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Lutte contre les discriminations et intégration des immigrés d'Afrique Subsaharienne : Approche d'analyse à  Evry

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par Brice Arsène Mankou
Université d'Evry Val d'Essonne - Master Interdisciplinaire de citoyenneté droits de l'homme et action humanitaire 2004
  

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IV - La situation des étrangers en France
A - Le vote des étrangers

En France, peu de place est faite aux étrangers dans la vie de la cité. Certes, on peut citer quelques villes, à l'exemple de Grenoble et Lille, qui ont des conseils municipaux associés où siègent les étrangers de la commune.

Néanmoins, la loi d'orientation du 06 février 1992 limite aux seuls électeurs - et non aux habitants - la participation aux consultations d'intérêt local que peuvent organiser les maires dans leur commune.

Reconnaître ce droit de vote est utile à la lutte contre le racisme. Des pays européens l'ont déjà accordé. On constate dans ces pays que cela encourage la demande de naturalisation. Par ailleurs, la citoyenneté accordée aux parents accélère celle de leurs enfants. En ce sens, il est facteur d'intégration.

Ceux qui jugent qu'il ne faut pas séparer la nationalité de la citoyenneté et refusent l'octroi de vote aux étrangers non communautaires doivent expliquer pourquoi ils acceptent cette dissociation pour les Européens.

Afin de permettre une meilleure intégration des étrangers vivant sur notre sol, le Parti Socialiste doit oeuvrer pour que ces derniers obtiennent le droit de vote au moins aux élections locales. Rappelons que cette mesure a été proposée par le candidat Mitterrand en 1981, mais n'a jamais été mise en oeuvre !

Il a été également proposé en 1989, que le droit de vote aux élections territoriales doit être accordé aux étrangers de manière graduée, en fonction de la durée cumulée de leur séjour régulier sur le territoire : six ans pour les élections municipales, dix-huit pour les élections régionales. S'agissant des élections nationales et européennes, la dernière graduation des vingt-quatre ans de séjour devrait se confondre avec l'acquisition de la nationalité française sur simple déclaration.

V - Propositions

Aujourd'hui, il y va de la responsabilité des dirigeants du Parti socialiste de trancher sur les questions exposées dans la présente contribution.

Afin d'éviter que, par dépit, certains de nos concitoyens ne soient tentés par le repli communautaire, avec tous les dangers que cela suppose pour la cohésion nationale, il est urgent de mettre un terme aux inégalités flagrantes dont ils souffrent.

La vocation naturelle du Parti socialiste est de réformer les institutions et veiller à ce que tous y aient un égal accès.

Sans avoir la prétention d'être exhaustifs, nous résumons les propositions contenues dans notre contribution. Elles correspondent aux aspirations profondes d'une partie des Français. Espérons qu'elles soient retenues par ce congrès. En voici les grandes lignes :

1- Avant tout, il convient d'organiser :

Une convention chargée de la lutte contre toutes les discriminations

2 - En ce qui concerne les militants socialistes d'origine immigrée, les nouvelles instances du Parti socialiste devront :

- Compter des Français et des Français d'origine immigrée et des DOM-TOM à tous les niveaux de responsabilités ;

- Garantir leur représentation dans les instances nationales et locales élues, en réservant des positions éligibles lors des scrutins de listes et des scrutins uninominaux :

- Mettre en place un comité national placé sous l'autorité directe du Premier Secrétaire, chargé de veiller au respect des engagements pris fédération par fédération dans la transparence la plus absolue.

-Mener, avec le Premier Secrétaire et les fédérations une action pédagogique de long terme envers tous les militants pour leur faire prendre conscience des enjeux.

3 - Le Parti socialiste devra multiplier les initiatives pour encourager l'acquisition de la nationalité française :

accorder le droit de vote aux étragers non communautaire, en fonction de la durée de leur séjour en France, est l'une des pistes pour favoriser leur intégration totale et, à terme, leur accès à la nationalité française.

Réaffirmer notre attachement au droit du sol, qui fait que chaque enfant né en France est automatiquement français, sauf s'il manifeste la volonté contraire à sa majorité.

Alléger les procédures de naturalisation pour les personnes présentes de longue date sur notre territoire.

Nous pensons que les discriminations positives vont creuser demain davantage de discrimination. Le point de vue est largement partagé par les socialistes qui eux estiment dans cette contribution intitulée : Citoyenneté, discriminations : imaginer la République de demain - paru au cahier A - Congrès du Mans des 18, 19 et 20 novembre 2005.

I - Une République menacée par la désintégration sociale, identitaire et démocratique

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore