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Lutte contre les discriminations et intégration des immigrés d'Afrique Subsaharienne : Approche d'analyse à  Evry

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par Brice Arsène Mankou
Université d'Evry Val d'Essonne - Master Interdisciplinaire de citoyenneté droits de l'homme et action humanitaire 2004
  

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I - Une responsabilité primordiale du Parti Socialiste

Force est de constater que les différents dispositifs mis en place au cours des trente dernières demeurent inopérants et inéfficients. En témoignent, les sentiments d'injustice et de frustrations encore présents chez une large frange de nos concitoyens. A l'inverse des résultats escomptés, les pratiques discriminatoires sont incrustées dans l'accès à l'emploi, au logement, à la connaissance, aux loisirs et aux médias, etc... Cette dérive n'est pas acceptable !

Les causes de cet échec sont multiples. Mais à défaut d'être accompagné sur le plan politique, tout élan est voué à l'échec.

En effet, quel crédit accorder à n'importe quel dispositif de lutte contre les discriminations si rien n'est fait au coeur des formations politiques pour rétablir l'égalité réelle déjà dans leurs propres rangs ?

Le message est simple : Le Parti Socialiste doit d'abord être représentatif de la population française dans toute sa diversité. François Hollande, l'a lui-même affirmé avec force dans son discours de clôture de l'université d'été du Parti Socialiste à la Rochelle en 2004 :

« Le Parti Socialiste veillera, pour la désignation des candidats aux prochaines élections législatives, à la diversité des couleurs et des origines, à l'image de la réalité française ».

Discours dont l'action politique s'est traduite, en partie, lors des élections régionales et européennes de 2004.

Aujourd'hui, toutes les forces doivent se rassembler pour en finir avec cette véritable fracture entre la base et le sommet qui se ressent au sein même du Parti. Nos concitoyens d'origine immigrée ne voteront plus naturellement à gauche par fidélité au Parti socialiste.

Leurs voix se porteront à gauche si et seulement si le Partti socialiste se montre capable de proposer un projet dans lequel chacun pourra se retrouver, se reconnaître, s'identifier. Pour ce faire, il faudra d'abord faire preuve de réalisme, accepter la société telle qu'elle est, riche de sa diversité et apprendre à la sublimer.

La présente contribution a pour objectif de se dresser contre toute régréssion, contre toute résignation face à une société fragmentée, en donnant une nouvelle impulsion à la lutte contre les discriminations.

Elle a également pour vocation d'interpeller nos responsables contre les dangers du repli communautaire qui ne deviendra pas une fatalité si une volonté politique forte s'éveille pour rétablir l'égalité réelle de tous, entre tous, pour tous.

Le Parti Socialiste, parti de progrès, se doit d'être à l'avant-garde de la lutte contre les discriminations et pour l'égalité des chances. Il doit inscrire cet enjeu majeur de notre siècle comme l'une des priorités de sa politique.

II - La crise de la représentation : en quête d'une nouvelle représentativité

A de rares exceptions près, les Français d'origine immigrée et des DOM-TOM ne sont pas investis en position éligible lors des consultations électorales. Cette situation ne peut que renforcer le sentiment d'exclusion et le désintérêt de ces citoyens pour le Parti.

Ce déficit de représentativité est prégnant aussi bien au sein des instances des partis politiques qu'au travers des élections.

A) Dans les instances des partis

A titre d'exemple, la proportion des Français d'origine immigrée et des DOM-TOM au sein des instances dirigeantes des partis politiques est insignifiante. Elle représente à peine plus de 2%, tous partis confondus. Alors qu'ils s'engagent en politique et militent avec ferveur, leur présence importante à la base s'étiole au fur et à mesure que le sommet est proche.

Pourquoi donc sont-ils si rarement nommés à des postes de responsabilité ? Pourquoi sont-ils plus souvent confinés dans des responsabilités qui tournent autour des questions relatives à l'intégration, la citoyenneté, ou encore à l'immigration ?

Autre conséquence perverse de cette stratégie : en procédant de la sorte, on accorde une sorte de monopole sur des questions cruciales de société à des responsables qui « ferment le jeu » au détriment du débat d'idées.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille