3.3 Activités socioéconomiques
3.3.1 Agriculture
3.3.1.1 Les cultures
vivrières
Les cultures vivrières portent essentiellement sur le
mil, le maïs, le sorgho, le riz et le fonio. Les rendements sont dans
l'ensemble moyens. Le maïs et le petit mil constituent la
céréale de base, tandis que le sorgho est moins
apprécié à la consommation, mais il présente
l'avantage d'une grande productivité.
Le riz figure aujourd'hui parmi les cultures vivrières
les plus importantes de la région. Anciennement connu des
Sénoufo, le riz n'était utilisé à l'origine que
pour la consommation locale. Aujourd'hui, grâce à l'introduction
des variétés asiatiques et aux efforts fournis par l'État
malien, qui ont permis de mettre en valeur des bas-fonds marécageux
jusque-là délaissés, sa production permet de constituer de
petits excédents commercialisables.
À côté de ces céréales, la
région produit également beaucoup de tubercules et de fruits qui
font l'objet d'un commerce intense avec les autres régions du pays,
notamment les marchés de Bamako, de Ségou, de San et de Mopti. On
peut citer entre autres les ignames, les patates, les pommes de terre, les
maniocs, les bananes, les mangues, les oranges, les goyaves et les avocats.
Nous ne disposons pas de chiffres précis sur les transactions dont ils
font l'objet, mais ils atteignent des proportions importantes.
3.3.1.2 Les
cultures industrielles
Pour la région de Sikasso,
le cotonnier représente aujourd'hui la principale plante industrielle.
En 1952, au moment de l'intervention de la C.F.D.T., la production
cotonnière commercialisable en culture sèche était
très faible, même insignifiante : 140 T pour toute la
région. La production a atteint en 1982-1983 125 tonnes pour la seule
région de Sikasso.
Au coton, il faut ajouter quelques oléagineux comme
l'arachide et les amandes de karité, un peu de tabac, du dah, etc.
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