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L'eau matière stratégique et enjeu de sécurité au 21ème siècle

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par Abdessamad DRIS
Université Paris 10 - DEA Sciences Politiques 2005
  

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3/ La géopolitique conflictuelle de l'eau

A/ Les confrontations pour le contrôle hydraulique :

L'eau a marqué un rentré remarquable sur la scène de politique internationale comme un enjeu stratégique. Matière rare et irremplaçable, l'eau a été la cause de plusieurs conflits au 20e siècle. Et d'après les experts le monde se dirige vers des conflits pour l'eau dans tous les niveaux ; nationaux, régionaux et internationaux. Le siècle précédent a connu des tensions de déférent degré et notamment dans les zones qui connaissaient un déséquilibre hydraulique, comme au nord et sud de l'Afrique, au Proche -Orient et en Amérique centrale.

D'après le géographe Américain Aron Wolf ; la seule vrai guerre de l'eau connue remonte à 4500 ans .Il s'agit de deux cités mésopotamiennes à propos de Tigre et de l'Euphrate, dans le sud de l'Irak actuel.

Mais la planète aura de plus en plus soif et des besoins de plus en plus grand. I l y a consensus sur le diagnostic : toutes les études le confirment. Face à une demande croissante, l'offre sera encore plus limitée, et les déficits «hydrauliques » iront croissante aussi.

Il n'est donc pas surprenant d'assister à une militarisation du vocabulaire à propos du statut de ce bien patrimonial économique et sociale. D'où les formules : la «  bataille de l'eau » ou « pour l'eau », l'eau «  nouvel enjeu stratégique mondial », la géopolitique, la géostratégie de l'eau, ou encore l' « hydropolitique », l' « hydrodiplomatie », les « hydroconflits ». (22)

On peut distinguer deux type des conflits hydraulique intraetatiques et interétatiques. Les premières ne sont pas les plus dangereuses, sauf pour la stabilité des régimes politiques en place. Dans de nombreux pays du tiers monde, la rareté de l'eau et son coûte exorbitant ont déjà déclanche des émeutes, des révoltes et des crises grave ; en Afrique, en Asie, et en Amérique Latine. Les plus récent ont eu lieu en Bolivie, en Ethiopie, en Erytherée, en Inde, et en Chine. Dans certains cas, les fleuves entre un facteur des tension inter et intra étatique comme (le Nil, le Tigre et L'Euphrate, et le Jourdain). (Carte 4 ,5 )

Les situations hydroconflictuelles touchent aussi des zones (conflits interétatiques).Elles ont étés étudies par plusieurs chercheurs et spécialistes, et parmi eux Jaques Sironneau dans son ouvrage (l'eau en tant qu'un enjeu politique et stratégique), et aussi Frederic Lasserre.

Carte 4 :

(22) Yves Jean clos, l'eau arme stratégique aux 21e siècle .page9

Ce dernier aPublié un tableau qui indique les fleuves posant problème, de l'intensité, et des conflits interétatique varie (tension, négociation, crise, conflits ouverts), en fonction des enjeux 

(Accès à l'eau, détournements des eaux, quota internationaux, irrigation, barrages, dépendance extrême vis- a -vis des voisin). Carte 5

Rivière, fleuves

Etat casernés

Objet du conflit

-Brahmapoutre, Gange,

Farakka

-Mékong

-Saluen

-Aquifère cisjordanien, Jourdain, Litani, Yarmouk

-Nil

-Lac Tchad

-Okawanongo

-Danube

-Elbe.

-Meuse, Escaut.

-Szamos.

-Tage.

-Baie de Saint Laurent.

-Colorado, Rio Grande.

-Great Lakes.

-Lauca.

-Parana.

-Cenepa.

ASIE

-Bangladesh, Inde, Népal.

-Cambodge, Laos, Thaïlande,

Vietnam.

-Tibet, chine, Birmanie.

-Israël, Jordanie, Liban,Syrie.

(carte 5)

AFRIQUE

-Egypte, Ethiopie, Soudan.

-Nigeria, Tchad.

-Namibie, Angola, Botswana

Carte (4)

EUROPE

Hongrie, Slovaquie

-Allemagne, Tchéquie.

-Belgique, Pays-Bas.

-Hongrie, Roumanie.

-Espagne, Portugal.

AMERIQUES

-Québec, Etats-Unis.

-Etats-Unis, Mexique.

-Canada, Etats-Unis

-Bolivie, Chili.

-Argentine, Brésil.

-Equateur, Pérou.

*Alluvions, barrage, inondation, irrigation, quota internationaux.

*inondations, quotas internationaux.

*Alluvions, inondations

*détournement d'eau, cotas internationaux.

*Alluvion, détournement d'eau, irrigations, inondation, quotas internationaux.

*Barrage.

*détournement d'eau.

*pollution industrielle.

*Pollution industrielle, salinité des eaux.

*Pollution industrielle

*Répartition des eaux.

*Répartition des eaux

*Aménagements hydraulique.

*Pollution chimique, quotas internationaux, salinité.

*Pollution.

*Barrage, salinité.

*Barrages, inondations de terres.

Il y a sept états qui sont en conflits concernant le Moyen-Orient, et sciez en Asie, prés de vingt cinq en Afrique, et même en Europe et Amérique du nord. Ils existent des problèmes sur le Danube, Elbe, la Meuse, l'Escaut, le Szamos, et le Tage. Et aussi les grandes lacs, la baie du Saint-Laurent, le Colorado, et la Rio Grande.

L'inadéquation croissante entre la demande de l'eau et l'offre limitée, sans négliger son prix, est la cause principale et naturelle des conflits interétatiques .Les explications des conflits lies à la question de l'eau sont insuffisantes, car ils convient d'ajouter quelques facteurs attaches aux rivalités ethniques, au racisme, ..., ceux relatifs aux rivalités et ambitions régionales ; aux impérialismes locaux et aux rivalités religieuses ; et revendications territoriales.

Au Moyen-Orient, l'eau et comme en Afrique ou en Inde, un enjeu économique et stratégique vitale, conditionnant la vie de tous les jours. Mais elle prend en plus pour la Turquie la dimension d'un outil politique tout à fait particulier. Sa position en amont des fleuves transfrontières que sont le Tigre et l'Euphrate, par rapport a la situation en aval de la Syrie et l'Irak, donne à la Turquie le contrôle des deux cours et lui permet d'utiliser l'eau ,en premier, au mieux de ses propres besoins agricole et industriels. La Syrie et l'Irak sont dépendants d'un pays tiers pour une ressource dont ils ne peuvent se passer .La Turquie n'est pas seule à bénéficier d'une situation comparable, d'autres cas se présentent à l'esprit comme celui de l'Ethiopie avec la possible mise en valeur du Nil bleu.

Dans le cas du Tigre et de l'Euphrate, une série de conditions particulières peuvent, d'ici une dizaine d'année, transformer les eaux de ces deux fleuves mythiques en enjeu à haut risque. Pour les trois pays riverains : un climat semi-aride ou très aride, une disparité des ressources naturelles, qui rend certains riches en pétrole mais pauvre en eau. Une longue expérience de gestion aquifère, peu économe mais difficile à faire évoluer. Un accroissement démographique lié a une urbanisation rapide, une volonté politique d'auto-sufisance alimentaire et par conséquent une agriculture en plein développement. Et le tous sur fond omniprésent de conflit israélo-arabe, point de référence de toutes les relations internationales

L'eau bien commun de l'humanité : (Carte2

dans cette zone. L'eau devient donc aussi un élément de relations commerciales puisque tout un réseau de propositions diverses, d'échange ou de vente, se noue dans la région. Mais les antagonismes millénaires et les guerres successives ont crée un climat de suspicion. Tel toutes les tentatives de partage ou de coopération éventuelles sont d'avance considérées par les parties en présence comme une ruse pour prendre un avantage. (23)

Les politiques de développement économique et sociale lies directement a la construction des barrages, a perturbé de plus en plus les relations entres les pays riverains .Pour la Turquie le Projet de Grand Anatolie (GAP) conçue dans les année 70, est considère comme une source d'énergie alternative au pétrole. L'immense projet contient 21 barrages et 17 centrales hydroélectriques,il est destiné a dompter les eau de l'Euphrate (32 milliards de m3 par ans) dont 34% des eaux du Tigre, soit 43 milliards m3 par an. Il contribuera à 53% des besoins en électricité du pays et irriguera une surface de 1,7million d'hectares située le long de la frontière syrienne, une surface qui représente 25% des terres irrigables du pays. Le coût totale du projet est astronomique, puisqu'au moment de la fin des travaux devrait atteindre les 33milliard de dollars, plus une dizaine de milliards supplémentaires pour terminer la totalité de aménagement .Le barrage Atatürk est le coeur de se grand projet, le neuvième plus grand

(23) L'eau un levier de puissance pour la Turquie. Bernadette d'ARMAILLÉ.

barrage du monde .Il mesure 169metres de haut, et une capacité d'irrigation de plus 100000 km² est capable de produire 27 milliards de kw/an.

Le Tabqa un barrage syrien qui mesure 4,5 km de long pour une largeur de 512m à la base et de 19m à la crée, emmagasine 41 millions de m3, a été construit par les soviétiques. Il est considère comme une base de développement économique et sociale de la Syrie. Il a été mise en service en avril 1974 pour irriguer environ 640000 hectares, et fournir de l'électricité avec une centrale hydroélectrique de 800mw, donc il représente 75% d'énergie électrique ; 26 km plus loin en aval se trouve le barrage d'Al Baath, d'une capacité de retenue de 90 millions de m3, il produit 360 millions de m3 par an ; enfin tout à fait en amont se trouve le barrage de Tichrienne à vocation électrique.

La situation pour les Irak est plus désastreuse par apport La Turquie et la Syrie. Car la guerre a détruit presque toute sa base économique.

La tâche énorme à laquelle l'Irak doit actuellement s'atteler est la remise en route de la totalité de ses installations détruites par les bombardements pendant la guerre du Golfe. Tous les sites de production d'électricité ont été détruits, entraînant de grandes difficultées pour l'approvisionnement en eau potable et le retraitement des eaux usées. Une équipe de l'université de Harvard a compté que sur les 20 centrales du pays, 17 avaient été touchées dont 11 totalement détruites (24). Le barrage qui porte le nom de Saddam dam (ou Mosul dam) sur le Tigre, dans la province de Neinawa, qui produisait 1 034 Mw, a été fortement endommagé. La facture pour la reconstruction de l'ensemble de ces infrastructures se monterait à quelque 20 milliards de dollars.

La Turquie, la Syrie et l'Irak ont depuis les années 60 essayé de gérer conjointement les fleuves qu'ils sont obligés de partager (25). Mais les résultats ont été peu probants et se sont plutôt réduits à la mise en oeuvre de gestions nationales qui, par manque de consultations et d'information réciproques, ont conduit à des incompréhensions et des craintes cumulées.

Le seul véritable accord qui existe à propos des eaux de l'Euphrate a été signé le 29 mars 1946 entre la Syrie et la Turquie obligeant les deux parties à informer l'Irak des plans d'aménagement prévus et à essayer de gérer au mieux les intérêts de chaque Etat. Les problèmes ont débuté à partir du moment où les premiers barrages construits, le Keban en Turquie et le Tabqa (Al Thawra) en Syrie, ont commencé à être remplis entre 1973 et 1975. Lorsque les Syriens, en 1975, ont mis en eau le réservoir de leur barrage de Tabqa, réduisant

(24) Thomas Naff et Ruth C. Matson, Water in the Middle East : Conflict or Cooperation, Boulder, Westview 1984.(5) ONU document A.5409, numéro de vente 63 V 4, p. 192.

d'un quart le niveau des flots passant en Irak, ils n'avaient à l'époque consultée aucun de leurs voisins, argument que reprend aujourd'hui Ankara pour justifier sa propre conduite. Les Irakiens avaient alors violemment réagi et aussitôt massé des troupes à la frontière, menacé de bombarder le barrage. Le conflit dura deux mois et fut résolu grâce à la médiation des Saoudiens et probablement des Soviétiques, constructeurs de l'ouvrage. De nombreuses discussions techniques ont par la suite eu lieu entre les trois pays. Mais ce la n'a pas empêche les Syriens de réagir vigoureusement lorsque les Turcs ont, du 13 janvier au 12 février 1990, stoppé les eaux du fleuve pour commencer à remplir le réservoir Atatürk.

