r=0.592), ainsi qu'entre la
hauteur des plantes et le Cycle Semis Maturité (r=0.447).
De plus, le nombre de talles à la maturité a une
forte corrélation positive avec le nombre de talles fertiles (r=0.660),
et le cycle de semi-floraison est fortement corrélé avec le cycle
de maturité (r=0.974). Le rendement montre également une
corrélation positive avec le poids de 1000 grains (r=0.423).
En revanche, des corrélations faiblement
négatives ont été observées entre la hauteur des
plantes et le poids de 1000 grains (r=-0.15), ainsi qu'entre le nombre de
grains par panicule et le poids de 1000 grains (r=-0.16).
Tableau 5 : Matrice
de corrélation entre 9 caractères évalués chez 45
lignées de riz
Variables
|
HTM
|
NTM
|
NTF
|
LP
|
CSF50
|
CSM
|
NGP
|
RDT
|
PMG
|
HTM
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NTM
|
0,052
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
NTF
|
0,233
|
0,66
|
1
|
|
|
|
|
|
|
LP
|
0,679
|
0,099
|
0,169
|
1
|
|
|
|
|
|
CSF50
|
0,36
|
-0,047
|
0,18
|
0,353
|
1
|
|
|
|
|
CSM
|
0,447
|
-0,083
|
0,175
|
0,408
|
0,974
|
1
|
|
|
|
NGP
|
0,592
|
-0,016
|
0,168
|
0,465
|
0,496
|
0,575
|
1
|
|
|
RDT
|
0,243
|
0,167
|
0,349
|
0,174
|
0,301
|
0,326
|
0,34
|
1
|
|
PMG
|
-0,153
|
0,144
|
0,213
|
-0,159
|
-0,023
|
-0,021
|
-0,157
|
0,423
|
1
|
|
|
|
|
5.4.1.5
Sélection des meilleurs génotypes
La sélection des meilleurs génotypes a
été basée sur le critère du rendement le plus
élevé.
Deux individus se sont démarqués des autres :
AR19U008-F4-170-B et AR19U024-F4-06-B, avec des rendements respectifs de
4365,23 et 4213,94. Ces individus pourraient être choisis pour d'autres
tests d'évaluation variétale plus poussés.
Les 35 meilleures lignéeschoisis en termes de rendement
moyen ont été choisis pour conduire un essai participatif de
rendement (PET) la saison prochaine sont les suivantes.
Tableau 6 :
Lignées sélectionnées pour le PET
N°
|
Désignation
|
Rendement (kg/ha)
|
1
|
AR19U008-F4-170-B
|
4365,23
|
2
|
AR19U024-F4-06-B
|
4213,94
|
3
|
AR19U069-F4-54-B
|
3885,37
|
4
|
AR19U001-F4-240-B
|
3854,64
|
5
|
AR19U017-F4-29-B
|
3847,55
|
6
|
AR19U004-F4-55-B
|
3807,36
|
7
|
AR19U029-F4-62-B
|
3778,99
|
8
|
AR19U037-F4-208-B
|
3708,08
|
9
|
AR19U056-F4-70-B
|
3698,62
|
10
|
AR19U053-F4-223-B
|
3670,26
|
11
|
AR19U001-F4-112-B
|
3608,80
|
12
|
AR18U020-F4-107-B-2
|
3575,70
|
13
|
AR19U078-F4-44-B
|
3561,52
|
14
|
AR19U004-F4-72-B
|
3561,52
|
15
|
AR19U001-F4-167-B
|
3551,12
|
16
|
AR19U076-F4-130-B
|
3542,61
|
17
|
ARICA 5
|
3537,88
|
18
|
AR19U006-F4-119-B
|
3533,15
|
19
|
AR19U077-F4-37-B
|
3518,97
|
20
|
AR19U074-F4-100-B
|
3509,51
|
21
|
AR19U053-F4-53-B
|
3500,06
|
22
|
AR19U075-F4-39-B
|
3497,69
|
23
|
AR18U027-F4-142-1-1
|
3481,15
|
24
|
AR19U066-F4-80-B
|
3471,69
|
25
|
AR19U075-F4-95-B
|
3469,33
|
26
|
AR19U001-F4-11-B
|
3466,96
|
27
|
ARICA 4
|
3457,51
|
28
|
AR19U023-F4-32-B
|
3455,14
|
29
|
AR19U001-F4-171-B
|
3412,59
|
30
|
AR19U047-F4-17-B
|
3410,23
|
31
|
ART34-88-1-2-B-1
|
3393,68
|
32
|
AR19U036-F4-21-B
|
3372,41
|
33
|
AR19U002-F4-06-B
|
3344,04
|
34
|
AR19U004-F4-67-B
|
3339,31
|
35
|
AR19U037-F4-85-B
|
3299,13
|
5.4.1.6
Classification hiérarchique des lignées
évaluées
La classification hiérarchique sur analyse en
composante principale a permis de regrouper les 45 lignées en 3 classes
homogènes distinctes :

Figure 10: Dendrogramme
issu de la CHA des lignées.
5.4.1.7 Description
des classes obtenues
a) Description de la classe 1
La classe 1 est de loin la plus grande avec 21 lignées,
elle se caractérise par des lignées ayant un poids de 1000 grains
parmi les plus élevés, avec une moyenne de 35,33 contre une
moyenne générale de 31,66. De plus, les lignées de cette
classe possèdent un cycle semis-floraison plus court que la moyenne
générale, soit 16 lignées sur 45 lignés avec une
moyenne de 65,79 jours. Cette classe regroupe également les individus
les plus courts, au nombre de 14, avec une hauteur moyenne de 120,43 cm contre
une moyenne générale de 127,16 cm.
Tableau 7: Description de
la classe 1
|
v. Test
|
Moyenne dans la classe
|
Moyenne générale
|
p. Value
|
PMG
|
4.287126
|
35.33467
|
31.66681
|
P<0.0001
|
CSF
|
-2.877643
|
65.79045
|
67.57037
|
P<0.0001
|
CSM
|
-2.962049
|
92.7361
|
94.64444
|
P<0.0001
|
HTM
|
-3.424024
|
120.43499
|
127.16444
|
P<0.0001
|
NGP
|
-3.495825
|
145.23891
|
174.21481
|
P<0.0001
|
LP
|
-3.968306
|
24.32731
|
25.40296
|
P<0.0001
|
b) Description de la classe 2
Au nombre de 9,la classe 2 se distingue par des lignées
ayant des valeurs moyennes proches de la moyenne générale.
Cependant, dans cette classe, avec une moyenne de 9,17 talles, 6 lignées
possèdent plus de 3 talles de plus que la moyenne de l'ensemble.
Cette classe regroupe également les individus ayant un
cycle plus court que la moyenne générale, soit 14 lignées
avec un cycle moyen de 93,44 jours contre une moyenne générale de
94,64 jours. Parmi ces lignées se trouve un témoin de
référence le NERICA4.
Tableau 8 : Description de
la classe 2
|
v. Test
|
Moyenne dans la classe
|
Moyenne générale
|
p. Value
|
NT
|
3.023961
|
9.172566
|
8.303704
|
P<0.001
|
NP
|
1.974956
|
5.250588
|
4.962963
|
P<0.05
|
CSM
|
-2.63498
|
93.444041
|
94.644444
|
P<0.001
|
CSF
|
-2.756359
|
66.364822
|
67.57037
|
P<0.001
|
c) Description de la classe 3
Cette classe au nombre de 15 est représentée par
des individus ayant les cycles semis-floraison et semis-maturité les
plus courts par rapport à la moyenne, estimée respectivement
à 68 jours et 95 jours. Ce lot inclut un témoin de
référence, le NERICA4, connu pour sa précocité avec
un cycle de 93 jours.
Dans cette classe, 69 % des individus soit 31 au total ont
trois talles de moins que la moyenne générale, estimée
à 8 talles.
Tableau 9 : Description de
la classe 3
|
v. Test
|
Moyenne dans la classe
|
Moyenne générale
|
p. Value
|
CSF
|
4.911762
|
69.1943
|
67.57037
|
P<0.0001
|
CSM
|
4.864745
|
96.319738
|
94.644444
|
P<0.0001
|
NGP
|
3.277083
|
188.733952
|
174.214815
|
P<0.0001
|
HTM
|
2.15665
|
129.430073
|
127.164444
|
P<0.001
|
PMG
|
-2.30524
|
30.612601
|
31.666815
|
P<0.001
|
NT
|
-2.98523
|
7.655318
|
8.303704
|
P<0.0001
|
5.4.2 Discussion
L'évaluation du potentiel de rendement de 45
génotypes de riz pluvial à la station de recherche agronomique de
Longorola a révélé des variations significatives au sein
de la population étudiée. L'analyse de la variance (ANOVA) a
montré des différences significatives entre les génotypes
pour tous les caractères, à l'exception du nombre de talles
fertiles à la maturité. Cette observation est en accord avec les
travaux de Sie et Krishna (1998), qui ont également observé des
variations significatives entre les caractères agronomiques des
génotypes de riz.
La hauteur des plants variait de 106,26 cm pour ARICA 4
à 139,59 cm pour AR19U047-F4-17-B, avec une moyenne de 127,16 cm. Selon
les catégories de l'IRRI, 60 % des lignées, soit 24
lignées, étaient de grande taille (> 125 cm), tandis que 40 %,
soit 16 lignées, étaient de taille intermédiaire.
Cette variabilité est essentielle pour
sélectionner des lignées adaptées aux conditions locales
et aux objectifs agronomiques spécifiques, comme souligné par
Heong et al. (1998) dans leurs études sur la réduction de l'usage
des insecticides en riziculture.
Les cycles de floraison et de maturité sont cruciaux
pour l'adaptation des lignées aux conditions climatiques. Les
lignées testées sont considérées comme
précoces selon le SES (Systèmes d`Évaluation Standard) de
l'IRRI, avec ARICA 4 étant la plus précoce (90 jours) et
AR19U024-F4-06-B la plus tardive (100 jours). Cette précocité est
bénéfique pour des cycles de culture plus courts et une meilleure
gestion des ressources, comme discuté par Serpantié et
Rakotondramanana (2003) dans leurs travaux sur l'intensification de la
riziculture.
Le nombre moyen de talles est de 8 talles et celui des
panicules est de 5 panicules fertile. Les lignées comme
AR19U008-F4-170-B et AR19U024-F4-06-B ont montré de bonnes performances
en termes de tallage et de production de panicules, ce qui est
corrélé à un rendement élevé.
Cette différence s'explique par les nombreux
dégâts observés lors de la phase de
végétation, la présence d'insectes (cécidomyies) et
des cas de coeurs morts observées. Ces contraintes ont causé la
stérilité chez certaines panicules, des panicules blanches et des
galles (tubes d'oignon) pour certaines lignées.Roudart et Dave (1999)
ont également souligné l'importance de ces caractères dans
la viabilité économique des exploitations rizicoles
familiales.
Le rendement moyen des lignées est de 3,5 t/ha, avec
AR19U008-F4-170-B (4,3 t/ha) et AR19U024-F4-06-B (4,2 t/ha) en tête. 10
lignées ont des rendements supérieurs au témoin ARICA-RP4
(3,6 t/ha), et 30 lignées ont dépassé le témoin
NERICA 4. Ces résultats montrent le potentiel de certaines
lignées pour augmenter la production de riz pluvial, comme
indiqué par Demont et al. (2013) dans leurs analyses de la
compétitivité du riz africain.
Le test de corrélation de Pearson a
révélé plusieurs corrélations significatives entre
les caractères agronomiques :
La Corrélations positives entre la hauteur des plantes
et la longueur des panicules (r=0.679), entre la hauteur des plantes, et le
nombre de grains par panicule (r=0.592), et entre la hauteur et le Cycle Semis
Maturité (0.447).Ces corrélations indiquent que les plantes plus
hautes et des cycles plus longs tendent à avoir des panicules plus
longues et plus de grains, ce qui a été aussi observé par
Heong et al. (1998).La Corrélations négatives entre la hauteur
des plantes et le poids de 1000 grains (r=-0.153), ainsi qu'entre le nombre de
grains par panicule et le poids de 1000 grains (r=-0.157). Cela peut
suggérer un compromis entre la taille des plantes et la qualité
des grains, un phénomène discuté par Serpantié et
Rakotondramanana (2003).
La sélection basée sur le rendement a
identifié AR19U008-F4-170-B et AR19U024-F4-06-B comme les lignées
les plus prometteuses, avec des rendements significativement supérieurs.
Ces lignées seront sujettes à des tests d'évaluation
variétale plus poussés pour confirmer leur potentiel, comme
recommandé par Roudart et Dave (1999).
L'analyse en composante principale a regroupé les 45
lignées en trois classes homogènes :
Classe 1 : Caractérisée par un poids de 1000
grains élevé et des cycles de floraison courts. Cette classe
inclut des lignées courtes et productives.
Classe 2 : Comprend des lignées avec des valeurs
proches de la moyenne générale, mais avec un bon tallage.
Classe 3 : Regroupe des lignées avec les cycles les
plus courts et un bon nombre de grains par panicule.
Les résultats de cette étude soulignent la
diversité génétique des lignées de riz pluvial et
leur potentiel pour améliorer la production rizicole au Mali. Les
lignées les plus prometteuses, identifiées par leur rendement et
leurs caractéristiques agronomiques, seront sujettes à des essais
supplémentaires pour valider leur performance et leur
adaptabilité.
6 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
L'objectif de cette étude était d'identifier les
lignées à haut potentiel de rendement et adaptées aux
conditions de riziculture pluviale stricte du Mali. L'analyse de la variance
(ANOVA) et la classification hiérarchique ascendante a montré une
variabilité importante pour les caractères mesurés.
La richesse de cette variabilité
génétique observée constitue un point de départ
idéal pour des recherches approfondies en amélioration des
plantes. En exploitant cette diversité, des génotypes
supérieurs sont identifiés et de nouvelles variétés
répondant à des besoins spécifiques (rendement,
résistance, qualité, etc.) pourraient être
développées. Les lignées de la classe 2 peuvent être
utilisée pour développer des variétés de riz
à cycle court tandisque les lignées de la classe 3 sont pour
développer les variétés de grande taille. La lignée
AR19U008-F4-170-B a été observée comme ayant
exceptionnellement bien performé pour le cycle, les composantes du
rendement et le rendement en grains. Cette lignée prometteuse serait
d'une valeur considérable pour les sélectionneurs engagés
dans le développement de cultivars à haut rendement. Elle peut
donc être sélectionnée pour des tests d'adaptabilité
dans les champs des agriculteurs, car elle montre des promesses de progresser
dans le programme de sélection variétale et de devenir une
variété recommandée.
Recommandations
1. Essais Participatifs de Rendement (PET) :
Les 35 meilleurs génotypes en termes de rendement moyen devraient
être inclus dans des essais participatifs de rendement la saison
prochaine pour valider leur performance dans des conditions réelles de
culture.
2. Amélioration
Génétique : Les caractères tels que le cycle de
maturité et le nombre de grains par panicule, ayant montré des
coefficients de variation élevés, devraient être des cibles
prioritaires pour les programmes de future sélection.
3. Études Complémentaires : Des
études supplémentaires devraient être menées pour
comprendre les interactions complexes entre les cycles de développement
du riz et d'autres caractères agronomiques, afin d'optimiser les
stratégies de sélection.
4. Adaptation Locale : Il est essentiel de
continuer à évaluer les lignées dans différentes
conditions agro-climatiques pour identifier celles qui sont les mieux
adaptées aux conditions locales et qui peuvent contribuer à la
sécurité alimentaire.
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7 ANNEXES 1
Liste des 45 lignées.
N°
|
Variétés
|
Sources
|
1
|
AR18U020-F4-107-B-2
|
ARICA 15/PCT-11\0\0\2, Bo\3\1>44-M-4-3-M
|
2
|
AR18U027-F4-142-1-1
|
NERICA 4/PCT-4\Sa\1\1, SA\2\1>746-1-5-2-2-2-M
|
3
|
AR19U001-F4-112-B
|
ART34-113-3-2-B-1/ART34-79-D1-1
|
4
|
AR19U001-F4-11-B
|
ART34-113-3-2-B-1/ART34-79-D1-1
|
5
|
AR19U001-F4-157-B
|
ART34-113-3-2-B-1/ART34-79-D1-1
|
6
|
AR19U001-F4-167-B
|
ART34-113-3-2-B-1/ART34-79-D1-1
|
7
|
AR19U001-F4-171-B
|
ART34-113-3-2-B-1/ART34-79-D1-1
|
8
|
AR19U001-F4-240-B
|
ART34-113-3-2-B-1/ART34-79-D1-1
|
9
|
AR19U002-F4-06-B
|
ART34-120-1-2-B-1/ART34-79-D1-1
|
10
|
AR19U004-F4-55-B
|
ART35-49-D1-2/ART34-79-D1-1
|
11
|
AR19U004-F4-67-B
|
ART35-49-D1-2/ART34-79-D1-1
|
12
|
AR19U004-F4-72-B
|
ART35-49-D1-2/ART34-79-D1-1
|
13
|
AR19U006-F4-119-B
|
ART35-272-1-2-B-1/ART34-79-D1-1
|
14
|
AR19U007-F4-23-B
|
ART27-190-7-3-2-4-3-1/ART34-79-D1-1
|
15
|
AR19U008-F4-170-B
|
PCT-11\0\0\2, Bo\2\1>32-M-1-1-5-2-M/ART34-79-D1-1
|
16
|
AR19U017-F4-29-B
|
ART35-272-1-2-B-1/ART34-113-3-2-B-1
|
17
|
AR19U018-F4-07-B
|
ART27-190-7-3-2-4-3-1/ART34-113-3-2-B-1
|
18
|
AR19U023-F4-32-B
|
NERICA 9/ART34-113-3-2-B-1
|
19
|
AR19U024-F4-06-B
|
ART35-200-2-2-B-1/ART34-120-1-2-B-1
|
20
|
AR19U029-F4-62-B
|
PCT-11\0\0\2, Bo\2\1>32-M-1-1-5-2-M/ART34-120-1-2-B-1
|
21
|
AR19U030-F4-49-B
|
ARICA 14/ART34-120-1-2-B-1
|
22
|
AR19U036-F4-21-B
|
ART35-272-1-2-B-1/ART35-200-2-2-B-1
|
23
|
AR19U037-F4-203-B
|
ART27-190-7-3-2-4-3-1/ART35-200-2-2-B-1
|
24
|
AR19U037-F4-208-B
|
ART27-190-7-3-2-4-3-1/ART35-200-2-2-B-1
|
25
|
AR19U037-F4-85-B
|
ART27-190-7-3-2-4-3-1/ART35-200-2-2-B-1
|
26
|
AR19U047-F4-17-B
|
ARICA 14/ART35-49-D1-2
|
27
|
AR19U053-F4-223-B
|
PCT-11\0\0\2, Bo\2\1>32-M-1-1-5-2-M/ART35-88-D1-1
|
28
|
AR19U053-F4-53-B
|
PCT-11\0\0\2, Bo\2\1>32-M-1-1-5-2-M/ART35-88-D1-1
|
29
|
AR19U056-F4-36-B
|
NERICA 6/ART35-88-D1-1
|
30
|
AR19U056-F4-70-B
|
NERICA 6/ART35-88-D1-1
|
31
|
AR19U056-F4-86-B
|
NERICA 6/ART35-88-D1-1
|
32
|
AR19U066-F4-80-B
|
ARICA 15/ART27-190-7-3-2-4-3-1
|
33
|
AR19U069-F4-54-B
|
ARICA 14/PCT-11\0\0\2, Bo\2\1>32-M-1-1-5-2-M
|
34
|
AR19U074-F4-100-B
|
NERICA 6/ARICA 14
|
35
|
AR19U075-F4-39-B
|
NERICA 9/ARICA 14
|
36
|
AR19U075-F4-95-B
|
NERICA 9/ARICA 14
|
37
|
AR19U076-F4-130-B
|
NERICA 6/ARICA 15
|
38
|
AR19U077-F4-37-B
|
NERICA 9/ARICA 15
|
39
|
AR19U078-F4-44-B
|
NERICA 9/NERICA 6
|
40
|
ART34-88-1-2-B-1
|
BRS PRIMAVERA/WAB638-1
|
41
|
ARICA 4
|
(WAB 56-104/CG 14//WAB 56-104) * Moroberekan
|
42
|
ARICA 5
|
ITA 257 * (IDSA 6 / ROK 16)
|
43
|
BRS PRIMAVERA
|
?/?
|
44
|
NERICA 4
|
WAB 56-104*3/CG 14
|
45
|
ARICA RP4
|
|
ANNEXES 2
Lignées sélectionnées pour le
PET
N°
|
Désignation
|
Rendement (kg/ha)
|
1
|
AR19U008-F4-170-B
|
4365,23
|
2
|
AR19U024-F4-06-B
|
4213,94
|
3
|
AR19U069-F4-54-B
|
3885,37
|
4
|
AR19U001-F4-240-B
|
3854,64
|
5
|
AR19U017-F4-29-B
|
3847,55
|
6
|
AR19U004-F4-55-B
|
3807,36
|
7
|
AR19U029-F4-62-B
|
3778,99
|
8
|
AR19U037-F4-208-B
|
3708,08
|
9
|
AR19U056-F4-70-B
|
3698,62
|
10
|
AR19U053-F4-223-B
|
3670,26
|
11
|
AR19U001-F4-112-B
|
3608,80
|
12
|
AR18U020-F4-107-B-2
|
3575,70
|
13
|
AR19U078-F4-44-B
|
3561,52
|
14
|
AR19U004-F4-72-B
|
3561,52
|
15
|
AR19U001-F4-167-B
|
3551,12
|
16
|
AR19U076-F4-130-B
|
3542,61
|
17
|
ARICA 5
|
3537,88
|
18
|
AR19U006-F4-119-B
|
3533,15
|
19
|
AR19U077-F4-37-B
|
3518,97
|
20
|
AR19U074-F4-100-B
|
3509,51
|
21
|
AR19U053-F4-53-B
|
3500,06
|
22
|
AR19U075-F4-39-B
|
3497,69
|
23
|
AR18U027-F4-142-1-1
|
3481,15
|
24
|
AR19U066-F4-80-B
|
3471,69
|
25
|
AR19U075-F4-95-B
|
3469,33
|
26
|
AR19U001-F4-11-B
|
3466,96
|
27
|
ARICA 4
|
3457,51
|
28
|
AR19U023-F4-32-B
|
3455,14
|
29
|
AR19U001-F4-171-B
|
3412,59
|
30
|
AR19U047-F4-17-B
|
3410,23
|
31
|
ART34-88-1-2-B-1
|
3393,68
|
32
|
AR19U036-F4-21-B
|
3372,41
|
33
|
AR19U002-F4-06-B
|
3344,04
|
34
|
AR19U004-F4-67-B
|
3339,31
|
35
|
AR19U037-F4-85-B
|
3299,13
|
ANNEXES 3 : Degré de variabilités
des différents paramètres étudiés
Désignations
|
HTM
|
NTM
|
NTF
|
LP
|
CSF50
|
CSM
|
NGP
|
RDT
|
PMG
|
AR19U008-F4-170-B
|
129.93
|
10
|
6
|
25.61
|
66
|
93
|
199
|
4365.23
|
34.56
|
AR19U024-F4-06-B
|
131.92
|
8
|
6
|
25.05
|
73
|
100
|
225
|
4213.94
|
32.02
|
AR19U069-F4-54-B
|
127.19
|
7
|
5
|
25.31
|
70
|
97
|
179
|
3885.37
|
32.61
|
AR19U001-F4-240-B
|
128.59
|
8
|
5
|
25.56
|
67
|
94
|
181
|
3854.64
|
31.6
|
AR19U017-F4-29-B
|
121.54
|
7
|
4
|
24.82
|
66
|
94
|
153
|
3847.55
|
36.55
|
AR19U004-F4-55-B
|
129.23
|
8
|
5
|
26.2
|
66
|
93
|
158
|
3807.36
|
28.62
|
AR19U029-F4-62-B
|
126
|
6
|
4
|
26.14
|
70
|
98
|
231
|
3778.99
|
32.55
|
AR19U037-F4-208-B
|
124.4
|
7
|
3
|
25.99
|
70
|
97
|
168
|
3708.08
|
30.39
|
AR19U056-F4-70-B
|
118.39
|
8
|
4
|
24.86
|
69
|
96
|
174
|
3698.62
|
29.84
|
AR19U053-F4-223-B
|
129.11
|
8
|
5
|
25.99
|
67
|
94
|
165
|
3670.26
|
32.32
|
ARICA-RP4
|
125.45
|
8
|
6
|
25.21
|
71
|
98
|
191
|
3625.34
|
34.8
|
AR19U001-F4-112-B
|
129.02
|
8
|
5
|
25.75
|
66
|
93
|
175
|
3608.8
|
31.85
|
AR18U020-F4-107-B-2
|
127.75
|
9
|
6
|
24.55
|
70
|
97
|
154
|
3575.7
|
33.6
|
AR19U078-F4-44-B
|
135.31
|
9
|
5
|
25.66
|
66
|
93
|
207
|
3561.52
|
33.45
|
AR19U004-F4-72-B
|
131.93
|
8
|
6
|
26.24
|
69
|
97
|
167
|
3561.52
|
29.58
|
AR19U001-F4-167-B
|
133.39
|
6
|
4
|
25.9
|
66
|
94
|
221
|
3551.12
|
31.08
|
AR19U076-F4-130-B
|
131.56
|
9
|
6
|
26.55
|
67
|
94
|
182
|
3542.61
|
27.08
|
ARICA 5
|
135.59
|
8
|
5
|
24.85
|
64
|
92
|
138
|
3537.88
|
37.98
|
AR19U006-F4-119-B
|
132.86
|
8
|
5
|
25.62
|
70
|
97
|
173
|
3533.15
|
29.06
|
AR19U077-F4-37-B
|
119.32
|
7
|
5
|
24.59
|
67
|
94
|
137
|
3518.97
|
37.07
|
AR19U074-F4-100-B
|
115.63
|
9
|
5
|
23.79
|
67
|
94
|
149
|
3509.51
|
34.68
|
AR19U053-F4-53-B
|
134.02
|
9
|
5
|
26.61
|
67
|
94
|
216
|
3500.06
|
27.14
|
AR19U075-F4-39-B
|
119.11
|
8
|
5
|
24.07
|
66
|
93
|
171
|
3497.69
|
33.43
|
AR18U027-F4-142-1-1
|
116.42
|
13
|
6
|
25.02
|
64
|
91
|
154
|
3481.15
|
32.55
|
AR19U066-F4-80-B
|
125.88
|
7
|
5
|
25.62
|
67
|
94
|
155
|
3471.69
|
28.78
|
AR19U075-F4-95-B
|
123.88
|
10
|
5
|
25.34
|
65
|
92
|
140
|
3469.33
|
37.69
|
AR19U001-F4-11-B
|
134.35
|
8
|
4
|
25.3
|
67
|
95
|
177
|
3466.96
|
32.84
|
ARICA 4
|
106.26
|
9
|
5
|
22.99
|
65
|
90
|
93
|
3457.51
|
37.47
|
AR19U023-F4-32-B
|
125.45
|
8
|
5
|
23.72
|
67
|
94
|
156
|
3455.14
|
31.48
|
AR19U001-F4-171-B
|
125.7
|
12
|
5
|
24.44
|
69
|
96
|
171
|
3412.59
|
28.44
|
NERICA 4
|
117.14
|
9
|
6
|
24.77
|
65
|
93
|
170
|
3410.23
|
31.67
|
AR19U047-F4-17-B
|
139.59
|
8
|
4
|
26.7
|
69
|
96
|
177
|
3410.23
|
30.06
|
ART34-88-1-2-B-1
|
131.36
|
8
|
5
|
26.97
|
65
|
92
|
163
|
3393.68
|
30.57
|
AR19U036-F4-21-B
|
132.91
|
7
|
5
|
25.37
|
69
|
96
|
193
|
3372.41
|
31.23
|
AR19U002-F4-06-B
|
128.3
|
8
|
5
|
24.89
|
64
|
92
|
184
|
3344.04
|
27.85
|
AR19U004-F4-67-B
|
133.54
|
7
|
4
|
25.32
|
69
|
96
|
206
|
3339.31
|
28.72
|
AR19U037-F4-85-B
|
132.16
|
12
|
7
|
26.32
|
68
|
95
|
170
|
3299.13
|
29.54
|
AR19U001-F4-157-B
|
123.84
|
10
|
5
|
25.3
|
66
|
93
|
157
|
3283.53
|
29.94
|
AR19U056-F4-36-B
|
120.89
|
7
|
5
|
24.93
|
70
|
97
|
211
|
3277.85
|
32.94
|
AR19U007-F4-23-B
|
132.8
|
8
|
5
|
26.12
|
68
|
95
|
123
|
3236.25
|
31.64
|
AR19U030-F4-49-B
|
125.65
|
8
|
5
|
24.57
|
68
|
95
|
180
|
3147.84
|
31.43
|
AR19U056-F4-86-B
|
122.73
|
8
|
4
|
25.29
|
65
|
92
|
192
|
3121.84
|
31.61
|
AR19U018-F4-07-B
|
136.21
|
8
|
5
|
25.52
|
69
|
96
|
221
|
3069.83
|
26.15
|
BRS PRIMAVERA
|
125.97
|
9
|
5
|
25.74
|
68
|
95
|
171
|
3041.47
|
29.59
|
AR19U037-F4-203-B
|
124.15
|
7
|
4
|
27.98
|
70
|
97
|
161
|
2958.73
|
30.98
|
Min
|
106.26
|
6.37
|
3.1
|
22.99
|
64
|
90
|
93.14
|
2958.73
|
26.15
|
Max
|
139.59
|
12.59
|
7.11
|
27.98
|
73
|
100
|
231.44
|
4365.23
|
37.98
|
R²
|
0.65
|
0.54
|
0.4
|
0.537
|
0.746
|
0.746
|
0.628
|
0.629
|
0.874
|
Héritabilité
|
0.82
|
0.72
|
0.37
|
0.57
|
0.86
|
0.86
|
0.78
|
0.71
|
0.93
|
Moyennes
|
127.16
|
8
|
5
|
25.4
|
68
|
95
|
174
|
3508.33
|
31.67
|
PPDS
|
9.66
|
2.51
|
1.46
|
2.32
|
2.44
|
2.59
|
42.08
|
489.84
|
2.15
|
CV
|
4.66
|
20.95
|
17.12
|
7.2
|
2.28
|
1.75
|
16.89
|
10.21
|
4.33
|
Probabilité
|
<0,01
|
<0,01
|
0.019
|
0.002
|
<0,01
|
<0,01
|
<0,01
|
<0,01
|
<0,01
|
|