D'autres facteurs s'ajoutent au contentieux et donnent de l'ampleur au conflit : Damas soutient le PKK marxiste (Parti des travailleurs du Kurdistan). Elle a hébergé son chef Abdullah Ocalan, et elle offre même des camps d'entraînement dans la plaine de la Bekaa. La Turquie accuse Damas d'avoir facilité les franchissements des frontières par les membres de PKK. En représailles, le président Özal menace de retenir les eaux de l'Euphrate, et en réponse Afez el Assad donne à nouveau un signe d'aide ponctuelle au mouvement terroriste. Un protocole de l'accord de 1987 (laisse passe 500L/se), réactivé le 17 avril 1992 par le ministre turc de l'intérieur, Issmat Sezgin et son homologue syrien Muhammad Harba, prévoit des échanges d'information en matière de sécurité et aussi qu'aucun parti ne doit offrir l'asile aux différents mouvements d'opposition. Enfin, la revendication syrienne sur la province d'Hatay resurgit périodiquement : Hatay, le sandjak d'Alexandrette, a été cédée par la France à la Turquie en 1939 pour empêcher celle-ci de rejoindre les forces de l'Axe, mais a toujours fait l'objet d'une revendication par la Syrie (25) .Qui pourrait au besoin fomenter des troubles parmi les quelque 40 % d'arabes qui y vivent. Pour tenter de forcer Damas à reconnaître sa souveraineté sur cette province, Ankara cherche à lier un accord sur l'Euphrate avec un accord sur l'Oronte (Asie). l'Oronte c'est un fleuve qui prend sa source au Liban, pas très loin du Litani, passe en Syrie, sert sur 40 km de frontière entre la Syrie et la Turquie pour se jeter enfin dans la Méditerranée. (26)

La situation hydropolitique de Proche-orient elle beaucoup plus compliqué. Une grande sensibilité de la question de l'eau, denrée stratégique et fortement politisée, conduit les parrains du processus de paix israélo-arabe à créer une commission destinée à rapprocher la position des parties en conflit sur le partage et la gestion des ressources hydrauliques

(25)Country Report : Syria, (Economist Intelligence Unit), n° 4, 1987.

(26)Sur le Sandjak voir la bibliographie proposée par la revue Historiens et géographes, n° 336, mai-juin 1992, p. 159.

palestiniennes, d'Israël, de la Jordanie et de la Syrie. Les négociations de paix syro- israéliennes ont échoué notamment sur le problème lié à la délimitation des frontières communes et l'accès aux eaux du lac de Tibériade.

Le contentieux de l'eau qui marque cette région, est lié à la géographie physique. La majorité des eaux sont salées (la fosse d'effondrement avec la mer morte). Le seul point d'eau douce c'est le Golan jusqu'au lac de Tibériade. Il faut remonter cette eau de -200m à +800m vers Jérusalem. Les stations de pompage sont de véritables enjeux. Les Israéliens ont foncé , dés le début vers Tibériade ; dans les accords d'Oslo. Les Palestiniens n'ont pas été vigilants avec les problèmes d'hydraulique et les nappes. La consommation de l'eau en Israël par personne est 3 à 4 fois supérieure à la consommation des Palestiniens dans les territoires occupés sous l'autorité palestinienne. La quantité de l'eau Cisjordanie est estimée à 800-850 millions de m3 et celle Gaza à 50-80 millions de m3.Ces ressources permettent à Israël qui les domine, compenser son déficit hydraulique. 82% à 90% de l'eau extraite de la Cisjordanie sert à la consommation des Israéliens ; les palestiniens ne bénéficient que de 18%de ce volume.

La compétition pour l'eau fut encore ravivée avec la guerre de 1967.En occupant les hauteurs du Golan, les Israéliens rendent impossible le projet arabe de dérivation des eaux du Jourdain (aux sources du Dan localisées dans le territoire de 1948, s'ajoutent les sources du Banias).

En occupant le triangle de Yarmouk, ils peuvent contrôler toute la partie aval du fleuve qui marque la limite entre le Jordanie et le Golan, qu'il tire environ 100 millions de m3/an, ainsi que la prise d'eau jordanienne qui alimente le canal du Ghor.

Et puis l'invasion du Liban- Sud (1978) et l'établissement d'une zone de sécurité permet à Israël de contrôler le Hasbani et, de ce fait, la totalité des sources du Jourdain. Israël se trouve désormais en position avantageuse de riverain amont. En outre, Israël contrôle aussi la partie aval du Litani, un fleuve libanais dont les eaux pourraient éventuellement être intégrées au système israélien. Un canal souterrain pourrait relier le cours aval du Litani à la dépression de Houle en Israël. Le pompage pourrait se faire au rythme de chantier, ce qui poserait un grand problème au Liban qui souhaite disposer des eaux du Litani pour étendre ses superficies irriguées en Bekaa.

L'utilisation des eaux du Jourdain par les riverains était conforme aux quotas du plan

Johnston, un dépassement par Israël est très sensible du fait de l'augmentation des pompages.

De l'autre coté de la mer méditerrané, en Afrique une vaste zone qui dispose des ressources hydraulique inégalement répartis dans l'espace .La climatologie d'une part et les problèmes de l'accès a l'eau potable conditionnent l'hydrologie africaine .Elle compte environ 80 grandes rivières et fleuves internationaux (Congo, Niger, Nil, Sénégal, Volta,

Carte 6 :

Zambére), des vaste bassins fluviaux (bassin de Congo,..)de nombreux lacs (Tchad, Victoria, Nyassa,...).

La rareté des eaux en Afrique et la croissance de la demande engendrent des crises inter- communautaires. En sahélo saharienne, des conflits opposent des éleveurs nomades ou semi-nomades et des agriculteurs sédentaires pour l'accès des hommes et des troupeaux à l'eau. Au cours des trois dernières décennies, la vie socio-économique des nomades a été profondément bouleversée, de sort que la communauté du désert (Peuhls, Touaregs, Maures,...) ont d'avantage de difficultés a vivre traditionnellement, notamment au rythme du mode ancestral de gestion de l'eau et des points de l'eau (27).

Par ailleurs, des conflits sociaux liés à la gestion de l'eau éclate dans certains pays d'Afrique en raison de carences politiques et du mauvais état des infrastructures nationales.

Les conflits inter- étatique en Afrique sont lié aux partages de plusieurs bassins hydrologiques avec un ou deux pays voisins .Plus de 50 fleuves et lacs relient et traversent ainsi des Etat ou forment des frontières internationales. Tous ces bassins transnationaux ne sont pas administrés par des institutions conjointes. Des conflits et rivalités surgissent périodiquement du fait que des pays dépendent du débit de fleuves internationaux en amont. Cette dépendance constitue un risque d'insécurité, un risque permanent de conflit lie a l'eau, comme l'ont montré les crises entre l'Egypte et le Soudan ou entre le Sénégal et la Mauritanie à diverses reprises. il importe que l'eau soit gérée et répartie équitablement entre les états. Les effets de la sécheresse a provoqué de très grandes vagues d'immigration vers des régions ou l'eau est présent. Cela a créé des conflits entres certaines tributs africaine sur des sources de l'eau. Les qualités des eaux en Afrique pose une grande inquiétude. Des milliers s de gens meurent chaque année des maladies causées par la pollution des eaux. .

L'Afrique du nord, a aussi marqué sa présence dans les problèmes hydraulique. Un désaccord entre l'Algérie et la Libye concernant le pompage de l'eau de désert, qui est considère comme des réserves hydriques pour les futures générations. Entre l'Algérie et la Maroc, il existe un barrage -algérien- qui prend ses ressources des montagnes de Rife (à travers Oued Malwiya)- Si le barrage de (BOURARA) construit par une entreprise Italienne au début des années 90- le problème est qu'il y a des usines qui jettes leurs déchets dans les sources de barrage ce qui rend les eaux ni potable ni utilisable pour l'irrigation.

(27) -Roger Pons : « le problème touareg : hier, aujourd'hui....demain ? » marchés tropicaux et méditerranéens.n2478, 7mai1999.p.1185

Le caractère conflictuel interétatique sur les ressources hydrauliques, domine les relations internationales de XXI siècle. Les contradictions entre la rareté de cette matière vitale et les besoins de plus en plus élevés, provoquant un énorme déséquilibre sociale, économique, culturelle et politique, non seulement entre les états mais même à l'intérieure de chaque état.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote